vendredi 23 janvier 2015

MAESTRO de Léa FAZER

MAESTRO
MAESTRO


Fiche Technique

REALISE PAR : Léa Fazer
ECRIT PAR : Léa Fazer & Jocelyn Quivrin
MUSIQUE DE : Clément Ducol
PRODUIT PAR : Eric Altmayer, Nicolas Altmayer & Isabelle Grellat
PRODUCTION : Mandarin – Rezo – Orlando
DISTRIBUE PAR : Rezo en France
ORIGINE : France
DUREE : 1h21min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 23 Juillet 2014 en France
BUDGET : 2 Millions d’Euros
REVENUS : Pas d’infos
LIEUX DE TOURNAGE : France
GENRE : Comédie
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

PIO MARMAÏ : Henri Renaud
DEBORAH FRANCOIS : Gloria
MICHAEL LONSDALE : Cédric Rovère
ALICE BELAIDI : Pauline
DOMINIQUE REYMOND : Françine
NICOLAS BRIDET : Nico
MARIE-ARMELLE DEGUY : Marie-Jeanne
SCALI DELPEYRAT : Le druide
MICHA LESCOT : José
GREGORY MONTEL : Sam

Synopsis

            Henri Renaud (PIO MARMAÏ), jeune acteur parisien qui rêve de tourner dans un Fast and Furious, est engagé avec son pote Nico (NICOLAS BRIDET) sur le nouveau film de Cédric Rovère (MICHAEL LONSDALE), un vieux cinéaste un peu désuet, qui prépare une adaptation fauchée de l’Astrée. Il y rencontre Gloria (DEBORAH FRANCOIS), une actrice qui le prend de haut.

Critique

            Jocelyn Quivrin a découvert une nouvelle facette de son métier d’acteur lorsqu’il a tourné sous les ordres d’Eric Rohmer pour Les Amours d’Astrée et Celadon. Cela l’a tellement marqué qu’il en a écrit un film avec Léa Fazer.
            Malheureusement, Jocelyn Quivrin est mort il y a quelques années maintenant et le projet s’est retrouvé avec Pio Marmaï en tête d’affiche alors que Quivrin devait y jouer son alter ego cinématographique. Même si cela rend le film un peu plus triste qu’il ne l’est réellement, Maestro reste une franche comédie particulièrement hilarante, passionnante et remarquablement bien réalisée. En effet, Léa Fazer parvient à jongler parfaitement entre son histoire et ses gags, avec un sens du rythme bien plus intéressant que les grosses comédies françaises sorties durant l’année. Elle est bien aidée par un casting admirable, entre Pio Marmaï et Nicolas Bridet dont la franche camaraderie transpire à travers l’écran, l’immense Michael Lonsdale qui parvient à ne jamais tomber dans le mimétisme et la singerie d’Eric Rohmer, Déborah François en pète-sec et Alice Belaidi qui n’en fait pas trop pour une fois. Maestro est très fun, malgré un dernier acte à Venise qui semble plus être un hommage qu’une partie du film en tant que telle. La grande force du film réside dans le fait qu’il ne choisit jamais entre Fast & Furious et Les Amours d’Astrée et Céladon et qu’il donne même envie aux spectateurs de découvrir une nouvelle frange d’un cinéma qu’il ne connaît pas forcément.
Il faut de tout pour faire un cinéma et c’est clairement le message de cette adorable comédie, qui peut faire rire avec un jet de boulette de papier comme avec des dialogues ciselés (celui sur Spielberg est assez savoureux). Et tout ça en moins de 90 minutes, c’est beau.
Ma Note : 16.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : BOWFINGER, ROI D’HOLLYWOOD de Frank OZ, beaucoup plus burlesque, beaucoup plus drôle mais moins fin. 

