vendredi 24 juillet 2015

LE SECRET DE BROKEBACK MOUNTAIN (BROKEBACK MOUNTAIN) d'Ang LEE

LE SECRET DE BROKEBACK MOUNTAIN
BROKEBACK MOUNTAIN
Love Is A Force Of Nature
Lion d’Or de la 62e Mostra de Venise


Fiche Technique

REALISE PAR : Ang Lee
ECRIT PAR : Larry McMurtry & Diana Ossana
MUSIQUE DE : Gustavo Santaolalla
PRODUIT PAR : Diana Ossana & James Schamus
PRODUCTION : Focus – River Road – Alberta – Good Machine
DISTRIBUE PAR : Focus aux USA – Pathé en France
ORIGINE : USA / Canada
DUREE : 2h14min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 9 Décembre 2005 aux USA – 18 Janvier 2006 en France
BUDGET : 14 Millions de Dollars
REVENUS : 178 Millions de Dollars (164 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Wyoming, New Mexico & Alberta
GENRE : Drame
DISPONIBILITE : BluRay Zone B     
SUITES : Non

HEATH LEDGER : Ennis Del Mar
JAKE GYLLENHAAL : Jack Twist
RANDY QUAID : Joe Aguirre
MICHELLE WILLIAMS : Alma Beers Del Mar
ANNE HATHAWAY : Lureen Newsome Twist
KATE MARA : Alma Del Mar Jr.
LINDA CARDELLINI : Cassie Cartwright
ANNA FARIS : Lashawn Malone
DAVID HARBOUR : Randall Malone
GRAHAM BECKEL : L.D. Newsome

Synopsis

            En 1963, Joe Aguirre (RANDY QUAID) engage Ennis Del Mar (HEATH LEDGER) et Jack Twist (JAKE GYLLENHAAL), deux cowboys dans le besoin pour garder des moutons dans les montagnes du Wyoming. Une amitié se créé et très vite, beaucoup plus. Seulement, nous sommes dans les années 60 et ce n’est pas très bien vu.

Critique

            En 2005, le réalisateur taïwanais Ang Lee est déjà bien installé aux USA, quelques succès indépendants et une plantade totale sur un gros film (Hulk). 2 ans après ce film, il revient pour le retour en grâce
Le Secret de Brokeback Mountain est un très mauvais titre. Le fait de parler de secret dévoile totalement la suite de l’histoire alors que la première heure n’est qu’une chronique sur deux cowboys qui gardent des moutons sur une montagne. Et le plus fort, avec ça, c’est qu’Ang Lee s’en sort admirablement bien, rendant ça passionnant grâce au score de Gustavo Santaolalla et à sa manière de filmer, tout en délicatesse. D’un coup, l’intrigue se met en branle et Lee nous livre une histoire de passion aussi belle qu’universelle, donc déchirante et poignante. En étendant son histoire sur plusieurs années avec comme point d’ancrage les quelques petites réunions qui émaillent leurs vies gâchées par la peur d’être pris à parti, Ang Lee rend parfaitement hommage à ses deux protagonistes, aussi victime d’un système qui les empêche de vivre leur amour au grand jour que coupables de gâcher la vie de leurs familles respectives.
En effet, ni les personnages de Michelle Williams, Anne Hathaway ou Linda Cardellini n’auront le mari qu’elles méritent. Cette vision à double tranchant de l’amour impossible est la pièce rapportée de cette histoire déjà prenante au premier abord. Quant au dernier quart d’heure, il est tout simplement époustouflant et éprouvant d’émotion contenue qui explose d’un coup. Les acteurs sont d’ailleurs fabuleusement bien dirigés, Heath Ledger le premier, dominant le film de son interprétation d’une force tranquille mais totalement contenue.
Le Secret de Brokeback Mountain est un monument d’émotion, un film d’une humanité incroyable, qui ne fait jamais de ses héros des victimes expiatoires mais des hommes coincés dans une société qui ne veut pas d’eux. Le Secret de Brokeback Mountain est un immense film qui mérite toutes les louanges qui lui ont été faites. 
Ma Note : 18.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : REVOLUTIONARY ROAD de Sam MENDES, un autre film qui a cette vision de l’humanité, désespérante mais souvent juste. 

