lundi 25 août 2014

COMANDANTE d'Oliver STONE

COMANDANTE
COMANDANTE


Fiche Technique

REALISE PAR : Oliver Stone
ECRIT PAR : Oliver Stone
MUSIQUE DE : Alberto Iglesias & Paul Kelly
PRODUIT PAR : Oliver Stone & Fernando Sulichin
PRODUCTION : HBO – Media Produccion – Morena – Pentagramma
DISTRIBUE PAR : Jamais sorti aux USA ni en France
ORIGINE : USA / Espagne        
DUREE : 1h39min
SORTIE : DTV de 2003
PUBLIC : Pour tout public
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Havana, Cuba
GENRE : Documentaire
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

FIDEL CASTRO : Himself
JUANITA VERA : Herself
OLIVER STONE : Himself
SANTIAGO SEGURA : Himself

Synopsis

            Oliver Stone rencontre Fidel Castro à Cuba et partage un entretien d’une heure et demi avec lui.

Critique

            L’exercice du monologue filmé pour en faire un film de cinéma a été peu utilisée, mais parfois brillamment réussie, avec un peu de triche parfois, comme pour Gray’s Anatomy de Steven Soderbergh.
            Avec Comandante, Oliver Stone s’offre un dialogue où il ne filme que Fidel Castro, affalé sur un canapé, où il raconte histoires sur histoires pendant son règne sur l’île de Cuba, que d’aucuns taxeront de totalitaire, pendant que Stone est plus mesuré (étrange, non, Oliver Stone qui prend le contre-pied de tout le monde). En posant quelques photos d’archives au bon moment, Oliver Stone réalise son film comme dans son début de carrière, avec un style qui ferait presque penser à celui de Salvador. Il faut dire que ce duel est très cinégénique. En effet, un leader mondial politique au charisme impressionnant qui répond à des questions d’un cinéaste opiniâtre, jusqu’au boutiste et parfois presque agaçant de recherche du conflit, ça devrait être passionnant. Comandante ne l’est pas totalement tout le temps mais lorsqu’il l’est, c’est extrêmement informatif sur la situation des Cubains et surtout très important dans la mesure où cela nous donne un autre point de vue que celui que nous avons par nos médias. Il n’est ni plus important ni plus juste, il a juste le mérite d’exister.
            Comandante a le mérite d’exister pour remuer un peu les choses. C’est d’ailleurs pour cette raison que le film n’est jamais sorti en salles aux USA. Bien trop polémique. Oliver Stone doit s’en frotter les mains.
Ma Note : 13/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : TALK RADIO d’Oliver STONE, un de ses moins bons films qui tournait très vite au huis clos entre deux personnes.

MAN OF TAI CHI de Keanu REEVES

MAN OF TAI CHI
MAN OF TAI CHI
No Rules. No Mercy.
Pure Fighting.


Fiche Technique

REALISE PAR : Keanu Reeves
ECRIT PAR : Michael G. Cooney
MUSIQUE DE : Chan Kwong Wing
PRODUIT PAR : Lemore Syvan, Noah Weinzweig & Daxing Zhang
PRODUCTION : China – Company – Wanda – Universal – Village Roadshow
DISTRIBUE PAR : RADiUS-TWC aux USA – UPI en France
ORIGINE : USA / Chine / Hong Kong
DUREE : 1h45min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 1 Novembre 2013 aux USA – 30 Avril 2014 en France           
BUDGET : 25 Millions de Dollars
REVENUS : 5 Millions de Dollars (20 Millions de Pertes)
LIEUX DE TOURNAGE : Macau, Pékin & Hong Kong
GENRE : Kung Fu Pian  
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

TIGER CHEN : Chen Lin-Hu
KEANU REEVES : Donaka Mark
YE QING : Qing Sha
BRIAN SISWOJO : Gong Au Young
KAREN MOK : Sun Jingshi
MICHAEL TONG : Yuen
SIMON YAM : Superintendant Wong
YU HAI : Master Yang
YOO SUNG-JUN : Chi-Tak
IKO UWAIS : Gilang Sanjaya

