vendredi 26 décembre 2014

LADYKILLERS (THE LADYKILLERS) d'Ethan & Joel COEN

LADYKILLERS
THE LADYKILLERS
The greatest criminal minds of all time
have finally met their match.


Fiche Technique

REALISE PAR : Ethan Coen & Joel Coen
ECRIT PAR : Ethan Coen & Joel Coen
MUSIQUE DE : Carter Burwell
PRODUIT PAR : E&J Coen, Tom Jacobson, Barry Josephson &Barry Sonnenfield
PRODUCTION : Touchstone – Jacobson – Mike Zoss – Pancake
DISTRIBUE PAR : Buena Vista aux USA – Gaumont en France
ORIGINE : USA    
DUREE : 1h44min 
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 26 Mars 2004 aux USA – 9 Juin 2004 en France
BUDGET : 35 Millions de Dollars
REVENUS : 76 Millions de Dollars (41 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Mississipi & California
GENRE : Comédie
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

TOM HANKS : Goldthwaite Higginson Dorr Ph.D
IRMA P. HALL : Marva Munson
J.K. SIMMONS : Garth Pancake
MARLON WAYANS : Gawain MacSam
TZI MA : The General
RYAN HURST : Lump Hudson
DIANE DELANO : Mountain Girl
STEPHEN ROOT : Fernand Gudge
JASON WEAVER : Weemack Funthes
LYNE ODUMS : Rosalie Funthes

Synopsis

            Le professeur G.H. Dorr (TOM HANKS) envisage de braquer un casino avec quatre compères (J.K. SIMMONS, MARLON WAYANS, TZI MA & RYAN HURST). Pour se faire, il s’installe dans la cave de Marva Munson (IRMA P. HALL), une vieille bigote, qui s’avère bien malgré elle être une terrible adversaire dans la quête du butin…

Critique

            Après la doublette The Big Lebowski – Fargo, les frères Coen ont eu du mal à se renouveler et à retrouver ce qui faisait de ces deux films (et d’Arizona Junior) des comédies remarquables.
            Après le fade Intolérable Cruauté, ils passèrent au remake de Tueurs de Dames, d’Alexander MacKendrick, avec un casting plutôt sympathique sur le papier, dominé par un Tom Hanks en contre-emploi. Si lui n’est pas mauvais, c’est le film qui l’est et ce, de bout en bout. Ladykillers est une comédie pathétique, plombée par un scénario extrêmement mauvais, qui enchaîne les palabres et les discours pseudo-décalés mais franchement agaçants, aux gags quasiment tous loupés et au rythme anémique. Bien sûr, les frères Coen restent les frères Coen et ils se servent parfaitement de l’endroit où ils ont recadré l’intrigue, tout en nous offrant quelques plans plutôt jolis et une direction d’acteurs correcte (c’est assez facile quand vous avez l’excellent J.K. Simmons, Tzi Ma ou encore George Wallace). Mais hormis cela, tout est à jeter, ou presque.
            Nous ne sommes malheureusement pas dans un film sauvés par les acteurs, mais dans un désastre quasi-total que les Coen ne peuvent sauver avec 3 plans réussis et J.K. Simmons. Dommage.
Ma Note : 4/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : BURN AFTER READING des frères COEN, autre comédie Coen post Fargo.  

TRANSFORMERS : L'ÂGE DE L'EXTINCTION (TRANSFORMERS : AGE OF EXTINCTION) de Michael BAY

TRANSFORMERS : L’ÂGE DE L’EXTINCTION
TRANSFORMERS : AGE OF EXTINCTION
Stand together or face extinction.
The rules have changed


Fiche Technique

REALISE PAR : Michael Bay
ECRIT PAR : Ehren Krugen
MUSIQUE DE : Steve Jablonski
PRODUIT PAR : Ian Bryce, Tom DeSanto, Lorenzo diBonaventura&Don Murphy
PRODUCTION : Paramount – Hasbro
DISTRIBUE PAR : Paramount aux USA et en France
ORIGINE : USA / Chine
DUREE : 2h45min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 27 Juin 2014 aux USA – 16 Juillet 2014 en France
BUDGET : 210 Millions de Dollars
REVENUS : 1, 087 Milliard de Dollars (877 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Hong Kong, Islande, USA
GENRE : SciFi
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Troisième suite de Transformers. Début d’une nouvelle trilogie.