PARIS JE T'AIME de VARIOUS

PARIS JE T’AIME
PARIS, I LOVE YOU
Stories of Love. From the City of Love.
Fall in Love 18 Times.


Fiche Technique

REALISE PAR : Emmanuel Benbihy, Frédéric Auburtin & Autres…
ECRIT PAR : Tristan Carné, Emmanuel Benbihy, Frédéric Auburtin & Autres…
MUSIQUE DE : Pierre Adenot & Autres
PRODUIT PAR : Emmanuel Benbihy & Claudie Ossard
PRODUCTION : Victoires – Pirol Stiftung – Filmazure – X-Filme
DISTRIBUE PAR : La Fabrique de Films en France
ORIGINE : France / Liechtenstein / Suisse / Allemagne 
DUREE : 2h
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 21 Juin 2006 en France
BUDGET : 13 Millions de Dollars
REVENUS : 18 Millions de Dollars (5 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Paris
GENRE : Film à sketch
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : New York, Tbilissi et Rio ont aussi leur film.

BRUNO PODALYDES : L’automobiliste
BARBET SCHROEDER : Monsieur Henny
GASPARD ULLIEL : Gaspard
MAGGIE GYLLENHAAL : Liz
BOB HOSKINS : Bob
RUFUS SEWELL : William
ELIJAH WOOD : Le touriste
GENA ROWLANDS : Gena
MARGO MARTINDALE : Carol
NICK NOLTE : Vincent

Synopsis

            Dans Paris, chacun des 20 arrondissements fourmille d’histoires folles, étonnantes, romantiques, comiques ou dramatiques. C’est ce que 18 réalisateurs ont essayé de capter : entre un touriste (ELIJAH WOOD) poursuivi par une vampire (OLGA KURYLENKO) ou un automobiliste (BRUNO PODALYDES) qui tombe amoureux d’une évanouie (FLORENCE MULLER)…

Critique

            C’est toujours la même rengaine avec les films à sketches. C’est très compliqué d’obtenir un semblant d’unité dans un film à 3 segments (Eros), limite impossible à 5 (Stories USA), alors 18…
            Paris je t’aime est pourtant centré sur quelque chose de plus concret que les deux précédemment cités : on raconte une histoire dans Paris, en se servant de la capitale française comme un personnage à part entière, un écrin pour que les personnages les plus étranges puissent y évoluer. Malheureusement, dans tout ça, seuls cinq réalisateurs ont vraiment réussi la mission. Les segments d’Alexander Payne, Christopher Doyle et Bruno Podalydès pour les comiques et ceux de Vincenzo Natali et Wes Craven pour les plus fantastiques sont les seuls vraiment efficaces dans la mesure où ils tiennent sur leurs dix minutes sans paraître trop courts comme celui de Gurindher Chadha ou affreusement trop longs comme ceux, insupportables, d’Olivier Assayas et Sylvain Chomet (coutumiers du fait). A cause de ce manque d’unité, le projet tourne très vite à vide, sans pour autant être désagréable dans la mesure où les bons segments sont assez bien placés et ne se suivent pas. Il en reste que les clichés ont la vie dure et que Paris Nord-Est est toujours représenté comme le coupe-gorge qu’il n’est clairement plus.
            Paris je t’aime est sans doute une superbe idée sur le papier, mais il était évident que le film ne serait pas la moitié de ce qu’il aurait dû être. Il n’empêche qu’il n’est pas déplaisant, à défaut d’être réussi.
Ma Note : 12.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : NEW YORK I LOVE YOU, autre film à sketches de la série Cities of Love.

IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE (ONCE UPON A TIME IN AMERICA) de Sergio LEONE

IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE
ONCE UPON A TIME IN AMERICA
As boys, they said they would die for each other.
As men, they did.


