jeudi 28 novembre 2013

SNOWPIERCER - LE TRANSPERCENEIGE (SEOLGUNGNYEOLCHA) de BONG Joon-Ho

SNOWPIERCER – LE TRANSPERCENEIGE
SEOLGUNGNYEOLCHA
AD 2031: the passengers in the train
are the only survivors on Earth.


Fiche Technique

REALISE PAR : Bong Joon-Ho
ECRIT PAR : Bong Joon-Ho & Kelly Masterson
MUSIQUE DE : Marco Beltrami
PRODUIT PAR : Jeong Tae-Sun, Lee Tae-Hun, Steven Nam & Park Chan-Wook
PRODUCTION : SnowPiercer – Moho – Opus – Stillking – CJ
DISTRIBUE PAR : CJ en Corée du Sud – Le Pacte & Wild Bunch en France
ORIGINE : Corée du Sud / USA / France
DUREE : 2h5min
PUBLIC : Interdit aux moins de 12 ans
SORTIE : 1 Août 2013 en Corée du Sud – 30 Octobre 2013 en France
BUDGET : 39 Millions de Dollars
REVENUS : 62 Millions de Dollars (23 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Autriche & République Tchèque
GENRE : Science-Fiction
DISPONIBILITE : Dans Vos Cinémas
SUITES : Non

CHRIS EVANS : Curtis
SONG KANG-HO : Namgoong Minsu
KO AH-SUNG : Yona
TILDA SWINTON : Mason
JAMIE BELL : Edgar
LUKE PASQUALINO : Grey
JOHN HURT : Gilliam
EWEN BREMNER : Andrew
OCTAVIA SPENCER : Tanya
ED HARRIS : Wilford

Synopsis

            En 2031, une opération pour nettoyer la planète a très mal marchée et la Terre est plongée dans une nouvelle ère glaciaire. Les survivants sont parqués dans un train, selon leur classe sociale. Curtis (CHRIS EVANS) fait partie des rebuts de la société, plongés à l’arrière du train. Un jour, ceux-ci fomentent une révolution, avec Curtis à leur tête…

Critique

            Véritable légende du cinéma sud-coréen, Boon Jong-Ho a choisi d’adapter une bande-dessinée française, Le Transperceneige en langue à dominante anglaise.
            Pendant près d’une heure et demie, Snowpiercer est un bon film de science-fiction post-apocalyptique, dont l’originalité est toute relative mais l’efficacité remarquable. Si Chris Evans n’est pas vraiment crédible en sauveur de l’Humanité sacrificiel, le supporting cast est bien dirigé, avec Octavia Spencer, Jamie Bell, Tilda Swinton (qui joue son rôle de bad girl avec tant de délectation, que lorsqu’elle disparaît du film, l’intérêt du spectateur meurt un peu) ou encore John Hurt dans des apparitions satisfaisantes. Le film se démarque un peu du reste de la production post-apocalyptique dans quelques scènes particulièrement décalées comme l’aquarium ou la salle de classe au fur et à mesure que les héros s’avancent dans le train. Alison Pill y livre d’ailleurs la meilleure apparition de sa courte carrière. Mais le film s’écroule quelque peu dans sa dernière demi-heure, après une immense fusillade filmée comme un chef. En effet, le rythme se ralentit considérablement et les scénaristes se sentent obligés de faire résumer les évènements passés par tous les personnages encore vivants. Et quand arrive le caméo final, c’est reparti pour un tour, tout le film nous est encore résumé. Le film devient alors particulièrement pénible et sa fin est proche de la catastrophe industrielle.
            Snowpiercer est une victime collatérale de cette tendance pour les films de nos jours à durer plus de deux heures. Le remplissage est flagrant, alors que le reste était remarquable.
Ma Note : 14/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : LE LIVRE D’ELI d’Albert & Allen HUGHES, autre film post-apocalyptique un peu trop long.

MOTORWAY (CHE SAU) de Pou-Soi CHEANG

MOTORWAY
CHE SAU
Buckle your seat belts for the most adrenaline
pumping chase scenes you’ll experience !


