mardi 29 octobre 2013

THE MASK de Chuck RUSSELL

THE MASK
THE MASK
From Zero to Hero
Splendiiiiide !


Fiche Technique

REALISE PAR : Chuck Russell
ECRIT PAR : Mike Werb
MUSIQUE DE : Randy Edelman
PRODUIT PAR : Robert Engelman
PRODUCTION : New Line – Dark Horse
DISTRIBUE PAR : New Line aux USA – AMLF en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h41min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 29 Juillet 1994 aux USA – 26 Octobre 1994 en France
BUDGET : 18 Millions de Dollars
REVENUS : 351 Millions de Dollars (333 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Los Angeles, Californie aux USA
GENRE : Comédie
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Suite en 2005 sans aucun acteur original

JIM CARREY : Stanley Ipkiss
CAMERON DIAZ : Tina Carlyle
PETER GREENE : Dorian Tyrell
PETER RIEGERT : Lieutenant Mitch Kellaway
BEN STEIN : Doctor Arthur Newman
RICHARD JENI : Charlie Schumaker
AMY YASBECK : Peggy Brandt
REG E. CATHEY : Freeze
ORESTES MATACENA : Niko
DENIS FOREST : Sweet Eddy

Synopsis

            Le gentil mais très timide Ipkiss (JIM CARREY) est un employé d’une banque d’Edge City. Un soir, il découvre un vieux masque abandonné. En l’essayant, il devient un dragueur suave, doté de superpouvoirs mais assez incontrôlable. Evidemment, ce masque attire les convoitises et le gangster Dorian Tyrell (PETER GREENE) décide de le récupérer.

Critique

            La légende Jim Carrey a réellement pris forme en 1994. En effet, il fut à la tête de 3 films : Ace Ventura, Dumb & Dumber et The Mask. Celui qui nous intéresse ici est le troisième.
            The Mask est donc l’adaptation d’un comic book humoristique de chez Dark Horse, qui conte la transformation d’un mec gentil en un play-boy constamment surexcité et incontrôlable au visage vert. Jim Carrey, l’homme au visage élastique, était donc un excellent choix pour interpréter le personnage. Il y est parfait, comme on pouvait s’y attendre, changeant de personnalité comme de chemise avec une aisance effarante. Il est alors clairement dommage que ce soit dans ce film du pourtant habituellement bon faiseur Chuck Russell qu’il donne sa meilleure performance. En effet, avec tout le bon potentiel de l’idée originale, Chuck Russell nous sert un film passable, à cause d’un scénario fainéant, qui tisse une histoire policière particulièrement médiocre et qui manque cruellement d’intérêt, là où tout le reste du film a bénéficié d’un très grand soin. Les décors sont excellents et la fausse ville d’Edge City a bien une personnalité propre, les effets spéciaux sont très beaux et passent encore très bien de nos jours et le casting est plutôt bon, avec l’excellent Peter Riegert en flic, Peter Greene en bad guy et Cameron Diaz qui était encore bonne actrice.
            The Mask est donc un film qui a bien mal vieilli et qui n’est plus la grosse réussite qu’il était à sa sortie, quand le monde entier découvrait Jim Carrey. Cependant, on passe quand même 90 bonnes minutes devant.
Ma Note : 14/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : FOUS D’IRENE des frères FARRELLY, autre film où Jim Carrey joue deux personnages très différents.

L'ARNAQUE (THE STING) de George Roy HILL

L’ARNAQUE
THE STING
… all it takes is a little confidence
Remember how good it felt the first time


Fiche Technique

REALISE PAR : George Roy Hill
ECRIT PAR : David S. Ward
MUSIQUE DE : Marvin Hamlisch
PRODUIT PAR : Tony Bill, Michael Phillips & Julia Phillips
PRODUCTION : Zanuck / Brown – Universal
DISTRIBUE PAR : Universal aux USA – CIC en France
ORIGINE : USA
DUREE : 2h9min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 25 Décembre 1973 aux USA – 19 Avril 1974 en France
BUDGET : 6 Millions de Dollars
REVENUS : 156 Millions de Dollars (150 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Californie & Illinois
GENRE : Comédie
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Une suite en 1983 avec d’autres acteurs