KANSAS BLUES (THE LOCUSTS) de Jason Patrick KELLEY

KANSAS BLUES
THE LOCUSTS
Every summer they emerge for a ritual of sex and death
A secret sin


Fiche Technique

REALISE PAR : Jason Patrick Kelley
ECRIT PAR : Jason Patrick Kelley
MUSIQUE DE : Carter Burwell
PRODUIT PAR : Brad Krevoy, Steven Stabler & Bradley Thomas
PRODUCTION : MPCA – Orion – Renegade
DISTRIBUE PAR : Orion aux USA
ORIGINE : USA
DUREE : 2h4min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 3 Octobre 1997 aux USA
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Texas
GENRE : Drame
DISPONIBILITE : DVD Zone 1
SUITES : Non

VINCE VAUGHN : Clay
KATE CAPSHAW : Mrs. Potts
ASHLEY JUDD : Kitty
JEREMY DAVIES : Flyboy
PAUL RUDD : Earl
JESSICA CAPSHAW : Patsy
DANIEL MEYER : Joel
JIMMY RAY PICKENS : Cameron
JERRY HAYNES : Harlan
JESSICA ROBERTSON : Ellen

Synopsis

            Clay (VINCE VAUGHN) est un vagabond qui arrive dans une petite ville du Kansas. Il décide de s’y arrêter et, à grands renforts de séduction et de coups de poing, devient une célébrité de la ville. Il est engagé par Mrs. Potts (KATE CAPSHAW), une fermière veuve alcoolique. Là-bas, il y rencontre Flyboy (JEREMY DAVIES), son fils, qui sort tout juste d’un hôpital psychiatrique.

Critique

            De par sa bonhommie et sa carrière plutôt éclectique, on aurait tendance à penser que Vince Vaughn n’a fait que des comédies. Pourtant, on oublie souvent la première partie de sa carrière.
            The Locusts est un drame de rednecks, qui se sert énormément de l’érotisme latent de son scénario pour construire une atmosphère poisseuse et délétère qui va clairement dans le sens du film. Malheureusement, pour que The Locusts soit plus qu’un petit drame familial érotico-sale, il aurait pour cela fallu que le scénario et la réalisation soient plus rigoureux. Etrangement, les deux éléments viennent de la même personne, John Patrick Kelley. On pourrait y croire pendant près d’une heure où le film se laisse suivre sans déplaisir mais les twists attendus et éculés, la réalisation un peu faiblarde et surtout les acteurs secondaires sont très en deçà de ce qu’on attend pour que le film soit réellement inoubliable. Vince Vaughn, Ashley Judd et Paul Rudd sont par contre excellents et parviennent à relancer constamment l’intérêt du spectateur pour ces histoires un peu perverses.
            Même si The Locusts n’est franchement pas un film admirable, il reste un divertissement honnête même s’il est rageant de voir qu’il y avait clairement la place pour quelque chose de mieux. Et surtout pas de deux longues heures…
Ma Note : 11/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : ZANDALEE de Sam PILLSBURY, un autre thriller érotique un peu faiblard.

SHOOTERS (CHEUNG WONG CHI WONG) de Derek YEE

SHOOTERS
CHEUNG WONG CHI WONG
Triple Tap
Double Tap King


Fiche Technique

REALISE PAR : Derek Yee
ECRIT PAR : Tin Nam Chun, Ho Leung Lau & Derek Yee
MUSIQUE DE : Peter Kam
PRODUIT PAR : Henry Fong
PRODUCTION : Beijing Poly-bona – Emperor – Film Unlimited – Sil-Metropol
DISTRIBUE PAR : Lark Films à Hong Kong
ORIGINE : Hong Kong
DUREE : 1h58min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 30 Juin 2010 à Hong Kong
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Hong Kong
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Suite de CHEUNG WONG en 2000