Fiche Technique

REALISE PAR : Sergio Leone
ECRIT PAR : Leonardo Benvenuti, Piero de Bernardi, Enrico Medioli, Franco Arcalli, Franco Ferrini, Sergio Leone, Stuart Kaminsky & Ernesto Gastaldi
MUSIQUE DE : Ennio Morricone
PRODUIT PAR : Arnon Milchan
PRODUCTION : The Ladd Company – Embassy – PSO – Rafran
DISTRIBUE PAR : The Ladd Company aux USA – Warner Bros. en France
ORIGINE : USA / Italie
DUREE : 2h11min
PUBLIC : Interdit aux moins de 12 ans
SORTIE : 1 Juin 1984 aux USA – 23 Mai 1984 en France
BUDGET : 30 Millions de Dollars
REVENUS : 5 Millions de Dollars (25 Millions de Pertes)
LIEUX DE TOURNAGE : Italie, France, Canada & USA
GENRE : Drame
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

ROBERT DE NIRO : Noodles
SCOTT TILER : Young Noodles
JAMES WOODS : Max
RUSTY JACOBS : Young Max
WILLIAM FORSYTHE : Cockeye
ADRIAN CURRAN : Young Cockeye
JAMES HAYDEN : Patsy
BRIAN BLOOM : Young Patsy
ELIZABETH MCGOVERN : Rebecca
TREAT WILLIAMS : Jimmy O’Donnell

Synopsis

            Noodles (ROBERT DE NIRO), Max (JAMES WOODS), Cockeye (WILLIAM FORSYTHE), Patsy (JAMES HAYDEN) et Dominic (NOAH MOAZEZI), cinq amis du quartier juif de New York, grandissent comme gangsters dans les années 30, trahisons et divergences d’opinions comprises.

Critique

            Les années 1970’s et 1980’s ont vu un nombre incalculable de fresques cinématographiques orchestrées par de grands réalisateurs, avec pléthore d’acteurs connus. Il était une fois en Amérique en est une.
            Contant sur une bonne cinquantaine d’année l’histoire de cinq amis newyorkais qui deviennent des gangsters de grande envergure, le dernier film de Sergio Leone est un classique parmi les classiques, une fresque de 4h11 dans sa dernière version qui prend son temps pour poser ses personnages, ses intrigues et surtout son atmosphère. Bien lui en prend, tant le film est extrêmement nuancé dans la caractérisation des personnages, justement, pas forcément totalement épouvantables mais franchement peu recommandables.
Heureusement, pour rendre hommage à un tel scénario écrit à plusieurs, il fallait des acteurs fabuleux au moins et ils le sont quasiment tous. Robert de Niro et James Woods y livrent des performances exceptionnelles, à l’image des jeunes acteurs qui sont là pendant la première heure. Seule Elizabeth McGovern est un peu médiocre, surtout quand on la compare à Jennifer Connolly qui la joue jeune. Pour ce qui sont des acteurs secondaires, ils sont tout aussi performants, comme Treat Williams en figure tragique d’une politique qui est forcément corrompue, même sans le vouloir, Joe Pesci et Burt Young en gangsters et Danny Aiello qui apporte un peu d’humour noir dans un film très dramatique jusque-là.
            Le film est surtout magnifié par un score absolument magique d’Ennio Morricone, tournant sur quatre thèmes récurrents, quasiment tous magnifiques. On notera surtout le chant siffloté par les quatre garçons, qui confère au spectateur le sentiment de joie des quatre adolescents et la mélancolie de ces années perdues à force de disputes, d’incompréhension et d’avidité.
            La version de 4h11 accuse quand même quelques longueurs et quelques pistes pas assez poussées (même à cette durée-là), mais le film reste passionnant tout du long, grâce à toutes les qualités données auparavant. Un grand film.
Ma Note : 18/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : LE PARRAIN de Francis Ford COPPOLA, son égal. 

THE GOOD GIRL de Miguel ARTETA

THE GOOD GIRL
THE GOOD GIRL
It's her last best chance...
is she going to take it?