Fiche Technique

REALISE PAR : Pou-Soi Cheang
ECRIT PAR : Joey O’Bryan & Kam-Yuen Szeto
MUSIQUE DE : Alex Gopher & Xavier Jamaux
PRODUIT PAR : Johnnie To
PRODUCTION : Media Asia – Milky Way – Sil-Metropole
DISTRIBUE PAR : Media Asia à Hong Kong 
ORIGINE : Hong Kong
DUREE : 1h30min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 21 Juin 2012 à Hong Kong
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : 14 Millions de Dollars Hongkongais
LIEUX DE TOURNAGE : Hong Kong
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

SHAWN YUE : Officer Cheung
ANTHONY WONG : Officer Lo
GUO XIAODONG : Sun
GORDON LAM : HKPD Commander Chong
BARBIE HSU : Yee
JOSIE HO : Madame Ye
MICHELLE YE : Mrs. Lo
GUANGJIE LI : Tam
JULIUS BRIAN SISWOJO : Dutchman
FRANK M. AHEARN : Gin

Synopsis

            Sun, un dangereux fugitif (GUO XIAODONG) doué au volant et capable de prendre des virages à 90° dans les rues de Hong Kong, est poursuivi par les officiers Cheung (SHAWN YUE), un jeune chien fou, et Lo (ANTHONY WONG), un vieux de la vieille qui s’est déjà cassé les dents quelques années auparavant lors de la traque de Sun.

Critique

            La boîte de Johnnie To, Milky Way, est le fer de lance du cinéma policier hongkongais. Après d’excellents films comme Breaking News, ils se sont essayé au thriller motorisé.
            En effet, Motorway a des relents de The Fast & The Furious. Ce n’est pas du tout une mauvaise chose et ça réussit particulièrement ici, grâce à un scénario qui, ne refusant pas les grosses scènes d’action, travaille beaucoup ses personnages, s’ils sont un peu caricaturaux de prime abord, sont tous vraiment intéressants. Bien sûr, le fait qu’ils soient interprétés par des immenses acteurs comme Shawn Yue, Gordon Lam (qui pour une fois ne trahit personne ici) et surtout Anthony Wong (il faut le voir s’asseoir sur les bancs du commissariat avec sa femme pour boire une soupe avant une longue nuit de boulot pour le croire) aide énormément le film qui a aussi énormément de chance d’être dirigé par Pou-Soi Cheang, qui se trouve être un excellent réalisateur de scènes d’action. Les poursuites sont spectaculaires, sans jamais perdre le réalisme qui permet au film d’être plus intéressant que la moyenne. Malheureusement, le climax, aussi passionnant qu’il soit, manque de clarté. Le score, composé par Alex Gopher et Xavier Jamaux est parfaitement adapté.
            Motorway n’est probablement pas le meilleur film de l’équipe de chez Milky Way mais c’est clairement un très bon film qui montre encore une fois qu’on fait de très bons polars à Hong Kong.
Ma Note : 16/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : BREAKING NEWS de Johnnie TO, autre film d’action estampillé Milky Way.

PERPETE (LIFE) de Ted DEMME

PERPETE
LIFE
Share it with someone you love
Unis pour le meilleur mais aussi pour le rire


Fiche Technique

REALISE PAR : Ted Demme
ECRIT PAR : Robert Ramsey & Matthew Stone
MUSIQUE DE : Wyclef Jean
PRODUIT PAR : Brian Grazer & Eddie Murphy
PRODUCTION : Imagine – Universal
DISTRIBUE PAR : UIP aux USA
ORIGINE : USA
DUREE : 1h48min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 16 Avril 1999 aux USA
BUDGET : 75 Millions de Dollars
REVENUS : 73 Millions de Dollars (2 Millions de Pertes)
LIEUX DE TOURNAGE : Californie aux USA
GENRE : Comédie Dramatique
DISPONIBILITE : BluRay Zone Free
SUITES : Non

EDDIE MURPHY : Rayford Gibson
MARTIN LAWRENCE : Claude Banks
OBBA BABATUNDE : Willie Long
NICK CASSAVETES : Sergeant Dilford
BERNIE MAC : Jangle Leg
MICHAEL BEAR TALIFERRO : Goldmouth
ANTHONY ANDERSON : Cookie
BRENT JENNINGS : Hoppin’ Bob
BARRY SHABAKA HENLEY : Pokerface
BOKEEM WOODBINE : Can’t Get Right

Synopsis

            Alors qu’ils convoyaient de l’alcool pendant la Prohibition, Ray Gibson (EDDIE MURPHY) et Claude Banks (MARTIN LAWRENCE) sont envoyés en prison à perpétuité par erreur pour le meurtre du gangster Winston Hancock (CLARENCE WILLIAMS III). Ils n’ont de cesse d’essayer de prouver leur innocence mais rien n’y fait.

