samedi 29 septembre 2012

SAVAGES (SAVAGES) d'Oliver STONE


SAVAGES
SAVAGES


Fiche Technique

REALISE PAR : Oliver Stone
ECRIT PAR : Shane Salerno, Don Winslow & Oliver Stone
MUSIQUE DE : Adam Peters
PRODUIT PAR : Moritz Borman & Eric Kapeloff
PRODUCTION : Ixtlan – Onda – Relativity
DISTRIBUE PAR : Universal aux USA – Pathé en France
ORIGINE : USA
DUREE : 2h11min
PUBLIC : Interdit aux Moins de 16 Ans
SORTIE : 6 Juin 2012 aux USA – 26 Septembre 2012 en France
BUDGET : 45 Millions de Dollars
REVENUS : Exploitation en Cours
LIEUX DE TOURNAGE : Californie aux USA & Indonésie
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : Dans Vos Cinémas
SUITES : Non

TAYLOR KITSCH : Chon
AARON JOHNSON : Ben
BLAKE LIVELY : O
BENICIO DEL TORO : Lado
SALMA HAYEK : Elena Sanchez
JOHN TRAVOLTA : Dennis
DEMIAN BICHIR : Alex
ANTONIO JARAMILLO : Jaime
EMILE HIRSCH : Spin
JOAQUIN COZIO : El Azul

Synopsis

            Chon (TAYLOR KITSCH) et Ben (AARON JOHNSON) se sont forgé un empire du cannabis sur la côte Ouest qu’Elena Sanchez (SALMA HAYEK), chef d’un cartel mexicain aimerait posséder. Après l’échec des négociations, elle ordonne la capture d’O (BLAKE LIVELY), que se partagent les deux amis. Chon et Ben décident alors d’aller la chercher par les armes.

Critique

            S’il y a des réalisateurs protégés par la critique, d’autres ont été élevés au rang de génie avant de se faire trainer, sans vraie raison, dans la boue. Le trublion Oliver Stone fait partie de cette caste.
            Sa dernière réalisation, Savages, a recueilli encore beaucoup d’avis négatifs. Ce thriller très sec, parfois ultra violent, à la limite du soutenable, parfois très drôle, est pourtant un film sans prétention et plutôt réussi. Le scénario tient la route, avec ses multiples embranchements et entourloupes entre personnages. C’est cependant dommage qu’il ne nous offre pas plus de scènes avec le trio Del Toro – Bichir – Jaramillo, badass à souhait. Son autre petit défaut est de ne pas approfondir les relations du trio principal, surtout quand Salma Hayek remet en cause le ménage à trois perpétuel qu’ils ont mis en place, piste sans suite. En revanche, la mise en scène de Stone est sans faille, utilisant encore comme il l’apprécie différents types d’images, comme le numérique et le 8 mm dans une même scène, sans trop en abuser heureusement, juste comme il faut.
Mais sa principale réussite vient du casting, absolument parfait de bout en bout, avec des Emile Hirsch, Shea Wigham ou Joel David Moore en petits rôles remarqué, un trio principal pas mal du tout, une méchante très réussie (Salma Hayek est impressionnante), deux businessmen inquiétants et en même temps intéressants (Demian Bichir qui prouve ici que c’est un excellent acteur trop peu connu et Antonio Jaramillo qui ne va sans doute pas tarder à percer) mais surtout deux cabotins géniaux, qui n’hésitent pas à en rajouter des tonnes et des tonnes sans jamais être énervants, qui savent pousser des gueulantes tout en étant terriblement divertissants, deux grands acteurs qui n’ont rien à envier au roi du genre, Nicolas Cage : Benicio Del Toro dans un rôle fabuleux, qu’il habite véritablement, avec un accent exagéré à fond mais très drôle et John Travolta, magistralement excité, qui se la joue parrain mais qui n’hésite jamais à monter dans les aigus les plus insoupçonnés et ce, de manière particulièrement jouissive. Ce n’est d’ailleurs pas étonnant si la meilleure scène du film est de très loin la scène qu’ils partagent, dans le troisième acte. Quant à la bande-son, comme d’habitude chez Stone, on oscille entre le génial et le moins bon, mais toujours adapté et adéquat au film.
Savages comblera les fans de Travolta, de Del Toro, ceux qui cherchaient un thriller violent, d’autres qui cherchaient une comédie noire et surtout les cinéphiles en quête de sensations et d’originalité. Une bien bonne réussite.
Ma Note : 17/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : SAFE de Boaz YAKIN, autre thriller sec et ultra-violent, mais sacrément jouissif par moment.