Fiche Technique

REALISE PAR : Miguel Arteta
ECRIT PAR : Mike White
MUSIQUE DE : Tony Maxwell, James O’Brien, Mark Orton & Joey Waronker
PRODUIT PAR : Matthew Greenfield
PRODUCTION : Flan de Coco – Hungry Eye – Myriad – WMF – In-Motion
DISTRIBUE PAR : Fox Searchlight aux USA – Mars en France
ORIGINE : USA / Allemagne / Pays-Bas
DUREE : 1h33min
PUBLIC : Pour tout public         
SORTIE : 30 Août 2002 aux USA – 18 Juin 2003 en France
BUDGET : 5 Millions de Dollars
REVENUS : 17 Millions de Dollars (12 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : California
GENRE : Comédie noire
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

JENNIFER ANISTON : Justine Last
JAKE GYLLENHAAL : Holden Worther
JOHN C. REILLY : Phil Last
TIM BLAKE NELSON : Bubba
JOHN CARROLL LYNCH : Jack Field
MIKE WHITE : Corny
ZOOEY DESCHANEL : Cheryl
DEBORAH RUSH : Gwen Jackson
MICHAEL WYATT : Floberta
AIMEE GARCIA : Nurse

Synopsis

            Justine Last (JENNIFER ANISTON) est caissière dans un supermarché au fin fond du Texas. Elle est mariée à Phil Last (JOHN C. REILLY) qui passe sa vie à fumer de l’herbe avec son pote Bubba (TIM BLAKE NELSON). Un jour, elle rencontre Holden Worther (JAKE GYLLENHAAL), un nouveau caissier, qui tombe très vite amoureux d’elle.

Critique

            En 2002, Miguel Arteta, cinéaste indépendant prometteur, mettait en star la petite fiancée de l’Amérique, Jennifer Aniston, dans un film qui allait à l’encontre de son personnage dans Friends.
            Sous ses atours de drame américain, The Good Girl est en fait une comédie extrêmement noire (surtout dans sa dernière demi-heure) qui raconte la passion d’un jeune type un peu bizarre pour une caissière délaissée par son mari, dans le fin fond du Texas. Autour d’eux gravitent des personnages tout autant étranges, qui participent à l’ambiance très étrange d’un film qui ne recule devant pas grand-chose pour faire monter la gêne et donc le rire, tel les meilleurs films des frères Coen. Au-delà de sa réalisation extrêmement efficace, Miguel Arteta est bien aidé par une des meilleures performances de Jennifer Aniston et d’un casting qui est tout de même composé de John C. Reilly, Tim Blake Nelson, son scénariste Mike White et surtout Jake Gyllenhaal, qui entre Donnie Darko et Bubble Boy, se destinait à devenir le jeune type chelou d’Hollywood. Malheureusement, le film est bien trop étrange pour son propre bien par moments et quelques scènes semblent être inutiles.
            The Good Girl est une très bonne surprise, à défaut d’être un grand film. Il reste cependant un bon film, une comédie aussi drôle que gênante et une prestation d’exception pour Jennifer Aniston.
Ma Note : 15/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : CAKE de Daniel BARNZ, autre superbe performance de Jennifer Aniston. 

CAMP de Todd GRAFF

CAMP
CAMP
A Comedy about Drama
You can’t fit in when you already stand out


Fiche Technique

REALISE PAR : Todd Graff
ECRIT PAR : Todd Graff
MUSIQUE DE : Stephen Trask
PRODUIT PAR : Danny DeVito, Pamela Koffler, Michael Shamberg, Stacey Sher, Christine Vachon & Jonathan Weisgal
PRODUCTION : IFC – Jersey – John Wells – Killer – Laughlin Park
DISTRIBUE PAR : IFC aux USA
ORIGINE : USA
DUREE : 1h44min
PUBLIC : Pour tout public         
SORTIE : 29 Août 2003 aux USA
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : 3 Millions de Dollars
LIEUX DE TOURNAGE : USA
GENRE : Musical
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

DANIEL LETTERLE : Vlad
ROBIN DE JESUS : Michael
JOANNA CHILCOAT : Ellen
ALANA ALLEN : Jill
ANNA KENDRICK : Fritzi
DON DIXON : Bert Hanley
SASHA ALLEN : Dee
TIFFANY TAYLOR : Jenna
VINCE RIMOLDI : Spitzer
STEPHEN SONDHEIM : Himself

Synopsis

            Vlad (DANIEL LETTERLE), Michael (ROBIN DE JESUS), Ellen (JOANNA CHILCOAT), Jill (ALANA ALLEN), Fritzi (ANNA KENDRICK) et bien d’autres ont un point en commun : ils vont dans un summer camp musical. Cette année, le compositeur Bert Hanley (DON DIXON) est présent.

