mardi 26 mai 2015

AVENGERS 2 : L’ERE D’ULTRON (AVENGERS : AGE OF ULTRON) de Joss WHEDON

AVENGERS 2 : L’ERE D’ULTRON
AVENGERS : AGE OF ULTRON
A New Age Begins
The Green Against the Machine


Fiche Technique

REALISE PAR : Joss Whedon
ECRIT PAR : Joss Whedon
MUSIQUE DE : Danny Elfman & Brian Tyler
PRODUIT PAR : Kevin Feige
PRODUCTION : Marvel
DISTRIBUE PAR : Walt Disney aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 2h21min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 1 Mai 2015 aux USA – 22 Avril 2015 en France
BUDGET : 250 Millions de Dollars
REVENUS : Exploitation en Cours
LIEUX DE TOURNAGE : BEN, RSA, ENG, ITA, CDS
GENRE : Superhero Movie        
DISPONIBILITE : Dans vos salles
SUITES : Suite d’Avengers et avant-dernier film de la 2e phase du MCU

ROBERT DOWNEY JR. : Tony Stark / Iron Man
CHRIS HEMSWORTH : Thor
MARK RUFFALO : Bruce Banner / Hulk
JEREMY RENNER : Clint Barton / Hawkeye
SCARLETT JOHANSSON : Natasha Romanoff / Black Widow
CHRIS EVANS : Steve Rogers / Captain America
ELIZABETH OLSEN : Wanda Maximoff / Scarlett Witch
AARON TAYLOR-JOHNSON : Pietro Maximoff / Quicksilver
JAMES SPADER : Ultron
SAMUEL L. JACKSON : Nick Fury

Synopsis

            Après les aventures de New York, les Avengers sont devenus une forme de crainte du grand public, tant ils sèment la destruction tout en sauvant le monde. Tony Stark (ROBERT DOWNEY JR.) et Bruce Banner (MARK RUFFALO) créent alors une nouvelle forme d’intelligence artificielle pour protéger la Terre, Ultron (JAMES SPADER). Problème, elle prend sa mission trop à cœur.

Critique

            On sait très bien ce que fait Marvel avec son MCU, désormais. Ils sortent cinq films de super héros en 3 ans et finissent par une réunion. Pour la phase 2, c’est donc Avengers : Age of Ultron qui la clôt.
            Encore une fois réalisée et écrite par Joss Whedon, on sent que ce dernier est soulagé de ne pas avoir à passer encore une fois par la présentation des personnages. En revanche, Age of Ultron agit tout de même par moments comme une version remasterisée du premier opus, avec les mêmes défauts et les mêmes qualités. On trouve un ressort scénaristique plus que médiocre pour dégager le supporting cast des films en stand-alone (comme Falcon, War Machine…), on essaie de démanteler l’équipe et de la remettre ensemble parce que le courage c’est bien, mais l’amitié c’est mieux… Et comme on est chez Joss Whedon, on va tuer un personnage sympathique parce que c’est bien plus drôle comme ça.
En dehors de ce côté répétitif assez agaçant et de l’absence totale de talent de Whedon pour les scènes d’action, Age of Ultron est bien mieux rythmé que le précédent (dont la première heure a affreusement mal vieilli) et se trouve être parfois bien plus drôle. Se concentrant sur Hawkeye qui n’a pas (encore?) son film personnel, Age of Ultron a un petit côté différent de ce qu’on peut voir d’habitude chez Marvel. Avant de retomber dans le commun et les interminables armées de robots qui viennent s’écraser sur nos superhéros, un climax un peu décevant et des bad guys (James Spader, Thomas Kretschmann et même un peu d’Andy Serkis) qui sont bien plus intéressants que les héros précédemment cités.
Il n’empêche que malgré des personnages de plus en plus ressassés et donc de moins en moins intéressants et surprenants, les acteurs parviennent à abattre un travail étonnant, Chris Hemsworth excepté. On y trouve aussi plein de caméos très étonnants, comme Linda Cardellini ou… Julie Delpy, dans un blink-and-you’ll-miss-it. Danny Elfman et Brian Tyler ont pris la succession d’Alan Silvestri et s’en sortent plutôt bien, parvenant à donner au film quelques moments assez épiques.
Joss Whedon avait annoncé un film plus noir, moins gros que le premier. En l’état, il s’est un peu planté. Le film reste cela dit extrêmement sympathique et malheureusement oubliable. C’est déjà ça.
Ma Note : 15/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : CAPTAIN AMERICA 2 de Joe & Anthony RUSSO, le film qui s’en rapproche le plus.