Synopsis

            Chen Lin-Hu (TIGER CHEN) est un disciple en tai chi du maître Yang (YU HAI), qui n’aime pas trop voir Chen utiliser son art martial en combat. Chen, lui, se languit de pouvoir montrer qu’il est le plus fort. Quand Donaka Mark (KEANU REEVES) lui propose un contrat de combats filmés et vendus au plus offrant, il accepte tout de suite. Mais ce sont des combats bien particuliers…

Critique

            Qui n’aime pas Keanu Reeves ? Avec son prénom génial et son jeu si particulier, comment ne pas apprécier un type assez unique dans le paysage cinématographique mondial ?
            En 2014 en France, on a pu le voir faire son grand retour sur nos écrans avec l’immense 47 Rônin pour commencer et Man of Tai Chi, sa première réalisation un mois plus tard. Keanu Reeves réalise donc un kung fu pian dans la plus pure tradition du genre, avec l’habituelle dualité entre le Bien et le Mal, les tentations extérieures qui détruisent tout sens de l’honneur, le temple qui va être détruit et les tournois de baston. Ici, on a le droit à tout ça, avec le talent du débutant, Keanu Reeves, qui décide de tout mettre dans son film, et encore plus. De l’introduction parfaitement maîtrisée au combat final époustouflant (avec un Keanu Reeves qui détonne des autres combattants par son style si particulier et agréable à la vue), Man of Tai Chi est un film éminemment sympathique, virtuose, non dénué d’ambition mais pas démesurée et surtout particulièrement bien mise en scène.
            Keanu Reeves enchaîne les plans iconiques sur Tiger Chen, lui-même ou même Iko Uwais (très sous-utilisé, mais logique scénaristiquement), tous aussi jouissifs les uns que les autres, pendant que Chan Kwong Wing met le tout en musique aussi bien qu’à l’accoutumée avec le compositeur d’Infernal Affairs (mention spéciale au générique final, qui n’est pas sur un fond noir mais sur un panorama de Hong Kong, avec une partition très calme et reposante, qui détonne aussi avec la folie visuelle des 90 précédentes minutes). Les acteurs sont plutôt bons, même si Tiger Chen et Ye Qing sont un peu fades. Par contre, Keanu Reeves est génialissime en méchant démoniaque, Brian Siswojo des 24HERBS est très bon en whiz kid, Karen Mok parfaite en enquêtrice opiniâtre comme d’habitude et bien évidemment Simon Yam dans un petit rôle qu’il pourrait jouer dans son sommeil tant ce type est génial.
            Man of Tai Chi n’est peut-être pas parfait, mais c’est un film réalisé avec les tripes, un kung fu pian comme on n’en voit pas assez aujourd’hui. Keanu Reeves réalise cela avec un enthousiasme et une passion palpable. Merci M. Reeves.
Ma Note : 19/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : IP MAN de Wilson YIP, ce qu’on fait de mieux en Kung Fu Pian. 

MISE A L'EPREUVE (RIDE ALONG) de Tim STORY

MISE A L’EPREUVE
RIDE ALONG
Propose to this cop’s sister ?
Rookie mistake.


Fiche Technique

REALISE PAR : Tim Story
ECRIT PAR : Greg Coolidge, Jason Mantzoukas, Phil Hay & Matt Manfredi
MUSIQUE DE : Christopher Lennertz
PRODUIT PAR : Matt Alvarez, Larry Brezner, Ice Cube & William Packer
PRODUCTION : Cube Vision – LBI – Rainforest – Universal
DISTRIBUE PAR : Universal aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h39min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 17 Janvier 2014 aux USA – 14 Mai 2014 en France
BUDGET : 25 Millions de Dollars
REVENUS : 153 Millions de Dollars (128 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Géorgie & Californie
GENRE : Comédie Policière
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Une prévue pour 2016

