CeeSnipes' Awards 2013 : Les Nominations

CeeSnipes’ Awards 2013

Nominations

BEST OF THE BEST

MEILLEUR FILM

- THE MAN WITH THE IRON FISTS de RZA

- FRANCES HA de Noah BAUMBACH

- FURIOUS SIX de Justin LIN

- LE LOUP DE WALL STREET de Martin SCORSESE

- EFFETS SECONDAIRES de Steven SODERBERGH

- DON JON de Joseph GORDON-LEVITT

- LE MAJORDOME de Lee DANIELS

- FLIGHT de Robert ZEMECKIS

- 20 FEET FROM STARDOM de Morgan NEVILLE

- 12 YEARS A SLAVE de Steve MCQUEEN

MEILLEUR REALISATEUR

- Justin LIN pour FURIOUS SIX

- Steven SODERBERGH pour EFFETS SECONDAIRES & LIBERACE

- Joseph GORDON-LEVITT pour DON JON

- Martin SCORSESE pour LE LOUP DE WALL STREET

- Morgan NEVILLE pour 20 FEET FROM STARDOM

MEILLEUR ACTEUR

- Christoph WALTZ pour DJANGO UNCHAINED

- Joseph GORDON-LEVITT pour DON JON

- Leonardo DICAPRIO pour LE LOUP DE WALL STREET

- Forest WHITAKER dans LE MAJORDOME & LE DERNIER REMPART

- Mark WAHLBERG pour BROKEN CITY, 2 GUNS & NO PAIN NO GAIN

MEILLEURE ACTRICE

- Greta GERWIG pour FRANCES HA

- Rachel MCADAMS pour IL ETAIT TEMPS

- Jennifer ANISTON pour THE MILLERS

- Tashiana WASHINGTON pour GIMME THE LOOT

- Anna KENDRICK pour THE HIT GIRLS

MEILLEUR ACTEUR DE SECOND RÔLE

- John GOODMAN pour INSIDE LLEWYN DAVIS & FLIGHT

- Garrett HEDLUND pour INSIDE LLEWYN DAVIS

- Matt DILLON pour IMOGENE

- Jim CARREY dans KICK-ASS 2

- The ROCK dans NO PAIN NO GAIN & FURIOUS SIX

MEILLEURE ACTRICE DE SECOND RÔLE

- Marcia Gay HARDEN pour PARKLAND

- Emma ROBERTS pour THE MILLERS

- Rila FUKUSHIMA pour WOLVERINE, LE COMBAT DE L’IMMOREL

- Susan SARANDON pour SNITCH & SOUS SURVEILLANCE

- Rebel WILSON dans THE HIT GIRLS

MEILLEURE BANDE-SON

- FRANCES HA

- THE HIT GIRLS

- GIMME THE LOOT

- THE MAN WITH THE IRON FISTS

- DON JON

MEILLEURE SUITE OU REMAKE

- KICK-ASS 2 de Jeff WADLOW

- THIS IS 40 de Judd APATOW

- WOLVERINE de James MANGOLD

- IRON MAN THREE de Shane BLACK

- TEXAS CHAINSAW 3D de John LUESSENHOP

MEILLEURE SURPRISE

- DON JON de Joseph GORDON-LEVITT

- JACK THE GIANT KILLER de Bryan SINGER

- CRAZY JOE de Steven KNIGHT

- KICK-ASS 2 de Jeff WADLOW

- GIMME THE LOOT de Jeff LEON

MEILLEUR MOMENT WTF

- La séquence des araignées dans THE HOBBIT : DESOLATION OF SMAUG

- La séquence de l’autoroute dans FURIOUS SIX

- Le coup de paquebot de PACIFIC RIM

- La bagarre à 2 voitures dans 2 GUNS

- Le barbecue dans NO PAIN NO GAIN

MEILLEURE SERIE COMIQUE

- COMMUNITY

- ROBOT CHICKEN

- SOUTH PARK

- BROOKLYN NINE-NINE

- HELLO LADIES

MEILLEUR ACTEUR DE SERIE COMIQUE

- Stephen MERCHANT dans HELLO LADIES

- Joe LO TRUGLIO dans BROOKLYN NINE-NINE

- Terry CREWS dans BROOKLYN NINE-NINE

- Andy SAMBERG dans BROOKLYN NINE-NINE

- Andre BRAUGHER dans BROOKLYN NINE-NINE

MEILLEURE ACTRICE DE SERIE COMIQUE

- Jayma MAYS dans THE MILLERS

- Annelise HESME dans PLATANE

- Christine WOODS dans HELLO LADIES

- Stephanie BEATRIZ dans BROOKLYN NINE-NINE

- Jami GERTZ dans THE NEIGHBORS

MEILLEURE SERIE DRAMATIQUE