Critique

            C’est exceptionnel. Impensable. Indispensable. Un film avec Eddie Murphy, Martin Lawrence, Bernie Mac, Michael Taliferro, Barry Shabaka Henley, Bokeem Woodbine, Noah Emmerich, Ned Beatty & Miguel Nunez Jr. ?
            Ça s’appelle Life et c’est réalisé par le très bon et regretté Ted Demme. C’est assez rare pour être signalé, mais le film promet énormément et parvient à surpasser les attentes des spectateurs. Loin d’être une comédie bien débile avec chaque acteur qui fait sa scène et se barre, Life est une comédie dramatique construite en trois actes bien distincts et réjouissants, qui parviennent à être aussi drôles qu’attendus et particulièrement touchants quand le ton s’assombrit (dans le troisième acte, bien plus grave que prévu). Le film passe le plus clair de son temps dans la prison où nos deux protagonistes passent près de 70 ans. Non seulement, la notion du temps qui passe est remarquablement mise en scène (avec une narration en voix off qui sait se faire discrète et qui ne vient jamais interférer dans les moments d’émotion), mais les maquillages pour vieillir les acteurs sont remarquables. A la surprise générale, Martin Lawrence se trouve être particulièrement à l’aise pour jouer dans le registre dramatique. Eddie Murphy l’est aussi, mais on est moins surpris. Quant aux autres acteurs, on saluer Nick Cassavetes, R. Lee Ermey, Obba Babatundé, Heavy D et Guy Torry en plus de ceux cités en préambule. L’ensemble cast est parfait. La bande-son, composée par Wyclef Jean, est remarquable.
            La grande force du film, au-delà de son côté dramatique, est le culot de certaines scènes, ce qui est probablement ce qui le fait prendre une dimension supérieure aux autres comédies dramatique de l’époque. Quand les détenus se chambrent sur leurs délits respectifs, les gars sympathiques se transforment en monstres sanguinaires et pourtant, le spectateur rit toujours. Quand un taulard reçoit la visite de sa femme, son ”conjoint” en prison soupire de tristesse et le réalisateur n’utilise jamais l’homosexualité en prison comme ressort de comédie. De plus, Ted Demme s’accorde aussi une petite fantaisie particulièrement réussie où, pour échapper la réalité de la prison, Ray imagine le club qu’il a toujours rêvé d’ouvrir et où tous les détenus se retrouvent pour imaginer leur place dans cette mini-société. 
            Life n’est jamais sorti en salles en France. C’est un réel scandale étant donné la qualité de ce film, probablement le meilleur de la filmographie de 80% des acteurs mentionnés. Qui l’eût cru ?
Ma Note : 18.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : LES EVADES de Frank DARABONT, qui en est son pendant plus dramatique. Les mêmes notions d’espoir se retrouvent dans les deux films.

HELLO LADIES, Saison 1 de Stephen MERCHANT, Gene STUPNITSKY & Lee EISENBERG

HELLO LADIES
HELLO LADIES
SAISON 1


Fiche Technique

CREEE PAR : Stephen Merchant, Gene Stupnitsky & Lee Eisenberg
REALISEE PAR : Stephen Merchant, Julian Farino & Greg Daniels
ECRITE PAR : Stephen Merchant, Gene Stupnitsky, Lee Eisenberg, Daniel Chun & Ron Weiner
PRODUITE PAR : Dan Kaplow
PRODUCTION : ABC
PROGRAMMEE SUR : HBO aux USA
ORIGINE : USA
DUREE : 30 Minutes Par Episodes
DISPONIBILITE : Bientôt à la TV Française
SAISONS : 1 (en hiatus)
NOMBRE D’EPISODES : 8
GENRE : Comédie
PUBLIC : Pour tout public

STEPHEN MERCHANT : Stuart Pritchard
CHRISTINE WOODS : Jessica
NATE TORRENCE : Wade
KEVIN WEISMAN : Kives
KYLE MOONEY : Rory
SEAN WING : Glenn
HEATHER HAHN : Kimberly
JENNA SLATE : Amelia Gordon
CHRISTA FLANAGAN : Marion

