vendredi 26 septembre 2014

LIFE ITSELF de Steve JAMES

LIFE ITSELF
LIFE ITSELF
The Only Thing Roger Loved More Than Movies
Cannes Classics – Festival de Cannes 2014


Liste Technique

REALISE PAR : Steve James
ECRIT PAR : Steve James & Roger Ebert
MUSIQUE DE : Joshua Abrams
PRODUIT PAR : Garrett Basch, Steve James & Zak Piper
PRODUCTION : CNN – Film Rites – Kartemquin
DISTRIBUE PAR : Magnolia aux USA
ORIGINE : USA
DUREE : 1h30min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 4 Juillet 2014 en France
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : 1 Million de Dollars
LIEUX DE TOURNAGE : USA
GENRE : Documentaire
DISPONIBILITE : Bientôt au cinéma
SUITES : Non

ROGER EBERT : Himself
CHAZ EBERT : Herself
MARLENE SISKEL : Herself
ERROL MORRIS : Himself
MARTIN SCORSESE : Himself
WERNER HERZOG : Himself
WILLIAM NACK : Himself
RAMIN BAHRAMI : Himself
AVA DUVERNAY : Herself
A.O. SCOTT : Himself

Synopsis

            Roger Ebert fut le plus grand critique de l’histoire du cinéma. Il révolutionna l’art de parler de cinéma dans les journaux pour le commun des mortels, sans jamais rabaisser son propos et abêtir le lecteur. Apprécié des réalisateurs et des festivaliers, Ebert décida alors de préparer un film sur sa vie, avant de mourir pendant le tournage.

Critique

            Quand le plus grand critique de l’Histoire, Roger Ebert, qui a démocratisé le genre sur Internet, afin de permettre à tout le monde de se lancer, s’associe avec l’immense Steve James, pour un documentaire, c’est un évènement.
            En effet, Ebert travailla avec le réalisateur de Hoop Dreams afin de réaliser un film testament sur sa vie. Il se trouve qu’il mourut avant la fin du film et Steve James dût finir le film sans lui, rien qu’avec Chaz Ebert.  Ce qui apparaît tout d’abord comme une hagiographie se trouve être une lettre d’amour au cinéma de la part d’un type qu’on connaissait tous, de près ou de loin, grâce à ses multiples apports au monde du cinéma et son respect constant des acteurs de la profession, même s’il n’en était pas fan (il n’y a qu’à voir les échanges avec Rob Schneider). L’émotion folle que procure le film oscille entre la joie pure, lors des passages qui relatent la vie dissolue d’Ebert et la tristesse totale, lorsqu’on voit Ebert tenter de survivre et de relativiser son état du moment, à vivre sans sa mâchoire et à parler sur un ordinateur. Impossible de rester de marbre devant un tel spectacle, une telle honnêteté qui ne cache rien à son spectateur.
            Life Itself ne se raconte pas, il se vit et se découvre, comme des Mémoires qu’Ebert aurait fait écrire à un ami afin d’être le plus transparent possible. C’est une véritable leçon de vie.
Ma Note : 18/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : HOOP DREAMS de Steve JAMES, autre grand documentaire de sa part.

LA BELLE JEUNESSE (HERMOSA JUVENTUD) de Jaime ROSALES

LA BELLE JEUNESSE
HERMOSA JUVENTUD
Beautiful Youth
Un Certain Regard – Festival de Cannes 2014


Fiche Technique

REALISE PAR : Jaime Rosales
ECRIT PAR : Jaime Rosales & Enric Rufas
MUSIQUE DE : Various
PRODUIT PAR : Jérôme Doppfer, José Maria Morales & Jaime Rosales
PRODUCTION : Fresdeval
DISTRIBUE PAR : Bodega en France
ORIGINE : Espagne
DUREE : 1h42min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 30 Mai 2014 en Espagne – 10 Décembre 2014 en France
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Madrid
GENRE : Drame
DISPONIBILITE : Bientôt au cinéma
SUITES : Non

INGRID GARCIA JONSSON : Natalia
CARLOS RODRIGUEZ : Carlos
INMA NIETO : Dolores
FERNANDO BARONA : Raùl
JUANMA CALDERON : Pedro
PATRICIA MENDY : Rosa
MIGUEL GUARDIOLA : German

Synopsis

            Natalia (INGRID GARCIA JONSSON) et Carlos (CARLOS RODRIGUEZ) sortent ensemble depuis quelques temps maintenant. Lorsque Natalia tombe enceinte, elle décide de garder le bébé mais les deux manquent cruellement d’argent. Carlos propose alors de faire un film porno afin qu’ils puissent gagner de l’argent. Mais il s’écarte de plus en plus de Natalia.