- BLUE BLOODS

- MR. SELFRIDGE

- THE NEWSROOM

- THE FOLLOWING

- ALMOST HUMAN

MEILLEUR ACTEUR DE SERIE DRAMATIQUE

- Karl URBAN dans ALMOST HUMAN

- Michael EALY dans ALMOST HUMAN

- Donnie WAHLBERG dans BLUE BLOODS

- Jeremy PIVEN dans MR. SELFRIDGE

- Kevin BACON dans THE FOLLOWING

MEILLEURE ACTRICE DE SERIE DRAMATIQUE

- Joelle CARTER dans JUSTIFIED

- Emily MORTIMER dans THE NEWSROOM

- Katherine KELLY dans MR. SELFRIDGE

- Bridget MOYNIHAN dans BLUE BLOODS

- Annie PARISSE dans THE FOLLOWING

            Don Jon, Brooklyn Nine-Nine et Almost Human mènent la danse en terme de nominations.

WORST OF THE WORST

PIRE FILM 

- PAULETTE de Jérôme ENRICO

- SYMPATHY FOR DELICIOUS de Mark RUFFALO

- OLYMPUS HAS FALLEN d’Antoine FUQUA

- R.I.P.D. de Robert SCHWENTKE

- CARTEL de Ridley SCOTT

PIRE ACTEUR

- Paco BOUBLARD pour PAULETTE

- Christopher THORNTON pour SYMPATHY FOR DELICIOUS

- Gerard BUTLER dans OLYMPUS HAS FALLEN

- Jeff BRIDGES dans R.I.P.D.

- Michael FASSBENDER dans CARTEL

PIRE ACTRICE

- Michelle PFEIFFER dans MALAVITA

- Amy ADAMS dans MAN OF STEEL

- Ruth WILSON dans THE LONE RANGER

- Cameron DIAZ dans CARTEL

- Géraldine LAFFONT dans PAULETTE

PIRE SUITE OU REMAKE

- HUNGER GAMES 2 de Francis LAWRENCE

- VERY BAD TRIP 3 de Todd PHILLIPS

- MAN OF STEEL de Zack SNYDER

- THOR 2 d’Alan TAYLOR

- RED 2 de Dean PARISOT

            Oui, Paulette était vraiment catastrophique. Cartel aussi. 3 nominations chacun.

SOUTH PARK, Saison 17 de Trey PARKER & Matt STONE

SOUTH PARK

SOUTH PARK

SAISON 17

Fiche Technique

CREEE PAR : Matt Stone & Trey Parker

REALISEE PAR : Trey Parker

ECRITE PAR : Trey Parker

PRODUITE PAR : Matt Stone, Anne Garefino, Frank C. Agnone III, Adrian Beard, Eric Stough & Bill Hader

PRODUCTION : Comedy Central – Braniff – Comedy Partners – South Park

PROGRAMMEE SUR : Comedy Central aux USA en 2013

ORIGINE : USA

DUREE : 20 Minutes Par Episodes

DISPONIBILITE : Bientôt sur Canal +

SAISONS : 17 (en production)

NOMBRE D’EPISODES : 10

GENRE : Série Comique d’Animation

PUBLIC : Pour Tout Public

TREY PARKER : Various

MATT STONE : Various

BILL HADER : Various

ADRIAN BEARD : Token Black

MONA MARSHALL : Various

APRIL STEWART : Various

ERIC BAUZA : Ike Broflovski in Puberty

JENNIFER HOWELL : Various

TYRONE JENKINS : Fyrkle

NORA QUINN : Various

Liste des Episodes

17x01 : Let Go, Let Gov

17x02 : Informative Murder Porn

17x03 : World War Zimmerman

17x04 : Goth Kids 3 : Dawn of the Posers

17x05 : Taming Strange

17x06 : Ginger Cow

17x07 : Black Friday

17x08 : A Song of Ass and Fire

17x09 : Titties and Dragon

17x10 : The Hobbit

Synopsis

            Cette année, les habitants de South Park découvrent le pouvoir de la NSA, regardent des émissions de reconstitution de crimes, rêvent de World War Z, découvrent le phénomène des poseurs, sont les spectateurs d’une puberté canadienne, terminent les guerres de religions, subissent le Black Friday et traitent Kim Kardashian de Hobbit.