ICE CUBE : Detective James Payton
KEVIN HART : Ben Barber
TIKA SUMPTER : Angela Payton
JOHN LEGUIZAMO : Detective Santiago
BRYAN CALLEN : Detective Miggs
BRUCE MCGILL : Lieutenant Brooks
LAURENCE FISHBURNE : Omar
GARY OWEN : Crazy Cody
GARY WEEKS : Dr. Cowan
DAVID BANNER : Pawnshop Jay

Synopsis

            Le détective James Payton (ICE CUBE) apprend que sa sœur Angela (TIKA SUMPTER) s’est fiancée avec son bon à rien de copain, Ben Barber (KEVIN HART), un vigile dans un lycée. Pour l’en dissuader, Payton demande à Barber de l’accompagner un jour dans son boulot, pendant qu’il poursuit un mystérieux contrebandier.

Critique

            Au début de cette année, Ice Cube a vu son dernier film marcher du feu de Dieu aux USA, preuve que Tim Story est devenu bankable avec le succès de Think Like a Man.
            Ce film, c’est Ride Along, une comédie policière comme Ice Cube a pu en faire une bonne demi-douzaine au début des années 2000, avec Kevin Hart en ressort comique, comme pouvait l’être Mike Epps il y a 10 ans. Si Ride Along ne casse pas trois pattes à un canard avec son intrigue moult fois rebattue, son sens de la comédie facile quoiqu’efficace et ses quelques scènes d’action un peu faiblardes, il se trouve être un film particulièrement divertissant. Kevin Hart et excellent, son alchimie avec Ice Cube (au top dans son rôle habituel de gros dur) est remarquable, le supporting cast composé de trois types talentueux (John Leguizamo, Laurence Fishburne et l’hilarant Bryan Callen) est au niveau et le film est assez court pour tomber dans la redite. Bien sûr, tout cela est très simplet et même si l’on excepte un rebondissement plutôt original, Ride Along ne prend pas de risque scénaristique. On ne peut même éviter un petit trou noir au bout d’une heure mais rien n’y fait, Kevin Hart est toujours là pour lâcher la petite vanne qui passe bien et qui fait effet.
            Ride Along est une comédie policière divertissante, remplie de défauts évitables et de facilités scénaristiques criantes, mais aussi un vrai sens comique et une durée qui aide. C’est ce qui compte, après tout.
Ma Note : 14/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : RUSH HOUR de Brett RATNER, un vrai bon buddy-movie.

THE GOLDBERGS, Saison 1 d'Adam F. GOLDBERG

THE GOLDBERGS
THE GOLDBERGS
SAISON 1


Fiche Technique

CREEE PAR : Adam F. Goldberg
REALISEE PAR : Seth Gordon, Troy Miller, Jason Ensler, Victor Nelli, Mike Pat Jann, Matt Sohn, David Katzenberg, Claire Scanlon, Roger Kumble, Dan Marino
ECRITE PAR : Adam F. Goldberg, Alex Barnow, Marc Firek, Sally Bradford, Matt Tarses, Chris Bishop, Mike Weithorn, Darlene Hunt, Lew Schneider, Niki Schwartz, Andy Secunda, Stacy Harmon, Aaron Kaczander, Vanessa McCarthy
PRODUITE PAR : Adam F. Goldberg, Doug Robinson & Seth Gordon
PRODUCTION : Adam F. Goldberg – Happy Madison – Sony
PROGRAMMEE SUR : ABC aux USA en France
ORIGINE : USA
DUREE : 20 Minutes Par Episodes      
DISPONIBILITE : BluRay Zone A
SAISONS : 1 (en production)     
NOMBRE D’EPISODES : 23
GENRE : Situation Comedy
PUBLIC : Pour tout public

SEAN GIAMBRONE : Adam Goldberg
JEFF GARLIN : Murray Goldberg
WENDI MCLENDON-COVEY : Beverly Goldberg
HAYLEY ORRANTIA : Erica Goldberg
TROY GENTILE : Barry Goldberg
GEORGE SEGAL : Albert Goldberg
VIRGINIA GARDNER : Lexy Bloom
NATALIE ALYN LIND : Dana Caldwell
JACKSON ODELL : Ari Caldwell
PATTON OSWALT : Narrateur