Critique

            Jaime Rosales est un réalisateur important de l’Espagne. Ses films sont connus pour être très exigeants artistiquement. Il a donc décidé de faire Hermosa Juventud pour être plus en phase avec le public d’aujourd’hui, selon lui.
            Si l’on peut regretter clairement cette phrase qui se présente comme une forme de dénigrement d’un public qui ne veut pas assister à des films-métaphore mais à des choses bien plus simples (impossible de leur en vouloir), il en reste que Jaime Rosales avait l’air de s’être fait violence pour offrir au public un film simple. Hermosa Juventud est extrêmement simple, c’est le moins qu’on puisse dire. Il n’y a pas un rebondissement qui n’est pas prévisible, pas un plan qui soit réellement game-changing, pas une idée de mise en scène qui ne soit correcte et pas un acteur qui ne livre une performance acceptable. Hermosa Juventud est une immense catastrophe de la part d’un réalisateur qui pensa un jour que faire des séquences de quinze minutes en filmant un portable pour montrer le temps qui passe soit une bonne idée. Bien évidemment, c’en est une mauvaise et à l’image des longs plans sans qu’il ne se passe rien, que ce soit dans l’action ou dans l’émotion procurée par les personnages agaçants et déprimants, Hermosa Juventud est un film profondément ennuyeux qu’on oubliera dès la sortie de la salle. Les acteurs sont catastrophiques, l’histoire ne présente aucun intérêt tant les personnages sont antipathiques et le thème du film porno comme sauveteur puis tueur d’une relation amoureuse est à peine effleuré. Comment défendre une telle entreprise misanthrope ?
            Hermosa Juventud, de son titre jusqu’à son final lamentable, est un film aussi répréhensible que profondément ennuyeux et idiot. C’est dommage car le sujet était intéressant.
Ma Note : 3.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : JUNO de Jason REITMAN, le type même du film qui a compris comment on traite une grossesse adulescente.

CAPTIVES (THE CAPTIVE) d'Atom EGOYAN

CAPTIVES
THE CAPTIVE
When hope is all you have
Sélection officielle Festival de Cannes 2014


Fiche Technique

REALISE PAR : Atom Egoyan
ECRIT PAR : Atom Egoyan & David Fraser
MUSIQUE DE : Mychael Danna
PRODUIT PAR : Atom Egoyan, Stephen Traynor, Simone Urdl & Jennifer Weiss
PRODUCTION : Ego Film – Film Farm
DISTRIBUE PAR : E1 au Canada
ORIGINE : Canada
DUREE : 1h51min
PUBLIC : Interdit aux moins de 12 ans
SORTIE : 5 Septembre 2014 au Canada – 7 Janvier 2015 en France
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Ontario au Canada
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : Bientôt au cinéma
SUITES : Non

RYAN REYNOLDS : Matthew
ROSARIO DAWSON : Nicole
SCOTT SPEEDMAN : Jeffrey
MIREILLE ENOS : Nicole
KEVIN DURAND : Mika
BRUCE GREENWOOD : Vince
ALEXIA FAST : Cassandra
AARON POOLE : Mike
BRENDAN GALL : Teddy
PEYTON KENNEDY : Young Cassandra

Synopsis

            Il y a sept ans, la petite Cassandra (PEYTON KENNEDY) fut enlevée à ses parents (RYAN REYNOLDS & MIREILLE ENOS) par Mika (KEVIN DURAND). Aujourd’hui, on retrouve sa trace. Son père Matthew et des agents du FBI (ROSARIO DAWSON & SCOTT SPEEDMAN) se mettent donc sur l’affaire, à leurs risques et périls.