DEAD OR ALIVE (DEDDO OA ARAIBU : HANZAISHA) de MIIKE Takashi

DEAD OR ALIVE
DEDDO OA ARAIBU : HANZAISHA
A Daring Exercise
In Ultra-Violence Extremes


Fiche Technique

REALISE PAR : Takashi Miike
ECRIT PAR : Ichiro Ryu
MUSIQUE DE : Koji Endo
PRODUIT PAR : Makoto Okada & Katsumi Ono
PRODUCTION : Daiei – Toei – Excellent
DISTRIBUE PAR : Daiei au Japon – Pretty en France
ORIGINE : Japon
DUREE : 1h45min
PUBLIC : Interdit aux moins de 16 ans
SORTIE : 27 Novembre 1999 au Japon – 14 Janvier 2004 en France
BUDGET : 500.000 Yens
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Tokyo, Japon
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Deux films liés qui n’ont rien à voir narrativement

RIKI TAKEUCHI : Ryuuichi
SHÔ AIKAWA : Detective Jojima
SUSUMU TERAJIMA : Detective Inoue
RENJI ISHIBASHI : Aoki
HITOSHI OZAWA : Satake
SHINGO TSURUMI : Chen
KAORU SUGITA : Mrs. Jojima
MICHISUKE KASHIWAYA : Toji
TOKITOSHI SHIOTA : Sakurai
REN OSUGI : Yan

Synopsis

            Ryuuchi (RIKI TAKEUCHI) est le nouveau chef d’une Triade qui veut prendre le contrôle de Shinjuku, en tuant tout ce qu’il y a sur leur passage. Le détective Jojima (SHÔ AIKAWA) est mis sur l’affaire, avec son collègue Inoue (SUSUMU TERAJIMA). A distance, Ryuuchi et Jojima vont tout faire pour arrêter l’autre, quitte à détruire tout autour d’eux.

Critique

            On le sait déjà, voir un film de Miike Takashi, c’est se lancer dans une expérience différente de ce que l’on connaît du cinéma. C’est se laisser porter par un type qui a décidé de faire tout et n’importe quoi.
            Dès le début de Dead or Alive : Hanzaisha, Miike Takashi n’attend pas plus de quelques secondes pour nous montrer qu’il a envie de faire absolument n’importe quoi : Takeuchi Riki et Aikawa Shô sont accroupis sur un embarcadère, de dos à la caméra qui les filme en contre-plongée. Ils se tournent, regardent la caméra et comptent jusqu’à quatre. D’un coup, écran-titre et montage de cinq minutes sur du gros hard rock japonais dans un Tokyo nocturne et extrêmement inquiétant où des mecs se font des rails de coke de 2 mètres tandis que d’autres se font éventrer après avoir mangé un bon kilo de nouilles, qui, n’étant pas bien digérées, tombent par terre à peine attaquées par le suc gastrique du malheureux. Dead or Alive : Hanzaisha semble être alors un trip ultra-violent et incroyablement osé de la part d’un type qui ne s’est jamais rien refusé et qui n’allait pas commencer maintenant.
            Dead or Alive : Hanzaisha se transforme alors tout d’un coup en un thriller tout ce qu’il y a de plus classique, avec le grand talent de Miike Takashi en plus, un affrontement d’une violence sourde (mais jamais réellement sérieux, grâce au sens de l’humour macabre très efficace des cinéastes)  porté par les deux acteurs principaux, parfaits et le supporting cast qui l’est tout autant, donc l’exceptionnel Terajima Susumu en coéquipier d’Aikawa Shô. Miike Takashi prend alors son temps, quitte à faire oublier cette ouverture fabuleuse à son spectateur, qui est alors pris dans cette histoire de fraternité et de fusillades qui font ruisseler le sang des multiples morts de l’histoire. Et là, sur un moment assez anodin où on sent le dénouement arriver, la folie reprend son cours. Rien ne sera dévoilé ici mais sachez qu’on tient une des fins les plus cools de l’histoire du cinéma. Pour le côté technique, c’est absolument parfait. Le film est extrêmement propre visuellement et la musique d’Endo Koji est parfaitement adéquate. Quant aux effets spéciaux, ils sont impressionnants pour un tel budget.
            Miike Takashi a ensuite réalisé deux suites sans les mêmes personnages mais les mêmes acteurs et les mêmes thèmes. Difficile à savoir si la surprise sera toujours au rendez-vous, mais celui-ci se suffit amplement à lui-même. On est proche du génie cinématographique.
Ma Note : 17/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : TOKYO TRIBE de Sono SION, ces cinéastes qui réinventent un cinéma à chaque film…