Et Les Guests-Stars :
CEDRIC YARBROUGH dans le 1x03, 1x12
DAN FOGLER dans le 1x09
TIM MEADOWS dans le 1x11
ANNIE MUMOLO dans le 1x13
MARTIN STARR dans le 1x13
AJ MICHALKA dans le 1x15, 1x18, 1x19, 1x21, 1x23
MASON COOK dans le 1x18, 1x19
BRYAN CALLEN dans le 1x19, 1x22
DAVID HORNSBY dans le 1x19
JENNIFER IRWIN dans le 1x21
THOMAS LENNON dans le 1x22

Liste des Episodes

1x01 : The Circle of Driving
1x02 : Daddy Daughter Day
1x03 : Mini Murray
1x04 : Why’re You Hitting Yourself ?
1x05 : The Ring
1x06 : Who Are You Going To Telephone
1x07 : Call Me When You Get There
1x08 : The Kremps
1x09 : Stop Arguing and Start Thanking
1x10 : Shopping
1x11 : Kara-Te
1x12 : You’re Under Foot
1x13 : The Other Smother
1x14 : You Opened The Door
1x15 : Muscles Mirsky
1x16 : Goldbergs Never Day Die !
1x17 : For You Own Good
1x18 : Lame Gretsky
1x19 : The President’s Fitness Test
1x20 : You’re Not Invited
1x21 : The Age of Darkness
1x22 : A Wester Called Goldberg
1x23 : Sweater Party !!!

Synopsis

            Le quarantenaire Adam Goldberg (PATTON OSWALT) se rappelle de son adolescence (SEAN GIAMBRONE), dans sa famille surprotectrice des années 80.

Critique

            Tous les trois ans, un acteur / scénariste / producteur / réalisateur (rayez les mentions inutiles) produit une série sur sa jeunesse. Cette année, c’est Adam F. Goldberg, scénariste de l’excellent Fanboys et créateur de Breaking In.
            The Goldbergs est donc le digne héritier de séries comme Tout le monde déteste Chris ou autres chroniques adolescentes pseudo-biographique mais surtout extrêmement tendres et divertissantes, dans une période donnée souvent idéalisée. On parle ici des 80’s dans les suburbs américaines, avec tout ce que ça comporte de références à Star Wars, aux Boston Celtics et aux J. Geils Band. Heureusement, pour éviter de tourner au catalogue, avec des scénarii qu’on a déjà vu dans quarante séries ailleurs, The Goldbergs peut compter sur une excellente interprétation des six acteurs principaux (Troy Gentile et Jeff Garlin en tête bien évidemment) et d’une bonne narration de Patton Oswalt. Les épisodes parviennent à être divers et variés, entre le catch, le basket-ball, les filles tout en utilisant très bien le gimmick des vidéos filmées par Adam, dont on retrouve le vrai footage à chaque fin d’épisode. Cela rend la série plus touchante et plus ancrée dans la réalité.
            The Goldbergs est une série divertissante qui doit encore trouver sa propre voix pour s’inscrire encore plus dans la durée et ne plus faire penser à ses glorieux (ou moins) aînés. Il y a le potentiel.
Ma Note : 14/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : TOUT LE MONDE DETESTE CHRIS de Chris ROCK & Ali LEROI, excellente série dans le même genre.

mercredi 20 août 2014

BAD BOYS 2 de Michael BAY

BAD BOYS 2
BAD BOYS II
Ils reprennent du service et ne se déplacent pas pour rien !
Les bad boys sont de retour !


