jeudi 24 mars 2016

LES YEUX DE LAURA MARS (EYES OF LAURA MARS) d'Irvin KERSHNER

LES YEUX DE LAURA MARS
EYES OF LAURA MARS
She saw all life through camera’s eye.
Then suddenly she saw death !


Fiche Technique

REALISE PAR : Irvin Kershner
ECRIT PAR : John Carpenter & David Zelag Goodman
MUSIQUE DE : Artie Kane
PRODUIT PAR : Jon Peters
PRODUCTION : Columbia
DISTRIBUE PAR : Columbia aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h44min
PUBLIC : Interdit aux moins de 12 ans
SORTIE : 2 Août 1978 aux USA – 31 Janvier 1979 en France
BUDGET : 7 Millions de Dollars
REVENUS : 20 Millions de Dollars (13 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : New York
GENRE : Horreur
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

FAYE DUNAWAY : Laura Mars
TOMMY LEE JONES : Lieutenant John Neville
BRAD DOURIF : Tommy Ludlow
RENE AUBERJONOIS : Donald Phelps
RAUL JULIA : Michael Reisler
FRANK ADONIS : Sal Volpe
DARLANNE FLUEGEL : Lulu
LISA TAYLOR : Michelle
ROSE GREGORIO : Elaine Cassel
MEG MUNDY : Doris Spenser

Synopsis

            Laura Mars (FAYE DUNAWAY), photographe spécialisée dans des photos violentes avec des femmes victimes, se retrouve à voir des meurtres de ses collègues et amis à travers ses yeux. Le lieutenant John Neville (TOMMY LEE JONES) mène l’enquête et s’aperçoit que le tueur reproduit parfaitement les photos de Laura Mars.

Critique

            Nous sommes en 1978. John Carpenter vient alors de sortir son immense Assaut et Dark Star n’a été vu que par des fans de science-fiction. Il écrit l’histoire d’Eyes of Laura Mars, son premier film d’horreur.
            Réalisé par Irvin Kershner, Les Yeux de Laura Mars est un thriller horrifique qui se rapproche énormément du giallo, genre horrifique italien dont Dario Argento et Mario Bava sont les chefs de file. Malheureusement, le film d’Irwin Kershner souffre d’un rythme qui est furieusement lent et donc contre-productif dans cette histoire de meurtres vus en première personne. Pire encore, le dénouement est d’une bêtise absolue, ce qui est extrêmement important dans ce genre de film qui ne repose que sur le twist final, celui-ci oubliant un pan de l’intrigue absolument primordial. Rajouté à ceci que Faye Dunaway ne livre pas sa meilleure performance, on serait prêt à jeter Eyes of Laura Mars à la poubelle. Or, Tommy Lee Jones y est excellent comme d’habitude, quelques scènes qui se déroulent dans le milieu de la mode sont vraiment excellentes et la chanson-titre de Barbra Streisand intitulée Prisoner est très réussie bien que particulièrement hors sujet.
            Les Yeux de Laura Mars est un film un peu ringard, férocement dépassé, mais il reste une curiosité pour les plus téméraires d’entre nous. Cependant, il ne mérite pas que l’on s’y replonge en 2016.
Ma Note : 7/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : THE FOG de John CARPENTER, un film d’horreur qui est ancré dans son époque quitte à paraître un peu longuet en 2016.

UN MOMENT D'EGAREMENT de Jean-François RICHET

UN MOMENT D’EGAREMENT
ONE WILD MOMENT
Combien de temps
le secret pourra-t-il être gardé ?


Fiche Technique

REALISE PAR : Jean-François Richet
ECRIT PAR : Liza Azuelos & Jean-François Richet
MUSIQUE DE : Philippe Rombi
PRODUCTION : Sébastien Delloye & Thomas Langmann
PRODUIT PAR : La Petite Reine – Orange – Entre Chiens et Loups
DISTRIBUE PAR : Mars en France
ORIGINE : France / Belgique
DUREE : 1h45min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 24 Juin 2015 en France
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Corse
GENRE : Comédie
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