Critique

            Les teen movies sont très souvent construits sur le même moule et restent trop souvent gentillets malgré leur humour potache. Autant vous dire tout de suite que Camp n’a rien à voir avec ça.
            Camp est le premier film de Todd Graff, qui s’inspire alors de son adolescence pour parler d’un camp musical américain qui accueille des jeunes musiciens et chanteurs talentueux pour reprendre des grands classiques de Broadway. On y retrouve donc de grands morceaux réinterprétés, chorégraphiés et mis en scène avec une délicatesse toute particulière : on ne cherche pas la sensualité ou l’uber-sexualisation des chanteurs, mais plutôt la performance, à l’image de l’exceptionnel Turkey Lurkey Time ou de ce qui représentera à jamais le premier grand moment de la carrière d’Anna Kendrick, Ladies Who Lunch. Todd Graff lance son film avec un montage alterné extrêmement efficace qui présente vite tous les personnages que l’on va suivre pendant deux passionnantes heures durant. Le casting n’a jamais percé, hormis Anna Kendrick époustouflante en nerd machiavélique bouffeuse de scènes, mais il en reste pas moins excellent, dans un film qui oscille entre l’hilarant, le touchant, le mélodramatique un peu trop honnête pour être réellement parfait, mais qui reste passionnant.
            Camp est une œuvre remarquable qui aurait mérité bien plus que l’oubli poli qu’il reçut. Toute la bonne volonté qui semble avoir été le moteur du travail accompli par Todd Graff est palpable et c’est un bonheur.
Ma Note : 17/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : FAME d’Alan PARKER, auquel ce film fut beaucoup comparé.

LA MELODIE DU BONHEUR (MELODY TIME) de Clyde GERONIMI, Will JACKSON, Jack KINNEY & Hamilton LUSKE

LA MELODIE DU BONHEUR
MELODY TIME
For Your All-Time Good Time!
All in Fun


Fiche Technique

REALISE PAR : Clyde Geronimi, Will Jackson, Jack Kinney & Hamilton Luske
ECRIT PAR : Winston Hibler, Erdman Penner, Harry Reeves, Homer Brightman, Ken Anderson, Ted Sears, Joe Rinaldi, William Cottrell, Art Scott, Jesse Marsh, Bob Moore & John Walbridge
MUSIQUE DE : Eliot Daniel & Paul J. Smith
PRODUIT PAR : Walt Disney
PRODUCTION : Walt Disney
DISTRIBUE PAR : RKO aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h15min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 27 Mai 1948 aux USA – 28 Février 1951 en France
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Animation
GENRE : Animation
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

ROY ROGERS : Roy Rogers
ETHEL SMITH : Ethel Smith
BOB NOLAN : Bob Nolan
BOBBY DRISCOLL : Bobby Driscoll
LUANA PATTEN : Luana Patten
FREDDY MARTIN : Freddy Martin
FRANCES LANGFORD : Frances Langford
PINTO COLVIG : Aracuan Bird
MEL BLANC : Little Toot
DENNIS DAY : Johnny Appleseed Narrator

Synopsis

            Melody Time est encore un assemblage de courts-métrages autour de la musique livrés par les animateurs du groupe de Walt Disney.

Critique

            Cela commence vraiment à faire beaucoup de films composés de courts métrages pour la firme aux grandes oreilles, mais la guerre et les problèmes financiers touchent enfin à leur fin.
            Melody Time est enfin l’avant-dernier film à sketches de Walt Disney Pictures et se trouve être, comme Fun and Fancy Free avant eux, une nouvelle version de Fantasia, en plus populaire. Malheureusement, il y a trop de sketches ici, qui sont beaucoup moins poétiques que ceux de Fantasia et il est donc très difficile de s’attacher à un court de 7 ou 8 minutes dont les personnages sont très peu troussés et surtout là pour répondre à la musique. Du coup, c’est assez agaçant et cela manque cruellement d’une unité qui est le problème de Disney à l’époque. Alors bien évidemment, un bon nombre de courts sont encore une fois extrêmement sympathiques, comme le retour de Donald Duck et Jose Carioca, que l’on n’avait pas vus depuis Les Trois Caballeros ou le sketch de Little Toot avec les Andrews Sisters, là où le sketch sur Johnny Appleseed ou celui de Pecos Bill sont beaucoup moins intéressant. Au final, Melody Time ressemble beaucoup moins à un film qu’à un de ces assemblages qu’on retrouvait en VHS il y a quelques années.
Un peu moins de courts, qui auraient dû être un peu plus longs, n’aurait absolument pas nui à un film qui encore une fois n’est pas désagréable, au contraire, mais ultimement décevant.
Ma Note : 12/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : FANTASIA produit par Walt DISNEY encore le meilleur film à sketch d’animation.

