lundi 29 juillet 2013

WORLD WAR Z de Marc FORSTER

WORLD WAR Z
WORLD WAR Z
Remember Philly !


Fiche Technique

REALISE PAR : Marc Forster
ECRIT PAR : Matthew Michael Carnahan, Drew Goddard & Damon Lindelof
MUSIQUE DE : Marco Beltrami
PRODUIT PAR : Ian Bryce, Dede Gardner, Jeremy Kleiner & Brad Pitt
PRODUCTION : Plan B – Apparatus – GK – Hemisphere – Latina – Paramount - Skydance
DISTRIBUE PAR : Paramount aux USA et en France
ORIGINE : USA / Malte
DUREE : 1h56min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 21 Juin 2013 aux USA – 3 Juillet 2013 en France
BUDGET : 190 Millions de Dollars
REVENUS : 456 Millions de Dollars (366 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Angleterre, Galles, Ecosse, Hongrie, Etats-Unis
GENRE : Zombie
DISPONIBILITE : Dans Vos Cinémas
SUITES : Prévue.

BRAD PITT : Gerry Lane
MIREILLE ENOS : Kathryn Lane
DANIELLA KERTESZ : Segen
JAMES BADGE DALE : Captain Speke
FANA MOKOENA : Thierry Umutoni
LUDI BOEKEN : Jurgen Warmbrunn
PETER CAPALDI : W.H.O. Doctor
PIERFRANCESCO FAVINO : W.H.O. Doctor
DAVID MORSE : Gunter Haffner
ELYES GABEL : Dr. Andrew Fassbach

Synopsis

            Gerry Lane (BRAD PITT), ancien enquêteur des Nations Unies, est coincé avec sa famille dans un embouteillage monstre en plein milieu de Philadelphie. En effet, le monde est en proie à une épidémie de zombies. Les anciens employeurs de Gerry lui demandent alors de reprendre du service et de trouver avec le docteur Fassback (ELYES GABEL) d’où vient la pandémie.

Critique

            En ce moment, la grande mode dans les séries TV, les jeux vidéo, les films et même les bouquins, ce sont les zombies. On les voit partout, chaque œuvre essayant de créer sa propre vision, parfois vainement.
            World War Z est la dernière itération du genre, adaptée librement (et il faut appuyer sur le librement) du livre de Max Brooks. Mettant en scène Brad Pitt en enquêteur sur l’origine de la propagation de l’épidémie, World War Z est construit comme un film à épisode, heureusement et admirablement plutôt homogènes. Marc Forster s’acquitte bien de cette structure, qui lui évite de faire la même erreur que Quantum of Solace, c’est-à-dire baser son film sur des scènes d’action, en faisant passer le scénario au second plan. Qui dit structure par épisode dit seconds rôles pas très présents et cantonnés à des apparitions. A ce petit jeu-là, c’est Pierfrancesco Favino et Peter Capaldi qui remportent la Palme, avec une longue séquence très anxiogène dans un dispensaire au Pays de Galles. C’est donc aussi un peu la faiblesse du film, qui ne peut s’attarder sur un lieu, quitte à avoir des raccourcis trop rapides, comme cette séquence à Jérusalem où c’est comme par hasard lors de la présence de Gerry que les croyants chantent trop fort et réveillent les zombies. L’autre faiblesse du film est son manque de cruauté, comme le sang, inexistant et les séquences les plus violentes comme restant les meilleures (voir Gerry renoncer à sauver les passagers d’un avion car ils vont tous être contaminés est déchirant).
            Porté par l’immense Brad Pitt, World War Z ressemble bien plus à un Contagion dans son approche scientifique qu’à un survival comme Dawn of the Dead par exemple. A défaut d’être parfait, WWZ est original et sympathique.
Ma Note : 16/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : CONTAGION de Steven SODERBERGH, film catastrophe qui y ressemble beaucoup.