Critique

            Le Canadien Atom Egoyan est un habitué de Cannes, il était presque évident qu’on allait le retrouver dans la sélection de cette année avec Captives, son dernier film, un thriller qui parle d’enlèvement d’enfants.
            Cela vous rappelle-t-il quelque chose ?  Oui, bien évidemment, cela rappelle Prisoners de Denis Villeneuve, cet excellent film sorti en fin d’année dernière. Clairement, Captives souffre de la comparaison avec ce film-là, tant par la qualité de son interprétation que par la différence de mise en scène et de scénario entre les deux. Globalement, les deux films racontent la même histoire : un père veut retrouver sa fille et se retrouve à devoir agir lui-même plutôt que de laisser ça à la police. On ne connaît que trop bien ce genre de scénario et même avec toute la sympathie qu’on peut avoir pour Ryan Reynolds ou Scott Speedman, ils sont bien moins performants que Hugh Jackman et Jake Gyllenhaal. Ce qui pose réellement problème, ici, c’est aussi la bêtise absolue des rebondissements qui interviennent au fur et à mesure que le film avance : il ne faut rien dévoiler, mais c’est aussi illogique et débile qu’un thriller lambda qui passerait sur TF1 un dimanche à 22h40. La construction du film pose un réel problème, avec ces satanés flashbacks très mal placés et le tout n’est réellement pas fin, en témoigne le personnage de Kevin Durand, très mal servi ici.
            Ajoutez-y une musique réellement pénible et un rythme anémique, qui rend le film absolument interminable, Captives est un des plus mauvais films de la compétition. Dommage.
Ma Note : 4.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : PRISONERS de Denis VILLENEUVE, film bien plus réussi sur le même sujet.

UTOPIA, Saison 2 de Dennis KELLY

UTOPIA
UTOPIA
SAISON 2


Fiche Technique

CREEE PAR : Dennis Kelly
REALISEE PAR : Marc Munden & Sam Donovan
ECRITE PAR : Dennis Kelly
PRODUITE PAR : Rebekah Wray Rogers
PRODUCTION : Kudos
PROGRAMMEE SUR : Channel4 au Royaume-Uni en 2014
ORIGINE : Royaume-Uni
DUREE : 40 Minutes Par Episodes
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SAISONS : 2 (en production)
NOMBRE D’EPISODES : 6
GENRE : Thriller
PUBLIC : Interdit aux moins de 16 ans

FIONA O’SHAUGHNESSY : Jessica Hyde
NATHAN STEWART-JARRETT : Ian Johnson
ALEXANDRA ROACH : Becky
ADEEL AKHTAR : Wilson Wilson
PAUL HIGGINS : Michael Dugdale
OLIVER WOOLLFORD : Grant Leetham
NEIL MASKELL : Arby
GERALDINE JAMES : Milner
IAN MCDIARMID : Anton
RUTH GEMMELL : Jen Dugdale

Et Les Guests-Stars :
ROSE LESLIE dans le 2x01
TOM BURKE dans le 2x01, 2x05

Liste des Episodes

2x01 : Episode #2.1
2x02 : Episode #2.2
2x03 : Episode #2.3
2x04 : Episode #2.4
2x05 : Episode #2.5
2x06 : Episode #2.6

Synopsis

            The Network a récupéré le virus Janus dans le sang de Jessica Hyde (FIONA O’SHAUGHNESSY). Mais quand celle-ci s’échappe pour retrouver ses anciens compagnons (NATHAN STEWART-JARRETT & ALEXANDRA ROACH), les choses se compliquent…

