vendredi 30 mai 2014

DANS L'OMBRE DE MARY (SAVING MR. BANKS) de John Lee HANCOCK

DANS L’OMBRE DE MARY
SAVING MR. BANKS
When her Book ended, their Story began
La Promesse de Walt Disney


Fiche Technique

REALISE PAR : John Lee Hancock
ECRIT PAR : Kelly Marcel & Sue Smith
MUSIQUE DE : Thomas Newman
PRODUIT PAR : Ian Collie, Alison Owen & Philip Steuer
PRODUCTION : Walt Disney – Ruby – Essential – BBC – Hopscotch
DISTRIBUE PAR :
ORIGINE : USA / Royaume-Uni / Australie
DUREE : 2h5min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 20 Décembre 2013 aux USA – 5 Mars 2014 en France
BUDGET : 35 Millions de Dollars
REVENUS : 112 Millions de Dollars (75 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Californie
GENRE : Biopic
DISPONIBILITE : Bientôt en BluRay
SUITES : Non

EMMA THOMPSON : Pamela L. Travers
TOM HANKS : Walt Disney
COLIN FARRELL : Travers Robert Goff
PAUL GIAMATTI : Ralph
RUTH WILSON : Margaret Goff
BRADLEY WHITFORD : Don DaGradi
B.J. NOVAK : Robert B. Sherman
JASON SCHWARTZMAN : Richard M. Sherman
KATHY BAKER : Tommie Wilcks
MELANIE PAXSON : Dolores Vought

Synopsis

            Walt Disney (TOM HANKS) a toujours aimé l’œuvre de Pamela L. Travers (EMMA THOMPSON) et rêve de porter Mary Poppins à l’écran. Mrs. Travers refuse de voir son œuvre dénaturée par un amuseur public car celle-ci est bien plus profonde que ce que Disney semble avoir compris. Disney l’invite alors à Hollywood pour l’aider à produire le film.

Critique

            Mary Poppins, sorti en 1964, est le meilleur film en live-action de l’écurie Disney. Parti de l’envie inébranlable de Walt Disney d’adapter les romans de P.L. Travers, le film passa par de nombreux obstacles pour sortir.
            C’est le thème de Saving Mr. Banks, le dernier film de John Lee Hancock, célébré pour son exceptionnel The Blind Side en 2009.  Se postant du côté de l’écrivaine australienne Pamela Travers, qui refusait totalement de voir son œuvre adaptée à la manière des productions Disney, le film accepte clairement sa condition de propagande pro-Disney, tout en se gardant le droit à quelques réflexions un peu critique envers la firme aux grandes oreilles. On ne trouvera pas de réelles critiques très recherchées bien évidemment, mais juste des remarques bien senties. Les scénaristes sont d’ailleurs bien plus intéressées par l’histoire personnelle de P.L. Travers et des similitudes entre son œuvre et sa vie plus que par la création du film en elle-même, ce qui rend la deuxième heure encore plus forte. Emma Thompson est absolument géniale et s’est clairement fait voler l’Oscar de la Meilleure Actrice, mais les autres ne sont pas en reste, Tom Hanks évidemment et surtout Colin Farrell, parfait en père alcoolique mais aimant. Le tout est magnifié par un score de Thomas Newman, parfait comme à son habitude.
            Saving Mr. Banks  n’est pas seulement un film sympathique et touchant, mais aussi un drame poignant et passionnant sur l’industrie du cinéma et sur l’enfance. Et un deuxième film dans l’Histoire du Cinéma où l’on peut entendre Chim-Chimney. Un nouveau grand film pour John Lee Hancock.
Ma Note : 17/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : THE BLIND SIDE de John Lee HANCOCK, un autre excellent film réalisé par ce type.

