jeudi 27 novembre 2014

MILAGRO (THE MILAGRO BEANFIELD WAR) de Robert REDFORD

MILAGRO
THE MILAGRO BEANFIELD WAR
Milagro, New Mexico. Population 426. Nothing had changed here for 300 years. But there's something about this day...


Fiche Technique

REALISE PAR : Robert Redford
ECRIT PAR : John Nichols & David S. Ward
MUSIQUE DE : Dave Grusin
PRODUIT PAR : Moctesuma Esparza & Robert Redford
PRODUCTION : Esparza – Universal – Wildwood
DISTRIBUE PAR : Universal aux USA
ORIGINE : USA
DUREE : 1h57min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 18 Mars 1988 aux USA – 25 Mai 1988 en France
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : 13 Millions de Dollars
LIEUX DE TOURNAGE : Nouveau-Mexique
GENRE : Comédie
DISPONIBILITE : DVD Zone 1
SUITES : Non

RUBEN BLADES : Sheriff Bernie Montoya
SONIA BRAGA : Ruby Archuleta
CHICK VENNERA : Joe Mondragon
RICHARD BRADFORD : Ladd Devine
CHRISTOPHER WALKEN : Kyril Montana
FREDDY FENDER : Mayor Sammy Cantu
JOHN HEARD : Charlie Bloom
MELANIE GRIFFITH : Flossie Devine
JAMES GAMMON : Horsethief Shorty Wilson
M. EMMET WALSH : Governor

Synopsis

            La petite ville de Milagro, à dominance latino-américaine, coincée dans le Nouveau-Mexique proche de la frontière, est le centre d’un affrontement entre villageois qui refusent de laisser leur ville tomber et des promoteurs immobiliers qui veulent en faire un parc de loisirs. Tout se complique quand Joe Mondragon (CHICK VENNERA) fait pousser des haricots sur un terrain interdit…

Critique

            Pour son deuxième film, 8 ans après la réussite critique Ordinary People, Robert Redford revint avec l’adaptation d’un roman de John Nichols, The Milagro Beanfield War, une comédie champêtre.
            En effet, Milagro est une comédie qui met en scène une population de fermiers mexicano-américains contre des riches promoteurs très américains. Il n’y a rien d’original là-dedans s’il n’y avait ce casting pléthoriques de noms connus (sans pour autant qu’ils aient de gros rôles, le toujours impeccable Ruben Blades étant quasiment le seul personnage principal du film) et cette manière de traiter le sujet, de manière comique, tendre et toujours très proche de la fantaisie et de la comédie de mœurs. Robert Redford évite l’ultra-réalisme pour plonger du côté de la farce, grâce à des personnages très typés, comme l’homme de main joué par Christopher Walken, le journaliste raté mais sympathique joué par John Heard ou le fermier un peu bourru mais sympathique (le film est quand même assez manichéen, sans pour autant que cela soit réellement gênant) aussi par qui le film démarre vraiment joué par Chick Vennera. Entre personnages aimables et rebondissements gentils, il ne manque qu’un sens de la rigueur à Redford pour que son film soit réellement considéré comme une réussite. Car oui, Milagro est bien trop long pour son propre bien et aurait dû durer au moins 30 minutes de moins, même avec la lumineuse Sonia Braga.
            L’intérêt du spectateur pour Milagro s’étiole au fil des minutes mais ne parvient jamais à un niveau rédhibitoire car le film de Robert Redford est si sympathique qu’il parvient quand même à rentabiliser son quart d’heure de bienvenue. On est passés à quelques doigts du classique.
Ma Note : 14.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : THREE AMIGOS de John LANDIS, où trois acteurs se retrouvaient dans une ville du Mexique aussi perdue que Milagro. 

TRANSCENDANCE de Wally PFISTER

TRANSCENDANCE
TRANSCENDANCE
Dr. Will Caster is dying to keep a secret
Je crains le jour où la technologie dépassera l’homme.


