lundi 29 avril 2013

GHOST de Jerry ZUCKER


GHOST
GHOST
A Love that will last forever
On y croit tous


Fiche Technique

REALISE PAR : Jerry Zucker
ECRIT PAR : Bruce Joel Rubin
MUSIQUE DE : Maurice Jarre & Alex North
PRODUIT PAR : Lisa Weinstein & Howard W. Koch
PRODUCTION : Paramount
DISTRIBUE PAR : Paramount aux USA – UIP en France
ORIGINE : USA
DUREE : 2h07min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 13 Juin 1990 aux USA – 7 Novembre 1990 en France
BUDGET : 22 Millions de Dollars
REVENUS : 507 Millions de Dollars (485 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Los Angeles & New York aux USA
GENRE : RomCom
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

PATRICK SWAYZE : Sam Wheat
WHOOPI GOLDBERG : Oda Mae Brown
DEMI MOORE : Molly Jensen
TONY GOLDWYN : Carl Bruner
RICK AVILES : Willie Lopez
VINCENT SCHIAVELLI : Subway Ghost
BRUCE JARCHOW : Lyle Furgeson
SUSAN BRESLOW : Susan
STEPHEN ROOT : Police Sergeant
PHIL LEEDS : Emergency Room Ghost

Synopsis

            Sam Wheat (PATRICK SWAYZE) et Molly Jensen (DEMI MOORE) forment un couple inébranlable, jusqu’au jour où Sam est tué par Willie Lopez (RICK AVILES). Il se réveille en fantôme et ne peut interagir qu’avec Oda Mae Brown (WHOOPI GOLDBERG), une fausse médium. Très vite, Sam s’aperçoit qu’il a été piégé…

Critique

            On connait tous le nom Ghost sans pour autant l’avoir vu. En effet, la scène de la poterie a été parodiée dans un nombre impressionnant de séries TV et de films, à tel point que le film original est finalement bien moins connu.
            Réalisé par l’ancien ZAZ Jerry Zucker, Ghost est une comédie romantique fantastique qui marche très bien tant qu’elle reste une comédie, grâce à l’excellente Whoopi Goldberg, dont le talent comique n’est plus à vanter. Elle forme un duo exceptionnel avec Patrick Swayze qui culmine dans une scène géniale où Whoopi doit faire un chèque énorme à une association caritative. Patrick Swayze, d’ailleurs, est excellent, charismatique et drôle, au top du top. Par contre, à l’image de son méchant, le sympathique Tony Goldwyn, le scénario est bien vu mais un peu décevant dans son exécution et n’est réellement sauvé que par ses effets spéciaux exceptionnels pour l’époque. De plus, Jerry Zucker parvient à bien mettre en scène les scènes comiques comme les scènes un peu plus sérieuses (surtout celles des esprits maléfiques, d’ailleurs), car il est bien aidé par de bons acteurs, dont le vraiment flippant Rick Aviles, qu’on a vu la même année dans un rôle similaire dans Le Parrain 3.
            Ghost est un film trop peu vu quand on prend en compte sa popularité. C’est dommage, car cette hilarante comédie fantastique vaut vraiment le coup d’œil malgré son intrigue très médiocre.
Ma Note : 15/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : DIRTY DANCING d’Emile ARDOLINO, une autre comédie romantique avec Patrick Swayze.

PINOCCHIO d'Hamilton LUSKE & Ben SHARPSTEEN


PINOCCHIO
PINOCCHIO
When you wish upon a star, your dreams come true
Un héros de légende


Fiche Technique

REALISE PAR : Hamilton Luske & Ben Sharpsteen
ECRIT PAR : Todd Sears, Otto Englander, Webb Smith, William Cottrell, Joseph Sabo, Erdman Penner, Bill Pett & Aurelius Battaglia
MUSIQUE DE : Leigh Harline & Paul J. Smith
PRODUIT PAR : Walt Disney
PRODUCTION : Walt Disney
DISTRIBUE PAR : RKO aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h28min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 23 Février 1940 aux USA – 22 Mai 1946 en France
BUDGET : 3 Millions de Dollars
REVENUS : 84 Millions de Dollars (81 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Animation
GENRE : Animation
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non (suite annulée par John Lasseter)