DANGEREUSEMENT VÔTRE (A VIEW TO A KILL) de John GLEN


DANGEREUSEMENT VÔTRE
A VIEW TO A KILL
Has James Bond finally met his match?
James Bond a-t-il enfin trouvé adversaire à sa taille ?


Fiche Technique

REALISE PAR : John Glen
ECRIT PAR : Richard Maibaum & Michael G. Wilson
MUSIQUE DE : John Barry
PRODUIT PAR : Albert R. Broccoli & Michael G. Wilson
PRODUCTION : Danjaq – Eon – MGM – United Artists
DISTRIBUE PAR : MGM aux USA – UIP en France
ORIGINE : Royaume-Uni / USA
DUREE : 2h11min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 13 Juin 1985 au Royaume-Uni – 11 Septembre 1985 en France
BUDGET : 30 Millions de Dollars
REVENUS : 152 Millions de Dollars (122 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : USA, Royaume-Uni, France, Islande & Suisse
GENRE : Espionnage
DISPONIBILITE : Blu-Ray Zone 2
SUITES : 14e épisode de JAMES BOND. 9 restants.

ROGER MOORE : James Bond 007
CHRISTOPHER WALKEN : Max Zorin
GRACE JONES : May Day
PATRICK MACNEE : Sir Godfrey Tibbett
TANYA ROBERTS : Stacey Sutton
PATRICK BAUCHAU : Scarpine
DAVID YIP : Chuck Lee
ROBERT BROWN : M
DESMOND LLEWELLYN : Q
LOIS MAXWELL : Miss Moneypenny

Synopsis

            James Bond (ROGER MOORE) est, cette fois, envoyé à la poursuite de Max Zorin (CHRISTOPHER WALKEN), un industriel qui créa une puce électronique ultrasecrète et qui la livra aux Soviétiques.

Critique

            Après 6 épisodes, Roger Moore commença à sentir la lassitude et l’âge le rattraper et voulut quitter le rôle de James Bond. Cependant, il fit un tout dernier film, Dangereusement Vôtre, toujours réalisé par John Glen.
            Tout commence bien, avec une excellente poursuite en Islande, suivie par un générique absolument fabuleux, chanté par Duran Duran, qui envoyait James Bond dans le monde de la New Wave, tout à fait dans l’air du temps en Angleterre en 1985. On retrouve un duo d’amis, Roger Moore et Patrick MacNee, sur la piste du mielleux Christopher Walken, méchant parfait, entouré de sbires beaucoup moins intéressants, malheureusement (le jeu à côté de la plaque de Grace Jones y est pour beaucoup). La James Bond Girl est plutôt sympathique, jouée par une adorable Tanya Roberts. Et encore une fois, comme d’habitude chez John Glen, hormis une course poursuite parfaite dans les rues de San Francisco de nuit, la deuxième heure, bien que frénétique, est boursouflée, à la limite du pénible. Le passage dans la mine est vraiment bien trop violent pour du James Bond et certaines méandres de l’intrigue sont vraiment tarabiscotées. Heureusement, le final sur le Golden Gate est plutôt réussi et sauve un film un peu loupé et clairement une faible entrée dans la saga.
            Le dernier Roger Moore est aussi son plus mauvais intrinsèquement, mais pas le moins appréciable. C’est Timothy Dalton, prévu à l’époque pour remplacer Sean Connery qui reprit le rôle 2 ans plus tard, toujours sous la caméra de John Glen.
Ma Note : 12/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : OCTOPUSSY de John GLEN, la version réussie de ce film. 