FRANCOIS CLUZET : Antoine
VINCENT CASSEL : Laurent
ALICE ISAAZ : Marie
LOLA LE LANN : Louna
ANNELISE HESME : Sylvie
PHILIPPE NAHON : le voisin d’Antoine
NOEMIE MERLANT : Linda
LOUKA MELIAVA : Romain
JULES PELISSIER : Le pote de Romain
ROMAIN APLEBAUM : DJ Via Notte

Synopsis

            Cet été, Antoine (FRANCOIS CLUZET) et Laurent (VINCENT CASSEL) partent en vacances avant d’être rejoints par leurs femmes. Ils emmènent avec eux en Corse, dans la maison de famille d’Antoine, leurs filles respectives Louna (LOLA LE LANN) et Marie (ALICE ISAAZ). Très vite, Louna tombe sous le charme de Laurent…

Critique

            Remake d’un film de Claude Berri, déjà refait par Stanley Donen dans les années 80, Un Moment d’Egarement est la nouvelle preuve que les réalisateurs de films de genre français se mettent dans la comédie.
            En effet, le film est réalisé par Jean-François Richet, auteur de quelques films sur la banlieue au début des années 90 avant de verser dans le polar pur et dur et de livrer un diptyque sur Mesrine avec Vincent Cassel. Ici, on retrouve bien Cassel, mais le film est totalement différent. Un Moment d’Egarement est une pochade sur deux amis qui s’affrontent car l’un a couché avec la fille de l’autre sans que celui-ci le sache. Au vu du synopsis, on ne s’attendait pas à de la finesse et on est servi dans ce festival de cliché surjoué par un François Cluzet qui en fait des caisses sans jamais être crédible. Rien n’est drôle dans Un Moment d’Egarement qui enchaîne les lieux communs sur la campagne et sur les adolescents, obsédés et fêtards. Le duel de vieux beaux aurait pu marcher s’il y avait eu un peu de second degré mais il n’y en a point ici. Les gags sont balourds et répétitifs, tout en s’ennuyant en attendant la confrontation inévitable. Heureusement, l’absence de leçon de morale relève un peu le tout.
            Il n’en demeure pas moins qu’Un Moment d’Egarement est un mauvais film, qui n’a rien de bien intéressant à montrer et qui dure bien trop longtemps pour son propre bien. Dommage.
Ma Note : 5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : UN MOMENT D’EGAREMENT de Claude BERRI, le film original. 

W. L'IMPROBABLE PRESIDENT (W.) d'Oliver STONE

W., L’IMPROBABLE PRESIDENT
W.
Get Ready
A Life Misunderestimated


Fiche Technique

REALISE PAR : Oliver Stone
ECRIT PAR : Stanley Weiser
MUSIQUE DE : Paul Cantelon
PRODUIT PAR : Bill Block, Moritz Borman, Paul Hanson & Eric Kopeloff    
PRODUCTION : LionsGate – QED – Omnilab – Onda – Emperor – Millbrook – Global – Covert
DISTRIBUE PAR : LionsGate aux USA – EuropaCorp en France
ORIGINE : USA / Australie / Hong Kong / Suisse / Chine
DUREE : 2h9min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 17 Octobre 2008 aux USA – 29 Octobre 2008 en France
BUDGET : 25 Millions de Dollars
REVENUS : 29 Millions de Dollars (4 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Louisiane
GENRE : Biopic
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

JOSH BROLIN : George W. Bush
ELIZABETH BANKS : Laura Bush
JAMES CROMWELL : George H. W. Bush
SCOTT GLENN : Donald Rumsfeld
TOBY JONES : Karl Rove
THANDIE NEWTON : Condoleezza Rice
RICHARD DREYFUSS : Dick Cheney
BRUCE MCGILL : George Teney
JEFFREY WRIGHT : Colin Powell
ROB CORDDRY : Ari Fleischer

Synopsis

            En 1999, George W. Bush (JOSH BROLIN) est élu Président des Etats-Unis. Mais il n’a pas toujours voulu suivre les traces de son père (JAMES CROMWELL). Il voulait même plutôt être un joueur de baseball. Mais avec la pression familiale, George W. Bush est allé décrocher les étoiles.