FRENCH CONNECTION (THE FRENCH CONNECTION) de William FRIEDKIN

FRENCH CONNECTION
THE FRENCH CONNECTION
There are no rules and no holds barred
when Popeye cuts loose!


Fiche Technique

REALISE PAR : William Friedkin
ECRIT PAR : Ernest Tidyman
MUSIQUE DE : Don Ellis
PRODUIT PAR : Philip D’Antoni
PRODUCTION : D’Antoni – Schine-Moore
DISTRIBUE PAR : 20th Century Fox aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h44min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 9 Octobre 1971 aux USA – 14 Janvier 1972 en France
BUDGET : 2 Millions de Dollars
REVENUS : 75 Millions de Dollars (73 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : New York & Marseille
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Une suite en 1975

GENE HACKMAN : Detective Jimmy Popeye Boyle
FERNANDO REY : Alain Charnier
ROY SCHEIDER : Detective Buddy Cloudy Russo
MARCEL BOZUFFI : Pierre Nicoli
TONY LO BIANCO : Salvatore Boca
FREDERIC DE PASQUALE : Henri Devereaux
EDDIE EGAN : Walt Simonson
BILL HICKMAN : Bill Mulderig
ARLENE FARBER : Angie Boca
ANN REBBOT : Mrs. Marie Charnier

Synopsis

            L’inspecteur Jimmy Boyle (GENE HACKMAN) est un dur. Un type insupportable mais incorruptible et surtout opiniâtre jusqu’à à la faute. Quand on lui colle l’inspecteur Buddy Russo (ROY SCHEIDER), aussi jusqu’au-boutiste que lui et qu’on les colle sur la French Connection, un gros trafic de drogue entre Marseille et New York, ils ne lâchent rien…

Critique

            Il y eut une époque où William Friedkin trônait au firmament du cinéma américain. Peut-être pas le meilleur réalisateur de sa génération, il enchaînait pourtant les films remarquables et légendaires.
            French Connection fait partie des films légendaires de William Friedkin, au même niveau que L’Exorciste ou Sorcerer. Et il se trouve que French Connection est un thriller franchement réussi à défaut d’être un chef d’œuvre à proprement parler. Traitant de la réelle French Connection à travers un personnage peu sympathique mais du bon côté de la loi joué par l’immense Gene Hackman, le film de William Friedkin refuse absolument l’héroïsme outrancier et préfère le réalisme et la noirceur. Ce pur produit des seventies gangrénées par les trafics de drogue et la paranoïa, extrêmement pessimiste et désespérant jusqu’à son final impressionnant (malgré un manque de résolution assez ennuyeux a posteriori) et porté par un score plutôt intriguant, pourrait être un grand film si sa première heure n’était pas aussi inférieure à la deuxième et si la course-poursuite qui a donné ses lettres de noblesse au genre n’était pas aussi surcotée. En effet, 3 ans auparavant, Bullitt était bien plus impressionnant et tout aussi réaliste. Il en reste que le film reste vraiment bien fichu et que les bad guys Fernando Rey et Marcel Bozuffi sont remarquables, au même titre que Roy Scheider, comme d’habitude.
            Qu’on ne s’y trompe pas, French Connection est un très bon film. Mais comparé à d’autres classiques de cette époque qui n’ont absolument pas vieilli, le film de William Friedkin accuse ses 44 ans.
Ma Note : 16/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : BUSTING de Peter HYAMS, un autre thriller de cette époque plutôt sympathique. 