MESRINE : L'ENNEMI PUBLIC NUMERO 1 de Jean-François RICHET

MESRINE : L’ENNEMI PUBLIC NUMERO 1
MESRINE : PUBLIC ENEMY NUMBER 1
Partie II
Part II


Fiche Technique

REALISE PAR : Jean-François Richet
ECRIT PAR : Abdel Raouf Dafri & Jean-François Richet
MUSIQUE DE : Marco Beltrami & Marcus Trumpp
PRODUIT PAR : Thomas Langmann, André Rouleau & Maxime Rémillard
PRODUCTION : La Petite Reine – Pathé
DISTRIBUE PAR : Pathé en France – Music Box aux USA
ORIGINE : France / Canada
DUREE : 2h13min
PUBLIC : Interdit aux moins de 12 ans
SORTIE : 19 Novembre 2008 en France
BUDGET : 22 Millions d’€uros
REVENUS : 12 Millions d’€uros (10 Millions de Pertes)
LIEUX DE TOURNAGE : Algérie, Canada, France, Utah & Espagne
GENRE : Biopic
DISPONIBILITE : BluRay Zone 2
SUITES : 2e volet du diptyque

VINCENT CASSEL : Jacques Mesrine
LUDIVINE SAGNIER : Sylvia Jeanjacquot
MATHIEU AMALRIC : François Besse
OLIVIER GOURMET : Commissaire Broussard
SAMUEL LE BIHAN : Michel Ardouin
GERARD LANVIN : Charly Bauer
ALAIN FROMAGER : Jacques Dallier
GEORGES WILSON : Henri Lelièvre
OLIVIER BARTHELEMY : Codétenu
MICHEL DUCHAUSSOY : Le père de Mesrine

Synopsis

            Jacques Mesrine (VINCENT CASSEL) vient de se faire arrêter et se retrouve jugé dans un procès avec son ami Michel Ardouin (SAMUEL LE BIHAN). Malgré une belle prestation, il se retrouve incarcéré à la Santé, où il y rencontre François Besse (MATHIEU AMALRIC). Mesrine en sort brisé, bien décidé à en finir avec les quartiers de haute sécurité.

Critique

            On nous annonçait la Lune, on pouvait craindre le pire, avec cette adaptation de la vie de Jacques Mesrine. Finalement, le premier opus était plutôt sympathique, quoiqu’un peu limité. Qu’en est-il du deuxième ?
            Le film avait fait la polémique avant sa sortie en salles avec son affiche franchement nauséabonde, qui faisait une association Mesrine – Jésus. Pourtant, le film n’est même pas cohérent avec cette affiche, en prenant un véritable recul bienvenu sur notre protagoniste principal. Toujours est-il que Mesrine : L’Ennemi Public n°1 est un film bien supérieur à son aîné de par son casting, bien plus homogène et dominé par un Vincent Cassel impérial qui oscille entre l’amuseur public et le truand flippant. Le film est bien meilleur dans ses scènes d’expositions que dans ses scènes d’action, encore une fois torchées n’importe comment par Jean-François Richet qui est incapable de filmer une poursuite sans perdre son spectateur dans un espace pourtant petit (un pâté de maison est suffisant à Richet  pour poser sa caméra n’importe comment et planter sa poursuite). Le film a le bon goût de faire des ellipses temporelles au bon moment, avec des histoires qui s’entrecroisent parfaitement. Il s’en trouve donc très sympathique à suivre et franchement passionnant, même avec l’accent insupportable de Gérard Lanvin (impossible de ne pas le signaler).
            Mesrine : L’Ennemi Public n°1 est bien meilleur que son prédécesseur et peut enfin prétendre à atteindre la cheville de ses idoles américaines, grâce à son interprète habité par le rôle et son ampleur, à la hauteur des ambitions.
Ma Note : 16/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : SERPICO de Sidney LUMET, autre biopic avec un acteur habité par sa performance.

LES GOONIES (THE GOONIES) de Richard DONNER

LES GOONIES
THE GOONIES
They call themselves…
Chassez le trésor avec les enfants terribles !


Fiche Technique

REALISE PAR : Richard Donner
ECRIT PAR : Chris Columbus
MUSIQUE DE : Dave Grusin
PRODUIT PAR : Harvey Bernhard & Richard Donner
PRODUCTION : Warner Bros. – Amblin
DISTRIBUE PAR : Warner Bros. aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h54min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 7 Juin 1985 aux USA – 4 Décembre 1985 en France
BUDGET : 19 Millions de Dollars
REVENUS : 61 Millions de Dollars (42 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Oregon, Californie aux USA
GENRE : Comédie d’Aventures
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