DANIEL WU : Jerry Chong
LOUIS KOO : Ken Kwan
LI BINGBING : Anna
CHARLENE CHOI : Ting
CHAPMAN TO : Pang To
LAM SUET : Fong Chi-Wo
ALEX FONG : Miu Chi-Shun
GEOFFREY WONG : Mr. Ko
ANDREW LIN : Billy Tsui / Warren Tsui
MICHAEL WONG : Mr. Kong

Synopsis

            Jerry Chong (DANIEL WU) et Ken Kwan (LOUIS KOO) sont adversaires à des tournois de tir. Quand Kwan tue quatre braqueurs de fourgons blindés lors d’une attaque armée, en sauvant un policier (LAM SUET), Jerry Chong est chargé de l’enquête. Cependant, quand un des braqueurs, Pang To (CHAPMAN TO) ressurgit, pas mort du tout, Kwan se retrouve dans l’embarras.

Critique

            Double Tap était un bon petit polar hongkongais du début de la décennie, porté par Leslie Cheung et des rôles féminins plutôt efficaces. Quand Triple Tap arrive, on ne voit pas bien où peut aller la suite.
            Cependant, les trois scénaristes de Triple Tap se sont creusés la tête et sont plutôt partis vers un remake/réinvention de Double Tap qu’une vraie sequel à proprement parler et ce n’est pas plus mal. Alors qu’on s’aventurait dans un esprit malade dans le premier film, celui-ci est un vrai thriller simple et efficace, avec une enquête policière, un gros twist inattendu et franchement classe, des concours de tir, Louis Koo très convaincant en psychopathe et Daniel Wu moins fade qu’à l’accoutumée car franchement sous-utilisé. Les seconds rôles sont cependant un peu absents du film, ce qui est un peu malheureux dans la mesure où Chapman To, Lam Suet et surtout Li Bingbing font partie du casting. Ces personnes méritent bien mieux que les miettes qu’on leur laisse. Derek Yee parvient à gérer son intrigue sans jamais trop divaguer et reste divertissant tout du long des deux heures du métrage.
            Triple Tap est un bon thriller hongkongais de série, qui parvient à se démarquer du film original sans pour autant le renier, en témoigne une petite apparition d’Alex Fong.
Ma Note : 14/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : DOUBLE TAP de LAW Chi-Leung, autre thriller efficace. 

MANHATTAN, Saison 1, de Sam SHAW

MANHATTAN
MANHATTAN
SAISON 1


Fiche Technique

CREEE PAR : Sam Shaw
REALISEE PAR : Thomas Schlamme, Christopher Misiano, Paris Barclay, Bill D’Elia, Michael Uppendahl, Rosemary Rodriguez, Daniel Stern, Andrew Bernstein, Simon Cellan Jones, Julie Anne Robinson & Dan Attias
ECRITE PAR : Sam Shaw, Nathaniel Halpern, Lisa Melamed, Tom Spezialy, Gideon Yago, Mark Lafferty, Noelle Valdivia, Dustin Thomason & Lila Byock
PRODUITE PAR : Sam Shaw, Thomas Schlamme, David Ellison, Dana Goldberg, Marcy Ross & Dustin Thomason
PRODUCTION : LionsGate – Shoe Money – Skydance – Tribune
PROGRAMMEE SUR : WGN America aux USA en 2014
ORIGINE : USA
DUREE : 40 Minutes Par Episodes
DISPONIBILITE : Télévision   
SAISONS : 1 (en production)
NOMBRE D’EPISODES : 13
GENRE : Historical Drama
PUBLIC : Pour tout public

JOHN BENJAMIN HICKEY : Dr. Frank Winter
ASHLEY ZUCKERMAN : Dr. Charles Isaacs
RACHEL BROSNAHAN : Abby Isaacs
OLIVIA WILLIAMS : Dr. Liza Winter
MICHAEL CHERNUS : Dr. Louis Fritz Fedowitz
DANIEL STERN : Dr. Glen Babbit
HARRY LLOYD : Dr. Paul Crosley
ALEXIA FAST : Callie Winter
CHRISTOPHER DENHAM : Dr. Jim Meeks
KATJA HERBERS : Dr. Helen Prins