Fiche Technique

REALISE PAR : Michael Bay
ECRIT PAR : Ron Shelton & Jerry Stahl
MUSIQUE DE : Trevor Rabin
PRODUIT PAR : Jerry Bruckheimer
PRODUCTION : Columbia – Don Simpson/Jerry Bruckheimer
DISTRIBUE PAR : Columbia aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 2h27min
PUBLIC : Interdit aux moins de 12 ans
SORTIE : 18 Juillet 2003 aux USA – 15 Octobre 2003 en France
BUDGET : 130 Millions de Dollars
REVENUS : 273 Millions de Dollars (143 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Porto Rico & Floride
GENRE : Comédie Policière
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Suite de BAD BOYS

MARTIN LAWRENCE : Detective Marcus Burnett
WILL SMITH : Detective Mike Lowrey
GABRIELLE UNION : Sydney Burnett
JORDI MOLLA : Johnny Tapia
PETER STORMARE : Alexei
JON SEDA : Roberto
JOE PANTOLIANO : Captain Conrad Howard
OLEG TAKTAROV : Josef Kuninskavich
MICHAEL SHANNON : Floyd Poteet
JOHN SALLEY : Hacker Fletcher

Synopsis

            Marcus Burnett (MARTIN LAWRENCE) et Mike Lowrey (WILL SMITH) sont envoyés à la recherche de Johnny Tapia (JORDI MOLLA), à la tête d’un cartel de drogue spécialisé dans l’ecstasy, distribué dans les boîtes de nuit d’Alexei (PETER STORMARE). Dans l’équation, on a aussi Syd (GABRIELLE UNION), la sœur de Marcus, agent de la DEA et copine cachée de Mike…

Critique

            En 1995, une bombe arrive sur le cinéma américain. Michael Bay sort son premier film, produit par Jerry Bruckheimer, l’excellent Bad Boys, aussi drôle que vulgaire et aussi divertissant qu’ultra-violent.
            7 ans plus tard, Michael Bay est devenu une star grâce à Armageddon ou Rock et il livre la suite de son premier film, sobrement titrée Bad Boys 2. C’est bien clair, Bad Boys 2 est plus long (près de deux heures et demie), plus cher, extrêmement plus violent, infiniment plus vulgaire, définitivement plus drôle et surtout bien plus délirant que son premier volet. La seule chose qui ne ressemble pas à son auguste aîné, c’est la bande-son, qui passe de Mark Mancina à Dr. Dre, perdant alors le thème si génial et devenant juste une suite d’instrumentaux de titres de l’album 2001 de Dre. A part ce petit défaut, Bad Boys 2 est un plaisir de tous les instants, œuvre somme de la carrière passée et même à venir du monument Michael Bay.
            Bad Boys 2 a une histoire particulièrement foutraque, avec des Cubains, des Mexicains, des Haïtiens et énormément de flingues et de belles pépées, que Michael Bay filme comme personne, avec un sens de l’action inégalé à cette époque. Les séquences musclées s’enchaînent sans coup férir avec les passages humoristiques, aussi gras et débiles que les fusillades sont époustouflantes et réglées à merveille. Pendant que Will Smith flingue, Martin Lawrence râle et par un miracle, ce procédé tient la route pendant 2h30. Michael Bay et ses scénaristes ne reculent devant rien : entre des cadavres jetés comme projectiles, des yachts sur l’autoroute, une sodomie de rat et la moitié de Guantanamo détruite par des mines anti personnelles, rien n’est trop beau pour le BayMeister qui orchestre tout ça avec son habituelle maestria visuelle et jouissive. Les filtres de couleur jaunâtres de mauvais goût, les dutch angle shots gratuits mais magnifiques, les ralentis constants et les dialogues outranciers déclamés par des types aussi talentueux que Michael Shannon, Jordi Molla, Joe Pantoliano ou même John Salley, un des rares acteurs de retour du premier opus, tout sent le Michael Bay par essence.
            Clairement, le style Bay n’est pas pour tout le monde. On ne parle pas de débrancher son cerveau pour apprécier le film mais de prendre un peu de recul sur ce qu’on nous montre et apprécier le spectacle visuel donné. On est dans du pur Suspension of Disbelief et Michael Bay en est peut-être un des plus grands apôtres et un des utilisateurs les plus doués. Bien sûr le film est un peu trop long objectivement et parfois un peu trop indulgent envers ses largesses scénaristiques, mais où a-t-on pris autant de plaisir dans un film sans être pris pour des caves ?
Michael Bay nous vend clairement Bad Boys 2 et non pas un film d’action extrêmement sérieux. Il nous vend une comédie grasse musclée et c’est ce que le spectateur reçoit. Michael Bay est le réalisateur le plus honnête d’Hollywood. Et Bad Boys 2 est son chef d’œuvre.
Ma Note : 19/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : FURIOUS SIX de Justin LIN, son disciple.