SEAN ASTIN : Michael ”Mikey” Walsh
KE HUY QUAN : Richard ”Data” Wang
COREY FELDMAN : Clark ”Mouth” Devereaux
JOSH BROLIN : Brandon ”Brand” Walsh
JEFF COHEN : Lawrence ”Chunk” Cohen
KERRI GREEN : Andrea ”Andy” Carmichael
MARTHA PLIMPTON : Stephanie ”Stef” Steinbrenner
ANNE RAMSEY : Mama Fratelli
JOE PANTOLIANO : Francis Fratelli
ROBERT DAVI : Jake Fratelli

Synopsis

            Mikey (SEAN ASTIN) et Brand Walsh (JOSH BROLIN) sont proches du déménagement. En effet, leur maison est proche d’être vendue. Alors avec tous leurs amis du voisinage (KE HUY QUAN, COREY FELDMAN, JEFF COHEN, KERRI GREEN & MARTHA PLIMPTON), ils décident de partir pour une dernière aventure : trouver le trésor de One-Eyed Billy.

Critique

            Dans les années 80, quelques films étaient particulièrement prisés par les jeunes. Pas tous n’ont passé l’épreuve des années, mais Les Goonies fait partie de ces films régulièrement cités et adorés.
            Force est de constater déjà que Les Goonies ne passe presque jamais à la télévision. Il est donc assez compliqué pour ceux qui sont passés entre les gouttes et qui ne l’ont jamais vu de le voir en 2013. Voir Les Goonies en 2013 est une expérience assez inestimable dans la mesure où le film est exceptionnellement daté. Tout respire les années 80, des acteurs comme Corey Feldman, Robert Davi ou encore Anne Ramsay à la musique, en passant par le scénario, qui se prête très souvent à l’hystérie et aux gags un peu gras mais iconiques, comme le Bouffi Bouffon. Malheureusement, le fait qu’un film soit daté n’est pas non plus une très bonne nouvelle, dans la mesure où on s’ennuie quand même profondément par moments tant le film est répétitif et mou du genou dans son développement et que tous les acteurs (surtout Martha Plimpton et Anne Ramsey vraiment agaçantes) ne sont pas au niveau des meilleurs (Jeff Cohen, Ke Huy Quan et Sean Astin, surtout).
            Les Goonies est typiquement le film qu’il ne faut pas revoir tant il est dépassé. Gardez-en vos souvenirs de jeunesse et n’essayez pas de la revivre, tant c’est un crève-cœur de le voir aussi… moyen.
Ma Note : 12.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : LES AVENTURIERS DE L’ARCHE PERDUUE de Steven SPIELBERG, la version adulte. 

MAD MEN, Saison 6 de Matthew WEINER

MAD MEN
MAD MEN
SAISON 6


Fiche Technique

CREEE PAR : Matthew Weiner
REALISEE PAR : Scott Hornbacher, Jon Hamm, Michael Uppendahl, Christopher Manley, Jennifer Getzinger, John Slattery & Phil Abraham
ECRITE PAR : Matthew Weiner, Jonathan Igla, Erin Levy, Tom Smuts, Semi Chellas, Jason Grote, Janet Leahy, Andre Jacquemetton & Maria Jacquemetton
PRODUITE PAR : Blake McCormick, Jon Hamm & Erin Levy
PRODUCTION : LionsGate – Weiner Bros. – AMC – U.R.O.K
PROGRAMMEE SUR : AMC aux USA en 2013
ORIGINE : USA
DUREE : 45 Millions de Dollars
DISPONIBILITE : Bientôt sur Canal +
SAISONS : 6
NOMBRE D’EPISODES : 13
GENRE : Drama
PUBLIC : Pour Tout Public

JON HAMM : Don Draper
ELISABETH MOSS : Peggy Olson
VINCENT KARTHEISER : Pete Campbell
CHRISTINA HENDRICKS : Joan Harris
RICH SOMMER : Harry Crane
AARON STATON : Ken Cosgrove
JOHN SLATTERY : Roger Sterling
JESSICA PARE : Megan Draper
ROBERT MORSE : Bertram Cooper
KEVIN RAHM : Ted Chaough

Et Les Guests-Stars :
CHRISTOPHER STANLEY dans le 6x01, 6x02, 6x05, 6x08, 6x09, 6x11
BEN FELDMAN dans le 6x01, 6x04, 6x05, 6x06, 6x07, 6x08, 6x10, 6x12
LINDA CARDELLINI dans le 6x01, 6x02, 6x03, 6x04, 6x05, 6x07, 6x08, 6x11
TALIA BALSAM dans le 6x02
PEYTON LIST dans le 6x02
MATT CORBOY dans le 6x02
ALISON BRIE dans le 6x03, 6x05, 6x06, 6x13
GARY BASARABA dans le 6x03, 6x06
KIP PARDUE dans le 6x03, 6x04
MARLEY SHELTON dans le 6x04
RAY WISE dans le 6x04
DANIELLE PANABAKER dans le 6x06
MARK MOSES dans le 6x09, 6x12, 6x13

