lundi 28 juillet 2014

PLUMP FICTION de Bob KOHERR

PLUMP FICTION
PLUMP FICTION
From the producers who saw
"Pulp Fiction", "Reservoir Dogs" and "Braveheart"


Fiche Technique

REALISE PAR : Bob Koherr
ECRIT PAR : Bob Koherr
MUSIQUE DE : Michael Muhlfriedel
PRODUIT PAR : Gary Binkow
PRODUCTION : Plump Fiction LLC – Rhino
DISTRIBUE PAR : Legacy aux USA
ORIGINE : USA
DUREE : 1h22min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 15 Mai 1998 aux USA
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : 70 000 Dollars
LIEUX DE TOURNAGE : USA
GENRE : Parodie
DISPONIBILITE : DVD Zone 1
SUITES : Non

PAUL DINELLO : Jimmy Nova
TOMMY DAVIDSON : Julius
JULIE BROWN : Mimi Hungry
SANDRA BERNHARDT : Bunny Roberts
DAN CASTELLANETA : Bumpkin
MATTHEW GLAVE : Nicky Cox
PAMELA ADLON : Vallory Cox
JENNIFER RUBIN : Kandi Kane
JENNIFER COOLIDGE : Sister Sister
ROBERT COSTANZO : Montello Hungry

Synopsis

            Jimmy Nova (PAUL DINELLO) est assigné à la surveillance de la femme du caïd de la ville, Montello Hungry (ROBERT COSTANZO). Mais celle-ci (JULIE BROWN) est aussi gourmande que dangereuse et entraîne Jimmy dans une aventure rocambolesque où il tombe sur des nonnes en train de faire un casse et deux catcheurs (MATTHEW GLAVE & PAMELA ADLON).

Critique

            Depuis une bonne trentaine d’années, les parodies de films à succès pullulent sur les écrans, grands ou petits. Plump Fiction est une parodie des films indépendants du début des années 90.
            Réalisée par Bob Koherr, Plump Fiction (sentez-vous la finesse dès le titre ?) est donc un film qui enchaîne les scènes parodiques de films tels que Pulp Fiction, Natural Born Killers et autres Priscilla, Reine du Désert. Bien évidemment, Plump Fiction est un océan de médiocrité dans lequel on enchaîne les blagues pourries, les mauvais acteurs (Matthew Glave en est l’archétype total, abominable en parodie loupée de Woody Harrelson), les gags aussi gras que gentillets qui tombent à l’eau et pire encore : on s’ennuierait presque alors que le film ne dure que 75 minutes. Presque, car quelques éléments surnagent clairement. En effet, certaines idées sont plutôt intelligentes, comme ce restaurant qui parodie les films indépendants ou Tommy Davidson qui donne une vraie belle imitation de Samuel L. Jackson, à l’image de Pamela Adlon, excellent pastiche de Juliette Lewis. Mais 2 ou 3 séquences inventives et trois bons acteurs ne peuvent sauver un film qui répète ad vitam aeternam un gag catastrophiquement nul (Mimi Hungry).
            Plump Fiction n’est pas un film minable, c’est surtout une parodie loupée qui aurait pu être un bon film avec un peu de rigueur et un réalisateur correct, ce que n’est pas Bob Koherr.
Ma Note : 7/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : SACRE ROBIN DES BOIS de Mel BROOKS, une parodie 90’s qui parvient à être grasse et drôle.

PIEGE (BAIT) de Antoine FUQUA

PIEGE
BAIT
Alvin Sanders is going to help the Feds catch a killer.
He just doesn't know it yet.