Et Les Guests-Stars :
DAVID HARBOUR dans le 1x01, 1x02, 1x03, 1x04, 1x05, 1x06, 1x08, 1x09, 1x11, 1x12
MARK MOSES dans le 1x01, 1x02, 1x03, 1x05, 1x06, 1x08, 1x11, 1x12
CHRISTINA KIRK dans le 1x01, 1x03, 1x11, 1x12, 1x13
RICHARD SCHIFF dans le 1x02, 1x05, 1x06, 1x10, 1x11, 1x13
JOHN CARROLL LYNCH dans le 1x06, 1x07
PETER STORMARE dans le 1x09, 1x10

Liste des Episodes

1x01 : You Always Hurt The One You Love
1x02 : The Prisoner’s Dilemma
1x03 : The Hive
1x04 : Last Reasoning Of Kings
1x05 : A New Approach To Nuclear Cosmology
1x06 : Acceptable Limits
1x07 : The New World
1x08 : The Second Coming
1x09 : Spooky Action At A Distance
1x10 : The Understudy
1x11 : Tangier
1x12 : The Gun Model
1x13 : Perestroika

Synopsis

            En 1943, des scientifiques vivent dans une ville du Nouveau-Mexique créée par l’armée américaine pour y travailler sur le projet Manhattan, la bombe atomique. Le contact avec les alentours est interdit.

Critique

            On ne va pas se mentir : quand on a vu le synopsis et la chaîne de diffusion de Manhattan, on a tous cru à un mélange de Mad Men et d’Eureka, avec un budget famélique. Et pourtant…
            Si on devait mettre le doigt sur le gros problème de Manhattan, ce serait sans doute la lenteur des premiers épisodes, qui doivent mettre en place une intrigue qui démarre pourtant sur les chapeaux de roue, avec des espions dès le premier épisode. Pourtant, grâce à une ambiance (dont l’excellente musique de Jonsi & Alex en est une partie intégrante) bien loin des clichés du genre, mais tout de même anxiogène au possible, la série de Sam Shaw, auparavant scénariste pour Masters of Sex, se trouve être un très bon feuilleton passionnant, avec des personnages qui ne cessent de dévoiler des facettes inattendues de leurs caractères, alors qu’ils démarraient tels des clichés ambulants au départ. Il faut aussi dire qu’ils sont joués par des acteurs assez formidables, comme John Benjamin Hickey, Rachel Brosnahan ou Michael Chernus, sans oublier les guests stars comme David Harbour ou Peter Stormare. Manhattan fait aussi partie de ces séries qui décident de mettre le paquet sur l’avant-dernier épisode de leur saison avant de livrer un Season Finale calme et porteur de moins de rebondissements, ce qui est une mouvance qui a ses défauts et ses qualités. Ici, ça marche particulièrement bien.
            Manhattan était probablement le meilleur drama cet été et c’est assez prestigieux pour un rookie show. On attend avec impatience et fébrilité une deuxième saison qui devra trouver de nouvelles pistes pour ne pas faire redite.
Ma Note : 16/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : MAD MEN de Matthew WEINER, un show peut-être plus documenté, mais tout aussi dépaysant.

mercredi 14 janvier 2015

TALE OF TWO SISTERS d'Adam RIFKIN

TALE OF TWO SISTERS
TALE OF TWO SISTERS
It was the best of times. It was the worst of times.
From the mind, poems and DNA of Charlie Sheen


Fiche Technique

REALISE PAR : Adam Rifkin
ECRIT PAR : Charlie Sheen
MUSIQUE DE : Marc David Decker
PRODUIT PAR : Lawrence Bender & Randolf Turrow
PRODUCTION : L.A. Dreams
DISTRIBUE PAR : Troma aux USA
ORIGINE : USA
DUREE : 1h29min
PUBLIC : Interdit aux moins de 12 ans
SORTIE : DTV de 1989
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Los Angeles,CA
GENRE : Drame
DISPONIBILITE : YouTube
SUITES : Non