Critique

            Chaque saison de South Park est un plaisir pour tous les fans. Alors quand elle se fait attendre, comme celle-ci, et qu’on apprend qu’elle ne durera que 10 épisodes, on en profite religieusement.

            La religion, justement, fait son grand retour dans South Park, avec ce qui pourrait être considéré comme le meilleur épisode de la saison, le 17x06. Ce titre se joue avec l’exceptionnel 17x05, pour lequel il faut cependant apprécier au préalable les épisodes sur le Canada (c’est de très loin le meilleur de tous). Les créateurs ont aussi enfin réussi une trilogie de bout en bout, après le moyen Imaginationland et l’abominable Coon. On retrouve aussi un épisode réussi avec les excellents gothiques, qui ont pris une place franchement importante dans la série depuis l’épisode Raisins. Pour preuve, on a enfin leur nom. La saison est très courte mais cela lui empêche de donner de mauvais épisodes et même les moins bons (17x10, 17x03) restent franchement acceptables dans l’orientation qu’a pris la série depuis quelques années. On est encore loin des saisons 6~10 mais finies les déceptions, South Park est enfin de retour. On regrettera cependant l’arrivée d’un nouveau générique, franchement inférieur au précédent, alors que les créateurs voulaient revenir aux origines de la série.

            Bien sûr, certains fans comme moi regretteront l’absence terrible de personnages comme le maire, Jimbo Kern ou encore Ned Gerblansky, mais toujours est-il que la saison 17 est un très bon cru, dans la lignée de la saison 16.

Ma Note : 17.5/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : DRAWN TOGETHER de Dave JESSER & Matthew SILVERSTEIN, dans le même esprit.

LAST VEGAS de Jon TURTLETAUB

LAST VEGAS

LAST VEGAS

It’s going to be legendary

Vivez un week-end de légende

Fiche Technique

REALISE PAR : Jon Turtletaub

ECRIT PAR : Dan Fogelman

MUSIQUE DE : Mark Mothersbaugh

PRODUIT PAR : Amy Baer, Joseph Drake & Lawrence Mark

PRODUCTION : CBS – Gidden – Good Universe – Outlaw Sinema

DISTRIBUE PAR : CBS aux USA – UPI en France

ORIGINE : USA

DUREE : 1h45min

PUBLIC : Pour tout public

SORTIE : 1 Novembre 2013 aux USA – 27 Novembre 2013 en France

BUDGET : 28 Millions de Dollars

REVENUS : 88 Millions de Dollars (60 Millions de Bénéfices)

LIEUX DE TOURNAGE : Géorgie & Nevada

GENRE : Comédie

DISPONIBILITE : Dans Vos Cinémas

SUITES : Non

ROBERT DE NIRO : Paddy

MICHAEL DOUGLAS : Billy

KEVIN KLINE : Sam

MORGAN FREEMAN : Archie

MARY STEENBURGER : Diana

MICHAEL EALY : Ezra

ROMANY MALCO : Lonnie

JERRY FERRARA : Dean

WERONIKA ROSATI : Veronica

ROGER BART : Maurice

Synopsis

            Les septuagénaires Paddy (ROBERT DE NIRO), Sam (KEVIN KLINE) et Archie (MORGAN FREEMAN) partent passer un week-end à Las Vegas pour fêter le mariage du seul célibataire d’entre eux, Billy (MICHAEL DOUGLAS). Mais Paddy, le râleur du groupe, en veut encore à Archie de ne pas avoir été à l’enterrement de sa femme et empêche les 3 autres de prendre du bon temps…

Critique

            Il y a deux grosses tendances à Hollywood en ce moment : les comédies où on se bourre la gueule à Las Vegas et les films où on retrouve un All-Star Cast de vieilles tronches un peu has been. Last Vegas mélange les deux.