ROBERT REDFORD : Johnny ”Kelly” Hooker
PAUL NEWMAN : Henry ”Shaw” Gondorff
ROBERT SHAW : Doyle Lonnegan
CHARLES DURNING : Lieutenant Charles Snyder
RAY WALSTON : J. J. Singleton
HAROLD GOULD : Kid Twist
EILEEN BRENNAN : Billie
JOHN HEFFERMAN : Eddie Niles
JACK KEHOE : Joe Erie
ROBERT EARL JONES : Luther Coleman

Synopsis

            Dans les années 30, Johnny Hooker (ROBERT REDFORD) vit d’arnaques en tous genres avec ses collègues Luther Coleman (ROBERT EARL JONES) et Joe Erie (JACK KEHOE). Quand Coleman se fait descendre par les hommes de main de Lonnegan (ROBERT SHAW), Hooker décide de se venger en allant voir Henry Gondorff (PAUL NEWMAN), un maître de l’arnaque.

Critique

         Quatre ans après Butch Cassidy and the Sundance Kid, George Roy Hill réunissait à nouveau Paul Newman et Robert Redford pour un nouveau film, une comédie d’époque.
            Multiplement récompensée et définitivement légendaire, L’Arnaque fait partie de ces films qui devaient être révolutionnaires à leur époque mais qui ont clairement mal vieilli. Cette comédie située pendant la Grande Dépression est pourtant objectivement un très bon film, dans la mesure où les acteurs sont excellents (le duo Newman – Redford déjà bien rôdé est absolument parfait, Robert Shaw est un très bon méchant et Robert Earl Jones joue le mentor avec délectation), le scénario est par moments très malin et ses rebondissements franchement efficaces pour la plupart (le twist final a beau être très attendu, c’est un plaisir quand il arrive). Le réel problème du film est vraiment son âge. En effet, ce qui pouvait sembler novateur à l’époque ne l’est plus aujourd’hui. Le rythme est anémique et fait durer le film une bonne demi-heure de plus qu’il n’en était nécessaire.
            Clairement, L’Arnaque est un très bon film. Mais c’est un très bon film qui a 40 ans et qui les affiche ouvertement, de par son rythme et ses gags. Dommage, car le spectateur s’attend à un film intemporel. Une petite déception.
Ma Note : 13.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : BUTCH CASSIDY ET LE KID de George Roy HILL, autre film avec le duo Newman – Redford.

METALLICA : THROUGH THE NEVER de Nimrod ANTAL

METALLICA : THROUGH THE NEVER
METALLICA : THROUGH THE NEVER
Experience Metallica
Like Never Before


Fiche Technique

REALISE PAR : Nimrod Antal
ECRIT PAR : Nimrod Antal & Metallica
MUSIQUE DE : Metallica
PRODUIT PAR : Charlotte Huggins
PRODUCTION : Picturehouse
DISTRIBUE PAR : Picturehouse aux USA – Chrysalis en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h33min
PUBLIC : Interdit aux moins de 12 ans
SORTIE : 4 Octobre 2013 aux USA – 9 Octobre 2013 en France
BUDGET : 18 Millions de Dollars
REVENUS : Exploitation En Cours
LIEUX DE TOURNAGE : Alberta, British Columbia, New York & Californie
GENRE : Musique
DISPONIBILITE : Dans Vos Cinémas
SUITES : Non

JAMES HETFIELD : Himself
LARS ULRICH : Himself
KIRK HAMMETT : Himself
ROBERT TRUJILLO : Himself
DANE DEHAAN : Trip
KYLE THOMSON : The Rider
PETER BRYANT : Car Crash Man
TOBY HARGRAVE : Big Man
MACKENZIE GRAY : Tall Man
HROTHGAR MATTHEWS : Truck Driver

Synopsis

            Alors que Metallica a commencé son concert dans une immense arène, le roadie Trip (DANE DEHAAN) est envoyé en mission par son supérieur. Il doit aller récupérer un sac dans un camion du groupe tombé en rade en pleine ville. Mais très vite, Trip s’aperçoit que la ville est à feu et à sang, avec des émeutes entre les policiers et des cavaliers de l’Apocalypse.