Fiche Technique

REALISE PAR : Wally Pfister
ECRIT PAR : Jack Paglen
MUSIQUE DE : Mychael Danna
PRODUIT PAR : Kate Cohen, Broderick Johnson, Andrew A. Kosove, Annie Marter, Marisa Polvino, Aaron Ryder & David Valdes
PRODUCTION : Alcon – DMG – Straight Up – Syncopy
DISTRIBUE PAR : Warner Bros. aux USA – SND en France
ORIGINE : Royaume-Uni / Chine / USA
DUREE : 1h59min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 18 Avril 2014 aux USA – 25 Juin 2014 en France
BUDGET : 100 Millions de Dollars
REVENUS : 103 Millions de Dollars (3 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Nouveau-Mexique & Californie
GENRE : SciFi
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

JOHNNY DEPP : Dr. Will Caster
REBECCA HALL : Dr. Evelyn Caster
PAUL BETTANY : Dr. Max Waters
MORGAN FREEMAN : FBI Agent Joseph Tagger
KATE MARA : Bree
CILIAN MURPHY : FBI Agent Donald Buchanan
COLE HAUSER : Colonel Stevens
CLIFTON COLLINS JR. : Martin
JOSH STEWART : Paul
XANDER BERKELEY : Dr. Thomas Casey

Synopsis

            Les docteurs Will Caster (JOHNNY DEPP) et Evelyn Caster (REBECCA HALL) font des recherches sur un ordinateur capable de transcendance. Des activistes attentent à la vie de Will avec une balle radioactive qui ne lui laisse qu’un mois à vivre.

Critique

            Premier film de Wally Pfister après une belle carrière de directeur de la photographie, notamment pour Christopher Nolan, Transcendance bénéficiait d’un sujet sympathique et d’un budget plutôt large.
            Transcendance parle de la conscience humaine, de l’informatique et du mélange malsain des deux (en tout cas de la recherche pour parvenir à une telle réussite). Clairement, Wally Pfister n’a pas choisi le sujet le plus simple pour son premier film et par moments, le film s’en ressent. En effet, s’il a des idées bien à lui, elles ne sont pas toutes utilisées à bon escient, ce qui n’empêche pourtant pas de s’apercevoir qu’il y a une vraie recherche d’originalité dans la démarche de Jack Paglen, le scénariste du film. Par moments, le film ressemble même à une adaptation live-action de Sim City, avec la création et le développement d’une ville en quelques minutes. La partie plus musclée du film, avec l’arrivée de l’armée quand tout se dérègle est tout aussi efficace, grâce au supporting cast très efficace, que ce soient Morgan Freeman, Cilian Murphy, Clifton Collins Jr. ou même Cole Hauser. A chaque défaut scénaristique, Transcendance parvient à le contrebalancer grâce à un sens du rythme impressionnant pour un premier film, tout en étant franchement visuellement splendide (un des plus beaux films de l’année).
            Transcendance est très loin d’être un excellent film. En revanche, c’est un divertissement d’une efficacité redoutable et un film qui fait un peu plus réfléchir que pas mal de blockbusters cette année.
Ma Note : 16.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : INTERSTELLAR de Christopher NOLAN, autre blockbuster intelligent cette année. 

LES SENTIERS DE LA PERDITION (ROAD TO PERDITION) de Sam MENDES

LES SENTIERS DE LA PERDITION
ROAD TO PERDITION
Every father is a hero to his son.
Every son holds the future for his father.


Fiche Technique

REALISE PAR : Sam Mendes
ECRIT PAR : David Self
MUSIQUE DE : Thomas Newman
PRODUIT PAR : Sam Mendes, Dean Zanuck & Richard D. Zanuck
PRODUCTION : DreamWorks SKG – 20th Century Fox – Zanuck
DISTRIBUE PAR : DreamWorks aux USA – 20th Century Fox en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h57min
PUBLIC : Interdit aux moins de 12 ans
SORTIE : 12 Juillet 2002 aux USA – 11 Septembre 2002 en France
BUDGET : 80 Millions de Dollars
REVENUS : 181 Millions de Dollars (101 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Michigan & Illinois
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

TOM HANKS : Michael Sullivan Sr.
TYLER HOECHLIN : Michael Sullivan Jr.
JUDE LAW : Harlan Maguire
PAUL NEWMAN : John Rooney
DANIEL CRAIG : Connor Rooney
STANLEY TUCCI : Frank Nitty
DYLAN BAKER : Alexander Rance
JENNIFER JASON LEIGH : Annie Sullivan
LIAM AIKEN : Peter Sullivan
CIARAN HINDS : Finn McGovern

Synopsis

            Michael Sullivan Jr. (TYLER HOECHLIN) est forcé de partir avec son père, Michael Sullivan Sr. (TOM HANKS), tueur à gages de son état, au service de la famille Rooney quand il est témoin d’un meurtre commis par Connor Rooney (PAUL NEWMAN) et que le père de ce dernier (PAUL NEWMAN) s’attaque à leur famille.