            Réalisé par le moyen Jon Turtletaub, mais écrit par le très bon Dan Fogelman, Last Vegas a bien retenu la leçon de Very Bad Trip et du Dernier Rempart : ce qu’il faut dans ce genre de comédie, ce n’est pas de trop en faire, c’est d’y insuffler un esprit de groupe chaleureux, afin d’y amener de la compassion pour les personnages, qui sauront aussi se moquer d’eux-mêmes et surtout de leur âge, ce que Schwarzenegger faisait bien dans Le Dernier Rempart. Et c’est pour cela que Last Vegas est un film très réussi. Il parvient à réaliser tout ceci sans pour autant perdre de vue l’objectif : faire une comédie R-Rated. Point de nihilisme à la Very Bad Trip 3 certes, mais un humour quand même bien potache, comme le concours de tee-shirts mouillés ou la soirée dans la boîte de nuit. Tout ceci marche du tonnerre pendant les deux heures, car les acteurs sont excellents, Kevin Kline et Robert de Niro en tête. Si quelques gags sont un peu lourds et que le film a du mal à commencer, il le compense par un troisième acte vraiment très touchant dans lequel on retrouve la patte de Dan Fogelman.

            S’il fallait réellement le prouver, Last Vegas démontre qu’on peut réaliser une comédie où on se bourre la gueule avec chaleur humaine à Las Vegas. Et mine de rien, on n’en voit pas souvent.

Ma Note : 16/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : EVASION de Mikael HAFSTROM, l’autre film de vieux qui a bien marché.

SHORTS de Robert RODRIGUEZ

SHORTS

SHORTS 

The Adventures Of The Wishing Rock

Not so TALL tales

Fiche Technique

REALISE PAR : Robert Rodriguez

ECRIT PAR : Robert Rodriguez & Alvaro Rodriguez

MUSIQUE DE : George Oldziey, Robert Rodriguez & Carl Thiel

PRODUIT PAR : Elizabeth Avellan & Robert Rodriguez

PRODUCTION : Imagenation – Media Rights Capital – Lin - Troublemakers

DISTRIBUE PAR : Warner Bros aux USA

ORIGINE : USA / Emirats Arabes Unis

DUREE : 1h29min

PUBLIC : Pour tout public

SORTIE : 21 Août 2009 aux USA

BUDGET : 20 Millions de Dollars

REVENUS : 28 Millions de Dollars (8 Millions de Bénéfices)

LIEUX DE TOURNAGE : Austin,TX

GENRE : Comédie fantastique

DISPONIBILITE : BluRay Zone A

SUITES : Non

JIMMY BENNETT : Toby Toe Thompson

KAT DENNINGS : Stacey Thompson

JOLIE VANIER : Helvetica Black

JAMES SPADER : Mr. Carbon Black

TREVOR GAGNON : Loogie Short

REBEL RODRIGUEZ : Lug Short

LEO HOWARD : Laser Short

JON CRYER : Bill Thompson

LESLIE MANN : Jane Thompson

WILLIAM H. MACY : Dr. Noseworthy

Synopsis

            La vie de Toby (JIMMY BENNETT) a changé le jour où ce jeune habitant de la ville de Carbon Black (JAMES SPADER), l’inventeur de la Black Box, a découvert la Wishing Stone, qui lui permet de recevoir tout ce qu’il désire. Bien évidemment, rien ne se passe comme prévu et Carbon Black tente de mettre la main dessus…

Critique

            On peut ne pas aimer le type, force est de constater que Robert Rodriguez essaie de se diversifier et de faire autant plaisir à ses enfants qu’àà ses fans hardcore. Shorts rentre dans la première catégorie.