Et Les Guests-Stars :
STEPHANIE BEATRIZ dans le 1x02
CHRISTOPHER MOYNIHAN dans le 1x04
DAVID HORNSBY dans le 1x05
WALTER PEREZ dans le 1x06
ALEX SOLOWITZ dans le 1x06
LUCY PUNCH dans le 1x07

Liste des Episodes

1x01 : Pilot
1x02 : The Limo
1x03 : The Date
1x04 : The Dinner
1x05 : Pool Party
1x06 : Long Beach
1x07 : The Wedding
1x08 : The Drive

Synopsis

            Stuart Pritchard (STEPHEN MERCHANT) est un entrepreneur anglais qui vit à Los Angeles, sur les collines. Il est riche mais il lui manque une chose dans sa vie : l’amour. Alors il écume les boîtes pour le trouver.

Critique

            Stephen Merchant et Ricky Gervais forment un duo particulièrement prolifique, à la tête d’un grand nombre de séries qui se sont très bien exportées aux USA. Il était donc le moment pour Merchant de voler de ses propres ailes.
            Tiré du one-man-show de Stephen Merchant, Hello Ladies est adaptée par les scénaristes principaux de la série The Office dans une saison de 8 épisodes. Chacun raconte une soirée vécue par le personnage de Stephen Merchant, un trentenaire socially awkward détestable au premier abord mais plus pathétique que réellement méchant au second abord. Comme d’habitude chez Merchant, une situation simple finit par déraper dans les grandes largeurs et le protagoniste principal en sort tout le temps perdant. Ici, s’il s’est un peu adouci et que le personnage de Christine Woods aide énormément à rendre la série un peu moins dure, le comique repose quand même en grande partie là-dessus. Cependant des épisodes aussi hilarants que le 1x04 ou le 1x06 montrent que Merchant est aussi très doué pour critiquer le monde des acteurs (déjà entrevu dans Life’s Too Short) ou même créer des personnages caricaturaux des clichés d’une région (les charpentiers californiens). Les acteurs sont excellents, les guests efficaces et la bande-son absolument stellaire (le générique, génial, est l’excellente Alone too Long d’Hall & Oates).
            La première saison d’Hello Ladies est ce qu’on a fait de mieux sur le câble en cette saison 2013-2014, mais la série n’a pas encore été renouvelée. Vite, HBO, vite !
Ma Note : 18.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : BON A TIRER des frères FARRELLY, excellente comédie avec deux héros pathétiques et des apparitions de Stephen Merchant.

samedi 23 novembre 2013

29TH STREET de George GALLO

29TH STREET
29TH STREET
There’s no telling
Where luck will take you


Fiche Technique

REALISE PAR : George Gallo
ECRIT PAR : George Gallo
MUSIQUE DE : William Olvis
PRODUIT PAR : David Permut
PRODUCTION : JVC – Largo – 20th Century Fox
DISTRIBUE PAR : 20th Century Fox aux USA
ORIGINE : USA / Japon
DUREE : 1h41min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 1 Novembre 1991 aux USA
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : 2 Millions de Dollars
LIEUX DE TOURNAGE : Caroline du Nord
GENRE : Comédie dramatique
DISPONIBILITE : DVD Zone 1
SUITES : Non

ANTHONY LAPAGLIA : Frank Pesce Jr.
DANNY AIELLO : Frank Pesce Sr.
LAINIE KAZAN : Mrs. Pesce
FRANK PESCE : Vito Pesce
RICK AIELLO : Jimmy Vitello
TONY SIRICO : Chink Fortunado
DONNA MAGNANI : Madeline Pesce
PETE ANTICO : Tony
VIC MANNI : Louie Tucci
ROBERT FORSTER : Sergeant Tartaglia

Synopsis

            Frank Pesce Jr. (ANTHONY LAPAGLIA) est particulièrement chanceux. Son père (DANNY AIELLO) est, au contraire, un vrai poissard. Quand le fils fait partie des présélectionnés pour jouer à la toute nouvelle loterie de New York, Frank Senior y voit une belle chance de rembourser la Mafia, à qui il doit une somme rondelette. Mais pour cela, il faut convaincre Frank Jr…