ARIZONA JUNIOR (RAISING ARIZONA) de Joel & Ethan COEN


ARIZONA JUNIOR
RAISING ARIZONA
A Comedy Beyond Belief
La Folle Comédie des Frères Coen


Fiche Technique

REALISE PAR : Joel & Ethan Coen
ECRIT PAR : Joel & Ethan Coen
MUSIQUE DE : Carter Burwell
PRODUIT PAR : Joel & Ethan Coen
PRODUCTION : Circle
DISTRIBUE PAR : 20th Century Fox aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h34min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 13 Mars 1987 aux USA – 27 Mai 1987 en France
BUDGET : 6 Millions de Dollars
REVENUS : 29 Millions de Dollars (23 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Arizona aux USA
GENRE : Comédie
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

NICOLAS CAGE : Herbert I. McDonnough
HOLLY HUNTER : Edwina McDonnough
JOHN GOODMAN : Gale Snoats
WILLIAM FORSYTHE : Evelle Snoats
TREY WILSON : Nathan Arizona
LYNNE KITEI : Florence Arizona
RANDALL “TEX“ COBB : Leonard Smalls
FRANCES MCDORMAND : Dot
SAM MCMURRAY : Glen
T.J. KUHN : Nathan Arizona Jr.

Synopsis

            H.I. McDonnough (NICOLAS CAGE) est un braqueur récidiviste, pas forcément méchant. Il se marie avec Ed (HOLLY HUNTER), policière qu’il a rencontrée lors d’un de ses multiples passages en prison. Le couple désire faire un enfant mais Ed est stérile. Ils décident alors de kidnapper un des 5 bébés (T.J. KUHN) du couple Arizona (TREY WILSON & LYNNE KITTEI)…

Critique

            En 1987, les frères Coen ont à leur actif un film noir réussi et adulé par les critiques, Blood Simple, et un scénario de comédie burlesque réalisé par leur ami Sam Raimi, Mort sur le Gril.
         Décidant de prendre tout le monde à contre-pied, leur second film est Raising Arizona, une comédie sur un kidnapping par des bras cassés sympathique. Selon eux, tous les personnages de Blood Simple étaient détestables. Ils ont donc décidé de rendre tous les personnages sympathiques pour ce deuxième film. C’est effectivement ce qu’il faut faire quand on veut réaliser une comédie et ils le réussissent particulièrement bien. Nos héros ont beau être des kidnappeurs doublés de braqueurs, ils ne sont jamais détestables et souvent très drôles. Nicolas Cage domine un casting performant dont on ressortira quand même Holly Hunter, Sam McMurray (à tomber de rire) & William Forsythe. Plus que les acteurs, c’est surtout la réalisation qui est à signaler. Virtuose quand on est du point de vue des enfants, excellente lors du prologue de 11 minutes et réussie sur le reste. C’est du point de vue du scénario que ça pêche un peu, le film étant vraiment inégal. Certaines histoires sont excellentes mais les scènes avec Randall Cobb sont loin d’être réussies. Comme d’habitude chez les Coen, on finit dans un grand boum et une sorte de morale un peu élastique mais toujours jouissive.
            Raising Arizona est une excellente comédie, aussi bien jouée que bien réalisée. Malheureusement, elle est aussi très inégale, ce qui peut paraître logique au vu de son impérial prologue.
Ma Note : 17.5/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : HIT & RUN de Dax SHEPARD & David PALMER, autre excellente comédie un peu noire mais très chaleureuse et humaine.

mercredi 26 septembre 2012

BLACK DYNAMITE : THE ANIMATED SERIES (BLACK DYNAMITE : THE ANIMATED SERIES), Saison 1 de Michael Jai WHITE, Byron MINNS & Scott SANDERS


