mardi 26 février 2013

NE UN QUATRE JUILLET (BORN ON THE FOURTH OF JULY) d'Oliver STONE


NE UN QUATRE JUILLET
BORN ON THE FOURTH OF JULY
A story of innocence lost and courage found
De l’innocence perdue au courage retrouvé.


Fiche Technique

REALISE PAR : Oliver Stone
ECRIT PAR : Oliver Stone & Ron Kovic
MUSIQUE DE : John Williams
PRODUIT PAR : A. Kitman Ho, Lope V. Juban Jr. & Oliver Stone
PRODUCTION : Ixtlan
DISTRIBUE PAR : Universal aux USA – UIP en France
ORIGINE : USA
DUREE : 2h15min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 20 Décembre 1989 aux USA – 21 Février 1990 aux USA
BUDGET : 14 Millions de Dollars
REVENUS : 232 Millions de Dollars (222 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Californie, Texas, Mexique et Philippines
GENRE : Drame
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

TOM CRUISE : Ron Kovic
FRANK WHALEY : Timmy Burns
JERRY LEVINE : Steve Boyer
CAROLINE KAVA : Mrs. Kovic
RAYMOND J. BARRY : Mr. Kovic
WILLEM DAFOE : Charlie
TOM SIZEMORE : GySgt Hayes
JOHN GETZ : Marine Major
KYRA SEDGWICK : Donna
MARK MOSES : Optimistic Doctor

Synopsis

            Ron Kovic (TOM CRUISE), jeune idéaliste, lutteur dans son lycée, décide de s’engager dans l’armée américaine pendant la guerre du Vietnam. Il en revient paraplégique, alcoolique et amer. Alors il décide d’entamer une croisade contre la Guerre du Vietnam, avec quelques vétérans…

Critique

            Oliver Stone continue sa croisade contre ce qu’il trouve être l’hypocrisie américaine avec ce Né un 4 Juillet, digne successeur de son Platoon qui lui avait valu une multitude de prix.
            Avec un Tom Cruise prodigieux dans le rôle principal, Oliver Stone réalise une œuvre étonnante, très forte (pas autant que Platoon) et surtout criante de vérité et de dénonciation. Dénonciation de la guerre, comme toute son œuvre, de la violence, du regard des gens sur les vétérans, de l’impérialisme américain qu’il combat sous toutes ses formes et surtout de l’idéalisme des jeunes américains, mal informés. Pour ce faire, il est étonnamment sobre, avec juste quelques filtres de couleurs bienvenus pour renforcer son histoire. Il se permet même une parenthèse très bienvenue au Mexique avec l’immense Willem Dafoe et une des premières apparitions à l’écran de Tom Sizemore en vétérans amers venu s’enivrer dans une villa qui leur est réservée. Le film n’est pourtant jamais aussi fort qu’après une heure, lors du retour de Tom Cruise chez lui, tout en retenue, avec deux fantastiques acteurs qui lui servent de parents, Caroline Kava et Raymond J. Barry. On retiendra la scène époustouflante où Tom Cruise craque chez lui, en sortant la sonde qui lui sert d’appareil génital, où il avoue qu’il l’a perdu avant même d’avoir pu s’en servir. Cette scène d’apparence grivoise est  pourtant désespérante à en pleurer et atteint totalement son but. L’heure qui suit est beaucoup moins forte mais loin d’être mauvaise.
            Né un 4 Juillet est une expérience forte, émouvante, impressionnante de sobriété et d’émotion retenue, mais aussi un très bon film de guerre avec l’envers du décor. Un grand film un peu trop long.
Ma Note : 17/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : PLATOON d’Oliver STONE, premier volet de sa trilogie du Vietnam.

C'EST LA VIE (DOWNHILL) d'Alfred HITCHCOCK


C’EST LA VIE
DOWNHILL


Fiche Technique

REALISE PAR : Alfred Hitchcock
ECRIT PAR : Elliot Stannard
MUSIQUE DE : Néant
PRODUIT PAR : Michael Balcon & C.M. Woolf
PRODUCTION : Gainsborough
DISTRIBUE PAR : Wardour au Royaume-Uni
ORIGINE : Royaume-Uni
DUREE : 1h20min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 24 Octobre 1927 au Royaume-Uni
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Londres en Angleterre
GENRE : Drame
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