DICKIE JONES : Pinocchio
CLIFF EDWARDS : Jiminy Cricket
CHRISTIAN RUB : Gepetto
CHARLES JUDELS : Stromboli
WALTER CATLETT : Honest John
FRANKIE DARRO : Lampwick
EVELYN VENABLE : The Blue Fairy
MEL BLANC : Gideon
DON BRODIE : Carnival Barkers
THURL RAVENSCROFT : Monstro

Synopsis

            Gepetto (CHRISTIAN RUB), un marionnettiste, crée un pantin, Pinocchio (DICKIE JONES), qui devient réel quand la Fée Bleue (EVELYN VENABLE) lui donne une conscience, Jiminy Cricket (CLIFF EDWARDS). Alors qu’il va à l’école pour la première fois, Pinocchio est distrait…

Critique

            Après le succès (in)attendu de Blanche-Neige et les Sept Nains, Walt Disney relança la production d’un nouveau long-métrage d’animation, en adaptant le classique de Carlo Collodi, Pinocchio.
            Encore une fois, si on replace le film dans son époque, la performance est  exceptionnelle et le film est d’une beauté étonnante. On regrettera cependant l’utilisation de la rotoscopie pour faire la Fée Bleue, ce qui détonne totalement avec le reste de l’animation. L’histoire ravira tous les adorateurs de l’œuvre de Carlo Collodi, l’équipe technique de Walt Disney parvenant à broder autour sans jamais la trahir ni la recopier et en y incorporant quelques scènes réellement dantesques, comme la fuite du train de Stromboli et des scènes plutôt dures pour le public visé, comme la transformation des enfants en ânes. Certains personnages sont exceptionnels, comme Honest John et Gideon, les deux bad guys du film ou bien évidemment Jiminy Cricket, véritable source comique du film (qui se permet même un écart de langage dans sa première scène, à hurler de rire si on le replace dans son contexte politico-historique). Comme dans Blanche-Neige et les Sept Nains, le film est illustré par des chansons iconiques, dont celle qui restera l’hymne des Grands Classiques de Disney : When You Wish Upon a Star.
            Malgré tout le bien objectif du film, si le spectateur fait partie de ceux qui n’apprécie pas forcément l’œuvre de Carlo Collodi, il n’aura affaire qu’à un divertissement réussi, mais pas forcément passionnant. C’est mon cas.
Ma Note : 15.5/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : DUMBO de Ben SHARPSTEEN, qui se frotte au même souci : l’histoire doit passionner son spectateur dès le départ.

PROMISED LAND de Gus VAN SANT


PROMISED LAND
PROMISED LAND
What’s your price ?


Fiche Technique

REALISE PAR : Gus van Sant
ECRIT PAR : John Krasinski & Matt Damon
MUSIQUE DE : Danny Elfman
PRODUIT PAR : Chris Moore
PRODUCTION : Focus – Imagenation Abu Dhabi – Participant – Pearl Street
DISTRIBUE PAR : Focus aux USA – Mars en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h46min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 28 Décembre 2012 aux USA – 17 Avril 2013 aux USA
BUDGET : 15 Millions de Dollars
REVENUS : 8 Millions de Dollars (7 Millions de Pertes)
LIEUX DE TOURNAGE : Avonmore, Pennsylvanie aux USA
GENRE : Drame
DISPONIBILITE : Dans Vos Cinémas
SUITES : Non

MATT DAMON : Steve Butler
JOHN KRASINSKI : Dustin Noble
FRANCES MCDORMAND : Sue Thomason
ROSEMARY DEWITT : Alice
TITUS WELLIVER : Rob
LUCAS BLACK : Paul Geary
SCOOT MCNAIRY : Jeff Dennon
TERRY KINNEY : David Churchill
HAL HOLBROOK : Frank Yates
JOE COYLE : Michael Downey

Synopsis

            Steve Butler (MATT DAMON), employé de Global Crosspower Solutions est envoyé en Pennsylvanie pour racheter les droits du gaz qui traverse les fermes des habitants, qui ont du mal à survivre financièrement. Dans le même temps, Dustin Noble (JOHN KRASINSKI) est en Pennsylvanie pour dénoncer les pratiques de Global et exhorter les gens à ne pas laisser les droits à cette entreprise.

