samedi 25 avril 2015

HERCULE (HERCULES) de Brett RATNER

HERCULE
HERCULES
Before he was a legend
he was a man.


Fiche Technique

REALISE PAR : Brett Ratner
ECRIT PAR : Ryan Condal & Evan Spiliotopoulos
MUSIQUE DE : Fernando Velasquez & Johannes Vogel
PRODUIT PAR : Beau Flynn, Barry Levine & Brett Ratner
PRODUCTION : Paramount – MGM – Flynn – Radical
DISTRIBUE PAR : Paramount aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h41min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 25 Juillet 2014 aux USA – 27 Aout 2014 en France
BUDGET : 100 Millions de Dollars
REVENUS : 243 Millions de Dollars (134 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Hongrie & Croatie
GENRE : Peplum
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

DWAYNE JOHNSON : Hercules
IAN MCSHANE : Amphiaraus
RUFUS SEWELL : Autolycus
INGRID BORSO BERDAL : Atalanta
AKSEL HENNIE : Tydeus
JOHN HURT : Lord Cotys
JOSEPH FIENNES : King Eurysteus
REECE RITCHIE : Iolaus
PETER MULLAN : Sitacles
TOBIAS SANTELMANN : Rhesus

Synopsis

            Hercule (DWAYNE JOHNSON), héros légendaire, est en vérité un mercenaire qui parcourt les plaines de Grèce avec son équipe (IAN MCSHANE, RUFUS SEWELL, INGRID BORSO BERDAL, AKSEL HENNIE & REECE RITCHIE), à la recherche de contrats. Il est appelé par le seigneur Cotys (JOHN HURT) pour débarrasser son comté de barbares sanguinaires…

Critique

            On connaît la haine qu’ont certaines personnes envers Brett Ratner. Pourtant faiseur plutôt talentueux, le réalisateur américain s’est attaqué au mythe d’Hercule cet été, avec The Rock dans le rôle principal.
            Hercule se vend donc comme un film de Brett Ratner avec The Rock et il se trouve être totalement ce qu’il nous vend. Le réalisateur des Rush Hour évacue les douze travaux en une scène d’ouverture plutôt bien fichue et transforme son peplum en comédie d’aventures avec une équipe d’experts dirigés par l’extrêmement charismatique Dwayne Johnson, qui bouffe l’écran à chaque apparition, parfaitement taillé, maquillé, postiché pour un rôle qui lui revenait de droit. En prenant le contre-pied de ce à quoi on pouvait s’attendre avec une nouvelle adaptation de la légende d’Hercule (la deuxième de l’année), Brett Ratner et ses scénaristes prennent donc le spectateur par surprise en orchestrant un film d’équipe dans la digne lignée de ce qu’on peut voir depuis quelques années dans les blockbusters américains comme Guardians of the Galaxy ou encore Mission Impossible : Ghost Protocol, tout en gardant quelques scènes de bataille assez dantesques et visuellement splendides pour le plaisir des fans du genre. Constamment divertissant, le film de Brett Ratner est bien aidé par un supporting cast très performant, Ian McShane, Rufus Sewell et John Hurt en tête, tandis qu’Ingrid Borso Berdal aurait mérité d’exister un peu plus.
            Hercule est la belle surprise de l’été, un film d’aventure extrêmement solide de la part d’un cinéaste injustement conspué et d’un acteur qui s’impose de plus en plus comme l’homme le plus divertissant du monde.
Ma Note : 16/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : LES GARDIENS DE LA GALAXIE de James GUNN, une autre comédie d’aventure très efficace.