MARK WAHLBERG : Cade Yeager
NICOLA PELTZ : Tessa Yeager
JACK REYNOR : Shane Dyson
KELSEY GRAMMER : CIA Agent Harold Attinger
STANLEY TUCCI : Joshua Joyce
TITUS WELLIVER : James Savoy
LI BINGBING : Su Yueming
T.J. MILLER : Lucas Flannery
SOPHIA MYLES : Darcy Tirrel
THOMAS LENNON : White House Chief of Staff Greg

Synopsis

            Cade Yeager (MARK WAHLBERG) est un inventeur sans le sou, passionné par les Transformers, interdits sur Terre depuis les évènements de Chicago. Lorsqu’il retrouve Optimus Prime, le gouvernement, personnifié par Harold Attinger (KELSEY GRAMMER), un agent trouble de la CIA, vient lui chercher des noises. Le voilà parti pour une aventure qui l’emmènera à Hong Kong.

Critique

            Elle est enfin de retour. La saga de science-fiction la plus rentable pour ses fans, qui ont toujours de quoi se mettre sous la dent pour les onze euros du prix du billet, sortait son quatrième épisode cet été, toujours réalisé par Michael Bay.
            Transformers 4 est le départ d’une nouvelle trilogie, sans aucun ancien personnage (hormis Optimus Prime, Bumblebee, Brains et Megatron plus subtilement) et il offre encore une fois une bonne semi-tonne de combats délirants, presque toujours en plein jour et à grand renforts de money shots toutes les 3 minutes et un scénario pour le moins basique, mais satisfaisant car jamais trop alambiqué et surtout prétexte à une avalanche d’explosions et de nouveaux Transformers génialissimes comme les Dinobots, ces dinosaures métalliques crachant du feu, Hound qui fume un cigare metallique et qui a la voix de John Goodman et bien sûr Drift, ce samurai Transformer à la cape en métal qui ondule dans le vent.
C’est totalement débile ? Oh que oui. Mais que c’est bon, avec cet humour lamentablement hilarant, ses personnages unidimensionnels comme Stanley Tucci et Li Bingbing, qui apportent réellement quelque chose à une saga qui avait besoin de sang frais. Tout n’est pas parfait, le film est franchement trop long et Michael Bay ne parvient pas à recréer la folie du climax de l’immense troisième opus. Cependant, il réussit quelques scènes dantesques comme l’arrivée des Dinobots ou l’irruption des membres du gouvernement chez Cade Yeager. Ses acteurs sont d’ailleurs loin d’être mauvais. Mark Wahlberg fait du Mark Wahlberg, Nicola Peltz n’est pas une mauvaise actrice (Jack Reynor, par contre…) et le supporting cast possède Thomas Lennon et T.J. Miller franchement hilarants.
Avec le superbe score de Steve Jablonsky (le thème de Lockdown est remarquable) et la beauté esthétique criarde habituelle à Michael Bay, Transformers 4 plaira aux fans et insupportera les détracteurs. Cependant, il ne devrait pas être de retour pour le cinquième épisode. Pour revenir au R-Rated ? Parce qu’on ne va pas se mentir, Bay n’est jamais meilleur que lorsqu’il est extrêmement vulgaire. Wait and see.
Ma Note : 16.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : TRANSFORMERS 3, le meilleur de la saga. Rien ne ressemble plus à Transformers que Transformers.

JUST HEROES (YEE DAAM KWAN YING) de John WOO & WU Ma

JUST HEROES
YEE DAAM KWAN YING
From the director of ”The Killer” and ”Hard Boiled”
Tragic Heroes


Fiche Technique

REALISE PAR : John Woo & Wu Ma
ECRIT PAR : Hau Chi-Keung & Ni Kuang
MUSIQUE DE : Romeo Diaz & James Wong
PRODUIT PAR : Tsui Hark
PRODUCTION : Magnum
DISTRIBUE PAR : Golden Princess à Hong Kong
ORIGINE : Hong Kong
DUREE : 1h32min
PUBLIC : Interdit aux moins de 12 ans
SORTIE : 14 Décembre 1989 à Hong Kong
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : 8 Millions de Dollars Hongkongais
LIEUX DE TOURNAGE : Hong Kong & Taiwan
GENRE : Heroic Bloodshed
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