BLACK DYNAMITE
BLACK DYNAMITE
SAISON 1


Fiche Technique

CREEE PAR : Michael Jai White, Byron Minns & Scott Sanders
REALISEE PAR : Carl Jones, Justin Ridge, Nate Clesowich & Jong Sik-Nam
ECRITE PAR : Carl Jones, Brian Ash, Scott Fuselier, Scott Sanders, Michael Jai White & Byron Minns
PRODUITE PAR : Michael Jai White, Byron Minns & Scott Sanders
PRODUCTION : Ars Nova
PROGRAMMEE SUR : Adult Swim aux USA en 2012
ORIGINE : USA
DUREE : 20 Minutes Par Episodes
DISPONIBILITE : Bientôt en DVD Zone 1
SAISONS : 1 (en cours)
NOMBRE D’EPISODES : 10 (+1 pilote)
GENRE : Série Comique d’Animation
PUBLIC : Pour Tout Public

MICHAEL JAI WHITE : Black Dynamite
BYRON MINNS : Bullhorn
TOMMY DAVIDSON : Cream Corn
KYM WHYTLEY : Honeybee
CEDRIC YARBROUGH : Chocolate Giddy-Up
ARSENIO HALL : Tasty Freeze
CLIFTON POWELL : Crenshaw The Slime / Daddy Dynamite
J.B. SMOOVE : That Frog Kurtis / That Bastard Kurtis
COREY BURTON : Dennis Flynn
GEORGETTE PERNA : Kids

Et Les Guests-Stars :
EDDIE GRIFFIN dans le 1x03
ARIES SPEARS dans le 1x04
SNOOP DOGG dans le 1x05

Liste des Episodes

Pilot : Trouble on Puppet Street
1x01 : Just Beat it or Jackson Five Across Yo’ Eyes
1x02 : Bullhorn Nights or Murder She Throats
1x03 : Taxes and Death of Get Him to the Sunset Strip
1x04 : A Crisis at Christmas or the Dark Side of the Dark Side of the Moon
1x05 : Panic on the Player’s Ball Express or That’s Influenza Sucka
1x06 : The S**t That Killed the King or Weekend at Presley’s
1x07 : Apocalypse, This! or For the Pity of Fools (AKA Flashbacks Are Forever)
1x08 : Honky Kong or White Apes Can’t Hump
1x09 : The Race War or Big Black Cannon, Balls Run
1x10 : Seed of Kurtis AKA Father is Just Another Word For Motherfuckers

Synopsis

            Black Dynamite (MICHAEL JAI WHITE) et son clan (BYRON MINNS, TOMMY DAVIDSON & KYM WHYTLEY) essaient tant bien que mal de faire subsister son orphelinat…

Critique

            Spin-off de la grande surprise de 2009, Black Dynamite réalisé par un inconnu et interprété par des acteurs à peine plus connus, Black Dynamite : The Animated Series était attendue par tous les fans du film.
            La première bonne idée est d’avoir fait revenir des personnages importants alors qu’ils mourraient dans le film. En effet, c’est un plaisir de retrouver Bullhorn & Cream Corn. L’autre bonne idée, c’est l’animation. Elle permet aux créateurs et scénaristes de s’attaquer à n’importe quelle institution de l’Amérique des années 70’s. Car Black Dynamite : The Animated Series, c’est ça : une bonne grosse attaque sur les institutions américaines de l’époque : les Muppets, Richard Pryor, King Kong, The Cannonball Run et autres… Chaque épisode tape fort, ne respecte rien (sauf son spectateur) et possède un casting de voix vraiment très efficace. Michael Jai White est encore une fois excellent et l’épisode 1x04 bénéficie d’un Snoop Dogg  vraiment génial. On regrettera qu’il arrive à la série d’être brouillonne et quelque peu hystérique, mais c’est tout de suite pardonné, grâce à la musique et à la direction artistique, parfaites.
         Black Dynamite : The Animated Series est donc une série qui peut s’afficher dans la longue lignée des excellentes créations Adult Swim. La saison 2 est attendue avec impatience.
Ma Note : 17/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : THE BOONDOCKS d’Aaron MCGRUDER, autre excellente série comique malheureusement terminée.