Critique

            Depuis quelques temps, on assiste à une recrudescence de films-concerts en 3D, voire même IMAX. Cependant, il se trouve que le film Metallica : Through the Never est un peu plus qu’une simple représentation filmée.
            Réalisé par Nimrod Antal, responsable des médiocres Blindés et Predators, le film Through the Never, qui sort le jour du 27e anniversaire de la mort d’un ancien membre du groupe, essaie d’aller plus loin que le simple concert filmé et tisse une histoire à travers ce concert, rythmée par les titres que Metallica joue pendant le show. N’étant pas un immense fan de Metallica, je ne peux me prononcer sur leur prestation scénique, si ce n’est que le charisme transpire des pores de James Hetfield et que la caméra de Nimrod Antal épouse tout à fait le faste du décor et des effets de scène. En revanche, les parties fictionnelles sont un peu plus de mon ressort. Si le scénario est franchement moyen et ne va pas assez loin dans le délire apocalyptique de la première demi-heure, la qualité visuelle et les inventions constantes ne peuvent être occultées par ce petit défaut. Constamment énergique et culotté, Through the Never en devient même passionnant, car sa proposition de cinéma est si unique qu’on lui pardonnerait même ses baisses de rythme et son dénouement franchement facile avant un final moins original. Dane deHaan est excellent en roadie dévoué.
            Néophyte ou inconditionnel de Metallica, Through the Never est un film indispensable car unique à défaut d’être totalement réussi. Et puis, Metallica en concert, c’est quand même quelque chose.
Ma Note : 15/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : CHRONICLE de Josh TRANK, un autre film où on peut observer le grand talent de Dane DeHaan.

jeudi 24 octobre 2013

INDIANA JONES ET LE ROYAUME DU CRANE DE CRISTAL (INDIANA JONES AND THE KINGDOM OF CRYSTAL SKULL) de Steven SPIELBERG

INDIANA JONES ET LE ROYAUME DU CRANE DE CRISTAL
INDIANA JONES AND THE KINGDOM OF CRYSTAL SKULL
The adventure continues…
Property of Dr. Jones


Fiche Technique

REALISE PAR : Steven Spielberg
ECRIT PAR : David Koepp
MUSIQUE DE : John Williams
PRODUIT PAR : Frank Marshall
PRODUCTION : Paramount - LucasFilm
DISTRIBUE PAR : Paramount aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 2h2min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 22 Mai 2008 aux USA – 21 Mai 2008 en France
BUDGET : 185 Millions de Dollars
REVENUS : 786 Millions de Dollars (601 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : USA, Argentine, Brésil
GENRE : Aventures
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Quatrième opus de la saga.

HARRISON FORD : Henry ”Indiana” Jones
SHIA LABEOUF : Henry ”Mutt Williams” Jones III
KAREN ALLEN : Marion Ravenwood
CATE BLANCHETT : Irina Spalko
RAY WINSTONE : George ”Mac” Michale
JOHN HURT : Professor Oxley
JIM BROADBENT : Dean Charles Stanforth
IGOR JIJIKINE : Dovchenko
ALAN DALE : General Ross
NEIL FLYNN : Taylor

Synopsis

            En 1957, le docteur Jones (HARRISON FORD) est contacté par le jeune aventurier Mutt Williams (SHIA LABEOUF) alors qu’il s’était exilé afin d’éviter la chasse aux Sorcières, pour retrouver le professeur Oxley (JOHN HURT), enlevé par des Soviétiques avec la terrible Irina Spalko (CATE BLANCHETT) à leur tête, afin de retrouver un crâne de Cristal qui regorgerait de savoir…