LUNE DE MIEL A LAS VEGAS (HONEYMOON IN VEGAS) d'Andrew BERGMAN

LUNE DE MIEL A LAS VEGAS
HONEYMOON IN VEGAS
A comedy about one bride, two grooms, and 34 flying Elvises.
It's a love that's All Shook Up!


Fiche Technique

REALISE PAR : Andrew Bergman
ECRIT PAR : Andrew Bergman
MUSIQUE DE : David Newman
PRODUIT PAR : Mike Lobell
PRODUCTION : Castle Rock – New Wave
DISTRIBUE PAR : Columbia aux USA – Les Films Ariane en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h36min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 28 Août 1992 aux USA – 24 Mars 1993 en France
BUDGET : 25 Millions de Dollars
REVENUS : 35 Millions de Dollars (10 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Hawaii, Nevada & Californie
GENRE : Coméde
DISPONIBILITE : DD Zone 2
SUITES : Non

NICOLAS CAGE : Jack Singer
SARAH JESSICA PARKER : Betsy/Donna
JAMES CAAN : Tommy Korman
PAT MORITA : Mahi Mahi
PETER BOYLE : Chief Orman
JOHN CAPODICE : Sally Mollars
SEYMOUR CASSEL : Tony Cataracts
ROBERT COSTANZO : Sidney Tomashevsky
TONY SHALHOUB : Buddy Walker
ANNE BANCROFT : Bea Singer

Synopsis

            Il y a quelques années, Jack Singer (NICOLAS CAGE) avait promis à sa mère (ANNE BANCROFT) sur son lit de mort qu’il ne se marierait jamais. Bien évidemment, quand il a rencontré Betsy (SARAH JESSICA PARKER), tout a changé. Alors qu’il lui propose d’aller se marier à Vegas, il y rencontre Tommy Korman (JAMES CAAN), un mafieux qui jette son dévolu sur Betsy.

Critique

            Avec un tel duo (Nicolas Cage et James Caan), une promesse d’aller à la Mecque des casinos et un supporting cast à ce niveau, il est évident que Lune de Miel à Las Vegas est assez alléchant.
            Le film d’Andrew Bergman est une comédie burlesque tout ce qu’il y a de plus inoffensif, avec une idée pas si bête en postulat de départ, des personnages bien troussés et un scénario qui fait la part belle à l’affrontement hilarant entre deux acteurs capables du meilleur comme du pire. Si le très drôle Nicolas Cage et l’inquiétant James Caan semblent bien canalisés, Sarah Jessica Parker prouve ici qu’elle fut une très bonne actrice il y a quelques années. Rien n’y est très fin, ni même révolutionnaire, ce qui peut être un problème étant donné que le film est très interchangeable avec d’autres comédies de ce type. Il n’empêche qu’on trouve dans le film d’Andrew Bergman quelques moments de bravoure remarquables, comme les 34 Elvis qui atterrissent en base-jumping dans Vegas ou le passage à Hawaii avec Pat Morita et Peter Boyle, qui ont l’air de passer un très bon moment. On aurait juste aimé un peu plus de nouveauté et de risques dans une comédie menée tambour battant du début à la fin.
            Lune de Miel à Las Vegas n’a pas marqué l’histoire du cinéma et ne le mérite pas. En revanche, pour passer un bon moment pendant 90 minutes, c’est un vrai bon plan.
Ma Note : 14.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : VALLEY GIRL de Martha COOLIDGE, un autre film très divertissant et drôle avec Nicolas Cage.

LES GORILLES de Tristan AUROUET

LES GORILLES
LES GORILLES
Par les producteurs d’Hollywoo
Les meilleurs n’étaient pas libres


Fiche Technique

REALISE PAR : Tristan Aurouet
ECRIT PAR : Matt Alexander, Tristan Aurouet, Romain Levy, Matthieu Oullion
MUSIQUE DE : Maxime Lebidois
PRODUIT PAR : Cyril Colbeau-Justin & Jean-Baptiste Dupont
PRODUCTION : LGM – Orange – EuropaCorp – Bad Company
DISTRIBUE PAR : EuropaCorp en France
ORIGINE : France
DUREE : 1h21min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 15 Avril 2015 en France
BUDGET : 14 Millions d’Euros
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : France
GENRE : Buddy-Movie
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