OCTOPUSSY (OCTOPUSSY) de John GLEN


OCTOPUSSY
OCTOPUSSY
Nobody does it better… thirteen times
Le meilleur de Bond


Fiche Technique

REALISE PAR : John Glen
ECRIT PAR : George MacDonald Fraser, Richard Maibaum & Michael G. Wilson
MUSIQUE DE : John Barry
PRODUIT PAR : Albert R. Broccoli
PRODUCTION : United Artists – Eon – Danjaq – MGM
DISTRIBUE PAR : UIP au Royaume-Uni – MGM/UA en France
ORIGINE : Royaume-Uni / USA
DUREE : 2h11min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 6 Juin 1983 au Royaume-Uni – 5 Octobre 1983 en France
BUDGET : 28 Millions de Dollars
REVENUS : 188 Millions de Dollars (160 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Inde, Allemagne & Angleterre
GENRE : Espionnage
DISPONIBILITE : Blu-Ray Zone 2
SUITES : 13e épisode de la saga. 9 restants.

ROGER MOORE : James Bond 007
MAUD ADAMS : Octopussy
LOUIS JOURDAN : Kamal Khan
STEVEN BERKOFF : General Orlov
KABIR BEDI : Gobinda
VIJAY AMRITAJ : Vijay
KRISTINA WAYBORN : Magda
ROBERT BROWN : M
DESMOND LLEWELLYN : Q
LOIS MAXWELL : Miss Moneypenny

Synopsis

            James Bond (ROGER MOORE) est envoyé en Allemagne de l’Est pour enquêter sur la mort de 009 (ANDY BRADFORD) alors qu’il transportait un faux Œuf de Fabergé. Bond est donc sommé de trouver le vrai Œuf et son possesseur. Ceci le mène sur la trace du prince afghan Kamal Khan (LOUIS JOURDAN).

Critique

            Les Bond se suivent et se ressemblent terriblement, surtout lors de la prise du rôle par Roger Moore. Une première heure excellente, une deuxième heure bien plus musclée et moins intéressante. Même les méchants se ressemblent.
            Octopussy, treizième épisode, ne déroge pas à la règle. Deuxième épisode réalisé par John Glen, on retrouve déjà les qualités du bonhomme : les scènes d’action sont très réussies (le prologue est absolument fabuleux) et les scènes comiques sont très efficaces. Seules les scènes dramatiques et sa fâcheuse manie de finir ses films en grand boum sont vraiment problématiques. Heureusement pour le spectateur, Octopussy possède beaucoup plus de qualités que de défauts. Ne se passant que dans deux lieux importants, on évite les digressions superflues et on va droit au but. En tout cas dans la première heure… Si les sidekicks de Bond sont ici excellents (Desmond Llewellyn  est enfin sur le terrain !), tout comme un Roger Moore plus malicieux que jamais, la deuxième heure les rend inexistants et on doit se reposer sur un duo de méchants diaboliquement géniaux, Louis Jourdan & Steven Berkoff. On est quand même en droit de se demander si le titre du film n’est pas seulement dû au quotient badass du nom Octopussy plus qu’à l’intérêt du personnage, tout relatif.
            Octopussy est un bon cru, un vrai épisode sympathique, car très ironique et second degré. Roger Moore y assume son âge avancé et nous offre des vraies scènes de comédie. Dommage que la deuxième heure traîne en longueur…
Ma Note : 14/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : L’HOMME AU PISTOLET D’OR de Guy HAMILTON, autre sympathique Bond avec un méchant génial.

L'HERITIER DE LA PANTHERE ROSE (CURSE OF THE PINK PANTHER) de Blake EDWARDS


L’HERITIER DE LA PANTHERE ROSE
CURSE OF THE PINK PANTHER
He’s been bombed, blasted and plugged in the parachute…
Is this any way to welcome the World Greatest Detective?


Fiche Technique

REALISE PAR : Blake Edwards
ECRIT PAR : Blake Edwards & Geoffrey Edwards
MUSIQUE DE : Henry Mancini
PRODUIT PAR : Tony Adams & Blake Edwards
PRODUCTION : Jewel – United Artists – Titan – Blake Edwards
DISTRIBUE PAR : MGM/United Artists aux USA – United Artists en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h49min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 12 Août 1983 aux USA – 7 Décembre 1983 en France
BUDGET :
REVENUS : 5 Millions de Dollars
LIEUX DE TOURNAGE : Espagne, USA, France & Royaume-Uni
GENRE : Comédie Policière
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Septième épisode de LA PANTHERE ROSE. Un restant avant reboot.

