vendredi 28 décembre 2012

JACKIE BROWN (JACKIE BROWN) de Quentin TARANTINO


JACKIE BROWN
JACKIE BROWN
This Christmas, Santa’s got a brand new bag.


Fiche Technique

REALISE PAR : Quentin Tarantino
ECRIT PAR : Quentin Tarantino
MUSIQUE DE : Tom Kramer
PRODUIT PAR : Lawrence Bender
PRODUCTION : Miramax – A Band Apart – Lawrence Bender 
DISTRIBUE PAR : Miramax aux USA – BAC en France
ORIGINE : USA
DUREE : 2h34min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 25 Décembre 1997 aux USA – 1 Avril 1998 en France
BUDGET : 12 Millions de Dollars
REVENUS : 73 Millions de Dollars (61 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Californie aux USA
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : Blu-Ray Zone 2
SUITES : Non

PAM GRIER : Jackie Brown
ROBERT FORSTER : Max Cherry
SAMUEL L. JACKSON : Ordell Robbie
ROBERT DE NIRO : Louis Gara
MICHAEL KEATON : Ray Nicolette
MICHAEL BOWEN : Mark Dargus
BRIDGET FONDA : Melanie Ralston
TOMMY ”TINY” LISTER JR. : Winston
HATTIE WINSTON : Simone
CHRIS TUCKER : Beaumont Livingston

Synopsis

            Jackie Brown (PAM GRIER), hôtesse de l’air, convoie aussi de l’argent pour Ordell Robbie (SAMUEL L. JACKSON), un trafiquant d’armes poursuivi par l’ATF et plus principalement Ray Nicolette (MICHAEL KEATON). Ce dernier arrête Jackie Brown et décide de la monter contre Ordell Robbie. Mais Jackie entend garder le pactole, à l’aide de Max Cherry (ROBERT FORSTER), un prêteur sur gages qu’elle a rencontré lors d’un passage en prison…

Critique

            En 1997, Quentin Tarantino n’est plus le Next Big Thing. Il a remporté une Palme d’Or pour son deuxième film, il a joué dans Une Nuit en Enfer, il est le Big Thing. Son troisième film, Jackie Brown, sort à Noël 97.
            On a souvent dit que Quentin Tarantino avait pris son public à contre-pied, refusant la violence gratuite et privilégiant les longues plages de dialogues pour ce Jackie Brown. Il a surtout très bien adapté un roman d’Elmore Leonard (très bon aussi). Dans ce film où tout le monde arnaque tout le monde, il fallait une direction d’acteur au poil et c’est ce que Tarantino amène au film. En plus de cela, il offre au spectateur une vraie leçon de mise en scène dans la troisième heure, celle où plusieurs visions de la même affaire sont entrelacées de manière virtuose, avant de finir dans le seul déchaînement de violence du film. Porté par un casting incroyable, dont Robert Forster, Robert de Niro (il est presque impensable de réaliser que c’est bien De Niro dans ce rôle de loser) et le duo fantastique Michael Keaton & Michael Bowen, le film doit aussi beaucoup à sa bande-son, qui recèle de quelques scores de film de la Blaxploitation, à laquelle Quentin Tarantino rend clairement hommage.
            Avec Jackie Brown, Quentin Tarantino est au sommet de son art. Les dialogues sont référentiels, certes, sans empiéter sur le récit, la musique est parfaite, la mise en scène cohérente et jubilatoire, Jackie Brown est un nouveau chef d’œuvre.
Ma Note : 19/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : PULP FICTION de Quentin TARANTINO, son précédent opus, tout aussi virtuose.