DAVID CHIANG : Wei
DANNY LEE : Xiu
CHEN KUAN-TAI : Tai
STEPHEN CHOW : Jacky
ZHAO LEI : Boss Cao
TIEN NIU : Xiu’s Wife
CALLY KWONG MEI-WAN : Tai’s Wife
JAMES WONG : Boss Cao’s Lawyer
KU FEI : Boss Cao’s Confident
WU MA : Ma Yi-Bin

Synopsis

            Lorsqu’un chef de triade est assassiné froidement par un membre de l’organisation, ses trois fils spirituels (DAVID CHIANG, DANNY LEE & CHEN KUAN-TAI) se lancent dans une guerre pour trouver le coupable et surtout prendre la tête de l’organisation. Des alliances se créent pour le trouver mais dans les Triades, tout est question de pouvoir…

Critique

            En 1989, John Woo et Wu Ma sont engagés pour réaliser un Heroic Bloodshed assez générique mais efficace afin d’amasser de l’argent pour Chang Cheh, légende du cinéma hongkongais alors complètement fauché.
            Cela donne Just Heroes, une tragédie mafieuse franchement peu originale mais extrêmement efficace, avec toute une galerie d’acteurs connus à chaque scène, des types tout droit sortis de la Shaw Brothers, société où Chang Cheh a eu la carrière exceptionnelle dont il pouvait alors se vanter. Just Heroes n’a pas grand-chose pour lui si ce ne sont trois gunfights particulièrement bien réalisés, dont celui qui clôt le film, aussi démesuré que fun. Car ici, tout est une histoire de fun : le film étant une sorte d’opération de charité, il fallait que le public s’y retrouve et voir David Chiang et Danny Lee se foutre sur la gueule à coups de chargeurs entiers vidés sur une table renversée est une belle manière de rendre hommage à ceux qui ont fait de John Woo une star interplanétaire. On y retrouve aussi Stephen Chow en jeune chien fou influençable qui se trouve être en fin de compte un tueur sanguinaire, un rôle qu’on n’a plus l’habitude de le voir jouer, mais auquel il rend parfaitement hommage.
Grâce aux petites touches d’humour éparses, Just Heroes se trouve être un film parfaitement regardable et appréciable, s’il n’avait pas autant vieilli en 26 ans, maintenant. Une curiosité, sans aucun doute.
Ma Note : 14/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : HEROES SHED NO TEARS de John WOO, autre film méconnu de l’auteur, mais tout aussi méritant de reconnaissance. n’a pas 

HANNIBAL, Saison 2 de Bryan FULLER

HANNIBAL
HANNIBAL
SAISON 2


Fiche Technique

CREEE PAR : Bryan Fuller
REALISEE PAR : Tim Hunter, Peter Medak, David Semel, Michael Rymer, Vincenzo Natali & David Slade
ECRITE PAR : Bryan Fuller, Steve Lightfoot, Jeff Vlaming, Jason Grote, Scott Nimerfro, Ayanna A. Floyd, Andy Black, Kai Yu Wu & Chris Brancato
PRODUITE PAR : Bryan Fuller, Martha de Laurentiis, Sidonie Dumas, Christophe Riandee, Katie O’Connell, Eliza Roth, Sara Colleton, David Slade, Chris Brancato, Jesse Alexander, Michael Rymer & Steve Lightfoot
PRODUCTION : Dino de Laurentiis – Living Dead Guy – AXN – Gaumont
PROGRAMMEE SUR : NBC aux USA en 2014 – Canal+Séries en France en 2014
ORIGINE : USA
DUREE : 40 Minutes Par Episodes
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SAISONS : 3 (en production)
NOMBRE D’EPISODES : 13
GENRE : Horror Drama
PUBLIC : Interdit aux moins de 16 ans

HUGH DANCY : Will Graham
LAURENCE FISHBURNE : Special Agent-In-Charge Jack Crawford
MADS MIKKELSEN : Dr. Hannibal Lecter
CAROLINE DHAVERNAS : Dr. Alana Bloom
HETTIENNE PARK : Special Agent Beverly Katz
LARA JEAN CHOROSTECKI : Freddy Lounds
RAUL ESPARZA : Dr. Frederick Chilton
GILLIAN ANDERSON : Dr. Bedelia du Maurier
SCOTT THOMPSON : Special Agent Dr. Jimmy Price
AARON ABRAMS : Special Agent Brian Zeller