IVOR NOVELLO : Roddy Berwick
ROBIN IRVINE : Tim Wakely
ISABEL JEANS : Julia
IAN HUNTER : Archie
NORMAN MCKINNEL : Sir Thomas Berwick
LILIAN BRAITHWAITE : Lady Berwick
JERROLD ROBERTSHAW : Reverend Henry Wakely
ANNETTE BENSON : Mabel
BEN WEBSTER : Dr. Dawson
HANNAH JONES : The Dressmaker

Synopsis

            Roddy Berwick (IVOR NOVELLO) est un grand joueur de rugby d’une école privée anglaise très huppée. Il fréquente Mabel (ANNETTE BENSON), une serveuse, en même temps que son meilleur ami, Tim (ROBIN IRVINE). Quand Mabel devient enceinte de Tim, Roddy se désigne comme fautif et est renvoyé de l’école. S’ensuit une descente aux enfers qui l’emmène en France, à Marseille.

Critique

            En 1927, Alfred Hitchcock est un cinéaste moraliste qui parvient à sauver les films sur lesquels il travaille grâce à une maitrise technique exceptionnelle et même novatrice.
            Sans surprise, Downhill en est encore une nouvelle preuve, tirée d’une pièce d’Ivor Novello et encore adapté par le fidèle compère des jeunes années d’Alfred Hitchcock, Elliott Stannard. Le scénario est très prévisible, jamais vraiment intéressant et très moraliste, jusqu’à l’excès, avant un quatrième et ultime acte qui tombe comme un cheveu sur la soupe et qui est expédié en cinq minutes, ce qui est un réel problème quant aux implications émotionnelles de l’histoire. Il est alors désolant que le film soit aussi bien mis en scène, avec des plans proches de tableaux, car c’est un vrai gâchis du talent d’Alfred Hitchcock qui arrive à servir un film regardable et quelque peu divertissant, grâce au grand talent d’Ivor Novello.
            Il en reste qu’un film muet en noir & blanc d’une heure vingt sans musique, c’est assez abrupt, surtout s’il est aussi peu travaillé scénaristiquement. Pas détestable, mais loin d’être génial.
Ma Note : 11.5/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : THE PLEASURE GARDEN d’Alfred HITCHCOCK, autre film un peu vain d’Hitch.

BLUE VELVET de David LYNCH


BLUE VELVET
BLUE VELVET
It’s a strange world


Fiche Technique

REALISE PAR : David Lynch
ECRIT PAR : David Lynch
MUSIQUE DE : Angelo Badalamenti
PRODUIT PAR : Fred C. Caruso
PRODUCTION : De Laurentiis
DISTRIBUE PAR : De Laurentiis aux USA – AMLF en France
ORIGINE : USA
DUREE : 2h
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 19 Septembre 1986 aux USA – 21 Janvier 1987 en France
BUDGET : 6 Millions de Dollars
REVENUS : 9 Millions de Dollars (3 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : North Carolina aux USA
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

KYLE MACLACHLAN : Jeffrey Beaumont
LAURA DERN : Sandy Williams
ISABELLA ROSSELINI : Dorothy Valens
DENNIS HOPPER : Frank Booth
DEAN STOCKWELL : Ben
BRAD DOURIF : Raymond
HOPE LANGE : Mrs. Williams
JACK NANCE : Paul
FRANCES BAY : Aunt Barbara
GEORGE DICKERSON : Detective Williams

Synopsis

            Jeffrey Beaumont (KYLE MACLACHLAN) rentre dans sa petite ville de Lumberton. Un jour qu’il rentre de l’hôpital, il trouve une oreille par terre. En informant un détective (GEORGE DICKERSON), il rencontre sa fille, Sandy (LAURA DERN) avec qui il va mener l’enquête.