Critique

            Pour son deuxième film, après le triomphe d’American Beauty 3 ans plus tôt, Sam Mendes réalisa une adaptation de roman graphique, Les Sentiers de la Perdition, avec plusieurs acteurs en contre-emploi.
            Ce qui frappe dès le début du film, c’est le style de l’image, bien loin du simple thriller mafieux qui permet à Sam Mendes d’orchestrer des séquences assez époustouflantes comme une fusillade dans la pénombre ou au contraire la lumière blafarde de certaines scènes. La deuxième chose qui frappe, c’est ce qui intéresse Mendes. C’est clairement plus la filiation entre Michael Sullivan Jr. et Senior, tous deux joués par les excellents Tom Hanks et Tyler Hoechlin qui est recherchée à la place de la vengeance qu’ils tentent d’abattre sur le camp qui les a nourris. Cependant, si ce choix est original, pas sûr qu’il soit réellement payant car la deuxième heure du film, là où l’intrigue avance quand même beaucoup plus qu’auparavant, est bien plus intéressante que la première dans laquelle le rythme est plutôt mal géré. C’est d’autant plus marquant que Daniel Craig (pas franchement très bon et surtout over-the-top) s’y fait alors plus rare et Jude Law plus présent, ce qui est une vraie amélioration pour le film. Le score de l’impeccable Thomas Newman est cependant un peu en-deçà de la qualité habituelle de l’auteur.
            Les Sentiers de la Perdition est une belle tentative de faire du neuf avec du vieux, mais cette tentative est peu concluante dans la mesure où Sam Mendes ne sait pas gérer son rythme. Dommage.
Ma Note : 12/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : LES INCORRUPTIBLES de Brian DE PALMA, film plus léger, qui se passe à la même période. 

GRACELAND, Saison 2, de Jeff EASTIN

GRACELAND
GRACELAND
SAISON 2


Fiche Technique

CREEE PAR : Jeff Eastin
REALISEE PAR : Russell Lee Fine, Stephen Surjik, Sheree Folkson, Marc Roskin, Sanford Bookstaver, David Barrett, Alrick Riley, Larry Teng, Larysa Kondracki & Duane Clark
ECRITE PAR : Jeff Eastin, David Simkins, Daniel Shattuck, Aaron Fullerton, Ryan Scott, William Rotko, Carla Ching, Mike Goldberg & Chris Masi
PRODUITE PAR : Jeff Eastin & Sean Daniels
PRODUCTION : Fox
PROGRAMMEE SUR : USA Network aux USA en 2014
ORIGINE : USA
DUREE : 40 Minutes Par Episodes
DISPONIBILITE : Téléchargement
SAISONS : 2 (en production)
NOMBRE D’EPISODE : 13
GENRE : Cop Drama
PUBLIC : Pour Tout Public

AARON TVEIT : FBI Agent Mike Warren
DANIEL SUNJATA : FBI Agent Paul Briggs
VANESSA FERLITO : FBI Agent Charlie deMarco
MANNY MONTANA : FBI Agent Johnny Turturro
BRANDON JAY MCLAREN : ICE Agent Dale Jakes
SERINDA SWAN : DEA Agent Paige Arkin
DENIZ AKDENIZ : DEA Agent Wayne Bates Zelanski
NESTOR SERRANO : Carlos Solano
BRIANNA BROWN : Kelly Badillo
EMILY ROSE : Jessica Foster

Et Les Guests-Stars :
BENITO MARTINEZ dans le 2x02
JOHN KAPELOS dans le 2x04, 2x05, 2x06, 2x07
CARMINE GIOVINAZZO dans le 2x06, 2x07, 2x08, 2x10, 2x11, 2x12, 2x13
BRIT MORGAN dans le 2x08, 2x09, 2x10, 2x11, 2x12, 2x13
PEDRO PASCAL dans le 2x11