PUBLIC ENEMIES de Michael MANN

PUBLIC ENEMIES
PUBLIC ENEMIES
America’s Most Wanted
Une page majeure de l’histoire du film de gangster


Fiche Technique

REALISE PAR : Michael Mann
ECRIT PAR : Ronan Bennett, Michael Mann & Ann Biderman
MUSIQUE DE : Elliot Goldenthal
PRODUIT PAR : Michael Mann & Kevin Misher
PRODUCTION : Forward Pass – Misher – Dentsu – Tribeca – Appian Way
DISTRIBUE PAR : Universal aux USA – UIP en France
ORIGINE : USA
DUREE : 2h20min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 1 Juillet 2009 aux USA – 8 Juillet 2009 en France
BUDGET : 100 Millions de Dollars
REVENUS : 214 Millions de Dollars (114 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Indiana, Wisconsin, Illinois & Arizona
GENRE : Thriller  
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

JOHNNY DEPP : John Dillinger
CHRISTIAN BALE : Melvin Purvis
STEPHEN DORFF : Homer van Meter
MARION COTILLARD : Billie Frechette
DAVID WENHAM : Harry Pierpont
JAMES RUSSO : Walter Dietrich
JASON CLARKE : Red Hamilton
BILLY CRUDUP : J. Edgar Hoover
GIOVANNI RIBISI : Alvin Karpis
CHANNING TATUM : Pretty Boy Floyd

Synopsis

            John Dillinger (JOHNNY DEPP) dévalise des banques. C’est son boulot et à peu de choses près la seule chose qu’il sait faire dans sa vie. Entouré de son groupe d’hors-la-loi, il sillonne les Etats-Unis des années 30. Malheureusement pour lui, l’arrivée de J. Edgar Hoover (BILLY CRUDUP) et la création du F.B.I. vont changer diamétralement la donne.

Critique

            3 ans après un de ses plus grands films incompris, Miami Vice, Michael Mann se retrouve donc à la tête de Public Enemies, une adaptation d’un livre de Bryan Burroughs, qui conte la vie et la mort de John Dillinger.
            Le film représente tout ce que Michael Mann a tenté de faire dans sa carrière et tout ce à quoi il est arrivé pour être consacré comme l’un des plus grands réalisateurs de polars de l’Histoire du cinéma américain. En effet, tous les  éléments du cinéma de Michael Mann sont présents, comme l’esthétique toujours très propre et l’approche du numérique avec une image extrêmement fluide, qui tranche avec l’époque du film, les personnages troubles et jamais unidimensionnels, mais toujours passionnants aux destins funestes et des séquences musclées d’une froideur qui tranche avec les autres films d’action du moment, qui embrassent leur pyrotechnie jouissive. Les acteurs sont excellents, un véritable ensemble cast que seule Marion Cotillard gâche quelque peu avec son accent américain qui sent plus le pâté en croûte que les distilleries de New York. Le score d’Elliott Goldenthal est remarquable et permet à quelques séquences comme la mort de Dillinger de s’élever au-dessus de leur potentiel. Quant à 10 Million Slaves d’Otis Taylor, elle est juste intemporelle. Tout n’est cependant pas sans défaut, surtout quand le film met une grosse heure à véritablement démarrer et quand des seconds rôles aussi passionnants que Stephen Dorff, Jason Clarke, James Russo ou Christian Stolte sont aussi sous-utilisés.
            Public Enemies est un nouveau très bon film de Michael Mann, qui a pourtant fait mieux et qui fera probablement mieux. Mais en l’état, Public Enemies est un très bon thriller. Ce qui est déjà pas mal.
Ma Note : 16.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : THE INSIDER de Michael MANN, un autre thriller du même auteur, qui prend totalement le contrepied de l’action et qui se concentre sur des dialogues finement écrits. 