THE GRAND BUDAPEST HOTEL de Wes ANDERSON

THE GRAND BUDAPEST HOTEL
THE GRAND BUDAPEST HOTEL
A Murder Case of Madam D. With Enormous Wealth
and the Most Outrageous Events Surrounding Her Death


Fiche Technique

REALISE PAR : Wes Anderson
ECRIT PAR : Wes Anderson
MUSIQUE DE : Alexandre Desplat
PRODUIT PAR : Wes Anderson, Jeremy Dawson, Steven M. Rales & Scott Rudin
PRODUCTION : Scott Rudin – Indian Paintbrush – Babelsberg
DISTRIBUE PAR : Fox Searchlight aux USA – 20th Century Fox en France
ORIGINE : USA / Allemagne
DUREE : 1h40min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 28 Mars 2014 aux USA – 26 Février 2014 en France
BUDGET : 23 Millions de Dollars
REVENUS : 152 Millions de Dollars (129 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Allemagne & Pologne
GENRE : Comédie
DISPONIBILITE : Bientôt en BluRay
SUITES : Non

TONY REVOLORI : Zero Moustafa
RALPH FIENNES : Gustave H.
ADRIAN BRODY : Dmitri Desgoffes-und-Taxis
WILLEM DAFOE : J.G. Jopling
SAOIRSE RONAN :
JEFF GOLDBLUM : Deputy Vilmos Kovacs
MATHIEU AMALRIC : Serge X.
HARVEY KEITEL : Ludwig
F. MURRAY ABRAHAM : Old Zero Moustafa
JUDE LAW : The Young Author

Synopsis

            Un auteur (JUDE LAW) se déplace en Zubrowka, au Grand Budapest Hotel et y rencontre Zero Moustafa (F. MURRAY ABRAHAM), un vieil homme qui prétend posséder l’hôtel et qui lui raconte une histoire qui se déroula à la fin des années 30, quand la guerre menaçait toute l’Europe, lorsqu’il était encore sous la houlette de Gustave H. (RALPH FIENNES), le gérant de l’époque.

Critique

            En 8 films, Wes Anderson s’est construit un univers qui plait à une fanbase totalement dévouée et à des acteurs récurrents (Bill Murray, Owen Wilson…) en s’attirant très peu de détracteurs.
            The Grand Budapest Hotel, son film le plus ambitieux à ce jour, a donc été salué par la critique comme un film poétique et visuellement magnifique. De là à l’exagération, il n’y a qu’un pas, très probablement franchi. Aussi poétique qu’il soit (jusqu’à l’excès, tournant souvent à vide et prenant 20 minutes pour dire quelque chose qu’on peut dire très efficacement en 5), The Grand Budapest Hotel est un film foncièrement hideux, avec des décors de carton-pâte, des costumes ni fait ni à faire et surtout des séquences tout bonnement vomitives, comme celle, absolument catastrophique, de la poursuite à ski. En plus d’être laid, le film se permet des digressions assommantes comme cette course-poursuite planplan et de mauvais goût entre Jeff Goldblum et Willem Dafoe, qui a rarement été aussi mal dirigé. Les acteurs sont d’ailleurs très en-deçà de leurs performances habituelles exceptés Ralph Fiennes, F. Murray Abraham, Jude Law et Harvey Keitel. Wes Anderson semble privilégier l’avalanche d’acteurs plutôt que l’histoire en elle-même et le film s’en ressent clairement. Tout est empesé, empâté et absurdement étrange.
            Festival de mauvais goût et d’immondice visuelle, The Grand Budapest Hotel est à réserver aux fans de l’auteur, qui semblent être en majorité. Tant pis pour ceux qui restent à quai.
Ma Note : 6.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : MOONRISE KINGDOM de Wes ANDERSON, bien plus grand public.

NARC de Joe CARNAHAN

NARC
NARC
Si vous ne pouvez pas compter sur votre coéquipiers…
Qui d’autre ?


Fiche Technique

REALISE PAR : Joe Carnahan
ECRIT PAR : Joe Carnahan
MUSIQUE DE : Cliff Martinez
PRODUIT PAR : Michelle Grace, Ray Liotta, Diane Nabatoff & Julius R. Nasso
PRODUCTION : Applecreek – Cutting Edge – JR Media – Narc
DISTRIBUE PAR : LionsGate aux USA – Mars en France
ORIGINE : USA / Canada
DUREE : 1h45min
PUBLIC : Interdit aux moins de 12 ans
SORTIE : 10 Janvier 2003 aux USA – 30 Juillet 2003 en France
BUDGET : 8 Millions de Dollars
REVENUS : 12 Millions de Dollars (4 Million de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Detroit,MI & Toronto,ON
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