Critique

            Après JFK qui était beaucoup plus concentré sur sa mort et Nixon seulement sur une partie de sa vie, Oliver Stone nous livra en 2008 W., un film sur l’ex-président des USA qui tente d’être plus exhaustif.
            Alors que comme pour Nixon on pouvait s’attendre à un brûlot de la part d’Oliver Stone, le film est beaucoup plus nuancé et se trouve être à la limite de la comédie noire par moments, avec des séquences où le ridicule de la situation appelle l’humour le plus absurde et où les interprétations des acteurs comme Josh Brolin, Toby Jones ou James Cromwell sont aussi importants que la mise en scène habituelle d’Oliver Stone, à grand renfort de montage halluciné, de flash-back et flash-forwards, en passant par des scènes absolument fabuleuses où on se retrouve près de 10 minutes dans la même pièce pour deux longues plages de dialogues. En effet, le film n’est jamais réellement anti-Bush (ce qui aurait nui au film) qu’il est plutôt observateur de cette famille dysfonctionnelle sans pour autant jamais excuser toutes les exactions commises pendant dans le règne de W. Bush, comme la guerre en Irak.
            La force de W. est la même que celle de Nixon, Oliver Stone est là où on ne l’attend pas. Cela rend le film extrêmement drôle et grinçant, mais surtout passionnant.
Ma Note : 15/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : NIXON d’Oliver STONE, son autre portrait d’un chef d’Etat décrié.


AMISTAD de Steven SPIELBERG

AMISTAD
AMISTAD
Freedom is not given. It is our right at birth.
But there are some moments when it must be taken.


Fiche Technique

REALISE PAR : Steven Spielberg
ECRIT PAR : David Franzoni
MUSIQUE DE : John Williams
PRODUIT PAR : Debbie Allen, Steven Spielberg & Colin Wilson
PRODUCTION : DreamWorks SKG – HBO
DISTRIBUE PAR : DreamWorks aux USA – UIP en France
ORIGINE : USA
DUREE : 2h35min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 25 Décembre 1997 aux USA – 25 Février 1998 en France
BUDGET : 36 Millions de Dollars
REVENUS : 44 Millions de Dollars (8 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Porto Rico, Californie, Massachusetts, Connecticut
GENRE : Drame Historique
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

MORGAN FREEMAN : Theodore Jadson
MATTHEW MCCONAUGHEY : Roger Sherman Baldwin
ANTHONY HOPKINS : John Quincy Adams
DJIMON HOUNSOU : Sengbe Pieh / Joseph Cinque
DAVID PAYMER : Secretary of State John Forsyth
NIGEL HAWTHORNE : President Martin van Buren
RAZAAQ ADOTI : Yamba
ANNA PAQUIN : Queen Isabella II Of Spain
STELLAN SKARSGARD : Lewis Tappan
PETE POSTLEWAITHE : William S. Holabird

Synopsis

            Après avoir tué leurs tortionnaires et forcé le capitaine du bateau Amistad à faire cap sur l’Afrique (profitant de leur ignorance, il s’arrête en Amérique), une cinquantaine d’esclaves menés par Cinque (DJIMON HOUNSOU) sont traduits  en justice. Roger Sherman Baldwin (MATTHEW MCCONAUGHEY) et Theodore Jadson (MORGAN FREEMAN) prennent leur défense.

Critique

            Avec son cinéma d’une naïveté confondante mais d’une humanité indéniable, Steven Spielberg a déjà étudié plusieurs fois les questions d’injustice historiques, comme La Liste de Schindler.
            Amistad fait partie de ces films, où le cinéaste se concentre sur une histoire passionnante d’esclaves noirs américains se retrouvant jugés pour avoir profité d’une tempête et d’avoir tué leurs tortionnaires. Cette histoire vraie, somme toute édifiante, aurait sans doute mérité une vision un peu moins manichéenne que celle de Spielberg, qui montre des esclavagistes très méchants et des esclaves très gentils, alors qu’on sait bien que la vérité avait des esclavagistes élevés dans cette pensée et donc pas forcément horriblement méchants de nature et des esclaves pleutres et lâches. Ici, dans Amistad, rien de tout ça : des héros courageux, des méchants terribles et des avocats au grand cœur. Il n’empêche que le film est particulièrement long et ennuyeux avant le Grand Finale de la dernière demi-heure qui rend ses lettres de noblesse au cinéma de Spielberg, qui sait quand même parfois nous faire croire à n’importe quoi, surtout dans la magistrale dernière demi-heure qui pourrait presque faire oublier ce qu’il y avait avant. Anthony Hopkins et Matthew McConaughey sont particulièrement bons.
            Dommage alors que le film dure 2h35, car cela fait près de 2h d’attente pour seulement une fin satisfaisante. On dirait alors A.I. du même Spielberg, qui souffrait du même défaut.
Ma Note : 8/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : LINCOLN de Steven SPIELBERG, un autre film qui parle de l’esclavagisme du même réalisateur.