            Le premier problème avec Shorts est qu’il ne rentre QUE dans la première catégorie. En effet, le film se rapproche bien plus des catastrophes Spy Kids 4 que du très sympathique Sharkboy & Lavagirl ou même Spy Kids 2 qui pouvait réjouir petits et grands. Dans Shorts, on parle de monstre en crottes de nez, de cube à tout faire, de pets, de caca, de staring contest… Et pourtant, le film est absolument illogique dans la mesure où il y a aussi des choses aussi effrayantes que des guêpes géantes (particulièrement réussies) ou que des parents au chômage à cause d’un patron machiavélique, joué par un très cabotin James Spader. Le film n’a aucune maîtrise scénaristique, est mis en scène avec les pieds, d’une laideur infâme et pire encore, gâche totalement le talent des quelques bons acteurs qu’il avait dans son casting.  En effet, pas sûr que William H. Macy ou même Jimmy Bennett se rappellent de ce film-là à la fin de leur carrière. De plus, le film parvient à être incroyablement long alors qu’il ne dure que 90 minutes.

            Robert Rodriguez alterne entre les films volontairement mauvais comme Machete et les films réellement minables comme Shorts, donc. Dans les deux cas, ce n’est pas une réelle bonne idée de carrière. Minable.

Ma Note : 2.5/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : SPY KIDS 2 de Robert RODRIGUEZ, qui représente le top du film familial de l’auteur. Bilan famélique, n’est-il pas ?

CONAN LE DESTRUCTEUR (CONAN THE DESTROYER) de Richard FLEISCHER

CONAN LE DESTRUCTEUR

CONAN THE DESTROYER

The Darkest Side of Magic. The Strongest Side of Man.

The most powerful legend of all is back in a new adventure.

Fiche Technique

REALISE PAR : Richard Fleischer

ECRIT PAR : Stanley Mann

MUSIQUE DE : Basil Poledouris

PRODUIT PAR : Raffaella de Laurentiis & Edward R. Pressman

PRODUCTION : De Laurentiis

DISTRIBUE PAR : Universal aux USA et en France

ORIGINE : USA

DUREE : 1h43min

PUBLIC : Interdit aux moins de 12 ans

SORTIE : 29 Juin 1984 aux USA – 29 Août 1984 en France

BUDGET : 18 Millions de Dollars

REVENUS : 31 Millions de Dollars (13 Millions de Bénéfices)

LIEUX DE TOURNAGE : Mexique

GENRE : Sword & Sorcellery

DISPONIBILITE : BluRay Zone B

SUITES : Suite de Conan le Barbare. Désavouée maintenant.

ARNOLD SCHWARZENEGGER : Conan

GRACE JONES : Zula

WILT CHAMBERLAIN : Bombataa

MAKO : Akiro

OLIVIA D’ABO : Princess Jehna

TRACEY WALTER : Malak

SARAH DOUGLAS : Queen Taramis

SVEN-OLE THORSEN : Togra

PAT ROACH : Thoth-Amon

ANDRE THE GIANT : Dagoth

Synopsis

            Conan (ARNOLD SCHWARZENEGGER) est encore meurtri par la mort de Valeria. Accompagné de Malak (TRACEY WALTER), il sillonne les routes. La reine Taramis (SARAH DOUGLAS) lui demande alors d’accompagner sa fille Jehna (OLIVIA D’ABO) dans une quête pour réveiller le démon Dagoth (ANDRE THE GIANT), avec son garde du corps Bombataa (WILT CHAMBERLAIN).

Critique

            Le premier Conan est encore considéré aujourd’hui comme un des meilleurs films de l’histoire du Cinéma. Or, il se trouve que le film a clairement mal vieilli.

            Pour beaucoup, cette suite a commis l’irréparable en se rapprochant du public familial. D’accord, Conan le Destructeur est toujours un monument d’ultra-violence macho peu avare en plans sur le corps bien huilé d’Arnold Schwarzenegger, mais le film est beaucoup moins sanglant et radical que le premier opus. Ici, Conan y combat des monstres en carton-pâte, aux côtés de Grace Jones et Wilt Chamberlain, ce dernier étant si piètre acteur qu’il est proche de faire tomber l’ensemble de l’entreprise dans le ridicule. D’ailleurs, on compte très peu d’acteurs de formations si on enlève aussi les catcheurs. Mais le film reste parfaitement appréciable grâce à une bonne humeur communicative, un second degré qui manquait au premier opus et des créatures très moches (Dagoth est particulièrement affreux) mais très ancrées dans leur époque. Le score de Basil Poledouris est bien meilleur que celui du premier opus (BLASPHEME) et permet à l’ensemble de garder une dimension épique qu’il semblait perdre dans sa première heure. Bien sûr, tout ne marche pas et voir Schwarzenegger hurler ”BAMBATAAA” en faisant tournoyer son glaive, qui est censé peser une bonne trentaine de kilos est un peu risible, mais la magie du cinéma de Richard Fleischer fait son effet.