JASON PATRIC : Nick Tellis
RAY LIOTTA : Henry Oak
CHI MCBRIDE : Captain Cheevers
BUSTA RHYMES : Big D Love
RICHARD CHEVOLLEAU : Latroy Steeds
JOHN ORTIZ : Octavio Ruiz
ALAN VAN SPRANG : Michael Candless
BISHOP BRIGANTE : Deacon
KAREN ROBINSON : Liz Detmer
KRISTA BRIDGES : Audrey Tellis

Synopsis

            L’inspecteur Nick Tellis (JASON PATRICK) a une dernière enquête à finir avant d’avoir enfin le poste de bureau qu’il convoite à cause de sa femme (KRISTA BRIDGES) : le meurtre d’un policier (ALAN VAN SPRANG). Il demande à avoir l’ancien coéquipier de celui-ci, Henry Oak (RAY LIOTTA) pour l’assister dans l’enquête…

Critique

            Après son premier film, presque amateur, Love, Blood, Guts & Bullets, Joe Carnahan vit son deuxième projet monté de manière presque aussi chaotique que la narration de son premier long.
            Toujours est-il que Narc nous est quand même arrivé complet et franchement réussi. Il n’y a plus du tout d’ironie ni de comédie chez Joe Carnahan avec ce Narc, tout y est noir, très noir, peut-être même trop noir. L’ouverture du film est absolument géniale, sous un filtre bleu du meilleur effet, Jason Patric  y course un dealer complètement défoncé avant de le flinguer après moult sommations. Joe Carnahan montre totalement ce qu’il veut nous servir : un polar âpre, qui ne fera aucune concession et qui ne peut pas finir en happy end. Le film se finit sur un huis clos de près de 20 minutes dans un garage et atteint le niveau de la scène d’ouverture. Malheureusement, entre les deux, on est dans un territoire connu, fait avec talent, mais sans réelle surprise : l’enquête ne va nulle part, le mauvais coupable est trouvé, on y jette deux ou trois scènes d’action pour le plaisir et des acteurs talentueux pour un character part… Ici, c’est John Ortiz qu’on retrouve avec plaisir. Mais clairement, cette heure-là est en-deçà du reste du film et c’est très dommage. Il en reste que Jason Patric et Ray Liotta sont époustouflants et portent le film au-delà de la petite série B sympathique.
            Narc est un bon film qui se distingue par une photo exceptionnelle et une mise en scène nerveuse. Malheureusement, quelques méandres du scénario auraient pu être évités. Dommage.
Ma Note : 15/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : LE TERRITOIRE DES LOUPS de Joe CARNAHAN, son autre film très noir.

HOU$E OF LIE$, Saison 3 de Matthew CARNAHAN

HOU$E OF LIE$
HOU$E OF LIE$
SAISON 3


Fiche Technique

CREEE PAR : Matthew Carnahan
REALISEE PAR : Stephen Hopkins, Don Cheadle, Uta Briesewitz, Daisy von Scherler Mayer & Matthew Carnahan
ECRITE PAR : Matthew Carnahan, David Walpert, Jessica Borsiczky, Wesley S. Nickerson III, Taii K. Austin & Theo Travers
PRODUITE PAR : Wesley S. Nickerson III & John H. Radulovic
PRODUCTION : Vehicle - Crescendo - Circus - Refugee - Totally Commercial
PROGRAMMEE SUR : Showtime aux USA en 2014
ORIGINE : USA
DUREE : 30 Minutes Par Episodes
DISPONIBILITE : En téléchargement
SAISONS : 3 (en production)
NOMBRE D’EPISODES : 12
GENRE : Comédie
PUBLIC : Pour tout public

DON CHEADLE : Marty Kaan
KRISTEN BELL : Jeannie van der Hooven
BEN SCHWARTZ : Clyde Oberholt
JOSH LAWSON : Doug Guggenheim
DAWN OLIVERI : Monica Talbot
DONIS LEONARD JR. : Roscoe Kaan
GLYNN TURMAN : Jeremiah Kaan
BEX TAYLOR-KLAUS : Lex
JENNY SLATE : Sarah
GRIFFIN DUNNE : Marco Pelios

Et Les Guests-Stars :
DANIEL STERN dans le 3x01, 3x03
SALLI RICHARDSON-WHITFIELD dans le 3x02
JOHN CARROLL LYNCH dans le 3x02, 3x03
RYAN HANSEN dans le 3x03
T.I. dans le 3x04, 3x05, 3x06, 3x07, 3x08, 3x09
MEKHI PHIFER dans le 3x04, 3x05, 3x06, 3x07, 3x08, 3x09, 3x10, 3x11
ELIZA COUPE dans le 3x05, 3x08, 3x09, 3x10
OMAR BENSON MILLER dans le 3x06
BALTAZAR GETTY dans le 3x08
FRED ARMISEN dans le 3x09