DREAMGIRLS de Bill CONDON

DREAMGIRLS
DREAMGIRLS
Fame Comes And Goes, Stars Rise And Fall,
But Dreams Live Forever


Fiche Technique

REALISE PAR : Bill Condon
ECRIT PAR : Bill Condon & Tom Eyen
MUSIQUE DE : Tom Eyen & Henry Krieger
PRODUIT PAR : Laurence Mark
PRODUCTION : DreamWorks – Paramount – Laurence Mark
DISTRIBUE PAR : Paramount aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 2h10min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 25 Décembre 2006 aux USA – 28 Février 2007 en France
BUDGET : 70 Millions de Dollars
REVENUS : 154 Millions de Dollars (84 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Los Angeles, CA
GENRE : Musical
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

BEYONCE KNOWLES : Deena Jones
ANIKA NONI ROSE : Lorell Robinson
JENNIFER HUDSON : Effie White
JAMIE FOXX : Curtis Taylor Jr.
KEITH ROBINSON : C.C. White
DANNY GLOVER : Marty Madison
EDDIE MURPHY : James Thunder Early
SHARON LEAL : Michelle Morris
HINTON BATTLE : Wayne
MARIAH IMAN WILSON : Magic

Synopsis

            Deena Jones (BEYONCE KNOWLES), Lorell Robison (ANIKA NONI ROSE) et Effie White (JENNIFER HUDSON) forment les Dreamettes, un groupe de R’n’B qui écume les talents shows de Detroit dans les 60’s. Repérées par Curtis Taylor Jr. (JAMIE FOXX), les Dreamettes deviennent choristes pour Jimmy Early (EDDIE MURPHY) et commencent à attirer les yeux…

Critique

            Avec le couronnement de Chicago aux Oscars et Golden Globes, il était évident qu’on allait vivre un nouvel âge d’or des musicals et des adaptations de Broadway sur grand écran.
            Dreamgirls fait partie de ces films qui ont suivi Chicago et qui ont fait perdurer la tendance. Cependant, le film de Bill Condon n’est pas une grande réussite pour plusieurs défauts assez rédhibitoires. Pour commencer, il fallait trois bons acteurs pour les rôles charnières de Deena Jones, Effie White et Curtis Taylor Jr., ce que ne sont absolument pas Beyoncé, Jennifer Hudson et Jamie Foxx. Insupportables pendant les numéros musicaux répétitifs, qui alternent le très bon (Move) et le beaucoup moins bon (Dreamgirls), ces trois-là gâchent systématiquement les scènes dans lesquelles ils apparaissent, ce qui est assez gênant dans la mesure où ce sont ceux qui sont censés émouvoir le public. En effet, Anika Noni Rose, Eddie Murphy, Danny Glover et surtout l’excellent Keith Robinson sont un peu laissés en plan alors qu’ils sont bien plus performants. C’est d’autant plus dommage que sorti des numéros musicaux, Bill Condon s’en sort plutôt bien, avec une réalisation qui évite le morne et le clinquant, deux pièges dans lequel il aurait pu tomber à deux pieds.
            Avec quelques caméos efficaces comme ceux de John Krasinski, John Lithgow, Jaleel White ou Loretta Devine, Dreamgirls se sauve tout juste et justifie ses deux heures. Mais on est bien loin d’y trouver un très bon film.
Ma Note : 12/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : THE FIVE HEARTBEATS de Robert TOWNSEND, qui avait bien plus réussi son musical.

BUBBLE de Steven SODERBERGH

BUBBLE
BUBBLE
Another Steven Soderbergh Experience
La nouvelle expérience de Steven Soderbergh


Fiche Technique

REALISE PAR : Steven Soderbergh
ECRIT PAR : Coleman Hough
MUSIQUE DE : Robert Pollard
PRODUIT PAR : Gregory Jacobs
PRODUCTION : Extension 765 – HDNet – 2929 – Magnolia – Section Eight
DISTRIBUE PAR : Magnolia aux USA – Metropolitan en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h13min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 27 Janvier 2006 aux USA – 10 Mai 2006 en France
BUDGET : 2 Millions de Dollars
REVENUS : 260.000 Dollars (1,5 Million de Pertes)
LIEUX DE TOURNAGE : Ohio & West Virginia
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