Critique

            Après son scénario pour Midnight Run, George Gallo parvint à obtenir carte blanche pour sa première réalisation, une comédie dramatique familiale inspirée de la vie de l’acteur Frank Pesce, 29th Street.
            Basée sur un épisode de la vie de celui qui joue Vito, le film profite du postulat du ticket gagnant de la loterie de New York pour réaliser le portrait d’une famille type italo-américaine de Brooklyn en se concentrant plus particulièrement sur la relation entre Frank Pesce et son fils, tous deux interprétés par des acteurs excellents, Danny Aiello, formidable en père bourru mais sympathique et Anthony LaPaglia, très bon en chanceux un peu feignant sur les bords. Grâce à ce parti pris (et un supporting cast performant), le scénario de George Gallo en devient chaleureux et permet à tout spectateur de s’identifier à un de nos deux protagonistes principaux. Bien sûr, la comédie n’est pas tellement sophistiquée (on y parle de mafieux, de famille, de lasagnes et de mariage) mais elle est si sincère qu’elle en devient touchante et le film efficace. De plus, la bande-son est composée de chansons de Tony Bennett ou Dean Martin. Encore une fois, on n’a pas fait dans la grande originalité, mais c’est toujours très efficace. Pour ce qui est du score en revanche, il sent le Lifetime Movie à plein nez, ce qui est assez gênant compte tenu de la nature très made-for-TV movie de l’œuvre…
            29th Street est un très bon moment de cinéma, tout aussi touchant que drôle, porté par une interprétation sans faille et une sincérité qui ravirait même les spectateurs les plus durs. Un vrai film de Noël.
Ma Note : 16.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : MONEY TRAIN de Joseph RUBEN, une autre histoire d’amitié à New York à Noël.

PRINCE OF TEXAS (PRINCE AVALANCHE) de David Gordon GREEN

PRINCE OF TEXAS
PRINCE AVALANCHE


Fiche Technique

REALISE PAR : David Gordon Green
ECRIT PAR : David Gordon Green
MUSIQUE DE : Explosions in the Sky & David Wingo
PRODUIT PAR : James Belfer, David Gordon Green, Lisa Muskat & Derrick Tseng & Craig Zobel
PRODUCTION : Dogfish
DISTRIBUE PAR : Magnolia
ORIGINE : USA
DUREE : 1h34min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 9 Août 2013 aux USA – 30 Octobre 2013 en France
BUDGET : 1 Million de Dollars
REVENUS : 100.000 Dollars (900.000 Dollars)
LIEUX DE TOURNAGE : Bastrop,TX aux USA
GENRE : Comédie
DISPONIBILITE : Dans Vos Cinémas
SUITES : Non

PAUL RUDD : Alvin
EMILE HIRSCH : Lance
LANCE LEGAULT : Truck Driver
JOYCE PAYNE : Lady
GINA GRANDE : Madison
LYNN SHELTON : Voice of Madison
LARRY KRETSCHMAR : Lumberjack
ENOCH MOON : Lumberjack
DAVID L. OSBORNE JR. : Lumberjack
DANNI WOLCOTT : Lumberjack

Synopsis

            Durant l’été, le solitaire et amateur de la nature Alvin (PAUL RUDD) et le juvénile Lance (EMILE HIRSCH), le petit frère de la copine d’Alvin, Madison (LYNN SHELTON & GINA GRANDE), partent sur les routes du Texas afin de repeindre les lignes blanches à la suite de feux de forêts vers Bastrop, Texas. Isolés, les deux vont apprendre à s’apprécier, se rapprocher et lier une amitié pour le moins inattendue.