Fiche Technique

REALISE PAR : Antoine Fuqua
ECRIT PAR : Andrew Scheinman, Adam Scheinman & Tony Gilroy
MUSIQUE DE : Mark Mancina
PRODUIT PAR : Sean Ryerson
PRODUCTION : Castle Rock – Village Roadshow – Bait
DISTRIBUE PAR : Warner Bros. aux USA
ORIGINE : USA / Canada / Australie
DUREE : 1h59min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 15 Novembre 2000 aux USA
BUDGET : 35 Millions de Dollars
REVENUS : 15 Millions de Dollars (20 Millions de Pertes)
LIEUX DE TOURNAGE : Ontario & New York
GENRE : Comédie Policière
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

JAMIE FOXX : Alvin Sanders
MIKE EPPS : Stevie Sanders
DAVID MORSE : Edgar Clenteen
DOUG HUTCHINSON : Bristol
DAVID PAYMER : Agent Wooly
KIMBERLEY ELISE : Lisa Hill
TIA TEXADA : Tika
JAMIE KENNEDY : Agent Blum
NESTOR SERRANO : Agent Boyle
ROBERT PASTORELLI : John Delano Jester

Synopsis

            Alvin Sanders (JAMIE FOXX) est un escroc à la petite semaine qui sort de prison où il était emprisonné pour un vol de crevettes. Il apprend de son codétenu (ROBERT PASTORELLI) l’existence d’un magot. Le FBI décide alors de mettre un micro dans la mâchoire d’Alvin à son insu afin de retrouver ce butin avant le collègue (DOUG HUTCHINSON) du codétenu. Mais Alvin attire les ennuis…

Critique

            Antoine Fuqua et Jamie Foxx sont deux des plus grandes énigmes du cinéma américain. En effet, ces deux types-là ont un talent plus que relatifs et ont finalement eu une belle carrière.
            Pour réellement parler d’un film, il faut lui accorder un quart d’heure de bienvenue. Comme ceci est une expression, ce quart d’heure peut s’étendre à tout le film si celui-ci est sympathique. Pour Piégé, le quart d’heure de bienvenue dure… quinze minutes. Passé ce délai, il est rigoureusement impossible de défendre une série B si mal foutue, si ennuyeuse et surtout si inintéressante. Piégé est un mauvais Ennemi d’Etat (qui était déjà un bien mauvais film) avec un sous-Will Smith, des seconds rôles inexistants comme Mike Epps, Tia Texada et Kimberley Elise ou sous-utilisés comme David Morse, qui ne joue pas un méchant, pour une fois… La musique de Mark Mancina est particulièrement tonitruante quand elle n’a pas lieu de l’être. Tout ceci ne serait pas si détestable si cela ne durait pas deux longues heures interminables, avec des péripéties jamais originales et un Jamie Kennedy qui ne peut sauver tout ça.
            Piégé est un mauvais film. Il n’est pas détestable et peut presque divertir faute de mieux. Mais force est de constater qu’on est quand même au fond du panier, dans le médiocre et l’insignifiant.
Ma Note : 6.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : WHITE HOUSE DOWN de Roland EMMERICH, une des rares fois où Jamie Foxx est fun.

DIVERGENTE (DIVERGENT) de Neil BURGER

DIVERGENTE
DIVERGENT
What makes you different, makes you dangerous.
Cinq destins, un seul choix


Fiche Technique

REALISE PAR : Neil Burger
ECRIT PAR : Evan Daugherty & Vanessa Taylor
MUSIQUE DE : Junkie XL
PRODUIT PAR : Lucy Fisher, Pouya Shahbazian & Douglas Wick      
PRODUCTION : Summit – Red Wagon
DISTRIBUE PAR : Summit aux USA – SND en France
ORIGINE : USA
DUREE : 2h19min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 21 Mars 2014 aux USA – 9 Avril 2014 en France
BUDGET : 85 Millions de Dollars
REVENUS : 274 Millions de Dollars (189 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Illinois & Californie
GENRE : Fantastique
DISPONIBIITE : BluRay Zone B
SUITES : Début d’une franchise

SHAILENE WOODLEY : Beatrice Prior
THEO JAMES : Four
JAI COURTNEY : Eric
ZOE KRAVITZ : Christina
MILES TELLER : Peter
RAY STEVENSON : Marcus Eaton
TONY GOLDWYN : Andrew Prior
MAGGIE Q : Tori
MEKHI PHIFER : Max
KATE WINSLET : Jeanine Matthews