Critique

            Après une première saison très étrange, extrêmement violente à défaut d’être réellement réussie mais sacrément original, avec un parti pris graphique très forcé, on attendait beaucoup de la deuxième saison d’Utopia.
            Concentré sur quelque chose de plus concret qu’une bande-dessinée prémonitoire, la deuxième itération d’Utopia ne perd pas son côté extrêmement violent, avec du sang et de la cervelle qui gicle à chaque coup de feu dans un rouge flamboyant du plus mauvais goût, accompagné par une musique qui fait penser à du trip-hop moderne (ce qui n’est pas forcément une critique). Cependant, Utopia est bien une série intéressante, surtout quand elle surpasse un premier épisode complètement loupé pour réellement se concentrer sur une intrigue passionnante et qui tient les cinq derniers épisodes. Le rajout au casting de Ian McDiarmid et le retour des autres (dont Paul Ready) rend grand service à la série qui peut désormais se passer de surutiliser l’excellent Paul Higgins. Certaines scènes sont encore dantesques et l’humour très pince-sans-rire est bien là pour contrebalancer la gravité des autres scènes.
            Vraiment, la deuxième saison d’Utopia est parvenue à surpasser en tous points son aînée, ce qui n’était pas non plus extrêmement compliqué. Avec un tel cliffhanger, on ne peut qu’attendre la 3e saison.
Ma Note : 15/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : LUTHER de Neil CROSS, qui peut aussi être provocatrice, sans pour autant dépasser les limites comme Utopia.

dimanche 21 septembre 2014

L'AUBERGE DU DRAGON (LONG MEN KEZHAN) de King HU

L’AUBERGE DU DRAGON
LONG MEN KEZHAN
Dragon Gate Inn
King Hu’s Classic


Fiche Technique

REALISE PAR : King Hu
ECRIT PAR : King Hu
MUSIQUE DE : Chow Lan-Ping & Sha Jung-Feng
PRODUIT PAR : Chang Tao-Jan
PRODUCTION : Union Films
DISTRIBUE PAR : Union Films à Taïwan
ORIGINE : Taïwan
DUREE : 1h51min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 21 Octobre 1967 à Taïwan
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Taïwan
GENRE : Wu Xia Pian
DISPONIBILITE : DVD Zone 1
SUITES : Non

SHIH JUN : Hsiao Shao Tzu
PAI YING : Tsao Chao Shin
POLLY KUAN : Miss Chu Huei
MIAO TIAN : Pi Shao Tung
CHO KIN : Wu Ning
MAN CHUNG-SAN : Tou La
HSU FENG : Yu Chien’s Daughter
GO MING : Book keeper
HAN YING-CHIEH : Mao Tsun Hsien
GOT SIU-BO : Waiter

Synopsis

            L’eunuque Tsao Chao Shin (PAI YING) a pris une place prépondérante dans le gouvernement chinois d’une époque ancienne. Les enfants du général Yu sont en fuite. Tsao décide d’aller d’emmener ses hommes dans l’Auberge du Dragon afin de créer une embuscade. C’était sans compter Wu Ning (CHO KIN), le tenancier, qui appelle à la rescousse Hsiao Shao Tzu (SHIH JUN).

Critique

            Dans la sélection Cannes Classics de l’année 2014, on a pu assister à la remise en forme d’un film fondateur du Xu Xia Pian en 4K, L’Auberge du Dragon, réalisé par King Hu.
            Remaké quelques années plus tard par Tsui Hark (deux fois), le film de King Hu porte le poids de son âge dès la première bobine : l’image, même restaurée, est criarde, le son et la musique (pourtant excellente, là n’est pas la question) hurlent des aigus comme jamais et les combats sont composés de jump cuts très primitifs. Mais qu’attendons-nous d’un Wu Xia si ce n’est du sang qui gicle de manière improbable, des courses-poursuites à pied qui durent des plombes avec des grandes phrases bien débiles assénées par des personnages qui cabotinent un max (Pai Ying est génial en méchant sanguinaire) et un héros aussi sympathique qu’irréel (Shih Jun est parfait) ? 
En effet, L’Auberge du Dragon est un film d’une sympathie inébranlable, malgré un deuxième acte dans l’auberge un peu lent, un rythme anémique et des dialogues d’une platitude absolue. Il faut attendre les 20 dernières minutes et le Final Showdown entre Pai Ying et Shih Jun dans une montagne, avec des dialogues qui deviennent enfin originaux, et souvent drôles par ailleurs avec quelques piques sur la condition d’eunuque, pour voir à quel point King Hu a un talent pour créer de la tension et de l’action délirante malgré le manque de moyens de l’époque.
Cette fin met tout le monde d’accord sur la qualité intrinsèque d’un film qui sera surpassé plus tard, mais qui a le mérite de poser le mètre-étalon de ce qu’on doit voir dans un Xu Xia. Indispensable pour les fans.
Ma Note : 14/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : THE LOVE ETERNEL de LI Han-Hsiang, un autre monument du cinéma de langue chinoise.