Critique

            Après deux films de commande (Elephant Man & Dune) dont il s’est sorti avec les honneurs pour le premier, pas si mal pour le deuxième, David Lynch put enfin (re)mettre en scène une de ses créations.
            Utilisant son acteur de Dune, Kyle MacLachlan, comme double du spectateur, David Lynch nous plonge, avec Blue Velvet dans une Amérique angélique au premier abord mais dont le Mal suinte de partout, comme ce plan terrifiant sur des insectes grouillant dans un gazon immaculé. Ce thriller un poil érotique et vraiment étrange est le digne successeur d’Eraserhead dans le malaise qu’il procure à son spectateur grâce à son univers décalé et toujours surprenant. Les performances des acteurs sont excellentes, surtout celle de Dennis Hopper, évidemment, exceptionnel en méchant fou furieux, capable de tout et seul personnage autorisé à dire le F-Word dans le film et celle de Dean Stockwell, suave à souhait dans une interprétation étonnante d’In Dreams de Roy Urbison. Elles portent un film déjà bien garni grâce à une mise en scène parfaitement maitrisée avec une musique oppressante, qui ne souffre que d’un troisième acte un peu trop graphique, qui affaiblit vraiment le tout.
Dommage, car Blue Velvet en reste une expérience inoubliable, à l’instar d’un Eraserhead, une plongée dans le cerveau dérangé et pourtant jamais indulgent de David Lynch.
Ma Note : 17/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : ERASERHEAD de David LYNCH, là où la légende a commencé. 

UTOPIA (UTOPIA), Saison 1 de Dennis KELLY


UTOPIA
UTOPIA
SAISON 1


Fiche Technique

CREEE PAR : Dennis Kelly
REALISEE PAR : Marc Munden, Alex Garcia Lopez & Wayne Che Yip
ECRITE PAR : Dennis Kelly
PRODUITE PAR : Karen Wilson, Jane Featherstone & Dennis Kelly
PRODUCTION : Kudos
PROGRAMMEE SUR : Channel 4 au Royaume-Uni
ORIGINE : Royaume-Uni
DUREE : 45 Minutes Par Episode
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SAISONS : 1 (terminée)
NOMBRE D’EPISODES : 6
GENRE : Drama
PUBLIC : Interdit Aux Moins De 16 Ans

FIONA O’SHAUGHNESSY : Jessica Hyde
NATHAN STEWART-JARRETT : Ian Johnson
ALEXANDRA ROACH : Becky
ADEEL AKHTAR : Wilson Wilson
PAUL HIGGINS : Michael Dugdale
OLIVER WOOLLFORD : Grant Leetham
NEIL MASKELL : Arby
GERALDINE JAMES : Milner
STEPHEN REA : Conrad Letts
ALISTAIR PETRIE : Geoff

Liste des Episodes

1x01 : Episode 1
1x02 : Episode 2
1x03 : Episode 3
1x04 : Episode 4
1x05 : Episode 5
1x06 : Episode 6

Synopsis

            Quand un groupe (NATHAN STEWART-JARRETT, ALEXANDRA ROACH, ADEEL AKHTAR & OLIVER WOOLLFORD) récupère un manuscrit d’Utopia, une agence les poursuit afin de récupérer le livre…

Critique

            Channel 4 lançait sa nouvelle mini-série par un des scénaristes de la saison 8 de MI : 5, Dennis Kelly, Utopia, avec un des acteurs échappés de Misfits, Nathan Stewart-Jarrett.
            Utopia a le bon goût de ne durer que 6 épisodes. Un de plus aurait été superflu et aurait abîmé tous les écrans d’ordinateur sur lesquels la minisérie fut diffusée. En effet, la principale qualité d’Utopia est son parti pris esthétique, avec ses couleurs saturées qui donnent un effet unique à la série, malheureusement sans réel intérêt avec l’histoire ou les thèmes de la série. Celle-ci possède un suspense constant, malheureusement contrebalancé par sa violence très graphique et très souvent exagérée. La série se repose bien trop dessus et peut parfois être choqué par son côté provocateur à l’excès. Si seulement sa narration était sans défaut, on aurait pu passer outre ce petit défaut. Mais la narration de la série s’écroule totalement dans les trois derniers épisodes, assez mal construits. Dommage car les acteurs sont plutôt bons, Adeel Akhtar & Paul Higgins en tête. On en dira pas autant de Neil Maskell & Fiona O’Shaughnessy, plus irritants qu’autre chose.
            Utopia est très originale, un vent d’air frais sur la série britannique, mais aussi très indulgente envers ses propres défauts et quelque peu bâclée.
Ma Note : 13.5/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : LUTHER de Neil CROSS, qui peut aussi être provocatrice, sans pour autant dépasser les limites comme Utopia.