DEBBIE DOEBEREINER : Martha
DUSTIN JAMES ASHLEY : Kyle
MISTY WILKINS : Rose
THOMAS R. DAVIS : Sergeant Davis
DECKER MOODY : Detective Don Taylor
SCOTT SMEEKS : Officer Smeeks
MADISON WILKINS : Jesse
LAURIE L. WEE : Kyle’s Mother
OMAR COWAN : Martha’s Father
M. STEPHEN DEEM : Pawn Shop Owner

Synopsis

            Dans une petite ville du fin fond du midwest, Martha (DEBBIE DOEBEREINER) et Kyle (DUSTIN JAMES ASHLEY) travaillent ensemble dans une usine de poupée. Lorsqu’une nouvelle employée, Rose (MISTY WILKINS), arrive et commence à fricoter avec Kyle, Martha semble se retrouver seule. Rose meurt étranglée quelques jours plus tard.

Critique

            La carrière de Steven Soderbergh est étonnante, on pourrait y passer des heures. Bubble fait partie de la frange expérimentale de cette carrière, située à cheval avec la période des blockbusters comme Ocean’s Twelve
            Probablement son premier film de ce genre (même si L’Anglais y ressemble un peu sur certaines scènes), Bubble frappe d’abord par son esthétique. Il arrive que Steven Soderbergh, aussi directeur de la photographie comme d’habitude, pose sa caméra dans un coin de la pièce et laisse les choses se dérouler. Le film est d’ailleurs entièrement improvisé à partir d’un fond écrit par Coleman Hough, la scénariste de l’exceptionnel Full Frontal et cela se sent, sans que cela soit gênant. Le plus important ici, ce n’est pas l’intrigue, traitée de manière très lâche, mais les personnages, la triplette Martha – Kyle – Rose, qui subrepticement prennent beaucoup d’importance que cette histoire de jalousie qu’on nous raconte. Ce qui est d’ailleurs assez intéressant dans cette optique, c’est qu’ils sont ”joués” par des acteurs non-professionnels, dont beaucoup gardent leurs vrais noms. Cela donne au film une atmosphère réellement pesante et cohérente avec le style de cinématographie choisi par Steven Soderbergh. Le tout est enveloppé par la musique de Robert Pollard, parfaitement adéquate, comme sa chanson à la fin de Full Frontal.
         Bubble est donc une expérimentation, aussi bien visuelle que commerciale, le film étant sorti en même temps en VOD et en salles. Et c’est une expérimentation réussi. Le producteur exécutif Marc Cuban ne se trompe que très rarement et il le prouve encore une fois.
Ma Note : 17/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : FULL FRONTAL de Steven SODERBERGH, un de ses plus grands films dans cette mouvance.

LE CREATEUR d'Albert DUPONTEL

LE CREATEUR
THE CREATOR
Darius
Après Bernie, la nouvelle folie d’Albert Dupontel


Fiche Technique

REALISE PAR : Albert Dupontel
ECRIT PAR : Albert Dupontel & Gilles Laurent
MUSIQUE DE : Jean-Philippe Goude & Ramon Pipin
PRODUIT PAR : Philippe Liegeois & Jean-Michel Rey
PRODUCTION : Canal+ - M6 – Rezo
DISTRIBUE PAR : Rezo en France
ORIGINE : France
DUREE : 1h30min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 16 Juin 1999 en France
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Paris
GENRE : Comédie
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

ALBERT DUPONTEL : Darius
CLAUDE PERRON : Chloé Duval
PHILIPPE UCHAN : Victor
MICHEL VUILLERMOZ : Simon
NICOLAS MARIE : Pierre
PATRICK LIGARDES : Gildas
MICHEL FAU : Nicolas
PAUL LE PERSON : Le Floc’h
DOMINIQUE BETTENFIELD : Jesus
TERRY JONES : Dieu

Synopsis

            Darius (ALBERT DUPONTEL) vient d’écrire une pièce qui a plu à tout le monde et se voit entraîné par le directeur du théâtre, Pierre (NICOLAS MARIE) à écrire une nouvelle pièce, avec l’actrice célèbre Chloé Duval (CLAUDE PERRON). Malheureusement, l’inspiration lui manque et ce ne sont pas les bouteilles de vin qu’il s’enfile à longueur de journée qui l’aident.