A HARD DAY (KKEUT-KKA-JI-GAN-DA) de Kim SEONG-HOON

KKEUT-KKA-JI-GAN-DA
A HARD DAY
Take it to the End
Quinzaine des Réalisateurs Festival de Cannes 2014


Fiche Technique

REALISE PAR : Kim Seong-Hoon
ECRIT PAR : Kim Seong-Hoon & Lee Hae-Jun
MUSIQUE DE : Kim Tae-Sung
PRODUIT PAR : Billy Acumen, Cha Ji-Hyun & Lee Dong-Yoon
PRODUCTION : AD406 – Dasepo Club
DISTRIBUE PAR : Showbox/Mediaplex en Corée du Sud – Bodega en France
ORIGINE : Corée du Sud
DUREE : 1h51min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 29 Mai 2014 en Corée du Sud
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : 26 Millions de Dollars
LIEUX DE TOURNAGE : Corée du Sud
GENRE : Comédie Noire
DISPONIBILITE : Bientôt au cinéma
SUITES : Non

LEE SEON-GYUN : Go Geon-Soo
JEONG MAN-SHIK : Detective Choi
CHO JIN-WOONG : Park Chang-Min
DONG MIN-SHIN : Go Geon-Soo’s Sister
SIN JEONG-GEUN : Chief of Police
PARK BO-GUM : Cop Lee
JO HA-SEOK : Lee Kwang-Min
KIM BO-KYEONG : Jeon-Cheo
KIM KANG-HYUN : Young-Chul
KIM GAE-ON : Piggybank Owner

Synopsis

            L’inspecteur Go Geon-Soo (LEE SEON-GYUN) s’absente quelques moments de l’enterrement de sa mère pour aller régler une de ses affaires troubles. Lorsqu’il revient, il percute et tue un type (JO HA-SEOK) en voiture. Décidant de cacher le cadavre, il ne trouve pas de meilleure idée que de le caler aux côtés de sa mère dans le cercueil. S’ensuit une journée pourrie.

Critique

            Même si leurs réalisateurs sont souvent très bons et leurs films souvent parfaits techniquement, les thrillers coréens commencent à tous se ressembler, avec leur refus du happy end et de l’humour pour décompresser la tension.
            A Hard Day, deuxième film du réalisateur Kim Seong-Hoon, est l’exception qui confirme la règle. En effet, Kkeut-Kka-Ji-Gan-Da en VO est une franche comédie policière très noire et incroyablement hilarante, qui enchaîne les moments de bravoure comique et macabre. Cette version policière de Jo est un festival de séquences savamment montées,  qui prennent chacune le temps de s’installer afin de marcher encore mieux sur le spectateur sans pour autant entamer un rythme extrêmement soutenu (la scène  d’ouverture nous montre notre héros directement sur les lieux de l’accident). Par exemple, la séquence où Go Geon-Soo décide de cacher le cadavre dans le cercueil de sa mère est un des grands moments de comédie de cette année, le tout orchestré avec génie par un réalisateur en état de grâce et joué par un casting très efficace dont ressortent particulièrement Lee Seon-Gyun, qui parvient à rendre le héros veule, corrompu et lâche à souhait sympathique, Jeong Man-Shik en détective dépassé mais pas si bête et Dong Min-Shin en sœur larguée. Quant au score de Kim Tae-Sung, il est parfaitement adapté au film.
            A Hard Day est sacrément drôle, particulièrement passionnant et surtout définitivement intelligent et bien ficelé. C’est un des tous meilleurs films présentés à Cannes et à l’Etrange Festival cette année.
Ma Note : 18.5/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : JO de Jean GIRAUD, un des tous meilleurs de Funès, où il était coincé avec un cadavre sur les bras.