CLAUDIA CHRISTIAN : Liz
VALERIE BREIMAN : Phil
PETER BERG : Gardener
ROBERT MUNIC : Prince / Jester
SYDNEY LASSICK : Dad
DEE COPPOLA : Mom
JEFF CONAWAY : Taxi Driver
SAMANTHA CULP : Bug Girl
TOM HODGES : Aunt Sparkle / Butler
CHARLIE SHEEN : Narrator

Synopsis

            Un matin, Phil (VALERIE BREIMAN), garçon manqué, se rend chez sa sœur Liz (CLAUDIA CHRISTIAN), demoiselle raffinée. Elles ne se sont pas vues depuis 5 ans. C’est donc l’occasion de se remémorer leurs souvenirs de jeunesse, tristes ou heureux, de leur mère (DEE COPPOLA) perverse et de leur père (SYDNEY LASSICK), psychotique.

Critique

            Dans les années 1980, un jeune réalisateur prolifique enchaîne les longs métrages tout aussi étranges que divers. Après la comédie réussie Never on Tuesday, on le retrouvait à la tête de A Tale of Two Sisters.
            Adapté de poèmes inédits de Charlie Sheen, cette discussion entre deux sœurs totalement improvisée par des actrices habituées à collaborer avec Adam Rifkin est clairement une curiosité, surtout quand on sait qu’elle fut produite par Troma, boîte légendaire de films fauchés. Une curiosité pour les masochistes tant A Tale of Two Sisters est scandaleusement raté. Les poèmes sont déclamés par Charlie Sheen himself, dans sa voix la plus monotone possible. Ces poèmes sont d’ailleurs tellement nuls qu’on se demande vite si c’est une parodie ou du sérieux de la part d’un type complètement taré. Au vu de la suite de la carrière de Charlie Sheen, la deuxième solution est malheureusement envisagée. Mais le blâme est aussi sur Rifkin, qui sous couvert de tentative d’allégorie artistique, enchaîne les séquences fantasmagoriques à la limite du foutage de gueule. Mais après, si la perspective de voir Peter Berg se faire étouffer par une femme à gros seins dans une lumière dégueulasse ou des types se vomir de la couleur criarde dessus sur de la musique qui oscille entre le Bontempi et les STR période 90’s vous intéresse, A Tale of Two Sisters est clairement pour vous.
            On aimerait beaucoup parler de cinéma à chaque fois qu’on voit un film, mais c’est très compliqué de trouver quelque chose de cinématographique dans un tel navet. A Tale of Two Sisters est probablement un des pires films de l’histoire du cinéma.
Ma Note : 1/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : GOING OVERBOARD de Valerie BREIMAN, autre film de ce groupe-là, comédie navrante avec Adam Sandler.

THE RAID 2 (THE RAID 2 : BERANDAL) de Gareth EVANS

THE RAID 2
THE RAID 2 : BERANDAL
It’s not over yet.
Un flic infiltré. Seul… contre tous !


Fiche Technique

REALISE PAR : Gareth Evans
ECRIT PAR : Gareth Evans
MUSIQUE DE : Aria Prayogi, Joseph Trapanese & Fajar Yuskemal
PRODUIT PAR : Nate Bolotin, Ario Sagantoro & Aram Tertzakian
PRODUCTION : Pt. Merantau – XYZ
DISTRIBUE PAR : XYZ en Indonésie – The Jokers en France
ORIGINE : Indonésie / USA
DUREE : 2h30min
PUBLIC : Interdit aux moins de 16 ans
SORTIE : 28 Mars 2014 en Indonésie – 23 Juillet 2014 en France
BUDGET : 5 Millions de Dollars
REVENUS : 6 Millions de Dollars (1 Million de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Indonésie
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Suite de The Raid. Troisième épisode prévu.