Liste des Episodes

6x01 : The Doorway Part I
6x02 : The Doorway Part II
6x03 : Collaborators
6x04 : To Have and to Hold
6x05 : The Flood
6x06 : For Immediate Release
6x07 : Man with a Plan
6x08 : The Crash
6x09 : The Better Half
6x10 : A Tale of Two Cities
6x11 : Favors
6x12 : The Qualities of Mercy
6x13 : In Care Of

Synopsis

            Après la mort de Lane Pryce, la firme Sterling-Cooper-Draper-Pryce tente de se remettre à flots. Mais comme d’habitude, leurs patrons vivent des moments compliqués, surtout Don Draper (JON HAMM).

Critique

            Mad Men a du mal à se renouveler depuis quelques saisons. Les deux dernières étaient franchement décevantes, malgré un cliffhanger exceptionnel pour la cinquième.
            Lorsqu’on retrouve la série, la scène d’ouverture est si paradisiaque, rappelant presque le passage à Rome entre January Jones et Jon Hamm (et on sait ce qu’il se passe ensuite) qu’on sait que cette saison va être éprouvante pour les personnages de la série. Et oui, les personnages en prennent encore plein la tronche toute la saison, de manière plus ou moins originale. On est en 2013 et le coup du mari qui s’aperçoit que son actrice de femme fait des scènes de nu et en est jaloux, c’est franchement réchauffé. C’est dommage, on a connu Matthew Weiner bien plus incisif. Cependant, tout n’est pas à jeter loin de là. On en apprend encore beaucoup sur les personnages qu’on connaît depuis les premières saisons, comme Kenneth Cosgrove, Pete Campbell ou encore Harry Crane, qui parvient enfin à tirer son épingle du jeu dans la nouvelle structure. Les acteurs principaux sont encore excellents (SAUF JESSICA PARE, arrêtez avec elle !), les guests aussi (surtout Linda Cardellini, parfaite). Quant à la reconstruction historique, elle rejoue enfin un rôle important, avec en point d’orgue l’épisode de la mort de Martin Luther King.
            La saison 6 de Mad Men est un bon cru, mais on attend impatiemment de voir la saison suivante, qui sera la dernière et de voir comment Matthew Weiner a prévu de finir tout ça.
Ma Note : 15.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : THE HOUR d’Abi MORGAN, autre série d’époque similaire sur la BBC.

mardi 23 juillet 2013

RAMPART d'Oren MOVERMAN

RAMPART
RAMPART
The most corrupt cop you’ll ever see on screen
Par l’auteur de L.A. Confidential


Fiche Technique

REALISE PAR : Oren Moverman
ECRIT PAR : Oren Moverman & James Ellroy
MUSIQUE DE : Dickon Hinchcliff
PRODUIT PAR : Ben Foster, Lawrence Inglee, Ken Kao & Clark Peterson
PRODUCTION : Lighstream – Waypoint – The Third Men – Amalgam
DISTRIBUE PAR : Millenium aux USA – Metropolitan en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h48min
PUBLIC : Interdit aux moins de 12 ans
SORTIE : 10 Février 2012 aux USA – 3 Juillet 2013 en France
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : 2 Millions de Dollars
LIEUX DE TOURNAGE : Los Angeles,CA aux USA
GENRE : Drame Psychologique
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

WOODY HARRELSON : Dave Brown
BEN FOSTER : General Terry
ROBIN WRIGHT : Linda Fentress
ICE CUBE : Officer Kyle Timkins
NED BEATTY : Hartshorn
CYNTHIA NIXON : Barbara
ANNE HECHE : Catherine
BRIE LARSON : Helen
SIGOURNEY WEAVER : ADA Joan Confrey
STEVE BUSCEMI : Attorney Bill Blago

Synopsis

            Los Angeles, milieu des années 90. Dave Brown (WOODY HARRELSON), flic un peu ripoux et complètement taré, défraie la chronique en abusant de sa force sur un contrôle. Alors plongée dans les scandales du Rampart, la police de Los Angeles décide de ne pas l’aider et pire, ouvre une enquête sur ce qui a mené à la bavure.