Critique

         10 ans après Gerry et 15 ans après son Oscar du Meilleur Scénario pour Good Will Hunting, Matt Damon offrait son troisième scénario à son compère Gus van Sant afin qu’il le réalise.
            Co-écrit avec l’autre star du film, l’étoile montante John Krasinski, véritable fer de lance de la série The Office, Promised Land est perclus de bonnes intentions, celles de dénoncer les pratiques des grosses compagnies pétrolières pour ce qui concerne le scandale de la fracturation hydraulique. Même pour ceux qui ne sont pas familiers avec ce problème, le film est plutôt compréhensible. Ce qui intéresse Matt Damon et John Krasinski, ce sont les histoires des petites gens et le duel entre Damon et Krasinski. Tout ceci serait vraiment réussi si Gus van Sant ne prenait pas autant son temps et donnait plus d’importance à une histoire qu’on perd un peu de vue au long du film. On s’ennuie ferme dans la deuxième heure, malgré un score excellent et un trio d’acteurs (merci à Frances McDormand, probablement la plus grande actrice américaine aujourd’hui) magistral. On appréciera aussi les apparitions de Titus Welliver, Lucas Black & Hal Holbrook, toujours excellents.
            Promised Land est un film plutôt sympathique, qui réussit plutôt son coup pour l’explication du scandale de la fracturation, mais qui prend trop son temps et finit par être un peu ennuyeux. Dommage.
Ma Note : 13.5/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : GOOD WILL HUNTING de Gus VAN SANT, qui est la première collaboration Damon – Van Sant et aussi la meilleure.

JUSTIFIED, Saison 3, de Graham YOST


JUSTIFIED
JUSTIFIED
SAISON 3


Fiche Technique

CREEE PAR : Graham Yost
REALISEE PAR : Michael Dinner, Michael Watkins, Jon Avnet, Dean Parisot, Adam Arkin, Don Kurt, Peter Werner, Gwyneth Horder-Payton, Tony Goldwyn, John Dahl & Bill Johnson
ECRITE PAR : Graham Yost, Fred Golan, Benjamin Cavell, Dave Andron, Taylor Elmore, Jon Worley, Nichelle Spellman, Ryan Farley, Ingrid Escajeda & VJ Boyd
PRODUITE PAR : Taylor Elmore, Timothy Olyphant & Don Kurt
PRODUCTION : FX – Timberman-Beverly – Nemo – Rooney McP – Sony
PROGRAMMEE SUR : FX aux USA en 2012
ORIGINE : USA
DUREE : 40 Minutes Par Episodes
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SAISONS : 4 (en production)
NOMBRE D’EPISODES : 13
GENRE : Drama Thriller
PUBLIC : Interdit aux moins de 12 ans

TIMOTHY OLYPHANT : US Marshal Raylan Givens
WALTON GOGGINS : Boyd Crowder
NICK SEARCY : Chief Deputy US Marshal Art Mullen
NATALIE ZEA : Winona Hawkins
JOELLE CARTER : Ava Crowder
JACOB PITTS : Deputy US Marshal Tim Gutterson
ERICA TAZEL : Deputy US Marshal Rachel Brooks
JEREMY DAVIES : Dickie Bennett
NEAL MCDONOUGH : Robert Quarles III
MYKELTI WILLIAMSON : Ellstin Limehouse

Et Les Guests-Stars :
RAYMOND J. BARRY dans le 3x01, 3x03, 3x05, 3x06, 3x07, 3x11, 3x12, 3x13
JERE BURNS dans le 3x01, 3x03, 3x06, 3x07, 3x08, 3x10, 3x11, 3x12, 3x13
DESMOND HARRINGTON dans le 3x01
DAMON HERRIMAN dans le 3x01, 3x02, 3x03, 3x04, 3x05
KEVIN RANKIN dans le 3x01, 3x03, 3x04
TODD STASHWICK dans le 3x02, 3x03, 3x04, 3x05
DEMETRIUS GROSSE dans le 3x02, 3x03, 3x04, 3x05, 3x06, 3x07, 3x08, 3x09, 3x10, 3x11, 3x12, 3x13
CARLA GUGINO dans le 3x02
JAMES LE GROS dans le 3x03
DAVID MEUNIER dans le 3x03, 3x04, 3x05, 3x06, 3x07, 3x09, 3x10, 3x11, 3x12, 3x13
PRUITT TAYLOR VINCE dans le 3x03
WILLIAM MAPOTHER dans le 3x06, 3x09
STEPHEN ROOT dans le 3x06, 3x08, 3x10
STEPHEN TOBOLOWKSY dans le 3x07, 3x08
ADAM ARKIN dans le 3x11, 3x13
MICHAEL IRONSIDE dans le 3x11
LINDA GEHRINGER dans le 3x12
CATHY CAHLIN RYAN dans le 3x13