THE AFFAIR, Saison 1, de Sarah TREEM & Hagai LEVI

THE AFFAIR
THE AFFAIR
SAISON 1


Fiche Technique

CREEE PAR : Sarah Treem & Hagai Levi
REALISEE PAR : Mark Mylod, Jeffrey Reiner, Carl Franklin & Ryan Fleck
ECRITE PAR : Sarah Treem, Hagai Levi, Eric Overmyer, Melanie Marnich, Kate Robin & Dan LeFranc
PRODUITE PAR : Sarah Treem, Hagai Levi, Jeffrey Reiner & Eric Overmyer
PRODUCTION : Showtime
PROGRAMMEE SUR : Showtime aux USA en 2014 – Canal+ en France en 2014
ORIGINE : USA
DUREE : 60 Minutes Par Episodes
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SAISONS : 2 (en production)
NOMBRE D’EPISODES : 10
GENRE : Drama
PUBLIC : Pour tout public

DOMINIC WEST : Noah Solloway
RUTH WILSON : Alison Bailey
MAURA TIERNEY : Helen Solloway
JOSHUA JACKSON : Cole Lockhart
JULIA GOLDANI TELLES : Whitney Solloway
JAKE SICILIANO : Martin Solloway
JADON SAND : Trevor Solloway
LEYA CATLETT : Stacey Solloway
VICTOR WILLIAMS : Detective Jeffries
JOHN DOMAN : Bruce Butler

Et Les Guests-Stars :
MARE WINNINGHAM dans le 1x01, 1x02, 1x05, 1x06, 1x07, 1x08, 1x09, 1x10
COLIN DONNELL dans le 1x02, 1x03, 1x05, 1x06, 1x07, 1x08, 1x09, 1x10
LYNN COHEN dans le 1x05, 1x08
JOSH STAMBERG dans le 1x06, 1x07, 1x09
MARIN HINKLE dans le 1x07
JEFFREY DEMUNN dans le 1x09

Liste des Episodes

1x01 : Episode 1
1x02 : Episode 2
1x03 : Episode 3
1x04 : Episode 4
1x05 : Episode 5
1x06 : Episode 6
1x07 : Episode 7
1x08 : Episode 8
1x09 : Episode 9
1x10 : Episode 10

Synopsis

            Noah Solloway (DOMINIC WEST) rencontre en vacances Allison Bailey (RUTH WILSON). Les deux sont mariés mais les deux tombent amoureux et commencent une relation extra-conjugale. Elle est racontée par chacun de leurs points de vue.

Critique

            En 2014, Showtime s’installe comme une des grosses chaînes de séries TV aux USA. Une de leurs créations cette année fut The Affair, série suivie d’une belle réputation, créée par Hagai Levi et Sarah Treem.
            The Affair est donc l’histoire d’une aventure extra-conjugale entre deux personnes mariées, qui va prendre des proportions incroyables puisque les scénaristes ont décidé d’y incorporer une enquête policière, comme pour 97% des séries TV hors-sitcom aujourd’hui. C’est assez fatigant dans la mesure où celle-ci n’est pas très intéressante, là où la relation entre Dominic West et Ruth Wilson aurait tout à fait suffi à faire une bonne série. En effet, ces deux-là sont parfaits et permettent à la série de maintenir son spectateur en haleine, tant on a envie de savoir ce qui va leur arriver. L’idée principale d’avoir fait raconter les évènements aux deux personnes avec toutes les divergences de souvenirs est une belle tentative d’originalité, si seulement elle n’avait pas servi cette enquête inutile qui force la série à finir sa première saison sur un final de telenovela totalement pourri, parvenant presque à détruire tout ce qu’elle avait construit auparavant (avec quelques épisodes en trop, soyons bien honnête). Le supporting cast n’est pas mal non plus, avec John Doman, Darren Goldstein ou encore Josh Stamberg. Les autres sont clairement moins bons, surtout Joshua Jackson, jamais réellement crédible, tout comme Colin Donnell.
            C’est alors extrêmement dommage que The Affair soit aussi boursouflé, dans la mesure où elle aurait pu être une superbe série et se trouve finalement être une œuvre pas inintéressante, mais un peu agaçante.
Ma Note : 14/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : BLOODLINE de Todd KESSLER, Glenn KESSLER & Daniel ZELMAN, une série qui lui ressemble énormément.