MILLER'S CROSSING (MILLER'S CROSSING) de Joel & Ethan COEN


MILLER’S CROSSING
MILLER’S CROSSING
Up is down, black is white and nothing is what it seems
Un cadaver sous le chapeau


Fiche Technique

REALISE PAR : Joel & Ethan Coen
ECRIT PAR : Joel & Ethan Coen
MUSIQUE DE : Carter Burwell
PRODUIT PAR : Joel & Ethan Coen
PRODUCTION : Circle – 20th Century Fox
DISTRIBUE PAR : 20th Century Fox aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h55min
PUBLIC : Interdit aux Moins de 12 Ans
SORTIE : 22 Septembre 1990 aux USA – 27 Février 1991 en France
BUDGET : 14 Millions de Dollars
REVENUS : 5 Millions de Dollars (9 Millions de Pertes)
LIEUX DE TOURNAGE : New Orleans,LO aux USA
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : BluRay Zone 2
SUITES : Non

GABRIEL BYRNE : Tom Reagan
ALBERT FINNEY : Leo O’Bannon
JON POLITO : Johnny Caspar
MARCIA GAY HARDEN : Verna Bernbaum
JOHN TURTURRO : Bernie Bernbaum
STEVE BUSCEMI : Mink Larouie
J.E. FREEMAN : Eddie Dane
MIKE STARR : Frankie
OLEK KRUPA : Tad
MICHAEL JETER : Adolph

Synopsis

            Dans une ville américaine, pendant la prohibition, Leo O’Bannon (ALBERT FINNEY) dirige la ville de main de maître, faisant obéir son ennemi Johnny Caspar (JON POLITO) grâce à son homme de main, Tom Reagan (GABRIEL BYRNE). Quand Tom décide d’aller à l’encontre des décisions de Leo, ce dernier lui tourne le dos, ce qui enjoint Tom à aller voir ailleurs.

Critique

            Après une excellente comédie, Arizona Junior, d’une drôlerie incroyable, les frères Coen revenaient, avec Miller’s Crossing, à leurs premières amours : le film noir.
            Leur troisième film affiche ce qui serait leur marque de fabrique au fur et à mesure des métrages : une esthétique hors du commun pour une atmosphère presque hors du temps. Malheureusement, Miller’s Crossing n’est que atmosphère et jamais vraiment très bien scénarisé. Les personnages y sont passionnants, les rebondissements plutôt originaux mais l’ensemble ne colle pas vraiment et le film se retrouve être une simple démonstration des talents plastique de la fratrie de Philadelphie. Quelques scènes, tout particulièrement,  sont assez exceptionnelles, comme l’attentat sur Leo, que ce dernier, divinement interprété par un toujours parfait Albert Finney, déjoue dans une fusillade d’un comique volontaire incroyablement efficace ou l’offensive des policiers sur un bar, où on trouve une apparition parfaitement incongrue (et jouissive, cela va sans dire) de Sam Raimi. Mais jamais l’histoire du film ne vient magnifier ces prouesses techniques. Les acteurs sont pourtant très bons, surtout le couple Gabriel Byrne – Marcia Gay Harden, mais rien n’y fait, même John Turturro (pléonasme), dans un de ses meilleurs rôles.
            Miller’s Crossing est visuellement magnifique, même auditivement grâce à Carter Burwell. Mais c’est aussi une histoire moyenne avec une narration médiocre. Un bon film.
Ma Note : 14.5/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : LE PRIVE de Robert ALTMAN, qui avait les mêmes qualités et les mêmes défauts.

STAYING ALIVE (STAYING ALIVE) de Sylvester STALLONE


STAYING ALIVE
STAYING ALIVE
Dance to your own beat
5 ans après, la fièvre brûle toujours


Fiche Technique

REALISE PAR : Sylvester Stallone
ECRIT PAR : Sylvester Stallone & Norman Wexler
MUSIQUE DE : The Bee Gees
PRODUIT PAR : Sylvester Stallone & Robert Stigwood
PRODUCTION : Paramount – Cinema Group Venture
DISTRIBUE PAR : Paramount aux USA – UIP en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h33min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 15 Juillet 1983 aux USA – 12 Octobre 1983 en France
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : 64 Millions de Dollars
LIEUX DE TOURNAGE : New York City,NY & Los Angeles,CA aux USA
GENRE : Comédie Musicale
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Suite de SATURDAY NIGHT FEVER

JOHN TRAVOLTA : Tony Manero
FINOLA HUGHES : Laura
CYNTHIA RHODES : Jackie
NORMA DONALDSON : Fatima
FRANK STALLONE : Carl
STEVE INWOOD : Jesse
JULIE BOVASSO : Tony’s Mom
JOYCE HYSER : Linda
CHARLES WARD : Butmer
JESSE DORAN : Mark