Et Les Guests-Stars :
CYNTHIA NIXON dans le 2x01, 2x02, 2x03, 2x13
JONATHAN TUCKER dans le 2x01, 2x05
MARTIN DONOVAN dans le 2x02
EDDIE IZZARD dans le 2x04, 2x05, 2x06
GINA TORRES dans le 2x04, 2x13
AMANDA PLUMMER dans le 2x04
ANNA CHLUMSKY dans le 2x06, 2x07
JEREMY DAVIES dans le 2x08, 2x09
CHRIS DIAMANTOPOULOS dans le 2x08, 2x09
MICHAEL PITT dans le 2x10, 2x11, 2x12

Liste des Episodes

2x01 : Kaiseki
2x02 : Sakizuki
2x03 : Hassun
2x04 : Takiawase
2x05 : Mukozuke
2x06 : Futamono
2x07 : Yakimono
2x08 : Su-zakana
2x09 : Shiizakana
2x10 : Naka-Choko
2x11 : Ko No Mono
2x12 : Tome-Wan
2x13 : Mizumono

Synopsis

            Après la mort d’Abigail Hobbs (KACEY ROHL), Will Graham (HUGH DANCY) est envoyé en prison. A tort ? C’est ce qu’il va essayer de prouver…

Critique

            Hannibal est probablement le show le plus marqué esthétiquement à la télévision aujourd’hui. Malheureusement, les scénarios de la série sont plus gênants, surtout pour ceux qui aiment l’œuvre de Thomas Harris.
            Comme c’est une adaptation, il faut prendre en compte le travail de Bryan Fuller pour faire de ce matériau originel sa série très personnelle, avec des intrigues propres à la série et des personnages qui ont changé de psychologie. Ceci est encore plus marqué dans une deuxième saison qui force de plus en plus au niveau du glauque et du gore, avec en mention spéciale un corps découpé en lamelles et mis en exposition. Particulièrement dégueulasse et franchement peu utile, cette évolution de la série est peu satisfaisante et fait se demander si Bryan Fuller n’a pas juste envie de choquer le spectateur plus que de raconter une histoire. Si l’on compte tout le fan service (comme l’arrivée de Michael Pitt en Mason Verger, aussi inutile qu’insignifiant), on ne sait vraiment plus ce que Fuller veut faire avec sa série.
            Le problème, c’est qu’en attendant, le spectateur s’ennuie profondément et ce ne sont pas ces images fantasmagorico-hideuses qui vont le sortir de sa torpeur. La troisième saison reviendra enfin sur Dragon Rouge.
Ma Note : 8/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : THE FOLLOWING de Kevin WILLIAMSON, c’est le renouveau de la noirceur dans la série TV américaine.

mercredi 24 décembre 2014

MEURTRE (MURDER!) d'Alfred HITCHCOCK

MEURTRE
MURDER !
Who killed
Edna Druce ?


Fiche Technique

REALISE PAR : Alfred Hitchcock
ECRIT PAR : Alfred Hitchcock, Walter C. Mycroft & Alma Reville
MUSIQUE DE : John Reynders
PRODUIT PAR : John Maxwell
PRODUCTION : British International Pictures
DISTRIBUE PAR : Wardour au Royaume-Uni
ORIGINE : Royaume-Uni
DUREE : 1h44min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 31 Juillet 1930 au Royaume-Uni
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Elstree Studios, Angleterre
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

HERBERT MARSHALL : Sir John Menier
NORAH BARING : Diana Baring
PHYLLIS KONSTAM : Doucie Markham
EDWARD CHAPMAN : Ted Markham
ESME PERCY : Handell Fane
DONALD CALTHROP : Ion Stewart
MILES MANDER : Gordon Druce
MARIE WRIGHT : Miss Mitcham
UNA O’CONNOR : Mrs. Grogram
KENNETH COVE : Mr. Matthews

Synopsis

            Un soir, la jeune actrice Diana Baring (NORAH BARING) se réveille étourdie et couverte de sang. A ces côtés, l’autre jeune actrice Edna Druce est morte. Bien évidemment, Diana est accusée du meurtre de sa collègue, surtout qu’elle a caché des choses à la police lors de l’interrogatoire. Lors du procès, Sir John Menier (HERBERT MARSHALL) est convaincu de son innocence…