Liste des Episodes

2x01 : The Line
2x02 : Connects
2x03 : Tinker Bell
2x04 : Magic Number
2x05 : H-A-Double-P-Y
2x06 : The Unlucky One
2x07 : Los Malos
2x08 : The Ends
2x09 : Gratis
2x10 : The Head of the Pig
2x11 : Home
2x12 : Echoes
2x13 : Faith 7

Synopsis

            Après l’arrestation de Bello, le cartel de Caza veut récupérer Mike Warren (AARON TVEIT) comme garde du corps. C’est le moment de retourner à Graceland pour de nouvelles infiltrations…

Critique

            Après une première saison qui posait les bases de ce cop drama aussi divertissant que futile, on attendait de Graceland que la série se sorte de sa zone de confort toute tracée…
            C’est bien évidemment avec déception que l’on entame les premiers épisodes, qui ressemblent en tous points à la saison précédente, avec des nouveaux conflits intérieurs dans Graceland, un nouveau grand méchant et un nouveau quiproquo avec Paul Briggs et Charlie deMarco. Heureusement, la série de Jeff Eastin change enfin un peu sur la deuxième partie de la saison avec l’arrivée de Carmine Giovinazzo, qui y joue un flic un peu ripou et les enjeux dramatiques montent drastiquement au fur et à mesure que la saison touche à sa fin (étrangement, c’est quand on ne parle plus de la grossesse un peu inintéressante du personnage de Vanessa Ferlito) avant de se clore sur une énorme surprise, pour le grand plaisir du spectateur, qui sera bien évidemment là l’année prochaine pour savoir la suite. C’est vraiment dommage que le méchant de la saison soit aussi ridicule…
            Graceland nous a bien surpris sur cette deuxième partie de saison et c’est plutôt bien pour un cop drama qui n’avait absolument aucune ambition au début. Il en reste que ce n’est toujours pas d’un niveau exceptionnel. Mais c’est toujours aussi divertissant.
Ma Note : 13.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : BLUE BLOODS de Robin GREEN & Mitchell BURGESS, une des meilleures séries du genre.

samedi 22 novembre 2014

DELPHINE 1, YVAN 0 de Dominique FARRUGIA

DELPHINE 1, YVAN 0
DELPHINE 1, YVAN 0
Un film d’amour commenté
par Thierry Roland & Jean-Michel Larqué


Fiche Technique

REALISE PAR : Dominique Farrugia
ECRIT PAR : Dominique Farrugia & Michel Hazanavicius
MUSIQUE DE : Philippe Chany
PRODUIT PAR : Dominique Farrugia, Danielle Foatelli & Olivier Granier
PRODUCTION : Barbes – Filmpool – Galfin – TF1
DISTRIBUE PAR : AMLF en France
ORIGINE : France
DUREE : 1h31min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 19 Septembre 1996 en France
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : France
GENRE : RomCom
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

SERGE HAZANAVICIUS : Yvan Krief
JULIE GAYET : Delphine Saban
DOMINIQUE FARRUGIA : Serge
ALAIN CHABAT : Pierre Krief
LIONEL ABELANSKI : Thierry
AMELIE PICK : Constance
DANIEL RUSSO : Monsieur Hattus
CHANTAL LAUBY : Madame Hattus
THIERRY ROLAND : Lui-même
JEAN-MICHEL LARQUE : Lui-même

Synopsis

            Yvan Krief (SERGE HAZANAVICIUS) et Delphine Saban (JULIE GAYET) sont ensemble depuis un petit moment maintenant et décident de s’installer ensemble. Le duo célèbre Thierry Roland – Jean-Michel Larqué commente alors pour le spectateur leur première année ensemble, avec ses hauts et surtout ses bas.