Synopsis

         5 ans après ses aventures à Brooklyn, Tony Manero (JOHN TRAVOLTA) est devenu un danseur professionnel. Alors qu’il tente d’entrer dans la troupe de la nouvelle pièce Satan’s Alley,  il tombe sous le charme de Laura (FINOLA HUGHES), la danseuse star, alors qu’il vit avec Jackie (CYNTHIA RHODES), qui cherche aussi un rôle dans la pièce.

Critique

            La Fièvre du Samedi Soir est un chef d’œuvre incompris, un grand film sur la jeunesse 70’s à Brooklyn, dans un autre genre que les films de Scorsese par exemple, moins centré sur les gangsters et plutôt sous le prisme de la danse.
            Staying Alive est une suite non logique de ce film, ne faisant revenir que Tony Manero et sa mère, pour broder une toute autre histoire avec de tous autres enjeux, sans forcément trahir le matériau original. Après un dialogue par lequel l’excellent Travolta explique pourquoi on passe un film R-Rated à un film PG-13, le film a les coudées franches pour réinventer son personnage et devenir une simple success story, avec ses amourettes prévisibles mais sympathiques et ses personnages hauts en couleurs. En effet, Laura est bien plus qu’une simple Stephanie 2.0. et Jackie est bien plus intéressante qu’Annette. La principale qualité de Staying Alive, cependant, est aussi son principal défaut : Sylvester Stallone. Réalisateur, scénariste, producteur et même acteur dans un tout petit caméo fugace, son essence transpire à travers tout le film : en effet, Tony Manero¸ c’est Rocky Balboa, c’est Sylvester Stallone… Rien que sur les scènes de danse, là où les danseurs semblait des dieux vivants dans le premier opus, ici ils transpirent abondamment, tels des sportifs. L’acteur s’est approprié le rôle, avec son écriture touchante, mais malheureusement pas très fine et un peu niaise. Ce qu’on perd en critique sociale, on le gagne en émotion réelle et sincère.  Là où les gens ont pu s’estimer flouer à l’époque, c’est sur le rapport avec le précédent, presque inexistant. Mais si on prend Staying Alive comme un stand-alone, le film se tient.
            Comme en plus, le film est encore mis en musique par les Bee Gees et que les chansons de Frank Stallone sont plutôt réussies, Staying Alive peut être considéré comme un sympathique divertissement.
Ma Note : 14.5/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : FAME de Kevin TANCHAROEN, qui se rapproche réellement de ce genre de film.

'70 SHOW (THAT '70 SHOW), Saison 7, de Mark BRAZILL, Bonnie TURNER & Terry TURNER


’70 SHOW
THAT '70 SHOW
SAISON 7


Fiche Technique

CREEE PAR : Mark Brazill, Bonnie Turner & Terry Turner
REALISEE PAR : David Trainer
ECRITE PAR : Jeff Filgo, Jackie Filgo, Dean Batali, Kristin Newman, Dave Schiff, Philip Stark, Rob Deshotels, Mark Hudis, Chris Peterson, Bryan Moore, Gregg Mettler, Sarah McLaughlin, Alan Dybner & David Spancer
PRODUITE PAR : Caryn Mandabach, Marcy Carsey & Tom Werner
PRODUCTION : Casey-Werner-Mandabach – 20th Century Fox
PROGRAMMEE SUR : Fox en 2004 aux USA – Jimmy en 2005 en France
ORIGINE : USA
DUREE : 20 Minutes Par Episode
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SAISONS : 8 (terminée)
NOMBRE D’EPISODES : 25
GENRE : Situation Comedy
PUBLIC : Pour Tout Public

TOPHER GRACE : Eric Forman
MILA KUNIS : Jackie Burkhart
ASHTON KUTCHER : Michael Kelso
DANNY MASTERSON : Steven Hyde
LAURA PREPON : Donna Pinciotti
WILMER VALDERRAMA : Fez
DEBRA JO RUPP : Kitty Forman
KURTWOOD SMITH : Red Forman
DON STARK : Bob Pinciotti
MEGALYN ECHIKUNWOKE : Angie Barnett