JOEYSTARR : Alfonso
MANU PAYET : Walter
ALICE BELAÏDI : Jal-Y
GILLES LELLOUCHE : Commandant
ALMAMY KANOUTE : Blanka
ADEL BENCHERIF : Frelon
JEAN BENGUIGUI : Vargas
SEBASTIEN CASTRO : Garnier
CAMILLE COTTIN : Emilie
DAN HERZBERG : Flic

Synopsis

            Alfonso (JOEYSTARR) est un agent alcoolique et marqué par la vie du Service de Protection Rapprochée des Célébrités. Quand on lui colle le nouveau Walter (MANU PAYET), un pleutre plus intéressé par la célébrité que par la protection pour s’occuper de la chanteuse Jal-Y (ALICE BELAÏDI), il le prend très mal. Mais il faut retrouver la chanteuse kidnappée.

Critique

            Il y a quelques temps, Romain Levy avait envie de faire une version française de 48 Heures. C’est devenu 36 Heures à Tuer, puis Les Gorilles réalisé par Tristan Aurouet, qui autrefois avait réalisé le génial Narco.
            En lieu et place de Nick Nolte et Eddie Murphy, on a JoeyStarr et Manu Payet. Autant vous dire qu’on perd clairement au change, même si l’ancien rappeur est plutôt bon dans un rôle qui lui va comme un gant. Manu Payet est, à l’instar d’Alice Belaïdi, toujours aussi agaçant et menace constamment de rendre le film insupportable. Heureusement pour celui-ci, on y trouve quelques bonnes idées qui rendent le tout pas si antipathique, comme cette fausse chanson presque aussi drôle que celle de Radiostars (sans doute la touche Romain Levy), quelques seconds rôles habiles comme Arnaud Henriet que c’est toujours un plaisir de retrouver et le personnage de Gilles Lellouche, qui n’est jamais aussi drôle que lorsqu’il ne fait que de courtes apparitions, étant totalement incapable de tenir un film tout seul. Tristan Aurouet avait probablement envie de faire une comédie à l’américaine, au rythme tambour battant et aux scènes très musclées. Son Ride Along personnel est moins bon que le film de Tim Story, certes, à cause de son incapacité à filmer une scène d’action correcte, de son climax absolument lamentable et de ses bad guys abominablement nuls.
            Les Gorilles a beau être un film fait de bonne humeur, c’est aussi une comédie de série qui manque cruellement d’ambition et qui n’a rien d’original ni de mieux qu’une autre du même genre. C’est dommage, cela rend le film totalement impersonnel. De la part du réalisateur de Narco, c’est dérangeant.
Ma Note : 12/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : RIDE ALONG de Tim STORY, bon buddy-movie efficace. 

ROXANNE de Fred SCHEPISI

ROXANNE
ROXANNE
Roxanne dreamed of a handsome, intelligent, romantic man. C.D. Bales is two out of three... but looks aren't everything!


Fiche Technique

REALISE PAR : Fred Schepisi
ECRIT PAR : Steve Martin
MUSIQUE DE : Bruce Smeaton
PRODUIT PAR : Daniel Melnick & Michael I. Rachmil
PRODUCTION : Columbia – IndieProd – L.A. Films
DISTRIBUE PAR : Columbia aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h47min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 19 Juin 1987 aux USA – 11 Novembre 1987 en France
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : 40 Millions de Dollars
LIEUX DE TOURNAGE : British Columbia
GENRE : RomCom
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

STEVE MARTIN : Charlie D. Bales
DARYL HANNAH : Roxanne Kowalski
RICK ROSSOVICH : Chris McConnell
FRED WILLARD : Mayor Deebs
SHELLEY DUVALL : Dixie
DAMON WAYANS : Jerry
JOHN KAPELOS : Chuck
MAX ALEXANDER : Dean
STEVE MITTLEMAN : Ralston
BRIAN GEORGE : Dr. Dave Schepisi

Synopsis

            Charlie D. Bales (STEVE MARTIN) est un pompier extrêmement athlétique, drôle, aux réparties percutantes et d’une gentillesse incroyable. Il est amoureux de Roxanne Kowalski (DARYL HANNAH) et en théorie ne devrait pas avoir de mal à la conquérir. Malheureusement pour lui, il a un nez aussi long qu’un pied…