Synopsis

            Chicago, dans le futur. Les humains sont catégorisés en 5 factions souvent en guerre. A 16 ans, les adolescents choisissent leur faction qu’ils rejoindront pour le reste de leur vie. Il se trouve cependant que Beatrice Prior (SHAILENE WOODLEY) possède des caractéristiques de trois factions : elle est donc Divergente, ce qui représente un grand danger pour elle…

Critique

            C’est la grosse recherche de la majeure partie de la décennie 2010’s : il faut trouver le nouveau Twilight. Chaque studio tente à son tour, en prenant de très bons réalisateurs pour des scénarios lamentables.
            Ici, Summit, qui a donc perdu sa franchise Twilight l’année dernière avec le dernier volet de la saga extrêmement rentable, rentre dans la danse avec Divergente réalisé par Neil Burger, adapté de la saga littéraire de Veronica Roth. Avec l’excellente Shailene Woodley en actrice principale et un casting plutôt intelligent (Miles Teller pour la petite liaison avec l’immense The Spectacular Now, Tony Goldwyn et Ashley Judd qu’on ne voit plus assez au cinéma…), Divergente avait tout pour être une petite surprise. Pendant près d’une heure, qui semblent en durer deux, on se prend à y croire, car s’il n’y a rien d’original, le film se met bien en place et son univers ne paraît pas aussi ridicule qu’il ne l’est. Malheureusement, il y a un cahier des charges et surtout un livre qui semble être bien mauvais comme source et il faut ensuite gâcher tout ce qui a été fait auparavant avec des rebondissements d’une bêtise hallucinante, un histoire d’amour avec un acteur catastrophique (bonjour Theo James), un supporting cast sous-utilisé ou très mauvais (bonjour Kate Winslet) et surtout une fin ouverte qui force à aller se taper un deuxième opus pour connaître le fin mot de l’histoire.
            Tout n’est pas catastrophique dans Divergente, loin de là. Le seul problème vraiment gênant, c’est que le scénario prend le pire chemin possible et les pires ramifications possibles pour offrir au spectateur un film vu et revu auparavant, en mieux (The Hunger Games, Harry Potter…).
Ma Note : 9/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : THE HUNGER GAMES de Gary ROSS, le meilleur film de ce genre de ces dernières années. 

SONS OF ANARCHY, Saison 6, de Kurt SUTTER

SONS OF ANARCHY
SONS OF ANARCHY
SAISON 6


Fiche Technique

CREEE PAR : Kurt Sutter
REALISEE PAR : Paris Barclay, Peter Weller, Guy Ferland, Billy Gierhart, Gwyneth Horder-Payton & Adam Arkin
ECRITE PAR : Kurt Sutter, Chris Collins, Adria Lang, Charles Murray, Kem Nunn, Roberto Patino & Mike Daniels
PRODUITE PAR : Jon Paré & Chris Collins
PRODUCTION : SutterInk – Linson – Fox 21 – FX
PROGRAMMEE PAR : FX aux USA en 2013 – M6 en France en 2014
ORIGINE : USA
DUREE : 60 Minutes Par Episodes
DISPONIBILITE : BluRay Zone B     
SAISONS : 6 (en production)
NOMBRE D’EPISODES : 13
GENRE : Drama
PUBLIC : Interdit aux moins de 12 ans         

CHARLIE HUNNAM : Jackson Teller
RON PERLMAN : Clarence Morrow
KATEY SAGAL : Gemma Teller Morrow
MAGGIE SIFF : Tara Knowles
MARK BOONE JUNIOR : Bobby Elvis Munson
KIM COATES : Alex Tig Trager
TOMMY FLANAGAN : Filip Chibs Telford
THEO ROSSI : Juan Carlos Juice Ortiz
DAYTON CALLIE : Wayne Unser
JIMMY SMITS : Nero Padilla   