IKO UWAIS : Rama
ALEX ABBAD : Bejo
TIO PAKUSODEWO : Bangun
ARIFIN PUTRA : Uco
OKA ANTARA : Eka
JULIE ESTELLE : Hammer Girl
CECEP ARIF RAHMAN : The Assassin
VERY TRI YULISMAN : Baseball Bat Man
KEN’ICHI ENDO : Hideaki Goto
RYUHEI MATSUDA : Keiichi Goto

Synopsis

            Rama (IKO UWAIS) apprend que son frère (DONNY ALAMSYAH) s’est fait dézinguer par Bejo (ALEX ABBAD), un nouveau gangster autodidacte, qui se crée des contacts dans la mafia indonésienne. Il est alors envoyé undercover dans la famille la plus importante de la mafia en question, dirigée par Bangun (TIO PAKUSODEWO), pour venger son frère.

Critique

            Gareth Evans s’est trouvé en Indonésie une âme de réalisateur à succès, grâce à The Raid, son deuxième long-métrage avec Iko Uwais, après le très mauvais et neuneu Merantau.
            Si The Raid était une vraie bonne surprise, un film d’action survitaminé, pas forcément mal écrit et surtout confiné avec une seule unité de lieu, ce qui le rendait particulièrement anxiogène et efficace. Pour le deuxième opus de la trilogie envisagée par Gareth Evans, on change totalement d’environnement et on se retrouve à Jakarta pour une fresque policière où on parle de flic infiltré qui n’arrive plus à faire la liaison avec leur agent référent, qui se retrouve seul contre tous les gangs de la ville et qui tente de revoir sa famille, sans succès évidemment. Vous l’aurez compris, il n’y a rien d’original dans un scénario aussi basique qu’assommant (le film fait 2h30, c’est quasiment 1 heure de trop) car franchement trop sérieux, extrêmement pompeux par moments (la première séquence est terrible) et surtout ne semblant pas se rendre compte de sa bêtise absolue. Traiter son sujet de manière sérieuse peut être une excellente idée. Mais quand son sujet est totalement idiot, déjà-vu mieux avant (Infernal Affairs, par exemple), c’est du suicide.
            Alors on se repose sur l’action. Pour la première demi-heure et la dernière, l’action est extrêmement bien réalisée comme d’habitude, même si c’est un peu répétitif au final. C’est malheureusement entre deux que le film s’écroule une nouvelle fois : Gareth Evans semble être passionné par ses combats et par le réalisme (tout est relatif. Quand un type peut tuer une centaine de sbires à mains nues qui n’ont pas pensé à prendre leurs pistolets, on peut se dire que c’est un choix. Mais que leurs successeurs prennent, eux, leurs pistolets, avant de les abandonner plus loin, c’est totalement débile). Certes. Mais il en rajoute des caisses sur les gallons de faux sang, sur la violence gratuite, la surenchère jusqu’à en devenir du torture porn, ce que le premier film évitait constamment. The Raid 2 est extrêmement hideux à voir et franchement gênant à voir, par moments bien évidemment.
            Alors, mauvais film ? Oui et non. Oui pour toutes les raisons sus-citées. Non parce qu’au final, Iko Uwais est toujours aussi sympathique alors qu’il n’est pas la moitié de l’acteur qu’il devrait être pour ce personnage-là, Alex Abbad n’est pas mal du tout en bad guy et on retrouve les exceptionnels Kazuki Kitamura et Ken’ichi Endo en gangsters japonais. Ils permettent au film de ne pas être d’un ennui mortel. C’est déjà ça.
Ma Note : 8/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : INFERNAL AFFAIRS de Andrew LAU & Alan MAK, voilà comment on fait un film sur des flics infiltrés.