Et Les Guests-Stars :
TANYA ROBERTS dans le 7x01, 7x04, 7x05, 7x06
BROOKE SHIELDS dans le 7x01
TIM REID dans le 7x02, 7x04, 7x05, 7x06, 7x08, 7x09, 7x22
LINDSEY LOHAN dans le 7x07
JENNA FISCHER dans le 7x12
ELIZA DUSHKU dans le 7x15
TOMMY CHONG dans le 7x17, 7x18, 7x25
SHANNON ELIZABETH dans le 7x18
JIM RASH dans le 7x20
LUKE WILSON dans le 7x21
CHRIS ELLIOTT dans le 7x22
BRET HARRISON dans le 7x23, 7x24, 7x25

Liste des Episodes

7x01 : Time Is On My Side – Projets d’avenir
7x02 : Let’s Spend The Night Together – Le vrai père de Hyde
7x03 : (I Can’t Get No) Satisfaction – Père indigne
7x04 : Beast of Burden – Chacun son boulot
7x05 : It’s Only Rock and Roll – Les plaisirs de la vie
7x06 : Rip This Joint – Le monde à l’envers
7x07 : Mother’s Little Helper – Leçon de séduction
7x08 : Angie – Angie
7x09 : You Can’t Always get what you want – On obtient toujours ce que l’on veut
7x10 : Surprise, Surprise – La musique adoucit les moeurs
7x11 : Winter – L’arbre de Noël
7x12 : Don’t Lie To Me – Jackie se marie
7x13 : Can’t You Hear Me Knocking – Le cadeau
7x14 : Street Fighting Man – Tous au stade
7x15 : It’s All Over Now – Apparence physique
7x16 : On With The Snow – Angie fait ses classes
7x17 : Down The Road Apiece – Retour à la case départ
7x18 : Oh Baby (We Got a Good Thing Goin’) – Baby Blues
7x19 : Who’s Been Sleeping Here ? – Parrainage difficile
7x20 : Gimme Shelter – L’avenir d’Eric
7x21 : 2120 So. Michigan Ave – Examen d’entrée
7x22 : 2000 Light Years From Home – De l’eau dans le gaz
7x23 : Take It Or Leave It – Ultimatum en série
7x24 : Short and Curlies – Petites et mignonnes
7x25 : Till The Next Goodbye – Au revoir Point Place

Synopsis

            Eric Forman (TOPHER GRACE) prend une année sabbatique, Donna (LAURA PREPON) se teint en blonde, Hyde (DANNY MASTERSON) découvre son père, Kelso (ASHTON KUTCHER) devient un père célibataire, Jackie est toujours avec Hyde et Fez (WILMER VALDERRAMA), on s’en fout un peu.

Critique

            Après 2 saisons médiocres, That ’70 Show se devait impérativement d’évoluer pour éviter de devenir un show sans génie, qu’on regarde juste pour connaître la fin de l’histoire.
            La fin de la saison 6 avait été agitée, le départ de la saison 7 retombe un peu comme un soufflé, même si certains arcs scénaristiques sont plutôt bien vus. Cette saison, c’est l’arc de Hyde et sa famille qui mène la danse, avec l’arrivée d’un nouveau personnage pour une petite douzaine d’épisodes, l’excellente Megalyn Echikunwoke (sans oublier l’apport du toujours sympathique Tim Reid). Le reste de la saison, c’est de l’ancien, rien de nouveau, entre le couple Forman – Donna, qui a pourtant vécu un mariage annulé, rien que ça ou Kelso qui ne sert plus qu’à faire l’abruti, parfois drôle, souvent attendu.  Quant à Fez, rien n’a évolué depuis la première saison, il ne sert absolument à rien. La saison 7 ne fut finalement pas la dernière, alors que le 7x25 aurait été un génial Series Finale, un des meilleurs épisodes de la série, celui où Red découvre enfin ce que fait le gang dans sa cave. On y retrouve aussi le grand talent de Debra Jo Rupp qui oscille entre l’émotion et la véritable comédie dans cet épisode.
            Malheureusement, il y eut une huitième saison qui aura été, quoiqu’il arrive, au vu de cet épisode, celle de trop. Dommage, car on avait vraiment remonté le niveau.
Ma Note : 13.5/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : THE BIG BANG THEORY de Chuck LORRE et Bill PRADY, autre série qui n’évolue plus mais qui continue de fédérer.