Liste des Episodes

3x01 : Le pic de glace – The Gunfighter
3x02 : Protéger et périr – Cut Ties
3x03 : La roulette de Harlan – Harlan Roulette
3x04 : Pas de sympathie pour Devil – The Devil You Know
3x05 : Organes vitaux – Thick as Mud
3x06 : Razzia sur l’oxy – When the Guns Come Out
3x07 : La caravane passe – The Man Behind the Curtain
3x08 : Feux croisés – Watching the Detective
3x09 : Terrains minés – Loose Ends
3x10 : Saloon – Guy Walks Into a Bar
3x11 : Association de malfaiteurs – Measures
3x12 : Le trésor des Bennett – Coalition
3x13 : A l’abattoir – Slaughterhouse

Synopsis

            Alors que l’affaire Bennett est enfin éclaircie, deux nouveaux bad guys attirent l’attention de Raylan Givens (TIMOTHY OLYPHANT) : Ellstin Limehouse (MYKELTI WILLIAMSON) et Robert Quarles (NEAL MCDONOUGH)…

Critique

            Le passage de la saison 1 à la saison 2 de Justified avait été plutôt bien amené, avec l’arrêt du procedural et une enquête sur plusieurs épisodes, de manière très efficace. Qu’en était-il de la saison 3 ?
            Reprenant là où l’histoire s’était arrêtée, Graham Yost et ses scénaristes rajoutent deux nouveaux bad guys, très charismatiques, et des nouveaux arcs scénaristiques plutôt efficaces, grâce aux sbires des deux nouveaux (on ressortira Demetrius Grosse, excellente raclure qui trahit à peu près tout le monde) et surtout à Neal McDonough, impeccable en accro à l’oxycodone, homosexuel déviant. Cela permet aussi à Jere Burns de devenir un peu plus important et ça complexifie un récit qui n’en avait pas forcément besoin, mais qui y gagne. La petite déception est alors le fait qu’on perde un peu le côté US Marshals, avec les personnages de Jacob Pitts, Erica Tazel et Nick Searcy qui perdent pas mal d’importance. On notera quelques épisodes exceptionnels, comme le 3x04, le 3x05 et le 3x13, qui finit dans une explosion de violence nécessaire et inévitable.
            Justified continue son petit bonhomme de chemin et s’installe réellement comme une des meilleures séries du moment. Et Elmore Leonard l’a adoubé en écrivant un épisode cette saison.
Ma Note : 17.5/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : THE SHIELD de Shawn RYAN & Kurt SUTTER, une série exceptionnelle. 

vendredi 26 avril 2013

OBLIVION (OBLIVION) de Joseph KOSINSKI


OBLIVION
OBLIVION
Earth is a memory worth fighting for
La Terre est un souvenir pour lequel il faut se battre


Fiche Technique

REALISE PAR : Joseph Kosinski
ECRIT PAR : Joseph Kosinski, Michael Arndt & Karl Gajdusek
MUSIQUE DE : M83
PRODUIT PAR : Peter Chernin, Dylan Clark, Duncan Henderson, Joseph Kosinski & Barry Levine
PRODUCTION : Universal – Chernin – Ironhead – Radical – Truenorth
DISTRIBUE PAR : Universal aux USA – UIP en France
ORIGINE : USA
DUREE : 2h04min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 19 Avril 2013 aux USA – 10 Avril 2013 en France
BUDGET : 120 Millions de Dollars
REVENUS : Exploitation En Cours
LIEUX DE TOURNAGE : Californie, New York, Louisiane & Islande
GENRE : SciFi
DISPONIBILITE : Dans Vos Cinémas
SUITES : Non

TOM CRUISE : Commander Jack Harper
OLGA KURYLENKO : Julia Rusakova
ANDREA RISEBOROUGH : Victoria Olsen
MORGAN FREEMAN : Malcolm Beech
NIKOLAJ COSTER-WALDAU : Sykes
MELISSA LEO : Sally
ZOE BELL : Kara
DAVID MADISON : Survivor
JOHN L. ARMIJO : NASA Ground Control
JAYLEN MOORE : Radio Operator