Critique

            Dès le début de Bernie, on comprenait à peu près à quoi on avait affaire avec ce premier film d’Albert Dupontel. On allait être emmenés dans un tourbillon de folie furieuse et de violence pendant 80 minutes.
            Pour Le Créateur, c’est un peu plus compliqué. Le film met un peu de temps à se mettre en place, ce qui n’est pas forcément une très mauvaise idée, dans la mesure où il construit un vrai background à son personnage principal, l’alcoolique et dépressif Darius. Bien sûr, on reste chez Dupontel et le film descend tout de même assez rapidement dans une plongée infernale dans la folie d’un type qui subit la crise de la page blanche et qui se retrouve forcé de tuer des gens pour trouver l’inspiration, bien poussé par la veule Claude Perron, bien au-dessus de ses performances dans WorkinGirls dans un rôle similaire. Albert Dupontel n’est jamais aussi génial que lorsqu’il se fiche dans l’embarras et on a le droit à une scène dantesque où il explique sa nouvelle pièce aux comédiens. Malheureusement, le supporting cast dont il s’entoure n’est pas aussi performant qu’à l’accoutumée comme Michel Fau, Nicolas Marié, Michel Vuillermoz ou encore Philippe Uchan, tous moins bons que d’habitude, tandis que la qualité de la photographie du film, à l’inverse de ce qu’on pourrait attendre d’une comédie, ne parvient pas à cacher le manque de matière scénaristique de la dernière demi-heure, qui tourne prodigieusement en rond.
            Avec ses idées et sa manière de raconter les histoires, Albert Dupontel est passé très près de réaliser un très bon film, avec Le Créateur. Malheureusement, son manque de rigueur l’en empêche. Comme Bernie.
Ma Note : 13.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : BERNIE d’Albert DUPONTEL, vraiment dans le même genre.

22 JUMP STREET de Phil LORD & Christopher MILLER

22 JUMP STREET
22 JUMP STREET
They're not 21 anymore
These undercover cops are going to party like it's their job


Fiche Technique

REALISE PAR : Phil Lord & Christopher Miller
ECRIT PAR : Michael Bacall, Oren Uziel & Rodney Rothman
MUSIQUE DE : Mark Mothersbaugh
PRODUIT PAR : Jonah Hill, Neal H. Moritz & Channing Tatum
PRODUCTION : Columbia – MGM – LStar – Media Rights – Original – Cannell
DISTRIBUE PAR : Sony aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h52min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 13 Juin 2014 aux USA – 27 Août 2014 en France
BUDGET : 50 Millions de Dollars
REVENUS : 331 Millions de Dollars (281 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Louisiane & Porto Rico
GENRE : Comédie Policière
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Suite de 21 JUMP STREET. Une autre est prévue.

CHANNING TATUM : Greg Jenko
JONAH HILL : Morton Schmidt
PETER STORMARE : Ghost
ICE CUBE : Captain Dickson
AMBER STEVENS : Maya Dickson
JILLIAN BELL : Mercedes
WYATT RUSSELL : Zook
NICK OFFERMAN : Deputy Chief Hardy
JIMMY TATRO : Rooster
MARC EVAN JACKSON : Dr. Murphy

Synopsis

            Greg Jacko (CHANNING TATUM) et Morton Schmidt (JONAH HILL) sont envoyés sur une nouvelle mission pour le capitaine Dickson (ICE CUBE) après un échec cuisant pour attraper Ghost (PETER STORMARE), un trafiquant de drogue. Ils doivent désormais aller à la fac pour trouver le principal dealer de WHYPHY, une nouvelle drogue.