Et Les Guests-Stars :        
DONAL LOGUE dans le 6x01, 6x02, 6x03, 6x04
PETER WELLER dans le 6x01, 6x03, 6x05, 6x07, 6x08, 6x09, 6x13
DREA DE MATTEO dans le 6x01, 6x03, 6x04, 6x05, 6x06, 6x07, 6x08, 6x10, 6x12
MICHAEL ORNSTEIN dans le 6x01, 6x04, 6x05, 6x06, 6x07, 6x09, 6x11, 6x12, 6x13
DAVID LABRAVA dans le 6x01, 6x02, 6x03, 6x04, 6x05, 6x06, 6x07, 6x09, 6x10, 6x12, 6x13
WINTER AVE ZOLI dans le 6x01, 6x04, 6x05, 6x06, 6x12,
BILLY BROWN dans le 6x01, 6x03, 6x04, 6x07, 6x12
REYNALDO GALLEGOS dans le 6x01, 6x02, 6x03, 6x08, 6x13
SAMAIRE ARMSTRONG dans le 6x01, 6x02
KURT SUTTER dans le 6x01
CCH POUNDER dans le 6x02, 6x03, 6x04, 6x05, 6x06, 6x07, 6x08, 6x09, 6x10, 6x11, 6x12, 6x13
STEVE HOWEY dans le 6x02, 6x03, 6x06,
C. THOMAS HOWELL dans le 6x02
DAVID WARSHOFSKY dans le 6x02, 6x03
MCNALLY SAGAL dans le 6x02, 6x04, 6x07, 6x10,
ROCKMOND DUNBAR dans le 6x03, 6x04, 6x05, 6x06, 6x07, 6x08, 6x09, 6x11, 6x13
MITCH PILEGGI dans le 6x04
ROBERT PATRICK dans le 6x04
JACOB VARGAS dans le 6x06, 6x10, 6x11, 6x12
JEFF KOBER dans le 6x07
WALTON GOGGINS dans le 6x07
PATRICK ST-ESPRIT dans le 6x09
KENNETH CHOI dans le 6x10, 6x13
EMILIO RIVERA dans le 6x12, 6x13

Liste des Episodes

6x01 : Straw – L’Ange de la mort
6x02 : One One Six – Sous le signe de la balance
6x03 : Poenitentia – Purge
6x04 : Wolfsangel – La grande faucheuse
6x05 : The Mad King – Le roi fou
6x06 : Salvage – Le droit chemin
6x07 : Sweet and Vaded – Mesures désespérées
6x08 : Los Fantasmas - Fantômes
6x09 : John 8:32 – Jean 8:32
6x10 : Huang Wu – L’ombre chinoise
6x11 : Aon Rud Persanta – Le paradoxe du parrain
6x12 : You Are My Sunshine – Spirale
6x13 : A Mother’s Work – Le sang d’une mère

Synopsis

            Clay (RON PERLMAN) et Tara (MAGGIE SIFF) sont en prison et Jax (CHARLIE HUNNAM) a donc pris la direction du club totalement, même si son VP, Bobby (MARK BOONE JUNIOR) a décidé de quitter Charming…