Critique

            Il y avait tout pour se planter. Tout. Reprendre une saga près de 20 ans après son dernier épisode, demander à un sexagénaire de faire une tonne de cascades et utiliser plus de CGI que pour les 3 premiers épisodes…
            Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal semblait être une très mauvaise idée dès l’inception de celle-ci, par l’inénarrable George Lucas, qui laissait le terrible David Koepp au scénario. Et pourtant… Force est de constater que Steven Spielberg a encore réussi l’impossible, en ne perdant rien du charme des premiers opus, se positionnant clairement devant le deuxième, grâce à sa formidable première demi-heure, son discours un peu plus intelligent que prévu (on y parle clairement du MacCarthysme) et quelques autres séquences particulièrement bonnes. L’attaque des fourmis rouges est un modèle du genre. On n’évite pas les longueurs et quelques passages sont particulièrement ridicules mais rien n’y fait, le spectateur prend son pied devant tant de plaisir partagé à faire un tel film. Le film n’a pas perdu son ambition d’être l’équivalent d’un serial et en a toujours l’esthétique, fabuleuse. De plus, les acteurs sont toujours aussi bons, Harrison Ford et John Hurt en tête sans compter la plus-value du retour de Karen Allen. Si Cate Blanchett et Ray Winstone campent de bons méchants, Shia LaBeouf est quelconque et Jim Broadbent doit se coltiner l’héritage de Denholm Elliott.
            Divertissant, drôle, bourré de suspense et particulièrement beau, Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal n’a rien à envier à la trilogie originelle et s’inscrit très bien dans la saga. Une réussite.
Ma Note : 16/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : STAR WARS EPISODE III de George LUCAS, l’autre grosse réussite de Lucas post 2000’s.

LE MAGICIEN D'OZ (THE WIZARD OF OZ) de Victor FLEMING & King VIDOR

LE MAGICIEN D’OZ
THE WIZARD OF OZ
Mighty Miracle Show of 1000 Delights !
Une éblouissante fantaisie en couleurs !


Fiche Technique

REALISE PAR : Victor Fleming & King Vidor
ECRIT PAR : Noel Langley, Florence Ryerson & Edgar Allan Woolf
MUSIQUE DE : Herbert Stothart & Harold Arlen
PRODUIT PAR : Mervyn LeRoy
PRODUCTION : MGM – Loew’s
DISTRIBUE PAR : MGM aux USA – Action Gitanes en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h42min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 25 Août 1939 aux USA – 26 Juin 1946 en France
BUDGET : 3 Millions de Dollars
REVENUS : 239 Millions de Dollars (236 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Californie
GENRE : Aventures
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Une officielle, Return to Oz, en 1985.

JUDY GARLAND : Dorothy
FRANK MORGAN : Professor Marvel / The Wizard
RAY BOLGER : Hunk / Scarecrow
JACK HALEY : Hickory / Tin Man
BERT LAHR : Zeke / Cowardly Lion
BILLIE BURKE : Glinda the Good Witch of the North
MARGARET HAMILTON : Miss Gulch / The Wicked Witch of the West
CLARA BLANDICK : Aunt Em
CHARLEY GRAPEWIN : Uncle Henry
MITCHELL LEWIS : Winkie Guard Captain

Synopsis

            Dorothy (JUDY GARLAND), une jeune fille du Kansas, se retrouve coincée dans une maison pendant une tornade. Lorsqu’elle se réveille, elle est dans un monde féérique. Elle y rencontre Glinda (BILLIE BURKE), une gentille sorcière, qui lui explique que pour rentrer chez elle, il lui faut rencontre le Magicien d’Oz (FRANK MORGAN), qui habite au bout de la route en briques jaunes.