Critique

            Cyrano de Bergerac est une des œuvres françaises les plus légendaires et les plus appréciés par-delà les frontières. Du coup, on a eu le droit à beaucoup d’adaptations. Roxanne de Fred Schepisi en est une.
            Ecrite et interprétée par Steve Martin, Roxanne transforme le livre d’Edmond Rostand en une comédie burlesque, très souvent drôle et efficace, incroyablement eighties dans son essence pure et, comme l’aime beaucoup Steve Martin, parfois touchante. On y croise une galerie de personnages hauts en couleurs et uniques comme on l’aime dans les films de cette époque, interprétés par des acteurs au top de leur forme. Il n’est surprenant pour personne que Steve Martin livre une bonne performance, parvenant à faire oublier son nez au bout de quelques scènes. Cependant, Daryl Hannah et Rick Rossovich sont impressionnants, dans le bon sens du terme. Les seconds rôles sont tout aussi bons et servent parfaitement le film, qui possède quelques passages absolument dantesque comme les blagues sur le nez assenées par Steve Martin. Malheureusement, pour faire avancer l’intrigue, Steve Martin ralentit considérablement son script, Fred Schepisi ralentit considérablement le rythme et on en viendrait presque à s’ennuyer, avant un sympathique final.
            Roxanne est passé à deux doigts d’être un des meilleurs films avec Steve Martin. Finalement, c’est un sympathique divertissement, au-dessus du tout-venant mais jamais réellement transcendant.
Ma Note : 14/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : BOWFINGER de Frank OZ, comédie très efficace écrite par Steve Martin. 

SOUTH PARK, Saison 18, de Trey PARKER & Matt STONE

SOUTH PARK
SOUTH PARK
SAISON 18


Fiche Technique

CREEE PAR : Trey Parker & Matt Stone
REALISEE PAR : Trey Parker
ECRITE PAR : Trey Parker
PRODUITE PAR : Trey Parker, Matt Stone & Anne Garefino
PRODUCTION : Comedy Central – Braniff – Comedy Partners – South Park
PROGRAMMEE SUR : Comedy Central aux USA en 2014
ORIGINE : USA
DUREE : 20 Minutes Par Episodes
DISPONIBILITE : BluRay Zone A
SAISONS : 18 (en production)
NOMBRE D’EPISODES : 10
GENRE : Série comique d’animation
PUBLIC : Pour tout public

TREY PARKER : Various
MATT STONE : Various
ADRIAN BEARD : Token Black
MONA MARSHALL : Various
APRIL STEWART : Various
BILL HADER : Various
ELISE GABRIEL : Various
PETER SERAFINOWICZ : Various
TRUE LIST : Ike Broflovski
PEWDIEPIE : Himself

Liste des Episodes

18x01 : Go Fund Yourself
18x02 : Gluten Free Ebola
18x03 : The Cissy
18x04 : Handicar
18x05 : The Magic Bush
18x06 : Freemium Ain’t Free
18x07 : Grounded Vindaloop
18x08 : Cock Magic
18x09 : #REHASH
18x10 : #HappyHolograms

Synopsis

            Cette année, la ville de South Park découvre le crowdfunding, le gluten, les transsexuels, l’Handicar, les drones, les freemiums, la réalité virtuelle, les jeux de cartes et PewDiePie…

Critique

            South Park, c’est maintenant 18 ans de bonheur plus ou moins partagé, que Trey Parker et Matt Stone déversent sur nos écrans, avec des années meilleures que d’autres.
            Encore une fois, on a le droit à 10 épisodes clairement inégaux mais de qualité franchement supérieure à ce qu’on peut voir dans les autres séries animées du même acabit. Bien évidemment, certains sont meilleurs que d’autres, comme l’ouverture très réussie de la saison ou le 18x06 sur les freemium, vraiment hilarant. Que dire aussi du 18x03 et de Randy Marsh en Lorde ?  Tout ceci est cependant assez commun, on commence à être habitué de ce niveau remarquable. Il se trouve que la saison 18 est assez novatrice sur un point, là où on ne l’attendait plus. Après avoir demandé pendant des années un peu de continuité dans les épisodes, Trey Parker et Matt Stone nous ont enfin écouté et ont mis des références aux précédents dans leurs épisodes. Enfin, à leur manière. En effet, chaque épisode contient une phrase en rapport avec le direct précédent, joli clin d’œil de la part des deux créateurs qui écoutent réellement leur public et qui rigolent avec eux. En espérant que cela tienne plus d’une saison…
            La dix-huitième saison de South Park est une réussite totale, mais il est impossible de ne pas penser à une routine, tant il y a peu de prise de risques cette fois-ci. Dur donc de la classer dans les meilleures.
Ma Note : 17/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : DRAWN TOGETHER de Dave JESSER & Matthew SILVERSTEIN, dans le même esprit.