THE GO-GO BOYS THE INSIDE STORY OF CANNON FILMS GOLAN/GLOBUS d'Hilla MEDALIA

THE GO-GO BOYS THE INSIDE
STORY OF CANNON FILMS GOLAN/GLOBUS
Official Selection Festival de Cannes
Cannes Classics


Fiche Technique

REALISE PAR : Hilla Medalia
ECRIT PAR : Hilla Medalia & Daniel Sivan
MUSIQUE DE : Jonathan Bar-Giora
PRODUIT PAR : Yariv Horowitz & Roy Lev
PRODUCTION : Arte – Noah – Other Angle – Rabinovitch – kNow
DISTRIBUE PAR : Other Angle en Israël – Paradis en France
ORIGINE : Israël
DUREE : 1h26min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 22 Octobre 2014 en France
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Israël
GENRE : Documentaire
DISPONIBILITE : Bientôt au cinéma
SUITES : Non

MENAHEM GOLAN : Himself
YORAM GLOBUS : Himself
SYLVESTER STALLONE : Himself
JON VOIGHT : Himself
MICHAEL DUDIKOFF : Himself
BILLY DRAGO : Himself
FRANCO ZEFFIRELLI : Himself
ANDREY KONCHALOVSKIY : Himself
TOM POLLOCK : Himself
BOAZ DAVIDSON : Himself

Synopsis

            Dans les années 80, deux cousins cinéastes israéliens, Menahem Golan & Yoram Globus achetèrent la société Cannon Films pour réaliser leur American Dream. Si les choses vont très bien au début, les familles se sentent délaissées et la qualité des films laissent à désirer. Mais Golan et Globus se sont battus jusqu’au bout pour garder leur bien.

Critique

            La société Cannon fut cible de deux films en très peu de temps en 2014 : The Go-Go Boys d’Hilla Medalia et Electric Boogaloo de Mark Hartley. Le premier fut présenté à Cannes Classics.
            The Go-Go Boys est un film qui prend clairement la défense de Golan et Globus dans la mesure où celui-ci explique leur soif d’American Dream et de cinéma, sans jamais remettre en cause les méthodes de la boîte. C’est un point de vue qui se défend, surtout au vu des témoignages recueillis, entre un Michael Dudikoff qui a connu ses meilleures années dans la boîte et un Tom Pollock qui raconte amusé le Grand Barnum que faisait Cannon sur la Croisette pendant les nombreux festivals que Golan & Globus ont assisté (et surtout animé). Si Yoram Globus est un type conscient qu’ils étaient plus vendeurs qu’artistes, Menahem Golan est le vrai Harvey Weinstein israélien, se défendant de toutes ses erreurs personnelles et refusant de parler des professionnelles, préférant deviser et donner des leçons de vie, pas forcément détestables mais définitivement inconsistante pour celui qui a vraiment envie de connaître l’histoire. Une hagiographie comme Waking Sleeping Beauty sur Disney était-elle bien plus intéressante.
            Il n’empêche que The Go-Go Boys est un bon documentaire qui aurait plus sa place à la télévision qu’au cinéma. Menahem Golan est mort quelques semaines plus tard. Il avait l’air fier du film. C’est déjà ça.
Ma Note : 13/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : WAKING SLEEPING BEAUTY de Don HAHN, le film est biaisé mais on y apprend quand même beaucoup.

THE WALKING DEAD, Saison 4, de Frank DARABONT & Robert KIRKMAN

THE WALKING DEAD
THE WALKING DEAD
SAISON 4


Fiche Technique

CREEE PAR : Frank Darabont & Robert Kirkman
REALISEE PAR : Greg Nicotero, Guy Ferland, Dan Sackheim, David Boyd, Michael Uppendahl, Jeremy Podeswa, Ernest R. Dickerson, Tricia Brock, Seith Mann, Julius Ramsey, Michael E. Satrazemis & Michelle MacLaren
ECRITE PAR : Scott M. Gimple, Angela Kang, Robert Kirkland, Channing Powell, Nichole Beattie, Curtis Gwynn, Seth Hoffman & Matthew Negrete
PRODUITE PAR : Robert Kirkman, David Alpert, Scott M. Gimple, Greg Nicotero, Tom Luse & Gale Anne Hurd
PRODUCTION : AMC – Circle of Confusion – Valhalla – Darkwoods
PROGRAMMEE SUR : AMC aux USA en 2014 – OCS en France en 2014
ORIGINE : USA
DUREE : 40 Minutes Par Episodes
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SAISONS : 4 (en production)
NOMBRE D’EPISODES : 16
GENRE : Horreur
PUBLIC : Interdit aux moins de 16 ans