Critique

            Dans son début de carrière, Alfred Hitchcock filmait beaucoup et très vite. Ce qui fait qu’en 1930, 5 ans après son premier film, il en est déjà à 11 films. Le dernier en date est Murder !
            Thriller judiciaire, ce qui est assez original à l’époque, Murder est un film bien plus efficace que son précédent, Juno and the Paycock dans la mesure où sa manière d’instaurer de la tension et du suspense dans des scènes aussi simples qu’une discussion dans un jury au Palais de Justice est encore à l’œuvre ici. Malheureusement, une fois que le film quitte ce Palais de Justice, justement, au bout d’une petite heure, Murder redevient un film policier comme on en voit à foison et seules les apparitions de l’excellent Esme Percy sauvent Murder de l’oubli total. Ce n’est d’ailleurs pas le seul bon acteur du film, Herbert Marshall et Norah Baring sont aussi à signaler, mais ils ne sauvent pas le film autant que Percy. C’est d’ailleurs pour cela que la partie en dehors du Palais de Justice n’est au final pas si insupportable, mais juste pas au niveau du reste du film.
            En fin de compte, on se retrouve avec un thriller de série, même pour l’époque, qui se distingue par un premier acte efficace avant de retomber dans le commun. Rien d’indispensable ici.
Ma Note : 13/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : THE LODGER d’Alfred HITCHCOCK, vraiment son meilleur film de ses 5 premières années de carrière.

DOUBLE TAP (CHEONG WONG) de LAW Chi-Leung

DOUBLE TAP
CHEONG WONG
Are you ready ?
Cold-blooded Killers


Fiche Technique

REALISE PAR : Law Chi-Leung
ECRIT PAR : Law Chi-Leung, Yeung Sin Ling, Yeung Chin Hung & Clarence Lee
MUSIQUE DE : Peter Kam
PRODUIT PAR : Derek Yee
PRODUCTION : Golden Harvest – Film Unlimited
DISTRIBUE PAR : Golden Harvest à Hong Kong
ORIGINE : Hong Kong
DUREE : 1h36min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 27 Mai 2000 à Hong Kong
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : 4 Millions de Dollars Hongkongais
LIEUX DE TOURNAGE : Hong Kong
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : DVD Zone 3
SUITES : Une suite en 2010

LESLIE CHEUNG : Rick Pang
ALEX FONG : Detective Miu Chi Sin
RUBY WONG : Colleen
MONICA CHAN : Ellen
VINCENT KOK : Vincent
JOE CHEUNG : Joe
LINDZAY CHAN : Psychatrist
LAI CHI-WAI : Cop
CHIK MO-CHAN : Cop
CHOI KIN-SHIK : Cop

Synopsis

            L’inspecteur Miu Chi Sin (ALEX FONG) et Rick Pang (LESLIE CHEUNG) font des concours de tir où ils s’affrontent souvent pour la première place. Quand un compétiteur devient fou et se met à tirer sur la foule, Rick décide de le tuer en utilisant sa tactique du double tap. Malheureusement pour lui, il en tire un plaisir inattendu et continue à tuer.

Critique

            Dans les années 2000, énormément de polars ont fleuri à Hong Kong, un des endroits où on en produit le plus. Cheong Wong en est un de ceux qui n’ont pas passé le continent asiatique, réalisé par Law Chi-Leung.
            Plus communément appelé Double Tap grâce à sa suite 10 ans plus tard Triple Tap, beaucoup plus connue et exportée, le thriller de Law Chi-Leung est exactement ce dont on pouvait s’attendre un policier fin 90’s-début 00’s hongkongais, justement. Les personnages y sont torturés, tout en formant une sorte de duel d’antithèses, par exemple. Ici, Leslie Cheung et Alex Fong (franchement pas très bons) voient leur trajectoire s’écarter de manière exponentielle après que le premier tue quelqu’un de sang-froid et le film se transforme très vite en face-à-face à base de montages alternés et chassés croisés psychologiquement éprouvant pours les deux personnages. On retrouve aussi des personnages féminins entièrement dévoués aux deux protagonistes principaux, avec l’excellente Ruby Wong, ici. Les scènes d’action sont solides, avec le Double Tap assez proéminent et franchement cinégénique. Dommage que le tout soit mis en musique avec la soupe habituelle des 90’s que seul Hong Kong savait nous servir pour gâcher des scènes fortes.
            Double Tap est un film plus qu’acceptable, grâce à quelques éclairs de génie et une simplicité qui le sauve, finalement, de l’ennui et/ou de l’indifférence. Concis et efficace, ce petit polar mérite mieux.
Ma Note : 13.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : TRIPLE TAP de Derek YEE, suite officieuse mais vrai remake de ce film. 