TED WASS : Sergeant Clifton Sleigh
HERBERT LOM : Chief Inspector Charles Dreyfus
DAVID NIVEN : Sir Charles Lytton
ROBERT LOGGIA : Bruno Langlois
CAPUCINE : Lady Simone Lytton
ROBERT WAGNER : George Lytton
BURT KWOUK : Cato Fong
ANDRE MARANNE : Sergeant François Duval
JOANNA LUMLEY : Countess Chandra
ROGER MOORE : Jacques Clouseau

Synopsis

            Clifton Sleigh (TED WASS) est choisi par le chef inspecteur Dreyfus (HERBERT LOM) pour mener l’enquête sur la disparition de Clouseau (ROGER MOORE), lors de sa recherche de la Panthère Rose, volée lors du dernier épisode. Malheureusement pour la justice, il se trouve que Sleigh est aussi maladroit que Clouseau, si ce n’est plus.

Critique

            Une saga qui s’essouffle, c’est pénible pour les spectateurs. Alors imaginez un peu les pauvres obsessionnels qui se tapent pour vous la saga de La Panthère Rose, sur les rotules depuis le deuxième épisode…
            Peter Sellers mort et enterré, il fallait trouver un nouvel héros à la saga et ce fut Ted Wass, qui a sensiblement le même rôle que Joanna Lumley dans le dernier film : enquêter sur la disparition de Clouseau. Comme dans l’épisode précédent, notre héros va voir tous les différents personnages connus de la saga pour qu’ils le renseignent sur un détail croustillant sur Clouseau. Cette fois-ci, pas de flashbacks, le héros, c’est Sleigh et non plus Clouseau et le film y gagne. Alors que l’inspecteur français était vantard, sûr de lui et humainement détestable, Sleigh est un gentil garçon, mal dégrossi, innocent, humain et surtout très maladroit. Voilà une bonne manière de relancer une franchise. Ted Wass lui amène le peu de charisme nécessaire. De l’autre côté, on retrouve l’excellent duo Herbert Lom – André Maranne, qui aura cartonné toute la saga. Le reste du casting cachetonne sans génie, mais sans déplaisir, hormis le génial Roger Moore qui joue avec son image, alors James Bond à l’époque (ses scènes sont tournées pendant des pauses sur le tournage d’Octopussy). Le film reste quand même bien trop long et parfois vraiment trop prévisible pour être vraiment amusant, mais force est de constater qu’il y a vraiment une tentative de faire du nouveau.
            L’Héritier de la Panthère Rose hérite effectivement de tous les défauts des derniers films, mais témoigne d’une envie de faire du nouveau et d’essayer de relancer une franchise qui a déjà les deux pieds dans la tombe. Il est temps de s’arrêter.
Ma Note : 13/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : LA PANTHERE ROSE de Blake EDWARDS, le dernier vrai film réussi de la saga.

lundi 24 septembre 2012

JUSTIFIED (JUSTIFIED), Saison 2 de Graham YOST


JUSTIFIED
JUSTIFIED
SAISON 2


Fiche Technique

CREEE PAR : Graham Yost
REALISEE SUR : Adam Arkin, Jon Avnet, Peter Werner, John Dahl, Michael Watkins, Tony Goldwyn, John David Coles & Michael Dinner
ECRITE PAR : Graham Yost, Benjamin Cavell, Dave Andron, Wendy Calhoun, Taylor Elmore, Chris Provenzano & Fred Golan
PRODUITE PAR : Elmore Leonard
PRODUCTION : FX – Timberland-Beverly – Nemo – Rooney – Sony
PROGRAMMEE SUR : FX aux USA en 2011 – M6 en France en 2012
ORIGINE : USA
DUREE : 40 Minutes Par Episodes
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SAISONS : 3 (en cours)
NOMBRE D’EPISODES : 13
GENRE : Drama
PUBLIC : Interdit aux Moins de 12 Ans