Critique

            Il y a des films dont la légende ne mourra jamais. Le Magicien d’Oz, malgré tous les remakes, les adaptations et les légendes (ah, le Munchkin qui se pend), fait partie de cette caste de films qu’il faut avoir vu.
            La ressortie 3D de ce classique a donc permis aux non-initiés (et ils sont très peu) de découvrir cette institution du cinéma américain familial, adaptée d’un roman de L. Frank Baum. Cette version remasterisée offre au film une nouvelle jeunesse dont il n’avait même pas besoin pour garder son aura si unique. Non content d’être absolument passionnant, visuellement splendide et enchanteur, avec une technique irréprochable et novatrice pour l’époque (le changement du sépia à la couleur est incroyable), Le Magicien d’Oz est aussi un film particulièrement bien joué, avec des acteurs dont le maquillage fait encore mouche aujourd’hui. Si la Wicked Witch of West est légendaire mais un peu datée, Scarecrow ou le Cowardly Lion bénéficient d’un travail si soigné qu’ils sont encore bluffants aujourd’hui. Les techniciens d’aujourd’hui ont aussi réalisé un travail étonnant avec une 3D franchement très jolie, qui s’efface derrière la majesté des décors. De plus, la musique reste un modèle du genre, avec des chansons aussi iconiques que Follow the Yellow Brick Road, If I Only Had a Brain et bien sûr Over the Rainbow, toutes mises en scène dans des séquences très réussies.
            De par son originalité, son importance pour tout le cinéma mondiale (même le plus adulte, comme Sailor & Lula), Le Magicien d’Oz est un film absolument indispensable et exceptionnel. Un immense chef d’œuvre.
Ma Note : 19.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : BLANCHE-NEIGE ET LES SEPT NAINS de David HAND, tout aussi important pour l’histoire du cinéma.

PARKLAND de Peter LANDESMAN

PARKLAND
PARKLAND
On November 22, 1963, President John F. Kennedy was assassinated. This is the story of what happened next.


Fiche Technique

REALISE PAR : Peter Landesman
ECRIT PAR : Peter Landesman
MUSIQUE DE : James Newton Howard
PRODUIT PAR : Gary Goetzman, Tom Hanks, Bill Paxton, Matt Jackson & Nigel Sinclair
PRODUCTION : American Film – Exclusive – Playtone
DISTRIBUE PAR : Exclusive aux USA – Metropolitan en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h33min
PUBLIC : Pour tout Public
SORTIE : 4 Octobre 2013 aux USA – 2 Octobre 2013 en France
BUDGET : 10 Millions de Dollars
REVENUS : Exploitation en Cours
LIEUX DE TOURNAGE : Austin & Dallas, TX aux USA
GENRE : Drame
DISPONIBILITE : Dans Vos Cinémas
SUITES : Non

PAUL GIAMATTI : Abraham Zapruder
ZAC EFRON : Dr. Charles James Carrico
BILLY BOB THORNTON : Service Secret Agent Forrest Sorrels
MARK DUPLASS : Kenneth O’Donnell
MARCIA GAY HARDEN : Head Nurse Doris Nelson
DAVID HARBOUR : James Gordon Shanklin
RON LIVINGSTONE : FBI Agent James P. Hosty
JAMES BADGE DALE : Robert Edward Lee Oswald Jr.
TOM WELLING : Service Secret Agent Roy Kellerman
COLIN HANKS : Doctor Malcolm O. Perry

Synopsis

            En 1963, le Président des Etats-Unis John Fitzgerald Kennedy (BRETT STIMELY) est en visite à Dallas. Malheureusement, on lui tire dessus. Abraham Zapruder (PAUL GIAMATTI), un commerçant, a pris une vidéo avec sa caméra. La vidéo est donc très recherchée par les Services Secrets pendant que les docteurs Malcolm Perry (COLIN HANKS) et Jim Carrico (ZAC EFRON) essaie de sauver le président Kennedy à l’hôpital Parkland.