mardi 25 décembre 2012

THE HOBBIT : UN VOYAGE INATTENDU (THE HOBBIT : AN UNEXPECTED JOURNEY) de Peter JACKSON


THE HOBBIT : UN VOYAGE INATTENDU
THE HOBBIT : AN UNEXPECTED JOURNEY
From the smallest beginnings come the greatest legends


Fiche Technique

REALISE PAR : Peter Jackson
ECRIT PAR : Fran Walsh, Philippa Boyens, Peter Jackson & Guillermo del Toro
MUSIQUE DE : Howard Shore
PRODUIT PAR : Carolynne Cunningham, Peter Jackson, Fran Walsh & Zane Wiener
PRODUCTION : New Line – MGM – WingNut – 3Foot7
DISTRIBUE PAR : Warner Bros. aux USA – 20th Century Fox en France
ORIGINE : USA / Nouvelle-Zélande
DUREE : 2h49min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 14 Décembre 2012 aux USA – 12 Décembre 2012 en France
BUDGET : 180 Millions de Dollars
REVENUS : Exploitation En Cours
LIEUX DE TOURNAGE : Nouvelle-Zélande
GENRE : Aventures
DISPONIBILITE : Dans Vos Cinémas
SUITES : Premier épisode d’une trilogie

MARTIN FREEMAN : Bilbo Baggins
IAN MCKELLEN : Gandalf the Grey
RICHARD ARMITAGE : Thorin
KEN STOTT : Balin
AIDAN TURNER : Kili
DEAN O’GORMAN : Fili
GRAHAM MCTAVISH : Dwalin
SYLVESTER MCCOY : Radagast the Brown
IAN HOLM : Old Bilbo Baggins
BENEDICT CUMBERBATCH : Necromancer

Synopsis

            Bilbo Baggins (MARTIN FREEMAN) est sommé par Gandalf le Gris (IAN MCKELLEN) d’assister Thorin (RICHARD ARMITAGE) et son escouade de treize nains afin de cambrioler le dragon Smaug de tout l’or que ce dernier a volé aux Nains quelques années auparavant. Les quinze valeureux amis partent alors vers Erebor, l’ancien royaume Nain.