LE GEANT DE FER (THE IRON GIANT) de Brad BIRD

LE GEANT DE FER
THE IRON GIANT
It came from outer space !
Some secrets are too huge to hide


Fiche Technique

REALISE PAR : Brad Bird
ECRIT PAR : Tim McCanlies & Brad Bird
MUSIQUE DE : Allison Abate & Des McAnuff
PRODUIT PAR : Michael Kamen
PRODUCTION : Warner Bros. – Duncan
DISTRIBUE PAR : Warner Bros. aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h26min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 6 Août 1999 aux USA – 8 Décembre 1999 en France
BUDGET : 48 Millions de Dollars
REVENUS : 80 Millions de Dollars (32 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Animation
GENRE : Animation
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

ELI MARIENTHAL : Hogarth Hughes
VIN DIESEL : The Iron Giant
JENNIFER ANISTON : Annie Hughes
JAMES GAMMON : Foreman Marv Loach / Floyd Turbeaux
HARRY CONNICK JR. : Dean McCoppin
CLORIS LEACHMAN : Mrs. Tensedge
CHRISTOPHER MCDONALD : Kent Mansley
JOHN MAHONEY : General Rogard
M. EMMET WALSH : Earl Stutz
BRIAN TOCHI : Additional Voices

Synopsis

            En 1957, Hogarth Hughes (ELI MARIENTHAL) découvre l’existence d’un géant robot de fer (VIN DIESEL) qui vient d’arriver sur Terre dans sa petite ville des USA et qui mange les fils électriques pour subsister. Très vite, ce robot attire aussi des agents gouvernementaux, dont Kent Mansley (CHRISTOPHER MCDONALD), dont les intentions ne sont pas forcément bénéfiques.

Critique

            En 1999, Brad Bird est un réalisateur scénariste des Simpsons qui tente de réaliser son premier long métrage, Le Géant de Fer, tiré d’un livre écrit par le poète Ted Hughes.
            Le Géant de Fer est un film extrêmement drôle et touchant, un film de science-fiction extrêmement inspiré de ses aînés des années 50, en mêlant guerre froide et beatniks, avec la peur du monde extérieur. Situé dans une petite ville des Etats-Unis et mettant en scène la relation entre un jeune garçon de 9 ans et un géant robot de fer fan de comics, Le Géant de Fer parvient à créer une atmosphère très différente de ce qu’on pouvait voir à l’époque en animation américaine, ne serait-ce qu’au niveau vocal : le film n’est pas tonitruant comme les autres, il est presque mélancolique dans son approche de cette amitié vouée à l’échec. L’animation, justement, est éblouissante, à l’image de la magnifique distribution vocale. Si Vin Diesel est évidemment exceptionnel dans le rôle-titre, Eli Marienthal, Christopher McDonald, Jennifer Aniston et Harry Connick Jr. sont tout autant excellents. D’une beauté folle, Le Géant de Fer est aussi extrêmement concis sans pour autant être bâclé. Raconter une histoire d’amitié aussi fort en moins de 90 minutes, ça tient du prodige.
            Malheureusement, à l’image de Tomorrowland seize ans plus tard pour Brad Bird, le film fut un gros échec commercial. Mais il reste un film culte et a même le droit à des ressorties. Mérité.
Ma Note : 18/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : TOMORROWLAND de Brad BIRD, un autre de ses grands films. 

RUNNING MAN (THE RUNNING MAN) de Paul Michael GLASER

RUNNING MAN
THE RUNNING MAN
The year is 2019. The finest men in America
don't run for President. They run for their lives.