Critique

            En 1996, après des années passées chez les Nuls, Dominique Farrugia décida de passer à la réalisation avec Delphine 1, Yvan 0, un film écrit avec Michel Hazanavicius et joué par son frère Serge.
            L’idée du film a tout du sketch de cinq minutes étendu artificiellement sur 90 minutes : faire commenter la première année d’un couple par Thierry Roland et Jean-Michel Larqué. Bon, cela rend le film absolument impossible à importer hors de France et de Navarre, mais l’idée est là. Grâce à son talent de metteur en scène encore balbutiant à cette époque-là, mais remarqué avec ses films suivants, Dominique Farrugia parvient à régler son affaire avec un rythme effréné, un sens du dialogue et du tempo très étonnant et furieusement efficace et surtout des idées de cinéma, pas toutes très judicieuses (le passage de la grosse fête chez Yvan est plutôt loupé et certains plans ne sont pas franchement beaux) mais qui ont le mérite d’exister. Les apparitions de Thierry Roland et Jean-Michel Larqué sont bien gérées, pas trop présents, mais pas trop absents non plus. Quant aux acteurs, ils sont tout bonnement excellents : Serge Hazanavicius a la gouaille parfaite pour ce rôle, Dominique Farrugia, Lionel Abelanski et Alain Chabat forment un très bon cercle d’amis et Julie Gayet est franchement convaincante.
            Comme d’habitude, Philippe Chany livre une très bonne partition et finit d’aider Delphine 1, Yvan 0 à être une très bonne comédie comme seuls les français savent en faire. Une belle surprise.
Ma Note : 15/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : TRAFIC D’INFLUENCE de Dominique FARRUGIA, un autre bon film réalisé par l’ex Nul.

ECLAIR DE LUNE (MOONSTRUCK) de Norman JEWISON

ECLAIR DE LUNE
MOONSTRUCK
Life. Family. Love.
Get Moonstruck with America’s favorite family !


Fiche Technique

REALISE PAR : Norman Jewison
ECRIT PAR : John Patrick Shanley
MUSIQUE DE : Dick Hyman
PRODUIT PAR : Norman Jewison & Patrick J. Palmer
PRODUCTION : MGM – Star
DISTRIBUE PAR : MGM aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h42min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 15 Janvier 1988 aux USA – 6 Avril 1988 en France
BUDGET : 15 Millions de Dollars
REVENUS : 91 Millions de Dollars (76 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Ontario & New York
GENRE : RomCom
DISPONIBILITE : BluRay Zone A
SUITES : Non

CHER : Loretta Castorini
NICOLAS CAGE : Ronny Cammareri
OLYMPIA DUKAKIS : Rose Castorini
DANNY AIELLO : Johnny Cammareri
VINCENT GARDENIA : Cosmo Castorini
LOUIS GUSS : Raymond Cappomaggi
JULIE BOVASSO : Rita Cappomaggi
ANITA GILLETTE : Mona
LEONARDO CIMINO : Felix
PAULA TRUEMAN : Lucy

Synopsis

            Loretta Castorini (CHER) a accepté la proposition en mariage de son petit ami Johnny Cammareri (DANNY AIELLO), qui passe déjà beaucoup de temps avec ses parents (OLYMPIA DUKAKIS & VINCENT GARDENIA). Mais quand ce dernier doit s’absenter et demande à Loretta de s’occuper de son frère (NICOLAS CAGE), quelque chose d’étrange se produit.

Critique

            Norman Jewison a réussi à se construire une carrière plutôt éclectique, avec des films légendaires comme In The Heat of the Night ou L’Affaire Thomas Crown ou des séries B réputées comme F.I.S.T.
         Moonstruck est un film extrêmement différent des autres réalisations de Norman Jewison, ce qui ne l’empêche pas d’être un film parfaitement acceptable et même remarquable sur certains points. Cette plongée dans une famille atypique italo-américaine et leurs pérégrinations amoureuses est une comédie aussi sympathique et humaine que parfois hilarante. Les personnages sont attachants, joués par des acteurs plutôt bien dirigés, que ce soit Cher ou Nicolas Cage, qui après une première scène où il cabotine se trouve être très bien canalisé, mais aussi Danny Aiello dans un contre-emploi parfait, Olympia Dukakis et Vincent Gardenia. Il est alors réellement dommage que Jewison n’ait pas su insuffler un véritable rythme à la deuxième partie de son film, ce qui éreinte fortement le film car c’est là que tous les tenants et aboutissants se jouent, avec la double histoire d’amour inattendue ;
            Très daté mais très sympathique, doté d’un score du même acabit, Moonstruck n’est peut-être pas un classique mais c’est un bon moment à passer avec Cher et Nicolas Cage. On a vu pire comme tandem.
Ma Note : 14/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : VALLEY GIRL de Martha COOLIDGE, la version teen de ce film.