Synopsis

            Jack Harper (TOM CRUISE) et sa coéquipière, Victoria Olsen (ANDREA RISEBOROUGH), s’occupe de réparer des droïdes sur Terre après une apocalypse. Leurs ennemis sont les Chacals, contre qui ils ont combattu pour garder le contrôle de notre planète. Un jour, Jack est capturé par les Chacals…

Critique

            Après un prometteur mais pas franchement réussi Tron : L’Héritage,  l’ancien clippeur Joseph Kosinski était attendu au tournant avec un projet personnel au nom évocateur : Oblivion.
            Loin d’être une adaptation du quatrième volet de la saga de Bethesda, Oblivion est une histoire originale qui n’en a que le qualificatif, tant tout est vu et revu. En effet, il y a évidemment un rebondissement attendu en plein milieu de film et jamais le spectateur est pris en défaut par un film loin d’être ennuyeux, mais sacrément attendu. C’est dommage car les acteurs sont loin d’être médiocres. Ils sont même bons : Tom Cruise continue sa winning streak, Olga Kurylenko et Andrea Riseborough sont plutôt bonnes actrices, Morgan Freeman fait son numéro de vieux sage sans aucune originalité, Nikolaj Coster-Waldau et Zoe Bell (sacrifiée au montage) font leur habituel numéro de gros durs… Rien de nouveau, mais rien d’irritant. Le problème est qu’à force de tourner en rond dans la deuxième heure, les personnages n’est plus aussi intéressant qu’avant. Si on devait y trouver une progression comparé à Tron : Legacy, c’est sur le point de la bande-son. Là où la bande-son de Daft Punk était anti-spectaculaire, celle de M93 est vraiment réussie et colle bien aux meilleures parties du film.
            Oblivion est un film moyen, qui n’est en rien une progression pour Joseph Kosinski. Le film est très réussi visuellement mais peine à garder son spectateur en haleine avec son scénario moyen. 2 strikes. Three and you’re out, Kosinski !
Ma Note : 12/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : TRON : LEGACY de Joseph KOSINSKI, premier film de son auteur, absolument les mêmes défauts.

MARIAGE A L'ANGLAISE (I GIVE IT A YEAR) de Dan MAZER


MARIAGE A L’ANGLAISE
I GIVE IT A YEAR
A new comedy from Working Titles Films


Fiche Technique

REALISE PAR : Dan Mazer
ECRIT PAR : Dan Mazer
MUSIQUE DE : Ilan Eshkeri
PRODUIT PAR : Tim Bevan, Eric Fellner & Krys Thykier
PRODUCTION : StarCrossed – Paradise – TF1 – StudioCanal – Working Title
DISTRIBUE PAR : StudioCanal au Royaume-Uni et en France
ORIGINE : Royaume-Uni
DUREE : 1h37min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 8 Février 2013 au Royaume-Uni – 10 Avril 2013 en France
BUDGET : 12 Millions de Dollars
REVENUS : Exploitation en Cours
LIEUX DE TOURNAGE : Londres en Angleterre
GENRE : RomCom
DISPONIBILITE : Dans Vos Cinémas
SUITES : Non

RAFE SPALL : Josh
ROSE BYRNE : Nat
SIMON BAKER : Guy
ANNA FARIS : Chloé
MINNIE DRIVER : Naomi
JASON FLEMYNG : Hugh
STEPHEN MERCHANT : Dan
DAISY HAGGARD : Helen
OLIVIA COLMAN : Linda
KERRY HOWARD : Clare

Synopsis

            Josh (RAFE SPALL) et Nat (ROSE BYRNE) se sont mariés contre l’avis de tous leurs amis. Mais s’ils semblent heureux le premier jour, ce mariage s’est retourné contre eux. En effet, ils ne sont plus heureux et en instance de divorce. C’est là qu’arrive Guy (SIMON BAKER), un américain client de Nat, et qui tombe instantanément amoureux d’elle.