dimanche 17 mai 2015

BLADE RUNNER de Ridley SCOTT

BLADE RUNNER
BLADE RUNNER
The Final Cut
Man Has Made His Match... Now It's His Problem


Fiche Technique

REALISE PAR : Ridley Scott
ECRIT PAR : Hampton Fancher & David Webb Peoples
MUSIQUE DE : Vangelis
PRODUIT PAR : Charles de Lauzirica & Michael Deeley
PRODUCTION : The Ladd Company – Shaw Brothers – Warner Bros.
DISTRIBUE PAR : Warner Bros. aux USA et en France
ORIGINE : USA / Hong Kong / Royaume-Uni
DUREE : 1h57min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 25 Juin 1982 aux USA – 15 Septembre 1982 en France
BUDGET : 28 Millions de Dollars
REVENUS : 33 Millions de Dollars (5 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Los Angeles,CA & Londres
GENRE : Fantastique
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Une annoncée pour 2017

HARRISON FORD : Rick Deckard
RUTGER HAUER : Roy Batty
SEAN YOUNG : Rachael
EDWARD JAMES OLMOS : Gaff
BRION JAMES : Leon Kowalski
M. EMMET WALSH : Bryant
DARYL HANNAH : Pris
JOE TURKEL : Dr. Eldon Tyrell
MORGAN PAULL : Holden
JAMES HONG : Hannibal Chew

Synopsis

            En 2019, les humains ont créé des androïdes à leur image, les Replicants et ont décidé de s’en débarrasser. Rick Deckard (HARRISON FORD) est chargé d’en retrouver quatre qui se sont installés incognito sur Terre. Très vite, il comprend que si ces Replicants sont venus sur Terre, c’est parce que leur espérance de vie n’est que de 4 ans.

Critique

            Blade Runner est une légende du cinéma de science-fiction, un très grand film réalisé par Ridley Scott au sommet de sa carrière. En revanche, il a tellement retravaillé plusieurs fois par ce dernier.
            Le Final Cut est sorti en 2007. Fortement critiqué car trop explicatif (c’est très compréhensible dans la mesure où la fin du film ne laisse plus trop au spectateur le doute très important que le film pose), il n’empêche qu’il reste un film absolument formidable, une véritable plongée dans un monde passionnant. Blade Runner n’est pas seulement un film visuellement exceptionnel, même 33 ans après sa sortie, c’est aussi un film d’une intelligence rare, qui pose des questions affreusement terrifiantes sur l’intelligence artificielle et sur ce qu’est un Homme. Alors qu’il pourrait être terriblement ennuyeux, le film possède aussi quelques scènes d’action lumineuses, même par ce gros lourdaud de Ridley Scott, qui livre ici une partition quasiment parfaite, au rythme parfait, ni trop rapide ni trop lent et mis en musique par un Vangelis qui n’a jamas été aussi inspiré. Le supporting cast est remarquable, entre l’inquiétant Rutger Hauer, James Hong et les trop rares Edward James Olmos et Brion James (décédé il y a quelques années et qui n’a jamais eu la carrière qu’il méritait). En tête, Harrison Ford est parfait, offrant à Rick Deckard la nuance qu’il fallait.
            Blade Runner est un milestone dans le cinéma et même son Final Cut moins fort que sa version originale est un sacré bon film. Il est indispensable pour tous les cinéphiles.
Ma Note : 18/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : TOTAL RECALL de Paul VERHOEVEN, une autre excellente adaptation d’un livre de Philip K. Dick.