MAFIA BLUES 2 : LA RECHUTE (ANALYZE THAT) de Harold RAMIS

MAFIA BLUES 2 : LA RECHUTE
ANALYZE THAT
Back in therapy
La thérapie continue


Synopsis

REALISE PAR : Harold Ramis
ECRIT PAR : Peter Steinfeld, Harold Ramis & Peter Tolan
MUSIQUE DE : David Holmes
PRODUIT PAR : Jane Rosenthal & Paula Weinstein
PRODUCTION : NPV – Baltimore Spring Creek – Face – Tribeca
DISTRIBUE PAR : Warner Bros. aux USA et en France
ORIGINE : USA / Australie
DUREE : 1h36min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 6 Décembre 2002 aux USA – 22 Janvier 2003 en France
BUDGET : 60 Millions de Dollars
REVENUS : 55 Millions de Dollars (5 Millions de Pertes)
LIEUX DE TOURNAGE : New Jersey & New York
GENRE : Comédie Policière
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Suite de MAFIA BLUES

ROBERT DE NIRO : Paul Vitti
BILLY CRISTAL : Ben Sobel M.D.
LISA KUDROW : Laura Sobel
KYLE SABIHY : Michael Sobel
JOE VITERELLI : Jelly
CATHY MORIARTY : Patti LoPresti
ANTHONY LAPAGLIA : Anthony Bella
PAT COOPER : Sal Masiello
REG ROGERS : Raoul Berman
JOEY DIAZ : Ducks

Synopsis

            Paul Vitti (ROBERT DE NIRO), toujours enfermé à Sing Sing, s’aperçoit qu’un complot visant à l’effacer de la surface de la Terre est en préparation. Il feint alors la folie et se met à chanter des airs de West Side Story, ce qui pousse les gardiens de la prison à appeler Ben Sobel (BILLY CRISTAL), alors en plein enterrement de son père.

Critique

            Le premier Mafia Blues était plutôt sympathique, même si le film était bien trop long et surtout pas assez drôle avec les forces en présence. Une suite n’était franchement pas nécessaire, mais pourquoi pas, après tout ?
            Malheureusement, on comprend très vite que ce deuxième opus ne sera pas la comédie hilarante qu’on aurait dû avoir avec l’association Robert de Niro – Billy Cristal. Le film met du temps à se mettre en place, répète ses gags deux ou trois fois et laisse de côté certains personnages franchement appréciables du premier opus (Kyle Sabihy a perdu énormément d’importance) pour se concentrer sur le duo magique, mal dirigé ici. Il manque clairement un vrai bad guy à la Chazz Palmintieri, quelque chose de novateur dans la narration du film qui n’est qu’une resucée moins sympathique du premier (alors qu’il arrive aux scénaristes de trouver d’excellentes idées comme Paul Vitti consultant sur une série TV à la Sopranos, idées qu’ils ne creusent jamais vraiment assez) et surtout autre chose que des séquences hystériques où Robert de Niro, Billy Cristal et Joe Viterelli reprennent du West Side Story en hurlant en voiture.
            Mafia Blues 2 est une comédie trop peu réussie, un film où les scénaristes n’arrivent jamais à savoir où ils vont avec ce film. A ne pas savoir où l’on va, on perd son spectateur. Echec en salles logique.
Ma Note : 6.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : MEET THE PARENTS de Jay ROACH, une suite réussie d’une comédie avec Robert de Niro. 