vendredi 22 février 2013

FLIGHT de Robert ZEMECKIS


FLIGHT
FLIGHT
The most provocative film of the year


Fiche Technique

REALISE PAR : Robert Zemeckis
ECRIT PAR : John Gatins
MUSIQUE DE : Alan Silvestri
PRODUIT PAR : Laurie MacDonald, Walter F. Parkes, Jack Rapke, Steve Starkey & Robert Zemeckis
PRODUCTION : ImageMovers – MacDonald/Parkes – Paramount
DISTRIBUE PAR : Paramount aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 2h18min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 2 Novembre 2012 aux USA – 13 Février 2013 en France
BUDGET : 31 Millions de Dollars
REVENUS : Exploitation en Cours
LIEUX DE TOURNAGE : Atlanta en Géorgie
GENRE : Drame Psychologique
DISPONIBILITE : Dans Vos Cinémas
SUITES : Non

DENZEL WASHINGTON : William Whip Whitaker
DON CHEADLE : Hugh Lang
KELLY REILLY : Nicole Maggen
BRUCE GREENWOOD : Charlie Anderson
JOHN GOODMAN : Harling Mays
TAMARA TUNIE : Margaret Thomason
BRIAN GERAGHTY : Ken Evans
NADINE VELASQUEZ : Katerina Marquez
MELISSA LEO : Ellen Block
JAMMES BADGE DALE : Gaunt Young Man

Synopsis

            Whip Whitaker (DENZEL WASHINGTON) sauve la vie de 96 personnes dans un crash d’avion en effectuant une manœuvre risquée. A cause de la mort de 6 personnes dans l’avion, on apprend que Whitaker était saôul et sous l’effet de stupéfiants pendant le vol. Une enquête démarre alors afin de le confondre en justice.

Critique

            Après onze ans à expérimenter le cinéma d’animation, le visionnaire Robert Zemeckis revenait au live-action avec un drame psychologique, Flight, caché sous un visuel de film catastrophe.
            Après onze ans loin du live-action, Robert Zemeckis est revenu avec une histoire humaine et presque simple. Mais qui dit simple ne dit pas facile. En effet, il est compliqué, quand on parle de l’alcoolisme et de l’addiction de ne pas tomber dans le pathos le plus nauséabond et le plus racoleur. Dans Flight, le scénario de John Gatins évite tout cela, avec un personnage principal bourré de défauts mais jamais détestable, grâce à l’interprétation sensationnelle de celui qui mérite l’Oscar cette année, Denzel Washington. Autour de lui gravitent une galerie de seconds rôles talentueux, comme Bruce Greenwood, John Goodman, Don Cheadle, Kelly Reilly et Tamara Tunie, qui ont tous leur moment de gloire. Où le film marche le mieux, c’est quand il utilise son humour très fin et/ou irrévérencieux, comme ce passage hallucinant dans le dernier acte, dans la chambre d’hôtel. Robert Zemeckis, avec ce passage au drame, n’a pas perdu sa dextérité dans les scènes d’action catastrophes comme celle du crash, incroyablement réaliste et très effrayante. Si on y ajoute une gestion de la bande-son aux petits oignons, avec la fantastique Gimme Shelter des Rolling Stones, notamment.
            Flight est un film passionnant, très émouvant, parfois très drôle, avec des acteurs parfaits (l’apparition de James Badge Dale est excellente), une mise en scène impressionnante et un scénario particulièrement excellent. Flight est un chef d’œuvre. Flight est indispensable.
Ma Note : 19.5/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : LE JOUR DU VIN ET DES ROSES de Blake EDWARDS, autre film sur l’alcoolisme.

LIL' PIMP de Mark BROOKS & Peter GILSTRAP


LIL' PIMP
LIL’ PIMP
Size Matters
Le boss, c’est moi.


Fiche Technique

REALISE PAR : Mark Brooks & Peter Gilstrap
ECRIT PAR : Mark Brooks & Peter Gilstrap
MUSIQUE DE : Jorge Corante & Frank Fitzpatrick
PRODUIT PAR : Mark Brooks & Peter Gilstrap
PRODUCTION : Gifted Man – Revolution – Sony
DISTRIBUE PAR : Direct-To-DVD
ORIGINE : USA
DUREE : 1h20min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : Direct-to-DVD 2005 aux USA
BUDGET : 1 Million de Dollars
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Animation
GENRE : Comédie d’Animation
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