Critique

            A la fin de la cinquième saison, on savait bien que Sons of Anarchy allait tourner à la tragédie pure et simple, avec des personnages qui évoluent dans un sens qu’ils n’auraient jamais imaginé.
            Voilà donc que Jax Teller devient son beau-père au lieu de son père, que Gemma Teller devient clairement folle et Tara tente d’éviter Jax plutôt que d’essayer de fuir avec lui comme dans les précédentes saisons. Les Sons sont devenus tellement antipathiques à cause de la pression qui pèse sur eux qu’ils sont devenus les vrais bad guys de la série et des types un peu secondaires comme Roosevelt, Unser, Tara ou encore Bobby à l’intérieur du club sont désormais les seuls personnages un tant soit peu respectables de la saison. Même Nero Padilla n’arrive à faire le bon choix et mérite donc ce qui lui arrive sur la tronche. Il n’empêche que cette saison manque de véritable antagoniste et on s’ennuie plusieurs fois au fur et à mesure que la saison avance, tant on ne sait pas où on va et tant le Season Premiere était loupé, avec cette fusillade dans une école primaire. Alors qu’on s’apprête à se dire qu’on a été déçu de la tournure des évènements, le Season Finale nous offre dix dernières minutes absolument parfaites, qui promettent de relancer l’intérêt de la série pour l’ultime saison, qui risque d’être particulièrement sanglante.
            En termes de saison à proprement parler, la sixième itération de Sons of Anarchy est une énorme déception. En revanche, elle promet énormément pour la septième et dernière saison et c’est comme cela qu’on juge une série.
Ma Note : 13/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : THE SHIELD de Shawn RYAN & Kurt SUTTER, bien évidemment, la première série de son créateur.

lundi 21 juillet 2014

LA CREME DE LA CREME de Kim CHAPIRON

LA CREME DE LA CREME
SMART ASS
Ils ne respectent aucune loi,
sauf celle du marché


Fiche Technique

REALISE PAR : Kim Chapiron
ECRIT PAR : Kim Chapiron & Noé Debré
MUSIQUE DE : Ibrahim Maalouf
PRODUIT PAR : Benjamin Elalouf & Pierre-Ange le Pogam
PRODUCTION : Moonshakers – Stone Angels – Wild Bunch
DISTRIBUE PAR : Wild Bunch en France
ORIGINE : France
DUREE : 1h30min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 2 Avril 2014 en France
BUDGET : 4 Millions d’€uros
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Paris 13 & Paris Descartes
GENRE : Comédie Dramatique
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

ALICE ISAAZ : Kelly
THOMAS BLUMENTHAL : Dan
JEAN-BAPTISTE LAFARGE : Louis
MARINE SAINSILLY : Eulalie
KARIM AIT M’HAND : Jaffar
MARIANNE DENICOURT : La mère de Louis
BRUNO ABRAHAM-KREMER : Le père de Dan
JONATHAN COHEN : Le frère de Dan
ESTELLE HALIMI : Britney
PIERRE-ANGE LE POGAM : Le directeur

Synopsis

            Après avoir testé sur Jaffar (KARIM AIT M’HAND), trois de ses amis, étudiants à HEC, (ALICE ISAAZ, THOMAS BLUMENTHAL & JEAN-BAPTISTE LAFARGE) décident de monter une agence de prostitution en se basant sur les règles du marché. L’affaire prend très vite des proportions qu’ils n’avaient pas imaginées…

Critique

            Après un film tapageur (Sheitan) et un autre coup de poing (Dog Pound), Kim Chapiron ne comptait pas s’arrêter en si bon chemin. Cette fois, c’est La Crème de la Crème, une comédie dramatique dans les Grandes Ecoles.
            Situé à HEC, le film narre l’histoire de la création d’un réseau de prostitution avec de pauvres hères manipulés par des étudiants de première année. Si les quinze premières minutes sont assez prometteuses, avec le très drôle Karim Ait M’Hand, le côté Kourtrajmé de Kim Chapiron reprend le dessus très vite avec un irrespect criant pour les simples règles de scénario : le film traverse tous ses sujets sans jamais les étudier et tourne très vite en rond après la mise en place de la situation initiale, tout en tombant dans des poncifs digne d’une sitcom AB Productions : le nanti tombe amoureux de la banlieusarde pendant que le petit gros tombe raide dingue d’une idiote vendeuse de parfum au corps parfait (mais au jeu d’acteur catastrophique, Marine Sainsilly étant une des plus mauvaises actrices françaises depuis Steffi Celma, ce qui est déjà une performance remarquable). En enchaînant les termes ronflants sur les lois du marché, Kim Chapiron et Noé Debré livrent un film insupportable, extrêmement lent et long, avec des séquences qui ne servent absolument à rien (voir une soirée HEC une fois, ça passe. Deux fois, ok. Quand c’est pour montrer ses potes comme Justice ou Mouloud Achour, c’est quelque peu odieux…) qui se répètent à l’infini.
            Le titre anglais de La Crème de la Crème, c’est Smart Ass… Impossible de ne pas appuyer leur titre pour un film qui présente des abrutis qui se pensent plus intelligents qu’ils ne le sont, que ce soit dans l’histoire ou derrière la caméra.
Ma Note : 3/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : SHEITAN de Kim CHAPIRON, le style Kourtrajmé, qui doit forcément plaire à certains.