Liste des Episodes

3x01 : Wreckage
3x02 : Power
3x03 : Boom
3x04 : Associates
3x05 : Soldiers
3x06 : Middlegame
3x07 : Pushback
3x08 : Brinkmanship
3x09 : Zhang
3x10 : Comeuppance
3x11 : Together
3x12 : Joshua

Synopsis

            Le groupe s’est séparé et chacun fait sa vie de son côté. Mais Marty Kaan (DON CHEADLE) ne peut se satisfaire de sa situation et se charge de réunir tout le monde…

Critique

            Troisième saison pour la série de Matthew Carnahan Hou$e of Lie$, œuvre avec énormément de potentiel mais un sacré manque de discernement dans la vulgarité et l’humour sarcastique.
            Si la première itération était décevante et la deuxième un peu plus réussie, la troisième saison témoigne d’une véritable compréhension des scénaristes de ce qui a rendu la série plus sympathique au fil du temps. Enfin, les personnages ont des storylines qui les rendent vulnérables et donc plus humains : Doug Guggenheim a des problèmes avec sa femme Sarah, Marty Kaan est bien embêté par les fréquentations de son fils et Clyde est complètement perdu sans son faire-valoir et le reste de l’équipe. Voilà qui est intéressant. Malheureusement, le cast principal revient trop vite ensemble, Dawn Oliveri a encore un rôle bien trop important pour l’intérêt de son personnage catastrophique et omniprésent. On repart donc sur les bases de la première saison, ce qui n’est pas forcément la bonne idée. La storyline avec T.I. et Mekhi Phifer est plutôt sympathique et culmine dans ce qui est la meilleure idée de la série depuis le début. Encore une fois, c’est très mal exploité, mais l’idée est là.
            C’est pour cela que la saison est moins bonne que la précédente mais continue à prouver qu’il y a un potentiel vraiment intéressant avec ce matériau. Il faut absolument continuer dans ce sens-là si Hou$e of Lie$ veut rester en tête.
Ma Note : 11.5/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : WEEDS de Jenji KOHAN, qui alternait aussi entre le très bon et le moins bon.


vendredi 23 mai 2014

ORANGE MECANIQUE (A CLOCKWORK ORANGE) de Stanley KUBRICK

ORANGE MECANIQUE
A CLOCKWORK ORANGE
Being the adventures of a young man whose
principal interests are rape, ultra-violence and Beethoven.


Fiche Technique

REALISE PAR : Stanley Kubrick
ECRIT PAR : Stanley Kubrick
MUSIQUE DE : Walter Carlos
PRODUIT PAR : Stanley Kubrick
PRODUCTION : Warner Bros. – Hawk
DISTRIBUE PAR : Warner Bros. aux USA et en France
ORIGINE : USA / Royaume-Uni
DUREE : 2h16min
PUBLIC : Interdit aux moins de 16 ans
SORTIE : 13 Janvier 1972 au Royaume-Uni – 1 Avril 1972 en France
BUDGET : 2 Millions de Dollars
REVENUS : 27 Millions de Dollars (25 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Angleterre
GENRE : Anticipation
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

MALCOLM MCDOWELL : Alex DeLarge
PATRICK MAGEE : Mr. Alexander
WARREN CLARKE : Dim
JAMES MARCUS : Georgie
MICHAEL TARN : Pete
STEVEN BERKOFF : Detective Constable Tom
AUBREY MORRIS : Deltoid
ADRIENNE CORRI : Mrs. Alexander
CARL DUERING : Dr. Brodsky
DAVID PROWSE : Julian

Synopsis

            Alors qu’il est à la tête d’un groupe de loubards (WARREN CLARKE, JAMES MARCUS & MICHAEL TARN) appelés les Droogs, Alex DeLarge (MALCOLM MCDOWELL) est arrêté pour meurtre et se retrouve dans les griffes de l’Etat, qui décide de tester un nouveau traitement pour les dégénérés dans son genre, le Ludovico Treatment.