ALEXANDRE (ALEXANDER) d'Oliver STONE

ALEXANDRE
ALEXANDER
Fortune favors the bold
The greatest legend of all was real


Fiche Technique

REALISE PAR : Oliver Stone
ECRIT PAR : Oliver Stone, Christopher Kyle & Laeta Kalogridis
MUSIQUE DE : Vangelis
PRODUIT PAR : Mo Borman, Jon Kilik, Tom Schühly, Iain Smith & Oliver Stone
PRODUCTION : Warner – Intermedia – Pacifica – Egmond – IMF – Pathé
DISTRIBUE PAR : Warner Bros. aux USA – Pathé en France
ORIGINE : Allemagne / USA / Royaume-Uni / France / Italie / Pays-Bas
DUREE : 3h34min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 24 Novembre 2004 aux USA – 5 Janvier 2005 en France
BUDGET : 155 Millions de Dollars
REVENUS : 167 Millions de Dollars (12 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Angleterre, Maroc, Allemagne & Thaïlande
GENRE : Biopic
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

COLIN FARRELL : Alexander
JARED LETO : Hephaistion
ANGELINA JOLIE : Queen Olympias
VAL KILMER : King Philip II
ROSARIO DAWSON : Roxana
JONATHAN RHYS-MEYERS : Cassander
ANTHONY HOPKINS : Ptolemy
NEIL JACKSON : Perdiccas
CHRISTOPHER PLUMMER : Aristotle
TOBY KEBBELL : Pausanias of Orestis

Synopsis

            Dès le début de sa vie, le macédonien Alexandre (COLIN FARRELL) avait une belle carrière dans l’armée qui s’annonçait devant lui : fils de la famille royale (ANGELINA JOLIE & VAL KILMER), ambitieux et déterminé, il deviendra un des plus grands conquérants que l’Histoire ait jamais connu, avec tout ce que ça entraîne.

Critique

            Oliver Stone a réalisé JFK, Nixon et W un peu après ce film-là. Raconter des hommes puissants que leur pouvoir a dépassé, il connaît. Le voir à la tête d’un biopic sur Alexandre le Grand, ce n’est pas forcément étonnant.
            Comme, en plus, Oliver Stone a toujours un peu eu la folie des grandeurs, on pouvait s’attendre à un film faste et riche en scènes de batailles. Pour le premier, on a. Les décors sont fantastiques, le film est extrêmement long et ne se prive pas de voyager à travers le monde pour en rajouter toujours plus, quitte à paraître boursouflé. Pour le deuxième, ce n’est pas exactement ça. Il y a des batailles dans Alexandre, et certaines franchement très jolies. Mais sur 3h30, n’avoir que trois ou quatre grandes scènes de batailles rangées, c’est un peu court. Ce qui intéresse Oliver Stone, ce sont les relations d’Alexandre avec les différents acteurs de son règne : sa mère Olympias, sa femme Roxane, ses généraux, son père Philippe II et surtout son prétendu amant, Hephaistion. Le parti-pris est définitivement intéressant, mais franchement parfois mal fichu, dû à des acteurs pas tous très bons, tout en ne tenant pas la route plus de deux heures. En effet, Jonathan Rhys Meyers et Anthony Hopkins sont très mal dirigés et livrent tous deux une très mauvaise performance, ce qui est particulièrement ennuyeux vu leur importance dans l’histoire.  
            Alexandre a tout pour être un grand film : l’ambition, le panache, l’originalité et le talent devant et derrière la caméra. Mais il est aussi trop plein, boursouflé et parfois pas très inspiré. C’est un grand film un peu loupé.
Ma Note : 12/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : TROIE de Wolfgang PETERSEN, qui avait tout pour être mauvais et qui se trouve être remarquablement fun.  