Critique

            Il était temps que Sacha Baron Cohen fasse des émules outre-Manche afin de proposer des comédies transgressives et améliorer ce que le trublion émigré aux USA faisait.
            Son scénariste de Brüno et Borat, Dan Mazer, réalise donc son premier film, au titre évocateur et déjà très drôle I Give it a Year. Narrant l’histoire d’un couple qui se casse, le film est pourtant un festival d’humour anglais, gras ou visuel, avec des acteurs de grand talent devant la caméra qui jouent tout cela avec un plaisir palpable et un sérieux à toute épreuve. On saluera d’ailleurs la prestation exceptionnelle de Stephen Merchant, absolument génial en goujat complètement désinhibé. Il est un poil sous-utilisé ce qui rend toutes ses apparitions exceptionnelles, à l’image du couple Minnie Driver – Jason Flemyng. On pourrait en dire autant des collègues de Rose Byrne et d’Olivia Colman, à hurler de rire. En revanche, Anna Faris et Simon Baker sont un peu fades. Le scénario est malin et va dans une direction particulièrement intéressante dans son 3e acte, où les deux héros tentent de faire marcher leur mariage. On y trouve presque de la tendresse. Si la réalisation de Dan Mazer est assez impersonnelle et se contente d’aligner les gags sans décorum, elle est assez rythmée pour garantir un bon moment au spectateur qui se laissera faire.
            Mariage à l’Anglaise est un film vraiment très drôle qui souffre de personnages principaux un peu faiblards (hormis le héros, génial) comparé à ceux qui les entourent. Une bonne surprise.
Ma Note : 15.5/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : THE DICTATOR de Sacha Baron COHEN, un film de son ancien collaborateur sans Dan Mazer.

TOUT L'OR DU CIEL (PENNIES FROM HEAVEN) d'Herbert ROSS


TOUT L’OR DU CIEL
PENNIES FROM HEAVEN
There’s a world on both sides of the rainbow where songs come true and when it rains, it rains…


Fiche Technique

REALISE PAR : Herbert Ross
ECRIT PAR : Dennis Potter
MUSIQUE DE : Ralph Burns & Billy May
PRODUIT PAR : Nora Kaye & Herbert Ross
PRODUCTION : MGM – SLM – Hera
DISTRIBUE PAR : MGM aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h48min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 1 Janvier 1982 aux USA – 23 Février 1983 en France
BUDGET : 22 Millions de Dollars
REVENUS : 9 Millions de Dollars (13 Millions de Pertes)
LIEUX DE TOURNAGE : Illinois & Californie aux USA
GENRE : Musical
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

STEVE MARTIN : Arthur Parker
BERNADETTE PETERS : Eileen
JESSICA HARPER : Joan Parker
VERNEL BAGNERIS : The Accordion Man
CHRISTOPHER WALKEN : Tom
JOHN KARLEN : Detective
JOHN MCMARTIN : Mr. Warner
JAY GARNER : The Banker
ELISKA KRUPKA : The Blind Girl
TOMMY RALL : Ed

Synopsis

            Pendant la Grande Dépression, la vie d’Arthur Parker (STEVE MARTIN) change du tout au tout quand il rencontre un sans-abri (VERNER BAGNERIS) qu’il aide sans réel intérêt et Eileen (BERNADETTE PETERS), dont il tombe éperdument amoureux, alors qu’il est déjà marié à Joan (JESSICA HARPER). Et le tout en chansons.

Critique

            Steve Martin avait un grand choix, en 1982, pour choisir son prochain projet. Après son succès public et critique du Vieux Schnock, il décida d’aller tenter sa chance dans un drame musical, Tout l’Or du Ciel.
            Mal lui en a pris publiquement, le film étant un gros échec. Mais était-il mérité ? Tout l’Or du Ciel fait partie de cette caste de film unique, probablement incompris, mais qui n’a pas franchement fait grand-chose pour s’assurer un succès public. En effet, sous couvert d’un Musical, le film est un drame cynique, désespérant et vraiment très noir. Les numéros musicaux sont en fait du lip-synching de standards des années 30. Contant l’histoire d’un homme qui est condamné à la pendaison par erreur, Tout l’Or du Ciel est d’une tristesse incroyable, porté par l’interprétation exceptionnelle d’un Steve Martin et par une mise en scène très stylisée d’Herbert Ross. En y rajoutant un très suave Christopher Walker et une fin déchirante, Ross réussit un film vraiment très osé.
            Tout l’Or du Ciel se distingue de la production habituelle et ça fait du bien, surtout quand c’est aussi réussi. Voici une petite curiosité, pas exempte de tout défaut (comme une baisse de rythme au milieu du film) mais à découvrir de toute urgence.
Ma Note : 16.5/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : HAIRSPRAY d’Adam SHANKMAN, où on peut retrouver les talents de danseur de Christopher WALKEN.