Critique

            Le premier 21 Jump Street était si conscient de sa condition d’adaptation d’une série TV des 80’s franchement ringarde qu’il en devenait extrêmement drôle. 22 Jump Street (titre hilarant) est conscient que c’est une suite.
            Toujours réalisé par Phil Lord et Chris Miller et écrit par Michael Bacall, 22 Jump Street ne cesse donc de répéter que c’est une suite et qu’il se passe absolument la même chose que dans le premier opus. C’est son côté le plus drôle, avec des répliques qui reviennent à l’identique et sa structure inversée (Channing Tatum se plait énormément à la fac tandis que Jonah Hill a plus de mal). Clairement, 22 Jump Street est un film extrêmement intelligent et conscient de son intelligence supérieur à au moins trois quarts des comédies américaines du moment. Il est alors dommage que le film ne se sorte que trop tard de son ventre mou, par un des meilleurs gags du film, ceci étant.
Cependant, Phil Lord et Chris Miller prouvent encore qu’ils sont les meilleurs du moment pour retranscrire l’atmosphère d’une fête, avec de la musique tonitruante, ce dont 22 Jump Street ruisselle. Si seulement Warner Bros les avait engagés à la place de Nima Nourizadeh pour Projet X… Le soin apporté à la bande-son (score comme soundtrack) et la qualité des acteurs (dans celui-ci, c’est Ice Cube qui montre tout son talent comique et en sort parfaitement grandi) en font toujours un film affreusement hilarant, régressif et exaltant, qui finit crescendo avec un générique de fin absolument génial et plus drôle que tout le film.
Malgré le petit nid de poule sur la route qu’est ce temps mort au milieu du film, 22 Jump Street reste une comédie franchement réussi et un grand moment de l’été cinématographique 2014.
Ma Note : 16.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : PROJET X de Nima NOURIZADEH, un des rares films qui parvient à être aussi exaltant que les deux 21 JUMP STREET.

REQUIEM POUR DES GANGSTERS (HICKEY & BOGGS) de Robert CULP

REQUIEM POUR DES GANGSTERS
HICKEY & BOGGS
They hold their forty-four magnums with two hands and keep firing until they hit something...anything.


Fiche Technique

REALISE PAR : Robert Culp
ECRIT PAR : Walter Hill
MUSIQUE DE : Ted Ashford
PRODUIT PAR : Fouad Said
PRODUCTION : Film Guarantors
DISTRIBUE PAR : United Artists aux USA
ORIGINE : USA
DUREE : 1h51min
PUBLIC : Pour tout public         
SORTIE : 4 Octobre 1972 aux USA
BUDGET : 1 Million de Dollars
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Los Angeles, CA
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : DVD Zone 1
SUITES : Non

BILL COSBY : Al Hickey
ROBERT CULP : Frank Boggs
VINCENT GARDENIA : Papadakis
ROSALIND CASH : Nyona
MICHAEL MORIARTY : Ballard
CARMENCRISTINA MORENO : Mary Jane
JACK COLVIN : Shaw
ED LAUTER : Ted
BILL HICKMAN : Monte
JAMES WOODS : Lt. Wyatt

Synopsis

            Al Hickey (BILL COSBY) et Frank Boggs (ROBERT CULP), deux détectives privés abîmés par la vie et franchement malchanceux, se retrouvent sur une affaire de fille disparue. Ils doivent contourner les malfrats et les policiers qui, sous la houlette du lieutenant Wyatt (JAMES WOODS), tentent de les empêcher de semer la mort autour d’eux.