Fiche Technique

REALISE PAR : Paul Michael Glaser
ECRIT PAR : Steven E. DeSouza
MUSIQUE DE : Harold Faltermeyer & Vassal Benford
PRODUIT PAR : George Linder & Tim Zinneman
PRODUCTION : Braveworld – HBO – Keith Barish – TAFT
DISTRIBUE PAR : TriStar aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h41min
PUBLIC : Interdit aux moins de 12 ans
SORTIE : 13 Novembre 1987 aux USA – 16 Mars 1988 en France
BUDGET : 27 Millions de Dollars
REVENUS : 38 Millions de Dollars (11 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Californie
GENRE : Anticipation
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

ARNOLD SCHWARZENEGGER : Ben Richards
MARIA CONCHITA ALONSO : Amber Mendez
YAPHET KOTTO : William Laughlin
RICHARD DAWSON : Damon Killian
MARVIN J. MCINTYRE : Harold Weiss
MICK FLEETWOOD : Mic
PROFESSOR TORU TANAKA : Professor Subzero
ERLAND VAN LIDTH DE JEUDE : Dynamo
JIM BROWN : Fireball
JESSE VENTURA : Captain Freedom

Synopsis

            En 2019, après un énorme choc économique, l’Amérique lance un programme télévisé où des gladiateurs s’entretuent pour le plaisir du public. Ben Richards (ARNOLD SCHWARZENEGGER), ancien policier, convaincu du massacre de pauvres gens dans une émeute, est envoyé dans le jeu. Mais la Résistance l’enrôle pour détruire cette société de l’intérieur.

Critique

            Tiré d’un roman de Stephen King, The Running Man connut une production compliquée avec le renvoi d’Andrew Davis et l’arrivée de Paul Michael Glaser à la barre, ce qui déplut fortement à Arnold Schwarzenegger.
            Il n’y a pourtant pas forcément de quoi râler quant au résultat final, tant The Running Man reste un film divertissant, avec son background peu original mais efficace, son côté décomplexé qui en fait un film d’action pur sans réel thème derrière, malgré le sujet qui devait appeler à une réflexion un peu plus poussée. Mais dans le genre anticipation avec un Schwarzenegger qui n’a pas grand-chose d’autre à faire qu’à casser des bras et à lâcher des one-liners laconiques, The Running Man est tout à fait acceptable. Acceptable seulement, car le film n’est pas sans défaut. En effet, The Running Man a quand même sacrément mal vieilli et se trouve être visuellement hideux, au niveau des décors, des coiffures, des maquillages et des effets. C’est aussi un peu long et assez répétitif, mais l’ex-culturiste livre une excellente performance, tout comme Maria Conchita Alonso, Yaphet Kotto et la galerie de gladiateurs (Jim Brown, Erland van Lidth de Jeude, Professor Toru Tanaka) est parfaitement antipathique à souhait.
            The Running Man n’est clairement pas un classique à la Total Recall, mais un film divertissant, rien de plus mais rien de moins. De quoi passer une bonne soirée en famille.
Ma Note : 13/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : TOTAL RECALL de Paul VERHOEVEN, un vrai classique d’anticipation avec Schwarzy. 

ZOO, Saison 1, de Josh APPLEBAUM, Andre NEMEC, Jeff PINKNER & Scott ROSENBERG

ZOO
ZOO
SAISON 1


Fiche Technique

CREEE PAR : Josh Applebaum, Andre Nemec, Jeff Pinkner & Scott Rosenberg
REALISEE PAR : Brad Anderson, Michael Katleman, Chris Long, David Grossman, Steven A. Adelson, David Solomon, Dean White, Eric Laneuville, Christine Moore, Zetna Fuentes & John Polson
ECRITE PAR : Josh Applebaum, Andre Nemec, Jeff Pinkner, Scott Rosenberg, Denitria Harris, Bryan Oh, Jay Faerber, Carla Kettner & Rebekah Smith
PRODUITE PAR : Jeff Pinkner, Josh Applebaum, Andre Nemec, Scott Rosenberg, Michael Katleman, James Mangold, Cathy Konrad, James Patterson, Bill Robinson, Leopoldo Gout & Steve Bowen
PRODUCTION : James Patterson – Tree Line – Midnight Radio – CBS
PROGRAMMEE SUR : CBS aux USA en 2015 – TF1 en France en 2015
ORIGINE : USA
DUREE : 40 Minutes Par Episodes
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SAISONS : 1 (en production)
NOMBRE D’EPIOSDES : 13
GENRE : Fantastique
PUBLIC : Pour tout public