MARK BROOKS : Lil Pimp
LUDACRIS : Weathers
BERNIE MAC : Fruit Juice
PETER GILSTRAP : Skinny Peeps / Bonny / Kevin
BIG BOY : Nag Champa
WILLIAM SHATNER : Mayor Tony Gold
LIL KIM : Sweet Chiffon
CARMEN ELECTRA : Honeysack
JENNIFER TILLY : Miss De La Croix
JOHN C. MCGINLEY : Man Cub Master

Synopsis

            Un jeune garçon asocial de 9 ans (MARK BROOKS), dont le seul ami est une gerbille grande-gueule (LUDACRIS), s’aventure un soir dans un bar de mac où il rencontre Fruit Juice (BERNIE MAC), avec lequel il se lie très vite d’amitié. Fruit Juice entreprend d’en faire un pimp, mais le maire Tony Gold (WILLIAM SHATNER) lance une croisade contre le Ho Business…

Critique

            La communauté hip-hop parle très souvent du proxénétisme récréatif. Beaucoup de chansons et de films ont parlé de pimp business. Et quand ils le font avec humour, ça peut être très drôle. En témoigne ce Lil Pimp.
            Premier film fait entièrement avec Macromedia, Lil Pimp est issu de l’esprit dérangé des deux créateurs du Slim Shady Show, Mark Brooks & Peter Gilstrap. Contant l’histoire d’un enfant un peu bêta devenant pimp à son insu, mais pas à son déplaisir, le film est une très bonne surprise pour qui est un peu ouvert d’esprit. En effet, le film manque cruellement de rigueur dans son scénario, qui part vraiment dans tous les sens. Mais ce qu’il manque en ambition, il le récupère en maîtrise de son médium, tant l’animation pourtant très rudimentaire est efficace et réussie. Le scénario, très classique, est assez rempli de gags délirants et de one-liners vraiment bien placés (les prostituées sont enfermées par le maire dans une cave humide. Lorsqu’elles se réveillent, l’une d’entre elle demande ”Are we high again ?” Simple, mais toujours efficace). De plus, son casting vocal est très professionnel, avec une performance  particulièrement réussie de Ludacris, dont le personnage pourrait tout à fait résumer le film.  
            En effet, Lil Pimp se résume avec le personnage de Weathers : court, toujours à la lisière entre hilarant et agaçant, mais sans jamais franchir la limite. Une réussite agile, donc. A découvrir.
Ma Note : 15/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : DRAWN TOGETHER de Dave JESER & Matthew SILVERSTEIN, série qui était aussi à la lisière entre agaçant et hilarant. Parfois du mauvais côté.

BLANCHE-NEIGE ET LES SEPT NAINS (SNOW-WHITE AND THE SEVEN DWARFS) de David HAND


BLANCHE-NEIGE ET LES SEPT NAINS
SNOW-WHITE AND THE SEVEN DWARFS
The happiest, dopiest, grumpiest, sneeziest movie of the year
Le chef d’œuvre incontesté du dessin animé


Fiche Technique

REALISE PAR : David Hand
ECRIT PAR : Ted Sears, Richard Creedon, Otto Englander, Dick Rickard, Earl Hurd, Merrill de Maris, Dorothy Ann Blank & Webb Smith
MUSIQUE DE : Leigh Harline & Paul Smith
PRODUIT PAR : Walt Disney
PRODUCTION : Walt Disney
DISTRIBUE PAR : RKO aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h23min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 4 Février 1934 aux USA – 4 Mai 1934 en France
BUDGET : 2 Millions de Dollars
REVENUS : 416 Millions de Dollars (414 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Animation
GENRE : Conte
DISPONBILITE : Blu-Ray Zone B
SUITES : Non

ADRIANA CASELOTTI : Blanche-Neige
LUCILLE LA VERGNE : La reine Grimhilde
HARRY STOCKWELL : Le prince
MORONI OLSEN : Le miroir magique
ROY ATWELL : Prof
PINTO COLVIG : Grincheux, Dormeur
OTIS HARLAN : Joyeux
SCOTTY MATTRAW : Atchoum
BILLY GILBERT : Sneezy
STUART BUCHANAN : Humbert le chasseur

Synopsis

            Blanche-Neige (ADRIANA CASELOTTI) n’a jamais eu l’amour maternel de sa Reine-mère (LUCILLE LA VERGNE), du à sa fabuleuse beauté qui surclasse celle de sa génitrice, jalouse. Cette dernière essaie de tuer Blanche-Neige qui se retrouve alors dans la forêt, seule et perdue…