TERMINATOR : RENAISSANCE (TERMINATOR SALVATION) de McG

TERMINATOR : RENAISSANCE
TERMINATOR SALVATION
The End Begins
We Fight Back


Fiche Technique

REALISE PAR : McG
ECRIT PAR : John D. Brancato & Michael Ferris
MUSIQUE DE : Danny Elfman
PRODUIT PAR : Derek Anderson, Moritz Borman, Victor Kubicek & Jeff Silver
PRODUCTION : The Halcyon Company – Wonderland
DISTRIBUE PAR : Warner Bros. aux USA – Sony en France
ORIGINE : USA / Allemagne / Royaume-Uni / Italie
DUREE : 1h58min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 21 Mai 2009 aux USA – 3 Juin 2009 en France
BUDGET : 200 Millions de Dollars
REVENUS : 371 Millions de Dollars (171 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Nouveau-Mexique & Californie
GENRE : Science-Fiction
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : 4e opus de la saga TERMINATOR

CHRISTIAN BALE : John Connor
SAM WORTHINGTON : Marcus Wright
MOON BLOODGOOD : Blair Williams
ANTON YELCHIN : Kyle Reese
JADAGRACE : Star
COMMON : Barnes
BRYCE DALLAS HOWARD : Kate Connor
MICHAEL IRONSIDE : General Ashdown
DORIAN NKONO : David
HELENA BONHAM CARTER : Dr. Serena Kogan

Synopsis

            Marcus Wright (SAM WORTHINGTON) fut exécuté en 2003 pour le meurtre de sa sœur. Le docteur Kogan (HELENA BONHAM CARTER) lui demande de donner son corps à la science. Marcus se réveille en 2018, 14 ans après l’attaque de Skynet, et rencontre John Connor (CHRISTIAN BALE), le leader de la Résistance…

Critique

            On aura attendu six ans avant de voir la suite de l’immense et mal-aimé Terminator 3 : Le Soulèvement des Machines, avec un joli development hell à la clef pour un résultat plutôt rapide, en fin de compte.
            Mis en scène par McG, devenu donc yes man après ses deux Charlie’s Angels, Terminator : Salvation est loin d’être un mauvais film, dans la mesure où celui-ci reste plutôt divertissant pendant ses deux heures. En effet, Terminator : Salvation est un blockbuster générique avec des scènes d’action frénétiques et parfois très efficaces malgré l’image grisâtre (mais pas forcément laide) du film, des personnages taillés à la serpe mais interprétés par des acteurs plutôt corrects comme Christian Bale, Moon Bloodgood et même Sam Worthington, un score tonitruant mais sympathique de Danny Elfman, des gamins agaçants et immortels, un scénario bien trop sérieux pour son propre bien et bien évidemment une fin ouverte pour forcer les gens qui se sont vaguement intéressés à l’histoire à aller voir la suite pour en connaître le fin mot. Terminator : Salvation n’offre donc rien de nouveau à une saga qui aurait dû s’arrêter avec l’immense volet de Jonathan Mostow et bien que ce soit inquiétant de voir un tel manque d’ambition pour la suite de la franchise, il n’empêche qu’on ne peut penser qu’à l’avenir radieux de la saga.
            On retrouvera donc un cinquième opus en 2015, Terminator : Genysis, réalisé par un autre yes man, Alan Taylor. Rien de bien engageant, mais s’il parvient à être aussi bon que celui-là, ce ne pourra pas être mauvais.
Ma Note : 12.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : TERMINATOR 3 de Jonathan MOSTOW, le mètre-étalon de la suite ultra-divertissante.