EROS de Michelangelo ANTONIONI, Wong KAR WAI & Steven SODERBERGH

EROS
EROS
Three visionary directors.
One erotic journey.


Fiche Technique

REALISE PAR : Michelangelo Antonioni, Wong Kar Wai & Steven Soderbergh
ECRIT PAR : M. Antonioni, Tonino Guerra, Wong Kar Wai & Steven Soderbergh
MUSIQUE DE : Enrica Antonioni, Vinicio Milani & Peer Raben
PRODUIT PAR : Jacques Bar, Raphaël Berdugo, Gregory Jacobs, Domenico Procacci, Stéphane Tchalgadjieff, Jacky Pang Yee Wah & Wong Kar Wai
PRODUCTION : Jet Tone - Block 2 - Roissy - Solaris - Deluxe - Fandango - Cité
DISTRIBUE PAR : Warner Independant Pictures aux USA
ORIGINE : Hong Kong – USA – Italie
DUREE : 1h44min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 8 Avril 2005 aux USA
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : 2 Millions de Dollars
LIEUX DE TOURNAGE : Hong Kong, USA & Italie
GENRE : Film à sketches
DISPONIBILITE : DVD Zone 1
SUITES : Non

GONG LI : Miss Hua
CHANG CHEN : Xiao Zhang
FENG TIEN : Master Jin
JIANJUN ZHOU : Zhao
ROBERT DOWNEY JR. : Nick Penrose
ALAN ARKIN : Dr. Pearl
ELE KEATS : The Woman
CHRISTOPHER BUCHHOLZ : Christopher
REGINA NEMNI : Cloe
LUISA RANIERI : Linda

Synopsis

            3 réalisateurs s’interrogent sur ce qu’est l’érotisme. Une prostituée (GONG LI) est suivie par un tailleur fidèle (CHANG CHEN), un homme (ROBERT DOWNEY JR.) rêve d’une femme (ELE KEATS) et un couple (CHRISTOPHER BUCHHOLZ & REGINA NEMNI) se dispute.

Critique

            Les films à sketches sont une des choses les plus compliquées à réussir en cinéma. Pouvoir gérer au moins 3 sketches sur un thème commun en 1h30 est une épreuve que peu d’équipes techniques sont parvenues à faire.
            Eros est un film composé de 3 sketches réalisés par Michelangelo Antonioni, Wong Kar Wai et Steven Soderbergh autour du thème de l’érotisme. Et force est de constater que c’est un énorme raté. Le premier sketch de Wong Kar Wai est un film plutôt réussi quoique particulièrement peu rythmé qui conte l’histoire d’une prostituée habillée par un fidèle tailleur tout au long de sa carrière jusqu’à sa mort inévitable. Gong Li a beau y être excellente, il est dur de s’intéresser jusqu’au bout avec une telle lenteur dans l’exécution. Le sketch de Steven Soderbergh est en revanche un peu plus intéressant, conversation entre Robert Downey Jr. et Alan Arkin sur des rêves récurrents avec la même femme. C’est moins lent, mais beaucoup moins beau visuellement. Au moins, cela a le mérite d’être passionnant tout du long mais il est difficile de voir le rapport avec le reste du film. C’est en revanche le sketch de Michelangelo Antonioni qui se rapproche le plus du titre. C’est aussi le plus mauvais. Scandaleusement moche et idiot, son film est ce qu’on fait de pire dans le cinéma érotique : c’est pseudo-onirique, particulièrement prétentieux et surtout absurdement mal joué.
            Eros se trouve être un film sans unité, avec deux sketches plutôt réussis mais éloignés du thème et un sketch lamentable qui se rapproche le plus de l’idée première. Autant dire que le film est complètement loupé.
Ma Note : 7.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : PARIS JE T’AIME de 18 réalisateurs, bien plus intéressant dans sa mise en forme et dans son unité.