Critique

            Le jeune Walter Hill écrivit un scénario de film noir avec deux détectives privés sur une enquête poisseuse. Robert Culp, connu pour Spy Hard, le reprit et réalisa le film, en reformant son duo avec Bill Cosby.
            Comme la tagline l’annonce, Hickey et Boggs ne sont pas deux flics cools qui cherchent la castagne à tout prix. On est en présence de deux types que la vie a usés et qui ne se servent de leur pistolet qu’à cause de leur manque d’autres moyens pour arrêter les bad guys. Il n’y a rien de cool dans ce qu’ils font et l’atmosphère angoissante du film de Robert Culp le montre parfaitement, les plongeant dans un Los Angeles franchement peu avenant. Etouffant et désespérant, Hickey & Boggs aurait pu être un bon film si seulement il y avait eu un peu plus de soin apporté à un scénario tout bonnement incompréhensible. Avec une bonne vingtaine de personnages qui ne cessent d’arriver à chaque scène, difficile de comprendre et d’appréhender les enjeux dramatiques de chacun, ce qui sort totalement le spectateur du film. Robert Culp et Bill Cosby sont bons, mais c’est Vincent Gardenia qui brille de mille feux.
            Hickey & Boggs est un film noir qui manque de scénario. Cela peut paraître assez cocasse pour un tel genre, mais il y a tout de même un minimum d’intrigue à avoir et ici, elle n’est pas présente. Dommage.
Ma Note : 10/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : ADIEU MA JOLIE de Dick RICHARDS, un excellent film noir. 

ROBOT CHICKEN, Saison 7 de Seth GREEN & Matthew SENREICH

ROBOT CHICKEN
ROBOT CHICKEN
SAISON 7


Fiche Technique

CREEE PAR : Seth Green & Matthew Senreich
REALISEE PAR : Zeb Wells
ECRITE PAR : Rachel Bloom, Mikey Day, Mike Fasolo, Seth Green, Matthew Senreich, Zeb Wells, Brendan Hay, Tom Root & Matthew Beans
PRODUITE PAR : Seth Green, Matthew Senreich, Alex Buckley, Corey Campodonico, John Harvatine IV, Eric Towner, Geoff Johns, Mike Lazzo & Keith Crofford
PRODUCTION : Stoopid Monkey – Aardman – Sony – Williams Street
PROGRAMMEE SUR : AdultSwim aux USA en 2014
ORIGINE : USA
DUREE : 10 Minutes Par Episodes
DISPONIBILITE : BluRay Zone A     
SAISONS : 7 (en production)     
NOMBRE D’EPISODES : 19
GENRE : Série à sketches
PUBLIC : Pour tout public

SETH GREEN : Various
DAN MILANO : Various
BRECKIN MEYER : Various
TOM ROOT : Various
MIKEY DAY : Various
SARAH MICHELLE GELLAR : Various
ABRAHAM BENRUBI : Various
VICTOR YERRID : Various
MATTHEW SENREICH : Various
SETH MCFARLANE : Various

Et Les Guests-Stars :
DONALD FAISON dans le 7x01
JOHN OLIVER dans le 7x01
ALIA SHAWKAT dans le 7x01
RACHAEL LEIGH COOK dans le 7x02
SOLEIL MOON FRYE dans le 7x02
SUNG KANG dans le 7x02
MAISIE WILLIAMS dans le 7x02
LARISA OLEYNIK dans le 7x04
LUCY PUNCH dans le 7x04
SAMANTHA BARKS dans le 7x05
MEGAN BOONE dans le 7x05, 7x14
GEORGE R.R. MARTIN dans le 7x06
KATEE SACKHOFF dans le 7x06, 7x16
PAUL SCHEER dans le 7x06
ASHLEY TISDALE dans le 7x07
GILLIAN ANDERSON dans le 7x08
KYLE CHANDLER dans le 7x08
ROB CORDDRY dans le 7x09, 7x16
NINA DOBREV dans le 7x09
JESSICA PARE dans le 7x09
J.K. SIMMONS dans le 7x09
SEAN BEAN dans le 7x10
CHRIS O’DONNELL dans le 7x10
KATE MARA dans le 7x10, 7x16
SAOIRSE RONAN dans le 7x10, 7x13
BOBBY CANNAVALE dans le 7x11
NAT FAXON dans le 7x12                          
VAL KILMER dans le 7x12
CHRIS PINE dans le 7x12
PATRICK STEWART dans le 7x12
GINNIFER GOODWIN dans le 7x13
KEEGAN-MICHAEL KEY dans le 7x13
STEPHEN MERCHANT dans le 7x13
DAVID OYELOWO dans le 7x14
RANDALL PARK dans le 7x14
JORDAN PEELE dans le 7x14, 7x15
TIM ROTH dans le 7x14
JENNIFER CARPENTER dans le 7x15
BILLY BOB THORNTON dans le 7x16
BILLY DEE WILLIAMS dans le 7x16
CALISTA FLOCKHART dans le 7x17
SKEET ULRICH dans le 7x17, 7x18
WIL WHEATON dans le 7x17
NATHAN FILLION dans le 7x18
BRENDA SONG dans le 7x18
BEX TAYLOR-KLAUS dans le 7x18
ZACHARY LEVI dans le 7x19
ADRIANNE PALICKI dans le 7x19