TIMOTHY OLYPHANT : US Marshal Raylan Givens
WALTON GOGGINS : Boyd Crowder
NICK SEARCY : Chief Deputy Art Mullen
NATALIA ZEA : Winona Hawkins
JACOB PITTS : Deputy Tim Gutterson
ERICA TAZEL : Deputy Rachel Brooks
JOELLE CARTER : Ava Crowder
JEREMY DAVIES : Dickie Bennett
MARGO MARTINDALE : Mags Bennett
JOSEPH LYLE BROWN : Doyle Bennett

Et Les Guests-Stars :
CHRIS MULKEY dans le 2x01, 2x02
M.C. GAINEY dans le 2x01
SARAH JONES dans le 2x02
RAYMOND J. BARRY dans le 2x02, 2x05, 2x08, 2x11, 2x12
DAMON HERRIMAN dans le 2x03, 2x05
MICHAEL MOSLEY dans le 2x03, 2x04, 2x05
LARENZ TATE dans le 2x04
STEPHEN ROOT dans le 2x07
KEVIN RANKIN dans le 2x10, 2x11, 2x12, 2x13
JAMES LEGROS dans le 2x13

Liste des Episodes

2x01 : The Moonshine War – Le pays de l’or vert
2x02 : The Life Inside – Le coût d’une vie
2x03 : The I of the Storm – Le bon, l’abruti et les truands
2x04 : For Blood or Money – Affaires de familles
2x05 : Cottonmouth – Mauvaises graines
2x06 : Blaze of Glory – Baroud d’honneur
2x07 : Save my Love – Pour elle
2x08 : The Spoil – Qui terre a, guerre a
2x09 : Brother’s Keeper – La brebis galeuse
2x10 : Debts and Accounts – L’heure des comptes
2x11 : Full of Commitments – Un cri dans la nuit
2x12 : Reckoning – Jour de deuil
2x13 : Bloody Harlan – Vengeance aveugle

Synopsis

            Raylan Givens (TIMOTHY OLYPHANT) est confronté à une prise de pouvoir des Bennett (MARGO MARTINDALE, JOSEPH LYLE BROWN, JEREMY DAVIES & BRAD WILLIAM HENKE) à Harlan. Seulement, Boyd Crowder (WALTON GOGGINS) ne peut laisser son pouvoir aux Bennett. Raylan se retrouve impliqué.

Critique

            Malgré tout le bien qu’on peut penser de Justified, force est de constater que sa première saison n’est qu’un assemblage de stand-alone rattrapés par un final de 3 épisodes qui se suivaient. On attendait plus de continuité dans la deuxième saison.
            Pour le bonheur de tous, la saison 2 de Justified tourne autour d’une grosse histoire avec quelques ramifications. Si le début de saison n’effleure que très peu le problème des Bennett (les bad guys de la saison), la deuxième partie est entièrement autour de ce clan terrible par qui arriveront les tragédies qui émaillent cette saison, sous le signe du deuil. En effet, cette saison, chaque personnage principal perdra quelqu’un qui lui est cher et devra en faire le deuil. Boyd Crowder perd son père et donc son pouvoir, Raylan et Arlo vont perdre Helen, tuée par le clan ennemi, Mags Bennett perd presque tout ses fils… Chaque personnage réagit de sa propre façon au deuil et cède presque toujours à la vengeance, vaine et violente qui ne sème guère que la mort et non pas la plénitude. Là est l’enjeu de cette fabuleuse saison, aussi émouvante qu’inattendue. Heureusement, on y retrouve l’humour aiguisé des scénaristes et les épisodes sont plutôt bien réalisés. Les trois derniers épisodes sont absolument fabuleux. On notera l’excellent jeu d’acteur des personnages principaux evidemment et des récurrents, comme la géniale Linda Gehringer et les très bons Margo Martindale (qui évolue d’une manière très étonnante durant la saison), Michael Mosley et autres Kevin Rankin…
            Justified réalise le fait d’armes de magnifier son propos dans la deuxième saison, où les changements opérés par les producteurs sont payants. Une très grande réussite et une très grande série.
Ma Note : 19/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : THE SHIELD de Shawn RYAN et Kurt SUTTER auquel Justified ne peut que faire penser.