ANDREW LINCOLN : Rick Grimes
NORMAN REEDUS : Darryl Dixon
STEVEN YEUN : Glenn Rhee
CHANDLER RIGGS : Carl Grimes
LAUREN COHAN : Maggie Greene
EMILY KINNEY : Beth Greene
DANAI GURIRA : Michonne
SCOTT WILSON : Hershel Greene
CHAD L. COLEMAN : Tyreese
LAWRENCE GILLIARD JR. : Bob Stookey

Et Les Guests-Stars :
MELISSA MCBRIDE dans le 4x01, 4x02, 4x03, 4x04
KERRY CONDON dans le 4x01, 4x08, 4x10
KYLE GALLNER dans le 4x01,
VINCENT MARTELLA dans le 4x01, 4x02, 4x16
DAVID MORRISSEY dans le 4x05, 4x06, 4x07, 4x08, 4x09
JOSE PABLO CANTILLO dans le 4x06, 4x07
KIRK ACEVEDO dans le 4x07, 4x08
ALDIS HODGE dans le 4x09
MICHAEL CUDLITZ dans le 4x10, 4x11, 4x15, 4x16
JEFF KOBER dans le 4x11, 4x13, 4x15, 4x16

Liste des Episodes

4x01 : 30 Days Without An Accident – 30 jours sans accident
4x02 : Infected – Infectés
4x03 : Isolation – Isolement
4x04 : Indifference – Indifférence
4x05 : Internment – Internement
4x06 : Live Bait – Appât vivant
4x07 : Dead Weight – Poids mort
4x08 : Too Far Gone – Désespéré
4x09 : After – Après
4x10 : Inmates – Détenus
4x11 : Claimed – Revendiqué
4x12 : Still – Parenthèses
4x13 : Alone – Seul
4x14 : The Grove – Le verger
4x15 : Us – Nous
4x16 : A – A

Synopsis

            Alors qu’ils sont désormais reclus dans une prison avec quelques autres survivants, nos héros se retrouvent victimes d’une épidémie de grippe, qui tue les autres survivants à l’intérieur même de la prison.

Critique

            Dans les séries très attendues par l’ensemble du public, aussi bien  spécialisé dans les shows TV que celui moins exigent, The Walking Dead fait partie du Top 3.
Depuis la fin de la première saison, il faut bien se le dire : il ne se passe absolument rien dans The Walking Dead et ce, depuis bien trop longtemps. Depuis le départ de Frank Darabont, les showrunners ont compris qu’il ne sert à rien de faire avancer l’histoire toute les semaines : un peu tous les cinq épisodes et on agrémente de centrics peu intéressants. On voulait plus de vie quotidienne ? On se retrouve avec des épisodes qui n’ont aucun intérêt, comme celui centré sur Beth et Darryl, par exemple. Clairement, cette saison ne remonte toujours pas un niveau bien bas depuis maintenant trois ans. Les nouveaux personnages sont un peu plus intéressants qu’avant, surtout Bob Stookey, interprété par Lawrence Gilliard Jr., un des nombreux anciens de The Wire de la série. Le retour du Gouverneur est très mal géré, l’arrivée de nouveaux personnages qui ont l’air intéressant est un peu bâclée et que dire de ce cliffhanger lamentable ?
The Walking Dead ne s’améliore pas du tout avec le temps et on se demande si elle ne s’empire pas, d’ailleurs. Car le temps passe et clairement, les showrunners n’ont pas l’air de s’inquiéter de la bêtise de leur série.
Ma Note : 7.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : MAD MEN de Matthew WEINER, autre série passée au label AMC.