Liste des Episodes

7x01 : G.I. Jogurt
7x02 : Link’s Sausage
7x03 : Secret of the Booze
7x04 : Rebel Appliance
7x05 : Legion of Super-Gyros
7x06 : El Skeletorito
7x07 : Snarfer Image
7x08 : Up, Up and Buffet
7x09 : Panthropologie
7x10 : Catdog on a Stick
7x11 : Super Guitario Center
7x12 : Noidrom Stick
7x13 : Stone Cold Steve Cold Stone
7x14 : Walking Dead Lobster
7x15 : Victoria’s Secret of MIHM
7x16 : Bitch Pudding Special
7x17 : Batman Forever 21
7x18 : The Hobbit : There and Bennigan’s
7x19 : Chipotle Miserables

Synopsis

                Le Robo-Poulet a tué le scientifique. Mais à l’aide de machines, il le fait revivre et lui rend la pareille : il l’installe dans le siège piégé et l’oblige à regarder la TV. Cependant, il se trouve que le scientifique aime ça…

Critique

            A chaque année sa saison de Robot Chicken et 2014 n’est pas une exception pour le groupe de Seth Green et Matthew Senreich, toujours bien présents sur AdultSwim pour leurs dix minutes hebdomadaires.
            Cette année, il y a moins d’épisodes, deux specials diffusés plutôt loin de la saison principale et encore une fournée de guests stars mélangées entre les inattendues (comme George R. R. Martin, J.K. Simmons ou Sung Kang) ou habituées (comme Skeet Ulrich, Sarah Michelle Gellar et Abraham Benrubi). Encore une fois, il est très dur de discuter d’une série à sketches, mais force est de constater que l’équipe de Robot Chicken s’est encore démenée pour nous livrer des épisodes conséquents, sympathiques et franchement hilarants, ne reposant heureusement plus sur la destruction systématique de tous les personnages en présence comme lors des saisons 3, 4 et 5. On peut cependant regretter l’absence de continuité dans les premiers et derniers sketches de la saison comme on pouvait le voir à une époque et un épisode entiersur un personnage peu drôle, Bitch Pudding. Cela témoigne d’une prise de risques qui n’est malheureusement pas réellement rentable mais qui a le mérite d’exister, 7 ans après le début de la série. Il n’empêche que lorsque les créateurs s’attaquent aux Looney Tunes, à He-Man ou Transformers, c’est toujours aussi drôle et c’est ce qu’on leur demande.
            Robot Chicken a subi un gros hiatus après cette saison et on est toujours en attente de la huitième saison. En attendant, se reposer sur ces 19 épisodes est tout à fait suffisant.
Ma Note : 18/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : TITAN MAXIMUM de Tom ROOT & Matthew SENREICH, un ROBOT CHICKEN avec une histoire.