Critique

            On ne l’espérait plus. En 2004, après le dernier épisode, multi-primé, du Seigneur des Anneaux, nul ne pouvait se douter que Peter Jackson retournerait sur la Terre du Milieu pour adapter The Hobbit, un roman antérieur de Tolkien.
            Après quelques remous, Peter Jackson lança la production de The Hobbit, en 48 images par secondes, détail qui change presque tout. En effet, en testant une nouvelle façon de faire du cinéma, Peter Jackson s’affranchit de la simple tentative mercantile et tente de renouveler l’expérience d’un spectateur qui pense savoir à quoi s’attendre avec ce retour dans la Terre du Milieu. Force est de constater que le HFR (son nom courant) change beaucoup au film. Si les scènes d’exposition semblent un peu sorties de telenovelas (avec de bien meilleurs dialogues), les scènes d’action sont réellement différentes de tout ce qu’on a pu voir auparavant. Le HFR se marie parfaitement avec les plans vertigineux de Peter Jackson, qui s’amuse à nous faire une visite complète à grand renfort de caméra tournoyante de tous les lieux, encore magnifiques, où l’aventure se déroule. Trois grosses scènes HFR sont à signaler : l’attaque de Smaug au début du film, où on ne voit jamais clairement le dragon (de tout le film, d’ailleurs, on ne verra que sa queue et son œil), dans une scène qui commence comme une cinématique de PlayStation, la scène de la bagarre des géants de pierre, magnifique, et la scène de la fuite des nains de la ville des gobelins, que le HFR transcende et rend absolument épique.
            En dehors du HFR, The Hobbit recèle de beaucoup de qualités, bien évidemment. La mise en scène de Peter Jackson prend son temps (surtout chez les Elfes, une séquence vraiment trop longue), peut-être trop par moments, là où en 3h il n’adapte que 100 pages du roman, mais s’attache aux personnages et a une bonne partie des treize nains, dont on connaîtra la personnalité sur le bout des doigts à la fin du film. On remerciera donc le casting, d’une efficacité redoutable, entre Martin Freeman, le PARFAIT Bilbo, Anglais jusqu’au bout des doigts, une très belle interprétation de ce personnage attachant, Richard Armitage (un peu plus qu’un sous-Aragorn), Ken Stott, Dean O’Gorman, Aidan Turner et évidemment James Nesbitt, très sous-utilisé. De plus, la musique est particulièrement réussie, avec un chant des Nains d’une beauté incroyable, reprise très souvent par Howard Shore en qualité de score de scènes plutôt musclées.
            The Hobbit : An Unexpected Journey est un très bon film dont le principal défaut est aussi sa principale qualité : trop long au premier abord, on oublie de le considérer comme ce qu’il est vraiment : UNE INTRODUCTION ! Impossible d’attendre encore un an pour enfin connaître la suite (et voir enfin Luke Evans).
Ma Note : 17.5/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : LE SEIGNEUR DES ANNEAUX, la trilogie entière de Peter JACKSON. Pas besoin de vous faire un dessin pourquoi.

DUNE (DUNE) de David LYNCH


DUNE
DUNE
A world beyond your experience, beyond your imagination
Un monde au-delà de vos rêves


Fiche Technique

REALISE PAR : David Lynch
ECRIT PAR : David Lynch
MUSIQUE DE : Toto, Brian Eno & Marty Paich
PRODUIT PAR : Raffaella de Laurentiis
PRODUCTION : De Laurentiis
DISTRIBUE PAR : Universal aux USA
ORIGINE : USA
DUREE : 2h10min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 14 Décembre 1984 aux USA – 6 Février 1985 en France
BUDGET : 40 Millions de Dollars
REVENUS : 30 Millions de Dollars (10 Millions de Pertes)
LIEUX DE TOURNAGE : Californie,USA & Mexique
GENRE : Science-Fiction
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

KYLE MACLACHLAN : Paul Atreides
JÜRGEN PROCHNOW : Duke Leto Atreides
PATRICK STEWART : Gurney Alleck
EVERETT MCGILL : Stilgar
KENNETH MCMILLAN : Baron Vladimir Harkonnen
STING : Feyd-Rautha
RICHARD JORDAN : Duncan Idaho
JACK NANCE : Captain Iakin Nefud
JOSE FERRER : Padishah Emperor Shaddam IV
DEAN STOCKWELL : Dr. Wellington Yueh

Synopsis

            Dans un futur lointain, l’épice est la substance la plus importante du monde. Elle permet de voyage à travers l’espace. Cependant, elle n’est trouvable que sur une seule planète : Dune. Les Atreides sont désignés pour occuper Dune, mais les Harkonnen ne voient pas ceci d’un très bon œil et décident de les attaquer. C’était compter sans les Fremen, le vrai peuple de Dune.