KINGDOM, Saison 1 de Byron BALASCO

KINGDOM
KINGDOM
SAISON 1


Fiche Technique

CREEE PAR : Byron Balasco
REALISEE PAR : Adam Davidson, Michael Morris, Gary Fleder, Dennie Gordon & Tim Iacofano
ECRITE PAR : Byron Balasco, Alex Metcalf, Fernanda Coppel, Vladimir Cvetko, Ryan Farley & Tom Garrigus
PRODUITE PAR : Byron Balasco
PRODUCTION : Endemol USA
PROGRAMMEE SUR : Audience Network aux USA en 2014
ORIGINE : USA
DUREE : 60 Minutes Par Episodes
DISPONIBILITE : Téléchargement
SAISONS : 1 (en production)
NOMBRE D’EPISODES : 10
GENRE : Drama
PUBLIC : Interdit aux moins de 12 ans

FRANK GRILLO : Alvey Kulina
KIELE SANCHEZ : Lisa Prince
MATT LAURIA : Ryan Wheeler
JONATHAN TUCKER : Jay Kulina
NICK JONAS : Nate Kulina
JOANNA GOING : Christina Kulina
PAUL WALTER HAUSER : Keith
JULIETTE JACKSON : Shelby
MAC BRANDT : Mac Sullivan
MARIO PEREZ : Carlos

Et Les Guests-Stars :
RONNIE GENE BLEVINS dans le 1x01, 1x03, 1x05, 1x06
OBBA BABATUNDE dans le 1x02, 1x04, 1x05
JAMIE HARRIS dans le 1x03, 1x04, 1x10
ALICIA WITT dans le 1x04
BRYAN CALLEN dans le 1x04, 1x07, 1x08
JAMIE KENNEDY dans le 1x05
M.C. GAINEY dans le 1x06
ANDRE ROYO dans le 1x09

Liste des Episodes

1x01 : Set Yourself On Fire
1x02 : Glass Eye
1x03 : Piece of Plastic
1x04 : Flowers
1x05 : Eat Your Own Cooking
1x06 : Please Refrain From Crying
1x07 : Animator – Annihilator
1x08 : The Gentle Slope
1x09 : Cut Day
1x10 : King Beast

Synopsis

            Alvey Kulina (FRANK GRILLO) et Lisa Prince (KIELE SANCHEZ) tiennent un gymnase pour combattants de MMA. Lorsque l’ancien amant de Lisa, Ryan Wheeler (MATT LAURIA), combattant émérite, sort de prison, Alvey décide de lui organiser un combat.

Critique

            DirecTV n’a pas l’habitude de produire des séries, mais quand ils le font, ils le font avec les moyens de leurs ambitions. Avec ce casting et ce synopsis, Kingdom ne pouvait être qu’intéressant.
            La série ne pouvait être que réussie mais on a vu dans l’histoire de la télévision que de tels séries peuvent être de véritables navets. Il fallait donc que Bryan Balasco trouve un vrai angle pour parler d’une famille dysfonctionnelle (parce que Kingdom parle beaucoup plus d’addictions et de trahisons que de MMA). C’est le premier défaut de Kingdom : rien n’est réellement original. Comme on est sur le câble, on peut faire tout ce qu’on veut à l’écran et Kingdom ne s’en prive pas. Parfois trop graphique pour son propre bien, il n’empêche que le scénario est plutôt bon et les différentes pistes se recoupent bien dans un Season Finale réjouissant, heureusement d’ailleurs vu le petit trou noir en milieu de saison. Kingdom doit aussi beaucoup à ses acteurs, qui abattent un travail fou : Nick Jonas, Matt Lauria et Jonathan Tucker sont excellents dans des rôles un peu casse-gueules, Frank Grillo fait du Frank Grillo et seule Kiele Sanchez semble sacrifiée. Du côté des guests-stars, c’est toujours un plaisir de retrouver Andre Royo, tandis que Bryan Callen et Jamie Kennedy apportent un peu d’humour à une série qui en manque quelque peu.
            Kingdom peut s’appuyer sur une solide première saison, qui est peut-être un peu trop longue, mais qui a le mérite de poser les bases d’une série qu’on verra normalement pendant au moins 3 saisons.
Ma Note : 14.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : FRIDAY NIGHT LIGHTS de Peter BERG & Jason KATIMS, excellente série un peu plus politiquement correcte.