Critique

            Stanley Kubrick est maintenant considéré comme un des plus grands réalisateurs de son époque. C’est assez malheureux car, malgré son grand talent indéniable, le critiquer est compliqué.
            Orange Mécanique fait partie de ces films soi-disant controversé qui sont en fait intouchables aujourd’hui. C’est très dommage car il y a beaucoup à dire sur ce film. Il est clair que certaines séquences sont fabuleuses et que Stanley Kubrick a des éclairs de génie plus fréquents que les trois quarts des réalisateurs de son époque, mais à quoi bon être excellent si c’est pour traiter un sujet d’une telle vacuité. En effet, on peut réellement regretter que le message du film fasse autant philosophe de comptoir car le sujet appelait probablement moins de certitudes sur l’humanité et sans doute plus de finesse dans le traitement. Très souvent grandiloquent et surjoué par des acteurs peu talentueux comme Patrick Magee ou Warren Clarke, Orange Mécanique ne peut totalement capitaliser sur l’interprétation parfaite de Malcolm McDowell, qui se sort d’un personnage détestable à tous points de vue par son talent et sur sa gestion de la musique, quasi-parfaite.
            Le style Kubrick plaît ou déplaît, mais quand il est au service d’une histoire aussi faible, c’est très compliqué de le défendre totalement. Surement pas son plus grand film.
Ma Note : 8.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : FULL METAL JACKET de Stanley KUBRICK, dont le message est bien plus intéressant.

TERMINATOR (THE TERMINATOR) de James CAMERON

TERMINATOR
THE TERMINATOR
The thing that won't die, in the nightmare that won't end.
Insensible à la douleur et à la pitié. Impossible à arrêter.


Fiche Technique

REALISE PAR : James Cameron
ECRIT PAR : James Cameron, William Wisher Jr. & Gale Anne Hurd
MUSIQUE DE : Brad Fiedel
PRODUIT PAR : Gale Anne Hurd
PRODUCTION : Hemdale – Pacific Western – Euro Film Funding – Cinema 84
DISTRIBUE PAR : Orion aux USA – 20th Century Fox en France
ORIGINE : USA / Royaume-Uni
DUREE : 1h47min
PUBLIC : Interdit aux moins de 12 ans
SORTIE : 26 Octobre 1984 aux USA – 24 Avril 1985 en France
BUDGET : 6 Millions de Dollars
REVENUS : 78 Millions de Dollars (72 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Californie
GENRE : SciFi
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : 3 suites et 1 reboot en préparation. 1 série TV

ARNOLD SCHWARZENEGGER : The Terminator
MICHAEL BIEHN : Kyle Reese
LINDA HAMILTON : Sarah Connor
LANCE HENRIKSEN : Detective Hal Vukovich
PAUL WINFIELD : Lieutenant Ed Traxler
EARL BOEN : Dr. Silberman
BESS MOTTA : Ginger Ventura
RICK ROSSOVICH : Matt Buchanan
DICK MILLER : Gun Shop Clerk
SHAWN SCHEPPS : Nancy

Synopsis

            Sarah Connor (LINDA HAMILTON), serveuse de Los Angeles, se voit poursuivie par une machine à forme humaine (ARNOLD SCHWARZENEGGER) envoyée du futur. En effet, Sarah Connor sera la mère de l’homme qui mène la résistance dans la guerre contre les machines en 2020. Kyle Reese (MICHAEL BIEHN), un humain, arrive aussi du futur pour protéger Sarah.

Critique

            En 1984, le jeune James Cameron écrit un scénario de science-fiction à partir d’un rêve qu’il avait fait pendant le tournage de son premier long-métrage. Cela donna Terminator.
            Le premier opus de la légendaire saga d’anticipation est un film d’un sérieux qui pourrait être déconcertant s’il n’était mis en scène de manière aussi adéquate. Jamais spectaculaire malgré des séquences d’action très bien filmées (l’attaque du commissariat) et des effets spéciaux exceptionnels de l’équipe de Stan Winston, toujours froid, le premier Terminator est un suspense glaçant qui prouve encore une fois que ce qui compte dans un film, ce n’est pas le spectacle mais la cohérence entre le sujet et son traitement. Arnold Schwarzenegger joue le personnage-titre avec un talent impressionnant. Faire passer des émotions est très dur, se faire passer pour une machine est probablement encore plus compliqué. En machine à tuer, il laisse clairement Linda Hamilton et Michael Biehn sur le bas-côté, alors que ceux-ci ne sont pas forcément mauvais. Le script, aussi intelligent que passionnant, rend le spectateur haletant pour la suite des évènements et la fatalité de la guerre Machines vs Humains est le petit plus qui transforme le film en une vraie tragédie. On ne se bat pas pour éviter la guerre mais pour un espoir qu’elle se termine un jour.
            C’est ce qui rend le premier Terminator particulièrement réussi : ce refus total du Happy End et du PG-13 rating, mais cette envie d’être le plus réaliste possible et le plus dur possible. Pas de pitié, pas de merci. Juste un très bon film.
Ma Note : 16.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : TERMINATOR 2 de James CAMERON, que beaucoup considèrent comme le meilleur opus. 