Critique

            En 1934 sort au cinéma un des projets qui révolutionnera le monde du cinéma à jamais : le premier long métrage d’animation de l’histoire qui sort dans les salles obscures, Blanche-Neige et les Sept Nains.
            Dès le titre, on retrouve la première excellente idée de l’équipe de Walt Disney, dirigée par David Hand : le film n’est pas centré sur la quête du Prince pour retrouver Blanche-Neige, mais bien plus sur les personnages des sept nains, chacun bien identifiés dès leurs premières apparitions. Tous sont drôles, attachants et amusant. Le film est d’ailleurs, grâce à cela, très original et donc très divertissant. Le film est en plus très humble et conscient des limites techniques de l’époque. Plutôt que de tenter l’impossible quitte à être ridicule (par exemple, la rotoscopie, qui vieillit plutôt mal, n’est pas ou peu utilisée), le film s’en tient à ce qu’il sait faire et l’animation y est encore irréprochable de nos jours. Le seul regret que l’on peut faire à ce film est son scénario, qui a trop faire la part belle aux nains, bâcle un peu son développement, fait de cartons à 5 minutes de la fin. Cependant, si c’est pour laisser la place à des séquences tout simplement exceptionnelles aujourd’hui, encore terrifiantes comme celles de la forêt ou merveilleuses comme celle de la mine de diamants, colorée et entraînante, on ne leur en tiendra pas forcément rigueur.
            Blanche-Neige et les Sept Nains est un film encore fabuleux de nos jours, avec des scènes mémorables, des personnages iconiques et des chansons qui tiennent encore la route. Pogo a fait un remix fantastique de ces chansons, Wishery.
Ma Note : 18/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : TOY STORY de John LASSETER, un autre milestone dans le cinéma d’animation.

ROBOT CHICKEN, Saison 6 de Seth GREEN & Robot CHICKEN


ROBOT CHICKEN
ROBOT CHICKEN
SAISON 6


Fiche Technique

CREEE PAR : Seth Green & Matthew Senreich
REALISEE PAR : Zeb Wells
ECRITE PAR : Matthew Beans, Mike Fasolo, Jessica Gao, Seth Green, Matthew Senreich, Zeb Wells, Rachel Bloom, Jason Reich, Breckin Meyer & Erik Weiner
PRODUITE PAR : Alexander Bulkley & Corey Campodonico
PRODUCTION : Stoopid Monkey – Stoopid Buddy – Sony – Williams Street
PROGRAMMEE SUR : AdultSwim aux USA en 2012
ORIGINE : USA
DUREE : 10 Minutes Par Episodes
DISPONIBILITE : DVD Zone 1
SAISONS : 6 (en production)
NOMBRE D’EPISODES : 20
GENRE : Série à sketches
PUBLIC : Pour Tout Public

SETH GREEN : Various
DAN MILANO : Various
BRECKIN MEYER : Various
TOM ROOT : Various
CHAD MORGAN : Various
JAMIE KALLER : Various
VICTOR YERRID : Various
MILA KUNIS : Various
MATTHEW SENREICH : Various
SETH MCFARLANE : Various