            Conan le Destructeur est un film bien plus aimable que son premier opus et il est fort aisé de comprendre pourquoi les fans du personnage n’ont pas aimé. Les autres y trouveront leur compte.

Ma Note : 14/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : KALIDOR de Richard FLEISCHER, une nouvelle association avec Schwarzenegger et du Sword & Sorcellery. 

O'BROTHER (O BROTHER, WHERE ART THOU?) de Joel & Ethan COEN

O’BROTHER

O BROTHER, WHERE ART THOU ?

They have a plan, but not a clue.

Une comédie irrésistible

Fiche Technique

REALISE PAR : Joel & Ethan Coen

ECRIT PAR : Joel & Ethan Coen

MUSIQUE DE : T-Bone Burnett

PRODUIT PAR : Joel & Ethan Coen

PRODUCTION : StudioCanal – Working Title – Mike Zoss – Buena Vista

DISTRIBUE PAR : Buena Vista aux USA – BAC Films en France

ORIGINE : USA / France / Royaume-Uni

DUREE : 1h46min

PUBLIC : Pour tout public

SORTIE : 22 Décembre 2000 aux USA – 30 Août 2000 en France

BUDGET : 26 Millions de Dollars

REVENUS : 71 Millions de Dollars (45 Millions de Bénéfices)

LIEUX DE TOURNAGE : Mississipi & Californie

GENRE : Comédie

DISPONIBILITE : DVD Zone 2

SUITES : Non

GEORGE CLOONEY : Ulysses Everett McGill

JOHN TURTURRO : Pete Hogwallop

TIM BLAKE NELSON : Delmar O’Donnell

CHRIS THOMAS KING : Tommy Johnson

HOLLY HUNTER : Penny McGill

JOHN GOODMAN : Daniel ”Big Dan” Teague

FRANK GARRISON : Wash Hogwallop

CHARLES DURNING : Menelaus ”Pappy” O’Daniel

RAY MCKINNON : Vernon T. Waldrip

MICHAEL BADALUCCO : George Nelson

Synopsis

            Durant la Grande Dépression, Everett McGill (GEORGE CLOONEY), Pete Hogwallop (JOHN TURTURRO) et Delmar O’Donnell (TIM BLAKE NELSON) s’échappent de prison, à la recherche d’un trésor, un magot de 200 000 dollars gagnés sur des braquages de banques. Cependant, ils sont poursuivis par la police et y parvenir sera une véritable odyssée.

Critique

            Après deux très grands films, Fargo & The Big Lebowski, on attendait bien évidemment le nouveau film des frères Coen. Ce fut O Brother, Where Art Thou, une nouvelle comédie, bien plus familiale.

            Adaptée de l’Odyssée d’Homère, O Brother Where Art Thou est une comédie burlesque particulièrement remuante qui se déroule pendant la Grande Dépression et qui laisse une part énorme au blues, qui rythme le film. Traitée sur le mode comique, donc, O Brother est dominé par le duo George Clooney – Tim Blake Nelson, pendant que John Turturro se trouve être malheureusement  absent à cause d’un choix de scénario un peu décevant. En effet, le film pêche clairement sur son scénario, qui se trouve être assez répétitif au bout d’une petite heure, ce qui est probablement dû à la lourdeur de l’écriture symbolique des Coen. De plus, le film n’est jamais très drôle ou très passionnant. Heureusement, comme d’habitude chez la fratrie du Minnesota, le film est assez soigné et original, tandis que son supporting cast (Michael Badalucco & Ray McKinnon en tête) est assez performant pour être divertissant pendant deux heures.

            Avec des séquences franchement très réussies pendant que d’autres sont clairement loupées et quelques gags qui font mouche, O Brother, Where Art Thou est un bon film des frères Coen, mais en deçà des deux derniers.

Ma Note : 14/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : INTOLERABLE CRUAUTE des frères COEN, où ils ont actualisé le personnage de George Clooney.