APPRENTI GIGOLO (FADING GIGOLO) de John TURTURRO

APPRENTI GIGOLO
FADING GIGOLO
The Oldest Profession Just Got Older
Old Dogs Can Turn New Tricks


Fiche Technique

REALISE PAR : John Turturro
ECRIT PAR : John Turturro
MUSIQUE DE : Abraham Laboriel & Bill Maxwell
PRODUIT PAR : Bill Block, Paul Hanson & Jeffrey Kusama-Hinte
PRODUCTION : Antidote
PROGRAMMEE SUR : Millenium aux USA – ARP en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h30min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 18 Avril 2014 aux USA – 9 Avril 2014 en France
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : 13 Millions de Dollars
LIEUX DE TOURNAGE : New York City
GENRE : Comédie
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

JOHN TURTURRO : Fioravante
WOODY ALLEN : Murray
VANESSA PARADIS : Avigail
LIEV SCHREIBER : Dovi
TONYA PINKINS : Othella
SHARON STONE : Dr. Parker
SOFIA VERGARA : Selima
AUBREY JOSEPH : Cefus
DANTE HOAGLAND : Coco
ISAIAH CLIFTON : Cyrus

Synopsis

            Fioravante (JOHN TURTURRO) et Murray (WOODY ALLEN) traînent leur âme en peine depuis que la librairie de Murray a fermé. Lorsque ce dernier apprend que sa dermato (SHARON STONE) a envie de tester un plan à trois avec son amie Selima (SOFIA VERGARA), il décide de faire prostituer son ami afin qu’ils se fassent tous les deux de l’argent.

Critique

            John Turturro est un des acteurs fétiches de trois réalisateurs importants du cinéma américain : Spike Lee, Joel et Ethan Coen. Pour son quatrième film, on reconnait parfaitement ses influences.
            Fading Gigolo est un des rares films dont on sent les influences parfaitement bien (Coen, Lee et bien évidemment Woody Allen qui pour une fois joue dans un film qu’il n’a ni réalisé ni écrit) sans pour autant que ça ne parasite la personnalité et l’originalité d’une œuvre aussi drôle que touchante, avec des dialogues particulièrement bien écrits et des séquences aussi hilarantes que décalées. La séquence de l’accident de voiture, par exemple, avec Michael Badalucco, acteur souvent utilisé chez les frères Coen, rappelle énormément ce qu’on peut voir dans les premiers films de Spike Lee. Pourtant, Fading Gigolo est d’une simplicité implacable : Turturro filme très souvent deux personnes qui se parlent, que ce soit lui et Woody Allen, lui et Sharon Stone, lui et Vanessa Paradis… Il n’est certes pas de tous les plans, mais la drôlerie est constamment présente, surtout dans un procès juif particulièrement décalé et proche de l’hors-sujet (ce qui n’est pas trop grave vu la sympathie de l’ensemble). La mise en scène de Turturro est efficace, tout en retenue, sans artifice, juste deux types qui parlent, une caméra posée au milieu et les dialogues font leur magie. Le film a le mérite d’être court et de ne donner aucune morale sur un sujet qui aurait pu être polémique.
            Chaste sans être dénué de charme, drôle sans tomber dans la comédie outrancière, Fading Gigolo est un très bon film, une comédie tendre et touchante, presque poétique et surtout passionnante. Une réussite totale.
Ma Note : 17/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : DAMSELS IN DISTRESS de Whit STILLMAN, une autre comédie poétique fabuleuse.Si SI