Critique

            David Gordon Green est un sacré numéro. En effet, après avoir commencé dans des films indépendants, il s’en est allé rejoindre l’écurie Apatow. Il y a rencontré Paul Rudd et voici Prince Avalanche.
            Prince Avalanche signe son grand retour aux films indépendants contemplatifs et presque expérimentaux. A la manière d’un Gus van Sant sur Gerry, David Gordon Green filme très souvent ses deux acteurs principaux marcher sans dialogue, juste sous la musique des très prisés Explosions in the Sky. Sauf qu’au contraire du réalisateur d’Elephant, Green parvient à insuffler de l’intérêt au récit dans l’amitié balbutiante qu’il met en scène avec deux acteurs qui l’aident bien. En effet, Paul Rudd et Emile Hirsch sont tout bonnement excellents, l’un toute en fierté machiste et en retenue, l’autre en clone d’un jeune Jack Black, auquel tous les spectateurs peuvent s’identifier. De temps à autres, ils croisent l’impeccable Lance LeGault, qui donne au rythme au film quand celui-ci tombe un peu (comme son début, le film étant très lent à démarrer, même s’il ne dure que 90 minutes). Les interactions entre nos deux protagonistes principaux sont tour à tour touchantes, drôles, réalistes, matures et puériles. Clairement, malgré leurs défauts, David Gordon Green a créé deux personnages sympathiques car réalistes. Et c’est là que réside toute la force du film. Quand Green veut être absurde, avec le rôle de la non-professionnelle Joyce Payne, il est beaucoup moins bon.
            Prince Avalanche prend son rythme de croisière au bout de 20 minutes, mais il sait récompenser les spectateurs patients et leur offre un très sympathique buddy movie, très original. A voir.
Ma Note : 15/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : ROLE MODELS de David S. WAIN, qui aurait très bien pu tourner un film pareil.

MANHATTAN SOLO (THE LONELY GUY) d'Arthur HILLER

MANHATTAN SOLO
THE LONELY GUY
Please don’t turn him down.
Voici Larry Hubbard… L’homme qui se sent seul.


Fiche Technique

REALISE PAR : Arthur Hiller
ECRIT PAR : Neil Simon, Stan Daniels & Ed Weinberger
MUSIQUE DE : Jerry Goldsmith
PRODUIT PAR : Arthur Hiller
PRODUCTION : Aspen – Universal
DISTRIBUE PAR : Universal aux USA
ORIGINE : USA
DUREE : 1h30min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 27 Janvier 1984 aux USA
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : 5 Millions de Dollars
LIEUX DE TOURNAGE : New York City, NY
GENRE : Comédie Romantique
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non.

STEVE MARTIN : Larry Hubbard
JUDITH IVEY : Iris
CHARLES GRODIN : Warren Evans
STEVE LAWRENCE : Jack Fenwick
ROBYN DOUGLASS : Danielle
RICHARD DELMONTE : Raul
JULIE PAYNE : Rental Agent
MERV GRIFFIN : Himself
JOYCE BROTHERS : Herself
LONI ANDERSON : Herself

Synopsis

            Larry Hubbard (STEVE MARTIN) est un gentil garçon, un peu trop gentil. Quand sa copine (ROBYN DOUGLASS) le trompe avec un autre (RICHARD DELMONTE), il devient alors un Lonely Guy. Il se lie d’amitié avec un autre Lonely Guy comme lui, Warren Evans (CHARLES GRODIN) avant de rencontrer Iris (JUDITH IVEY)…

Critique

            En 1984, Steve Martin se sépara enfin un peu de son compère de toujours Carl Reiner. Finies les parodies de films noirs ou de films d’horreur, le voilà dans une comédie romantique réalisée par Arthur Hiller.
            The Lonely Guy s’ouvre sur une narration extra-diégétique qui nous explique le concept de Lonely Guy tout en nous donnant des exemples à travers le monde. La scène est très drôle, efficace et complètement barrée : elle donne clairement le ton du film, comédie plus absurde que romantique, qui ne se prend jamais au sérieux. Portée par l’interprétation de Steve Martin, exceptionnel en benêt gentil et de Charles Grodin en fidèle ami pathétique et vieux garçon, le film regorge de scènes hilarantes comme celle où Grodin annonce qu’il a un rencart avec une femme et où il demande à Steve Martin de l’accompagner. Il se débrouille comme un chef avec la femme, qui semble être conquise, avant que le mari de celle-ci arrive. Grodin et Martin s’éloignent alors, avec le sentiment du devoir accompli. Tout le film est dans ce genre-là. Malheureusement, ce genre de gags, ça ne tient pas 90 minutes et les atermoiements de Judith Ivey deviennent vite agaçants, ce qui affaiblit considérablement le film.
            Original mais pas génial, drôle mais pas passionnant, The Lonely Guy  est un vrai film rageant mais une transition réussie dans la carrière de Steve Martin. Et puis, Charles Grodin, bon sang, quel acteur !
Ma Note : 14/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : SERGEANT BILKO de Jonathan LYNN, une excellente comédie avec Steve Martin.