Et Les Guests-Stars :
KAT DENNINGS dans le 6x01
BEN FOSTER dans le 6x01
STAN LEE dans le 6x01, 6x18
MELISSA JOAN HART dans le 6x01
SKEET ULRICH dans le 6x01, 6x02, 6x13
JON STEWART dans le 6x01
ELLIE KEMPER dans le 6x02
J.B. SMOOVE dans le 6x02
OLIVIA WILDE dans le 6x02
LINDA CARDELLINI dans le 6x03
GILLIAN JACOBS dans le 6x03
MATTHEW LILLARD dans le 6x03
SARAH MICHELLE GELLAR dans le 6x03
FREDDIE PRINZE JR. dans le 6x03
ZACHARY LEVI dans le 6x04
FRANK WELKER dans le 6x04
BILLY ZANE dans le 6x04
SAM ELLIOTT dans le 6x05
MARK HAMILL dans le 6x05
SARAH CHALKE dans le 6x06
PATRICK STEWART dans le 6x06
ALLISON JANNEY dans le 6x07
JOE LO TRUGLIO dans le 6x07
WHOOPI GOLDBERG dans le 6x08
KEITH DAVID dans le 6x09
KATHRYN HAHN dans le 6x09
DANIEL RADCLIFFE dans le 6x09
LAKE BELL dans le 6x10
JON BERNTHAL dans le 6x10
NICHOLAS HOULT dans le 6x10
ROBERT KIRKMAN dans le 6x10
LIEV SCHREIBER dans le 6x10
ALEX BORSTEIN dans le 6x11
ALAN TUDYK dans le 6x11
RACHAEL LEIGH COOK dans le 6x12
DAVID HASSELHOFF dans le 6x12
STANLEY TUCCI dans le 6x12
TOM HIDDLESTONE dans le 6x12
DAVID MORSE dans le 6x12
ELIZABETH BANKS dans le 6x13
LUCAS GRABEEL dans le 6x13
HENRY WINKLER dans le 6x13
KE$HA dans le 6x14
DELROY LINDO dans le 6x14
BEN SCHWARTZ dans le 6x14
JASON SUDEIKIS dans le 6x14
RALPH MACCHIO dans le 6x15
RHEA PERLMAN dans le 6x15
50 CENT dans le 6x16
JEFFREY WRIGHT dans le 6x16
EVAN RACHEL WOOD dans le 6x17
RZA dans le 6x17
ADAM SCOTT dans le 6x17
MALIN AKERMAN dans le 6x18
JUDY GREER dans le 6x18
DAVE FOLEY dans le 6x19
PAGE KENNEDY dans le 6x19
CLARK DUKE dans le 6x20

Liste des Episodes

6x01 : Executed by the State
6x02 : Crushed by a Steamroller on My 53nd Birthday
6x03 : Punctured Jugular
6x04 : Poisoned by Relatives
6x05 : Hurtled from an Helicopter into a Speeding Train
6x06 : Disemboweled by an Orphan
6x07 : In Bed surrounded by Loved Ones
6x08 : Choked on Multi-Colors Scarves
6x09 : Hemlock, Gin & Juice
6x10 : Collateral Damage in Gang Turf War
6x11 : Eviscerated Post-Coïtal by a Six-Foot Mantis
6x12 : Butchered in Burbank
6x13 : Robot Chicken’s ATM Christmas Special
6x14 : Papercut to Aorta
6x15 : Caffeine-Induced Aneurysm
6x16 : Eaten By Cats
6x17 : Botched Jewel Heists
6x18 : Robot Fight Accident
6x19 : Choked on a Bottle Cap
6x20 : Immortal

Synopsis

            Le Robo-Poulet a tué le scientifique. Mais à l’aide de machines, il le fait revivre et lui rend la pareille : il l’installe dans le siège piégé et l’oblige à regarder la TV. Cependant, il se trouve que le scientifique aime ça…

Critique

            Robot Chicken, tout un programme. Cette série à sketches est une pure merveille, on ne le répètera jamais assez. Originale, renouvelable à l’infini, cette série arrive à être réussie tous les dimanche soirs.
            Effectivement, Robot Chicken parvient à se renouveler à tous les épisodes, de manière particulièrement virtuose avec des sketches en one-shot et des personnages qui reviennent souvent comme le Humping Robot ou le légendaire Nerd, qui deviennent des icônes de la série, après six saisons. Pour clore cette saison, Seth Green et Matthew Senreich reviennent à la normale avec une parodie excellente du beaucoup moins excellent Cabin in the Woods. Cette saison, le meilleur épisode est sans aucun doute le 6x16, car il ressuscite PaRappa the Rapper et l’envoie avec 50 Cent pour un rap du tonnerre. La liste de guests est encore une fois incroyablement géniale avec des noms aussi divers qu’Ellie Kemper, Jon Bernthal, Keith David, Ralph Macchio, mais aussi des noms très prestigieux et/ou inattendus, qu’on n’aurait jamais imaginé voir avant dans Robot Chicken, comme David Morse ou Stanley Tucci.
            Robot Chicken est toujours aussi bon, toujours aussi drôle, toujours aussi frais et cela reste un rendez-vous obligatoire de début de semaine. La série est renouvelée pour une nouvelle saison, excellente nouvelle.
Ma Note : 18.5/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : TITAN MAXIMUM de Tom ROOT & Matthew SENREICH, un ROBOT CHICKEN avec une histoire.