Critique

            C’est une marque de fabrique chez David Lynch que de ne pas suivre un fil narratif commun et de laisser le spectateur monter dans un train et se laisser porter. Eraserhead en était l’exemple le plus probant.
            Dune, adaptation d’une série de romans cultes de Frank Herbert, n’aurait pas dû être conçue selon ce format, tant l’univers est dense et compliqué. Le plus problématique, c’est que le film est plutôt construit de manière conventionnelle : c’est juste le scénario qui est en tort, regroupant en 2h10 ce qui aurait dû durer 3h ou 3h30. Cependant, le spectateur n’aurait peut-être pas eu envie de passer 3h de sa vie devant un film si visuellement laid et peu attrayant : Dune est un film avec quelques plans lynchiens très efficace, mais une production design d’une laideur sans nom. Ce film, d’un sérieux parfois assommant, ressemble à une mauvaise copie de Flash Gordon de Mike Hodges par moments. Du côté des acteurs, si Kyle MacLachlan et Patrick Stewart sont plutôt bons, les autres sont constamment dans le surjeu et l’exagération la plus fatigante. C’est d’autant plus dommage, car l’effet spécial du ver des sables est pas mal du tout et la musique plutôt sympathique.
            Dune est un film tantôt réjouissant, tantôt incompréhensible, ringard dès sa sortie et pas forcément indispensable, sauf pour les fans obsessionnels de David Lynch, qui y trouveront quelques touches de talent visuel.
Ma Note : 10.5/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : FLASH GORDON de Mike HODGES, bien plus drôle et sympathique.

LES DENTS DE LA MER - 2e PARTIE (JAWS 2) de Jeannot SZWARC


LES DENTS DE LA MER – 2e PARTIE
JAWS 2
Just when you thought it was safe to go back to the sea…
La terrible menace rode encore… et frappe!


Fiche Technique

REALISE PAR : Jeannot Szwarc
ECRIT PAR : Carl Gottlieb & Howard Sackler
MUSIQUE DE : John Williams
PRODUIT PAR : David Brown & Richard D. Zanuck
PRODUCTION : Universal
DISTRIBUE PAR : Universal aux USA
ORIGINE : USA
DUREE : 1h56min
PUBLIC : Interdit aux Moins de 12 Ans
SORTIE : 16 Juin 1978 aux USA
BUDGET : 20 Millions de Dollars
REVENUS : 208 Millions de Dollars (188 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Massachussets & Florida aux USA
GENRE : Horreur
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : 1e des 3 suites

ROY SCHEIDER : Martin Brody
LORRAINE GARY : Ellen Brody
MURRAY HAMILTON : Mayor Larry Vaughn
JOSEPH MASCOLO : Peterson
JEFFREY C. KRAMER : Jeff Hendricks
COLIN WILCOX : Dr. Elkins
ANN DUSENBERRY : Tina Wilcox
GARY DUBIN : Eddie
BARRY COE : Andrews
MARK GRUNER : Mike Brody

Synopsis

            Après 4 ans de désertion des touristes dans la petite ville d’Amity à cause des attaques du requin, on ouvre un grand complexe hôtelier pour faire revenir l’argent issu des recettes du tourisme. Malheureusement, il semblerait qu’un requin soit de retour.

Critique

            Il est évident que passer derrière Les Dents de la Mer de Steven Spielberg était une mission presque impossible que les ayatollahs du cinéma et les fans de la légende s’empresseraient de faire échouer sans même avoir vu le film.
            La suite des Dents de la Mer est pourtant un bon film, loin du premier opus, ne serait-ce que par son casting, bien moins puissant que celui du film de Spielberg, mais un bon film quand même, grâce à ses différences scénaristiques qui emmènent le film vers un terrain presque contraire au premier opus. Si l’aîné était un huis clos entre 3 vieux briscards et un requin invisible, celui-ci se rapproche presque d’un slasher adolescent dans son troisième acte, de loin le meilleur. Si la première heure, justement, traîne un peu en longueur et perd tout l’effet de surprise du premier (quoique la fausse alerte du requin, en parallèle avec le premier opus est efficace), la deuxième heure est d’une force incroyable, d’une cruauté étonnante où moult adolescents se font bouffer par un requin qui n’aura jamais paru aussi dangereux. La triplette magique Roy Scheider – Lorraine Gary – Murray Hamilton est toujours aussi excellente et le réalisateur Jeannot Szwarc a un côté bon faiseur plutôt appréciable (le Louis Leterrier des 70’s, quoi).
            Les Dents de la Mer 2 est un film plutôt sympathique, avec de la pure horreur comme on l’attendait et des personnages pas forcément unidimensionnels. Une bonne suite.
Ma Note : 15/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : PEUR BLEUE de Renny HARLIN, autre film d’horreur avec un requin très efficace grâce à un parti pris spectaculaire et donc jouissif.