KENNY POWERS (EASTBOUND & DOWN), Saison 1 de Ben BEST, Jody HILL & Danny R. MCBRIDE

KENNY POWERS
EASTBOUND & DOWN
SAISON 4


Fiche Technique

CREEE PAR : Ben Best, Jody Hill & Danny R. McBride
REALISEE PAR : Jody Hill & David Gordon Green
ECRITE PAR : Haynes Davenport, Jody Hill, David Gordon Green, Carson Mell, Danny R. McBride, John Carcieri & Justin Nowell
PRODUITE PAR : Stephanie Laing
PRODUCTION : Enemy MIGs – Gary Sanchez – HBO – Rough House
PROGRAMMEE SUR : HBO aux USA en 2013 – OCS en France en 2013
ORIGINE : USA
DUREE : 30 Minutes Par Episodes
DISPONIBILITE : Sur OCS
SAISONS : 4 (terminée. Cette fois pour de bon ?)
NOMBRE D’EPISODES : 8
GENRE : Comédie
PUBLIC : Interdit aux moins de 12 ans

DANNY R. MCBRIDE : Kenny Powers
KATY MIXON : April Buchanon-Powers
STEVE LITTLE : Stevie Janowski
ELIZABETH DE RAZZO : Maria Janowski
KEN MARINO : Guy Young
JON REEP : Jed Forney
TIM HEIDECKER : Gene
JILLIAN BELL : Dixie
OMAR J. DORSEY : Dontel Benjamin
STEELE GAGNON : Toby Powers

Et Les Guests-Stars :
JOHN HAWKES dans le 4x01, 4x03, 4x05, 4x07
JENNIFER IRWIN dans le 4x01, 4x03, 4x05, 4x07, 4x08
JASON SUDEIKIS dans le 4x01
CAT CORA dans le 4x05
JEFF MUSIAL dans le 4x05
MARYLIN MANSON dans le 4x06
JERRY MINOR dans le 4x06
SACHA BARON COHEN dans le 4x08
ALEXANDER SKARSGARD dans le 4x08
LINDSEY LOHAN dans le 4x08

Liste des Episodes

4x01 : Chapter 22
4x02 : Chapter 23
4x03 : Chapter 24
4x04 : Chapter 25
4x05 : Chapter 26
4x06 : Chapter 27
4x07 : Chapter 28
4x08 : Chapter 29

Synopsis

            Kenny Powers (DANNY R. MCBRIDE) s’est rangé des voitures et vit désormais avec April (KATY MIXON) une vie de famille bien tranquille. Mais l’appel de sa vie d’avant est trop fort et quand Guy Young (KEN MARINO) l’appelle pour faire une émission avec lui, il ne peut se retenir.

Critique

            Surprise ! Eastbound & Down est de retour pour une quatrième saison alors que la troisième était censée être la dernière. Est-ce le signe pour Jody Hill, Ben Best & Danny McBride que leur carrière n’évolue pas comme prévu ?
            C’est en tout cas ce qui arrive à Kenny Powers dans cette nouvelle saison. Sa vie n’est pas celle qu’il avait imaginée, ce qui donne un très bon premier épisode, tout en fureur gardée chez un Kenny rangé, calme et sobre. Evidemment, tout dégénère dès le deuxième épisode et si certaines scènes sont plutôt réussies, la saison ressemble grandement à ce qu’on a pu voir dans les trois précédentes. La satire des sports shows est plutôt bien vue, mais le style si distinctif de Jody Hill et Ben Best ne fait plus réellement recette, en témoigne ce Series Finale vraiment pénible, avec les 5 dernières minutes les plus self-indulgent de l’année (succédant à This is the End, à croire que Danny McBride ne trouve pas d’écrin à son talent) et que seul Sacha Baron Cohen parvient à sauver. On est loin de la médiocrité de la saison 2, car certains passages sont très drôles et Ken Marino est un très bon acteur, mais la saison soufre clairement du fait qu’elle soit particulièrement fortuite, car répétitive. Ceci se ressent fortement avec le personnage de Steve Little, absolument répugnant et détestable sur ces 8 épisodes.
            Eastbound & Down n’aurait jamais dû revenir. Non, la saison n’est pas nulle. Elle est même plutôt bonne. Mais elle ne sert absolument à rien et gâche des personnages. Rageant.
Ma Note : 11/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : THIS IS THE END de Seth ROGEN & Evan GOLDBERG, avec Danny R. McBride qui joue son propre rôle en imitant Kenny Powers.