Critique

            Les Etats-Unis ont un don assez impressionnant et unique dans le paysage cinématographique mondial. Ils revisitent souvent leur Histoire  de manière assez impartiale. Parkland en est une nouvelle preuve.
            Premier film de Peter Landesman, ancien journaliste, Parkland n’a pas la même vocation que JFK d’Oliver Stone, par exemple. Le film ne cherche pas, de la bouche-même de son réalisateur, à parler des théories de conspirations contre John F. Kennedy mais juste de nous compter les faits, au matin de sa mort et tout ce qu’il s’y passe ensuite. En ceci, le film est clairement unique et attire notre attention sur des évènements dont nous ne sommes absolument pas familiers. Le film s’articule donc en deux parties bien distinctes. Pendant la première demi-heure, Peter Landesman nous montre l’excitation de la ville de Dallas et de ses habitants, tout heureux de voir le Président. Landesman nous présente donc tous les personnages de manière habile, sans en faire trop, avant d’atteindre la perfection lors de l’attentat sur Kennedy. La musique est parfaitement gérée et les acteurs, Paul Giamatti en tête, jouent parfaitement la détresse et l’incompréhension.
            C’est là qu’entrent en scène les fabuleux Billy Bob Thornton et Ron Livingstone, dans la deuxième partie du film, les retombées de la mort de John F. Kennedy. La séquence où Zac Efron essaie de réveiller le défunt président est particulièrement déchirante. A partir de ce moment-là, le film se concentre un peu plus sur la famille Oswald, ce qui est définitivement très original et inattendu dans un film considéré à tort pro-Kennedy. En effet, plus que pro-Kennedy, le film est pro-Président des Etats-Unis. C’est l’institution qui est mise en valeur plus que l’homme, et ceci est un thème américain par essence, d’où l’incompréhension du public mondial. Le rythme du film est alors un peu trop rapide et on aurait clairement préféré un film bien plus long afin que Lendesman puisse prendre encore un peu plus son temps.
            Parkland est un excellent film, qui apprend énormément à son spectateur sans jamais le prendre de haut et sans jamais effectuer de jugement de valeur fortuit et déjà vu ailleurs. Un quasi-documentaire indispensable.
Ma Note : 18/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : JFK d’Oliver STONE, qui, lui, prend le parti d’ouvrir le regard des spectateurs sur les théories de conspiration.

SONS OF ANARCHY, Saison 2 de Kurt SUTTER

SONS OF ANARCHY
SONS OF ANARCHY
SAISON 2


Fiche Technique

CREEE PAR : Kurt Sutter
REALISEE PAR : Guy Ferland, Stephen T. Kay, Gwyneth Horder-Payton, Terrence O’Hara, Billy Gierhart, Paul Maibaum, Paris Barclay, Phil Abraham & Kurt Sutter
ECRITE PAR : Kurt Sutter, Jack LoGiudice, Dave Erickson, Brett Conrad, Chris Collins, Regina Corrado, Misha Green, Liz Sagal & Stevie Long
PRODUITE PAR : Kurt Sutter, John Linson, Art Linson & James D. Parriott
PRODUCTION : Linson – Sutter Ink – Fox 21 – FX  
PROGRAMMEE SUR : FX aux USA en 2009 – M6 en France en 2010
ORIGINE : USA
DUREE : 40 Minutes Par Episodes
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SAISONS : 6 (en production)
NOMBRE D’EPISODES : 13
GENRE : Tragi-Comédie
PUBLIC : Interdit aux moins de 12 ans

CHARLIE HUNNAM : Jackson ”Jax” Teller
RON PERLMAN : Clarence ”Clay” Morrow
KATEY SAGAL : Gemma Teller-Morrow
MAGGIE SIFF : Dr. Tara Knowles
MARK BOONE JUNIOR : Bobby ”Elvis” Munson
KIM COATES : Alex ”Tig” Trager
TOMMY FLANAGAN : Filip ”Chibs” Telford
RYAN HURST : Harry ”Opie” Winston
DAYTON CALLIE : Chief of Police Wayne Unser
THEO ROSSI : Juan Carlos ”Juice” Ortiz