Critique

            Ce qui est bien avec James Ellroy, c’est qu’on n’est jamais vraiment dépaysé. Quand on le voit au générique d’un film, on sait qu’il sera question de police, de L.A. et de violences policières.
            Rampart, le deuxième film d’Oren Moverman (qui a eu plus de chance en France que le premier, The Messenger, en sortant en salles un an après la sortie US) est co-écrit par James Ellroy et ce dernier a quand même tenté de se réinventer. En effet, même si le scandale de Rampart reste en toile de fond comme attendu chez Ellroy, le film se concentre beaucoup plus sur la vie de Dave Brown, interprété par un Woody Harrelson de compétition, omniprésent, inquiétant et surtout diablement attachant malgré son personnage détestable. Le voir s’enfiler une demi-douzaine d’énormes fajitas quand il est au bout du rouleau est une expérience éprouvante pour le spectateur, mais pourtant fascinante. Le scénario étant alors plutôt original, il est dommage qu’il soit aussi répétitif et que la réalisation soit très souvent exagérément maniérée (cependant, force est de reconnaître que certaines séquences sont bien réalisées, comme celle de la chute aux enfers de Brown, dans les lumières hallucinées d’une boîte de nuit). Les acteurs sont aussi très disparates. Si Ice Cube, Cynthia Nixon, Anne Heche et Brie Larson sont bons, les autres sont là trop peu de temps pour convaincre ou encore pire, sont particulièrement médiocres, comme Robin Wright ou Ben Foster.
            Là où le film avait des bonnes intentions en première heure, il se ralentit dans la deuxième, avant de tourner à vide et de finir une demi-heure trop tard, dans un final qui manque de rigueur.
Ma Note : 13/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : AU BOUT DE LA NUIT de David AYER, probablement le meilleur film tiré de l’œuvre de James Ellroy.

NEVER ON TUESDAY d'Adam RIFKIN

NEVER ON TUESDAY
NEVER ON TUESDAY


Fiche Technique

REALISE PAR : Adam Rifkin
ECRIT PAR : Adam Rifkin
MUSIQUE DE : Richard Stone
PRODUIT PAR : Elliott Kastner, Randolf Turrow, Lionel Wigram & Brad Wyman
PRODUCTION : Elwes/Wyman – Palisades
DISTRIBUE PAR : Paramount aux USA
ORIGINE : USA
DUREE : 1h30min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 13 Avril 1989 aux USA
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : USA
GENRE : Comédie Road Movie
DISPONIBILITE : NetFlix
SUITES : Non

PETER BERG : Marsh
ANDREW LAUER : Matt
CLAUDIA CHRISTIAN : Tuesday
NICOLAS CAGE : Man in Red Sports Car
CHARLIE SHEEN : Thief
JUDD NELSON : Motorcycle Cop
CARY ELWES : Tow Truck Driver
EMILIO ESTEVEZ : Tow Truck Driver
GILBERT GOTTFRIED : Lucky Larry Levin
ADAM RIFKIN : William

Synopsis

            Marsh (PETER BERG) et Matt (ANDREW LAUER) partent dans un Road Trip du midwest à la Californie. Dans le désert, ils rentrent dans la voiture de Tuesday (CLAUDIA CHRISTIAN), une jolie mannequin. Les 2 voitures étant détruites, ils sont obligés de rester sur le bord de la route ensemble. Apprenant que Tuesday est lesbienne, Marsh et Matt se lancent un défi et se mettent en concurrence afin de convaincre Tuesday de changer.

Critique

            Il y a certains auteurs underground américains qui ne s’exportent absolument pas. Adam Rifkin fait partie de ces gars-là, qui ont leur groupe de fans bien fermés et leurs films presque introuvables.
            Ce Never on Tuesday est son premier film, réalisé à 20 ans en sortant d’une école de cinéma. S’entourant d’un trio de newcomers composé d’Andrew Lauer, Claudia Christian et surtout Peter Berg (le seul qui aura une carrière internationale) et d’un budget famélique, Adam Rifkin réalise une comédie franchement drôle, qui sous ses dehors potaches et son scénario un peu foutraque, regorge de moments bien plus intelligents qu’attendu et plus complexe que la teen comédie romantique lambda. Certaines séquences sont diablement originales, comme celle des zombies où nos trois héros nagent en plein délire. De plus, le film a la chance d’avoir dans son casting 6 stars de l’époque qui viennent faire un petit caméo, parfois d’une demi-minute seulement, comme celui, immense, de Nicolas Cage, ou la séquence fabuleusement drôle (et émouvante en même temps) du dépannage par Cary Elwes et Emilio Estevez, parfaits en garagistes ploucs. Le score de Richard Stone est excellent, qui plus est.
            Never on Tuesday est un film furieusement drôle, très original, très émouvant et surtout doté d’une vision personnelle d’un réalisateur qui a su se dépatouiller d’un synopsis assez grivois. Un sleeper hit.
Ma Note : 16.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : VALLEY GIRL de Martha COOLIDGE, une autre teen comedy très réussie. 