HALT AND CATCH FIRE, Saison 1 de Christopher CANTWELL & Christopher C. ROGERS

HALT AND CATCH FIRE
HALT AND CATCH FIRE
SAISON 1


Fiche Technique

CREEE PAR : Christopher Cantwell & Christopher C. Rogers
REALISEE PAR : JJ Campanella, Karyn Kusama, Johan Renck, Ed Bianchi, Larysa Kondracki, Jon Amiel, Daisy von Scherler Mayer & Terry McDonough
ECRITE PAR : Christopher Cantwell, Christopher C. Rogers, Jason Cahill, Jonathan Lisco, Dahvi Walker, Zach Whedon & Jamie Pachino
PRODUIT PAR : Christopher Cantwell, Christopher C. Rogers, Jonathan Lisco, Mark Johnson & Melissa Bernstein
PRODUCTION : AMC
PROGRAMMEE SUR : AMC aux USA en 2014 - Canal+Séries en France en 2014
ORIGINE : USA
DUREE : 60 Minutes Par Episodes
DISPONIBILITE : VOD Canal+
SAISONS : 2 (en production)
NOMBRE D’EPISODES : 10
GENRE : Drama
PUBLIC : Pour tout public

LEE PACE : Joe McMillan
SCOOT MCNAIRY : Gordon Clark
MACKENZIE DAVIS : Cameron Howe
KERRY BISHE : Donna Clark
TOBY HUSS : John Bosworth
GRAHAM BECKEL : Nathan Cardiff
JOHN GETZ : Joe McMillan Sr.
ANNETTE O’TOOLE : Susan Emerson
MIKE PNIEWSKI : Barry Shields
SCOTT MICHAEL FOSTER : Hunt Whitmarsh

Et Les Guests-Stars :
CHRIS MULKEY dans le 1x05
D.B. WOODSIDE dans le 1x07
LOU TAYLOR PUCCI dans le 1x09

Liste des Episodes

1x01 : I/O – I/O
1x02 : FUD – Peur, incertitude et doute
1x03 : High Plains Hardware – L’ordi des hautes plaines
1x04 : Close to the Metal – CTM
1x05 : Adventure – Adventure
1x06 : Landfall – Le cyclone
1x07 : Giant – Giant
1x08 : The 214s – Hacker
1x09 : Up Helly Aa – Viva Las Vegas
1x10 : 1984 – 1984

Synopsis

            Dans les années 80, les ordinateurs personnels n’existaient pas encore. C’est alors que le commercial Joe McMillan (LEE PACE) décide de motiver le technicien Gordon Clark (SCOOT MCNAIRY) à sauter le pas.

Critique

            La mode cette année dans les séries TV, c’était la Silicon Valley. Que ce soit dans la série éponyme ou dans Murder in the First, il fallait y faire référence pour être dans l’air du temps.
            Halt and Catch Fire est totalement dans le thème en racontant la création des premiers PC. Astuce, les créateurs, Christopher Cantwell et Christopher Rogers décident de raconter une histoire totalement fictionnelle. Cela leur permet de créer des personnages forts et force est de constater que leurs cinq personnages principaux (si l’on compte Toby Huss dedans) sont effectivement de vrais personnages de télévision et de ce fait pas bridés par la vérité des faits. De l’autre côté, cela les envoie sur certains clichés un peu pénibles et les quatre personnages en sont perclus. Lee Pace joue un type torturé jusqu’à la moelle, Kerry Bishé y est l’épouse talentueuse et mise de côté et Mackenzie Davis l’insupportable tête à claques. Heureusement, Scoot McNairy et Toby Huss y sont des Monsieurs Tout-le-Monde rafraîchissants et véritables atouts de Halt and Catch Fire. Bien évidemment, le scénario n’évite pas les passages obligés des séries du câble (on y couche plus vite que dans un porno et on y jure comme des charretiers) mais globablement, quelque chose de différent se trame devant nos yeux et il est impossible de bouder son plaisir devant 10 épisodes franchement bien foutus.
            Halt and Catch Fire ne ressemble finalement à rien d’autre de ce qu’on peut voir à la télévision américaine de nos jours et c’est tant mieux. Tout n’y est pas parfait mais l’effort est là et une deuxième saison est bienvenue.
Ma Note : 14/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : JOBS de Joshua Michael STERN, un film plutôt sympathique à défaut d’être vraiment réussi.