300 : LA NAISSANCE D'UN EMPIRE (300 : RISE OF AN EMPIRE) de Noam MURRO

300 : LA NAISSANCE D’UN EMPIRE
300 : RISE OF AN EMPIRE
Stand Fight and Die
Seize Your Glory


Fiche Technique

REALISE PAR : Noam Murro
ECRIT PAR : Zack Snyder & Kurt Johnstad
MUSIQUE DE : Junkie XL
PRODUIT PAR : Mark Canton, Bernie Goldmann, Gianni Nunnari, Deborah Snyder, Zack Snyder & Thomas Tull
PRODUCTION : Cruel & Unusual – Atmosphere – Hollywood Gang – Nimar
DISTRIBUE PAR : Warner Bros. aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h42min
PUBLIC : Interdit aux moins de 12 ans
SORTIE : 7 Mars 2014 aux USA – 5 Mars 2014 en France
BUDGET : 110 Millions de Dollars
REVENUS : 330 Millions de Dollars (220 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Sofia, Bulgarie & Los Angeles, Californie
GENRE : Péplum
DISPONIBILITE : Dans Vos Cinémas
SUITES : Suite de 300.

SULLIVAN STAPPLETON : Themistocles
EVA GREEN : Artemisia
LENA HEADEY : Queen Gorgo
RODRIGO SANTORO : King Xerxes
JACK O’CONNELL : Calisto
HANS MATHESON : Aeschylius
ANDREW TIERNAN : Ephialtes
DAVID WENHAM : Dilios
CALLAN MULVEY : Scyllias
YIGAL NAOR : Darius I

Synopsis

            Après avoir assisté à la mort de Darius I (YIGAL NAOR) des mains de Themistocles (SULLIVAN STAPPLETON), Artemisia (EVA GREEN) décide de se venger en manipulant Xerxes (RODRIGO SANTORO) pour le faire devenir le Dieu-Roi des Perses.

Critique

            Après la très sympathique surprise 300 il y a quelques années, réalisée par Zack Snyder, on retrouvait non sans déplaisir le monde imaginé par Frank Miller, dans la suite réalisée par Noam Murro.
            300 : Rise of an Empire est un dur retour sur Terre tant le film est une catastrophe industrielle comme on en voit beaucoup trop en ce moment au cinéma. En effet, rien ne va correctement dans ce film, qui se range dans la catégorie des suites tardives qui n’ont rien gardé de ce qui marchait dans le film précédent. On s’ennuie profondément dans un film qui a quand même le mérite d’être beaucoup plus ambitieux que le premier opus. A part cela, tout y est inférieur, entre le fan service éhonté de certains passages (Rodrigo Santoro ne sert absolument à rien, Michael Fassbender & Gerard Butler y apparaissent en flashbacks) et la clarté de l’action à la limite du regardable par moments, le scénario assommant et les acteurs catastrophiques, 300 : Rise of an Empire est un gros navet bien désespérant. Ceci est surligné par la performance excellente (et isolée) d’Eva Green, qui se délecte de son rôle de méchante sanguinaire et sans pitié. Elle est tellement bonne qu’elle en surclasse tous ses partenaires, ce qui rend le film encore plus gênant.
            On sauvera aussi la musique de Junkie XL, qui est plutôt sympathique à l’écoute et qui tente de rendre les scènes spectaculaires. Mais quand on ne voit rien à ce qu’il se passe…Nul et non avenu.
Ma Note : 4.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : 300 de Zack SNYDER, qui passe pour un grand film à côté.