mercredi 15 juillet 2015

CONNASSE, PRINCESSE DES COEURS d'Eloïse LANG & Noémie SAGLIO

CONNASSE, PRINCESSE DES CŒURS
THE PARISIAN BITCH
La connasse de Canal+
arrive sur grand écran.


Fiche Technique

REALISE PAR : Eloïse Lang & Noémie Saglio
ECRIT PAR : Eloïse Lang & Noémie Saglio
MUSIQUE DE : Fred Avril
PRODUIT PAR : Cyril Colbeau-Justin, Sidonie Dumas, E. Lang & N. Saglio
PRODUCTION : LGM – Connasse – Silex – Nexus – Extérieur Jour
DISTRIBUE PAR : Gaumont aux USA
ORIGINE : France
DUREE : 1h20min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 29 Avril 2015 aux USA
BUDGET : 4 Millions d’Euros
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Paris & Londres
GENRE : Comédie
DISPONIBILITE : Bientôt en DVD
SUITES : Non

CAMILLE COTTIN : Camilla
MARIE-CHRISTINE ADAM : La mère
STEPHANE BERN : Lui-même
ANTONY HICKLING : Prince William (voix)
KAD MERAD : Lui-même

Synopsis

            Camilla (CAMILLE COTTIN) est certaine qu’elle est faite pour le sang royal. Du coup, elle décide de quitter Paris et d’aller voir à Londres si l’herbe est plus verte et si elle peut s’attirer l’amour du prince William.

Critique

            A l’époque où même Sacha Baron Cohen abandonne la caméra cachée pour faire des films beaucoup plus classiques comme The Dictator, on adapte en France le programme court Connasse en long-métrage.
            Alors qu’on pouvait s’attendre à un film d’une nullité crasse, à l’image du programme issu du Grand Journal de Canal+, il se trouve que Connasse, Princesse des Cœurs est un film plutôt réussi, dans la mesure où la longue durée lui permet de poser une histoire et d’enchaîner les sketches avec un fil rouge qui est, déjà dans l’idée, franchement hilarant. En créant un enjeu dramatique pour un personnage totalement unidimensionnel lors qu’il évolue dans des séquences de 5 minutes (ce qui manque cruellement chez Sacha Baron Cohen quand il fait Borat ou Brüno), Connasse Princesse des Cœurs se trouve être un film intéressant dans la mesure où son personnage a une histoire, un but, un background qui est absent dans la série originelle. On ne s’attend pas à un classique de l’humour et clairement, une bonne douzaine de gags tombent à l’eau mais c’était sans compter Camille Cottin, qui donne le maximum d’elle-même dans des sketches souvent kamikazes et donc hilarants, où elle ne respecte absolument rien et va au fond des choses, quitte à en faire un petit peu trop, comme ce passage où elle engage une actrice pour discréditer la petite amie du Prince William. On se trouve même à plaindre ses victimes. En effet, libéré de toute prétention sociologique ou politique à la Borat, le film de Noémie Saglio & Eloïse Lang peut être rafraîchissant, drôle et assez court pour ne pas atteindre la répétition ou le trop plein.
            Bien évidemment, Connasse Princesse des Cœurs n’est pas le film de l’année ni même du mois. C’est en revanche un film extrêmement drôle et furieusement courageux qui mérite le coup d’œil. C’est déjà ça.
Ma Note : 14/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : BIS de Dominique FARRUGIA, une autre comédie française qui titille notre fibre franchouillarde.