BROKEN CITY d'Allen HUGHES

BROKEN CITY
BROKEN CITY
Proof can be a powerful weapon


Fiche Technique

REALISE PAR : Allen Hughes
ECRIT PAR : Brian Tucker
MUSIQUE DE : Atticus Ross, Leopold Ross & Claudia Sarne
PRODUIT PAR : Remington Chase, Randall Emmett, George Furla, Allen Hughes, Stephen Levinson, Arnon Milchan, Ted Schwartzman & Mark Wahlberg
PRODUCTION : New Regency – Closest to the Hall – Leverage
DISTRIBUE PAR : 20th Century Fox aux USA – Studio Canal en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h49min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 18 Janvier 2013 aux USA – 26 Juin 2013 en France
BUDGET : 35 Millions de Dollars
REVENUS : 25 Millions de Dollars (10 Millions de Pertes)
LIEUX DE TOURNAGE : New York, New Orleans & Hingham aux USA
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : DVD Zone 1
SUITES : Non

MARK WAHLBERG : Billy Taggart
RUSSELL CROWE : Mayor Nicholas Hostetler
CATHERINE ZETA-JONES : Cathleen Hostetler
JEFFREW WRIGHT : Captain Carl Fairbanks
KYLE CHANDLER : Paul Andrews
ALONA TAL : Katy Bradshaw
BARRY PEPPER : Jack Valliant
NATALIE MARTINEZ : Natalie Barrow
JAMES RANSONE : Todd Lancaster
JUSTIN CHAMBERS : Ryan Blake

Synopsis

            Billy Taggart (MARK WAHLBERG) a été mis au ban de la police de New York après une affaire de bavure. Cependant, il a tapé dans l’œil du maire Nicholas Hostetler (RUSSELL CROWE), qui l’appelle, des années plus tard, alors que Taggart est devenu détective privé. Le maire aimerait que Billy enquête sur sa femme (CATHERINE ZETA-JONES) et sur ses affaires extra-conjugales.

Critique

            Il y a peu de fratries qui réalisent des films ensemble. Les Taviani, les Coen, les Raimi à la rigueur. Les Hughes font partie de ces gars-là. Encore plus rare, les frères qui se séparent le temps d’un film.
            Broken City est l’enfant d’Allen Hughes, séparé de son frère Albert pour le coup. En 2005, il avait déjà réalisé un film pour la télévision, tout seul. Mais là, après Le Livre d’Eli, il a fait le grand pas et réalise donc tout seul ce thriller politico-parano écrit par le rookie Brian Tucker, avec un casting de stars mondiales et de seconds rôles ultra talentueux. Porté par un scénario vraiment bien écrit à défaut d’être particulièrement original, Broken City marche grâce au talent indéniable des acteurs qui y participent. Le duel Mark Wahlberg - Russell Crowe marche du tonnerre, Barry Pepper et Jeffrey Wright sont excellents tandis qu’Alona Tal, James Ransone et Justin Chambers prouvent qu’ils ont eux aussi du talent à revendre. La bande-son est particulièrement réussie, par le très à la mode Atticus Ross et sa bande et plonge parfaitement le spectateur dans l’intrigue très tortueuse et passionnante orchestrée de main de maître par Allen Hughes qu’on avait pourtant connu moins bon (les très moyens Livre d’Eli & Menace 2 Society).
            Broken City est un excellent thriller de série, un film qui ne restera probablement dans les annales du genre, mais qui se reverra sans déplaisir tant il est divertissant et passionnant.
Ma Note : 15/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : LA DEFENSE LINCOLN de Brad FURMAN, autre thriller qui met son héros dans une machination complexe.