TERMINATOR 3 - LE SOULEVEMENT DES MACHINES (TERMINATOR 3 : RISE OF THE MACHINES) de Jonathan MOSTOW

TERMINATOR 3 - LE SOULEVEMENT DES MACHINES
TERMINATOR 3 : RISE OF THE MACHINES
This summer,
The Machines Will Rise


Fiche Technique

REALISE PAR : Jonathan Mostow
ECRIT PAR : John D. Brancato & Michael Ferris
MUSIQUE DE : Marco Beltrami
PRODUIT PAR : Hal Lieberman, Joel Michaels, Andrew G. Vajna & Colin Wilson
PRODUCTION : C-2 – Intermedia – IMF – Mostow/Lieberman
DISTRIBUE PAR : Warner Bros. aux USA – Columbia/TriStar en France
ORIGINE : USA / Allemagne / Grande-Bretagne
DUREE : 1h49min
PUBLIC : Interdit aux moins de 12 ans
SORTIE : 2 Juillet 2003 aux USA – 6 Août 2003 en France
BUDGET : 200 Millions de Dollars
REVENUS : 433 Millions de Dollars (233 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Californie
GENRE : Science-Fiction
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : 2e suite de Terminator. 1 autre a suivi, 1 autre prévue

ARNOLD SCHWARZENEGGER : T-800
NICK STAHL : John Connor
CLAIRE DANES : Kate Brewster
KRISTINNA LOKEN : T-X
EARL BOEN : Dr. Peter Silberman
DAVID ANDREWS : General Robert Brewster
MARK FAMIGLIETTI : Scott Petersen
KIM ROBIDEAUX : Detective Edwards
MARK HICKS : Detective Martinez
MOIRA SINISE : Betsy

Synopsis

            Le Jugement Dernier n’a pas eu lieu, mais John Connor (NICK STAHL) vit toujours en marche de la société. Les machines envoient alors le T-X (KRISTINNA LOKEN) pour le tuer, avec les autres futurs membres de la Résistance. Le T-800 (ARNOLD SCHWARZENEGGER) est donc envoyé du côté des Humains pour le protéger.

Critique

            Si Terminator était un excellent film de science-fiction plus angoissant qu’exaltant, Terminator 2 était une suite aussi musclée que boursouflée (sans pour autant être un mauvais film, très loin de là).
            Débarrassé de Linda Hamilton et de son personnage insupportable, Jonathan Mostow prit les rênes de la saga Terminator sur le troisième opus, totalement libéré de James Cameron (qui ne se cacha pas pour critiquer le film). Si l’on oublie totalement les autres films, Terminator 3 est un blockbuster monstrueusement fun qui n’est en fait qu’une énorme scène d’action sur deux heures extrêmement efficace et particulièrement divertissantes, avec son lot d’explosions de camions, d’immeubles et des fusillades avec des lance-missiles dans des cimetières. Arnold Schwarzenegger est absolument exceptionnel pour ses adieux au cinéma, avec une bonne dizaine de one-liners dans un rôle où il ne parle pourtant pas beaucoup. Le scénario est d’ailleurs plutôt intelligent, avec un joli twist final qui relance alors tout l’intérêt du film et l’inscrit dignement dans une saga peuplée de bons films, alors qu’il est écrit par les tâcherons qui feront Catwoman, John Brancato & Michael Ferris.
            En tant que film seul, Terminator 3 est un excellent film. Dans la saga, il est aussi excellent. C’est le signe d’un film probablement incompris à sa sortie par des fanboys de James Cameron qui avaient décidé de ne pas aimer le film avant sa sortie.
Ma Note : 18.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : TERMINATOR de James CAMERON, l’inception d’une franchise passionnante.