FARGO, Saison 1 de Noah HAWLEY

FARGO
FARGO
SAISON 1


Fiche Technique

CREEE PAR : Noah Hawley
REALISEE PAR : Adam Bernstein, Randall Einhorn, Colin Bucksey, Scott Winant & Matt Shakman
ECRITE PAR : Noah Hawley
PRODUITE PAR : Noah Hawley, Warren Littlefield, Joel Coen, Ethan Coen, Adam Bernstein & Geyer Kosinski
PRODUCTION : MGM – FX
PROGRAMMEE SUR : FX aux USA en 2014 – NetFlix en France en 2014
ORIGINE : USA    
DUREE : 60 Minutes Par Episodes
DISPONIBILITE : NetFlix
SAISONS : 2 (en production)     
NOMBRE D’EPISODES : 10
GENRE : Tragicomédie
PUBLIC : Interdit aux moins de 12 ans

BILLY BOB THORNTON : Lorne Malvo
MARTIN FREEMAN : Lester Nygaard
ALLISON TOLMAN : Deputy Molly Solverson
COLIN HANKS : Officer Gus Grimly
KEITH CARRADINE : Lou Solverson
JOSHUA CLOSE : Chazz Nygaard
JOEY KING : Greta Grimly
GLENN HOWERTON : Don Chumph
GARY VALENTINE : Deputy Knudsen
TOM MUSGRAVE : Bo Munk

Et Les Guests-Stars :
BOB ODENKIRK dans le 1x01, 1x02, 1x03, 1x04, 1x05, 1x07, 1x08, 1x09, 1x10
KATE WALSH dans le 1x01, 1x03, 1x08
SUSAN PARK dans le 1x01, 1x08, 1x09, 1x10
OLIVER PLATT dans le 1x02, 1x03, 1x04, 1x05
ADAM GOLDBERG dans le 1x03, 1x04, 1x05, 1x06
KEEGAN-MICHAEL KEY dans le 1x07, 1x08, 1x09, 1x10
JORDAN PEELE dans le 1x07, 1x08, 1x09, 1x10
STEPHEN ROOT dans le 1x08

Liste des Episodes

1x01 : The Crocodile’s Dilemma – Le dilemme du crocodile
1x02 : The Rooster Prince – Le prince coq
1x03 : A Muddy Road – Embourbés
1x04 : Eating the Blame – Toutes les nuances de vert
1x05 : The Six Ungraspables – Les dix plaies d’Egypte
1x06 : Buridan’s Ass – L’âne de Buridan
1x07 : Who Shaves the Barber ? – Qui rase le barbier ?
1x08 : The Heap – L’accumulation
1x09 : A Fox, a Rabbit and a Cabbage – Le loup, la chèvre et le chou
1x10 : Morton’s Fork – La fourchette de Morton

Synopsis

            Lester Nygaard (MARTIN FREEMAN) se fait marcher dessus chez lui, au boulot et dans la rue. Sa rencontre avec le machiavélique Lorne Malvo (BILLY BOB THORNTON) va changer sa vie…

Critique

            Fargo est le meilleur film des frères Coen. Le film est extrêmement drôle, très bien filmé et surtout perclus de répliques inoubliables qu’on pourra citer dans les diners mondains.
            Quand FX produit une série basée sur l’univers du film, on ne peut être qu’intéressé par une telle démarche. Force est de constater que la mission est à moitié réussie seulement. En effet, durant ses 5 premiers épisodes, la série ne fait que copier le film sans aucun ajout notoire et surtout le fait extrêmement moins bien. William H. Macy est bien plus drôle que Martin Freeman et Billy Bob Thornton ne peut faire oublier à lui tout seul le duo Steve Buscemi – Peter Stormare. Pire encore, Allison Tolman n’a pas la moitié du talent de Frances McDormand. En revanche, quand les showrunners se sont décidés à aller plus loin que de recopier le film, la série s’est éveillée, vers le sixième épisode. Là, Fargo est souvent drôle, passionnante et noire. Quelques scènes sont très réussies (Malvo qui va flinguer tout un étage d’une société) et l’addition de Key & Peele est très bonne. Il n’empêche qu’il est difficile de s’accrocher à des personnages aussi mauvais (l’écriture est un peu unidimensionnelle) et qu’il manque ce petit quelque chose qui faisait du film un chef d’œuvre.
            Fargo est une bonne série, à n’en pas douter. Mais avec un tel film en modèle, il est trop dur de ne pas faire la comparaison, à laquelle la série sort perdante par KO.
Ma Note : 13.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : FARGO des frères COEN, un chef d’œuvre total.