Et Les Guests-Stars :
WILLIAM LUCKING dans le 2x01, 2x04, 2x05, 2x10, 2x11, 2x12, 2x13
JOHNNY LEWIS dans le 2x01, 2x02, 2x03, 2x04, 2x08, 2x09, 2x10, 2x11, 2x12, 2x13
ALLY WALKER dans le 2x01, 2x07, 2x10, 2x11, 2x12, 2x13
ADAM ARKIN dans le 2x01, 2x02, 2x03, 2x04, 2x05, 2x06, 2x07, 2x08, 2x09, 2x11, 2x12, 2x13
TAYLOR SHERIDAN dans le 2x01, 2x03, 2x05, 2x06, 2x07, 2x08, 2x09, 2x11, 2x12, 2x13
MITCH PILEGGI dans le 2x01, 2x03, 2x05, 2x06, 2x09
SARAH JONES dans le 2x01, 2x05, 2x06, 2x07, 2x08, 2x12, 2x13
HENRY ROLLINS dans le 2x01, 2x02, 2x04, 2x05, 2x06, 2x07, 2x08, 2x09, 2x11, 2x12, 2x13
DAVID LABRAVA dans le 2x01, 2x04, 2x06, 2x08, 2x09, 2x10, 2x12, 2x13
TOM ARNOLD dans le 2x02, 2x08
WINTER AVE ZOLI dans le 2x02, 2x03, 2x05, 2x08, 2x09, 2x10, 2x11, 2x12, 2x13
KURT SUTTER dans le 2x02, 2x05, 2x09, 2x13
DENDRIE TAYLOR dans le 2x02, 2x03, 2x08
CHAD LINDBERG dans le 2x03
PATRICK SAINT-ESPRIT dans le 2x05, 2x07, 2x08
TOM EVERETT SCOTT dans le 2x07
GLENN PLUMMER dans le 2x07
LIANA LIBERATO dans le 2x07
EMILIO RIVIERA dans le 2x08, 2x11, 2x13
KENNETH CHOI dans le 2x08, 2x09, 2x12
TORY KITTLES dans le 2x10, 2x12
TITUS WELLIVER dans le 2x10, 2x11, 2x12
KENNETH JOHNSON dans le 2x12

Liste des Episodes

2x01 : Albification – Le masque de la haine
2x02 : Small Tears – Les associés
2x03 : Fix – Le mal par le mal
2x04 : Eureka – Eureka
2x05 : Smite – Représailles
2x06 : Faix Celebri – Etat critique
2x07 : Gilead – Des lions en cages
2x08 : Potlach – Le schisme
2x09 : Fa Guan – Hallelujah
2x10 : Balm – Coup de tonnerre
2x11 : Service – Absolutions
2x12 : The Culling – L’heure de la vengeance
2x13 : Na Tribliodi – Na Tribliodi

Synopsis

            Deux suprématistes de la race Blanche, Ethan Zobelle (ADAM ARKIN) et AJ Weston (HENRY ROLLINS) s’installent à Charming pour diriger la ville. Les Sons répondraient bien, mais il faudrait pour cela qu’ils soient unis à nouveau, après la mort de la femme d’Opie (RYAN HURST)…

Critique

            A la fin de la première saison de Sons of Anarchy, on pouvait prévoir la lutte pour le pouvoir du groupe de Charming entre Jax et Clay. Heureusement, dès la première scène de la deuxième saison, toutes nos certitudes sont dissipées.
            En effet, si la lutte pour le pouvoir est toujours d’actualité, les Sons sont confrontés à un nouvel ennemi : deux suprématistes de la race Blanche, interprétés avec génie par Adam Arkin et Henry Rollins. De ce fait, la saison consiste donc en une guerre ouverte entre deux groupes : un posse de motards un peu bourrins et impulsifs (et ceci est très bien montré) contre une organisation de salopards organisés et réfléchis. Comme on est dans Sons of Anarchy, tout va remonter à la surface dans un déferlement de violence sans précédent et le Finale est en tous points réussi, dont la scène des toilettes avec Henry Rollins en tête (Kurt Sutter semble aimer placer ses bad guys dans des toilettes, remember Shane Vendrell). Le reste de la saison est tout aussi bon, même si elle semble traîner en longueur au milieu de la saison. Pour les acteurs, ils sont toujours aussi bons et leurs personnages ont gagné en intérêt pour la plupart (surtout Opie Winston), avec un gros développement sur Chibs en fin de saison. Les nouveaux sont excellents, surtout Titus Welliver et Kenneth Johnson. De plus, comme The Shield, il semblerait que les storylines soient conçues pour s’étendre sur plusieurs saisons, ce qui est une très bonne idée.
            La deuxième saison de Sons of Anarchy est tout aussi bonne que la première et ne peut être jugée que sur son ensemble, le signe des plus grandes. Le cliffhanger est d’ailleurs particulièrement imprévisible. Une réussite totale.
Ma Note : 17/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : THE SHIELD de Shawn RYAN & Kurt SUTTER, bien évidemment, la première série de son créateur.