JAMES WOLK : Jackson Oz
KRISTEN CONNOLLY : Jamie Campbell
NONSO ANOZIE : Abraham Kenyatta
NORA ARNEZEDER : Chloe Tousignant
BILLY BURKE : Mitch Morgan
CARL LUMBLY : Delavenne
XANDER BERKELEY : Ronnie Dogstick Brannigan
BENOIT CRANSAC : Pascal
GEOFF STULTS : Agent Ben Shaffer
STEVEN CULP : Clayton Burke

Et Les Guests-Stars :
BRIAN TEE dans le 1x01
TAMARA TUNIE dans le 1x01
WAYNE PERE dans le 1x01
WARREN CHRISTIE dans le 1x10, 1x11

Liste des Episodes

1x01 : Pilot – Dans la gueule du lion
1x02 : Fight or Flight – Lâchez les chiens
1x03 : The Silence of the Cicadas – Le chef de meute
1x04 : Pack Mentality – Un froid de loup
1x05 : Blame it on Leo – Nuées sur Rio
1x06 : This is What is Sounds Like – Mauvais oeil
1x07 : Sleuths – Chasse à l’ours
1x08 : The Cheese Stands Alone – Les rats quittent le navire
1x09 : Murmuration – Oiseaux de malheur
1x10 : Emotional Contagion – Une visite au zoo
1x11 : Eats, Shoots and Leaves – Les nuits fauves
1x12 : Wild Things – Tous crocs dehors
1x13 : That Great Bill of Hope – La horde

Synopsis

            De violentes attaques d’animaux secouent le monde. Pour comprendre et arrêter ce phénomène, une taskforce est montée et parcourt le monde.

Critique

            Créée en partie par Andre Nemec et Josh Applebaum, les scénaristes de Ghost Protocol et du dernier Ninja Turtles, Zoo était une nouveauté assez attendue et très symptomatique de la Summer Television.
            Zoo est exactement ce que l’on attend d’un feuilleton de l’été. En 13 épisodes, les scénaristes parviennent parfaitement à nous faire croire à cette histoire débile d’animaux qui décident de se rebeller, d’une Mother Cell capable de tout soigner, d’une bande de scientifiques un peu têtes brûlées et d’un complot mondiale contre eux. La série met un peu de temps à démarrer mais une fois les cinq premiers épisodes passés, on commence à se prendre totalement au jeu, malgré la nature un peu Procedural des épisodes. Ne se refusant rien, même pas un massacre terrible dans un hôpital du Zimbabwe où on ne voit que ce qu’il reste des gens après le passage des léopards, Zoo est du grand fun comme on n’en voit que très peu rarement sur les Networks. Le quintette d’acteurs principaux est très bon, Billy Burke et Kristen Connolly en tête, tandis que les bad guys sont savoureux à souhait, avec dans leurs rangs Xander Berkeley, qui commence à être habitué à ce genre de rôle.
            Tout ceci est bien éphémère et souffre parfois de longueur, voire de répétition, mais l’humeur de l’ensemble est si communicative qu’il est difficile de bouder son plaisir. Vivement la deuxième saison.
Ma Note : 15/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : THE WALKING DEAD de Frank DARABONT, en tout cas la première saison qui était réussie. 

mardi 8 mars 2016

NOM DE CODE : NINA (POINT OF NO RETURN) de John BADHAM

NOM DE CODE : NINA
POINT OF NO RETURN
The Government gave her a choice. Death.
Or life as an assassin. Now, there's no turning back.


Fiche Technique

REALISE PAR : John Badham
ECRIT PAR : Robert Getchell & Alexandra Seros
MUSIQUE DE : Hans Zimmer
PRODUIT PAR : Art Linson
PRODUCTION : Warner Bros – Art Linson
DISTRIBUE PAR : Warner Bros. aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h49min
PUBLIC : Interdit aux moins de 12 ans
SORTIE : 19 Mars 1993 aux USA – 14 Juillet 1993 en France
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : 30 Millions de Dollars
LIEUX DE TOURNAGE : Louisiane, Californie & District of Columbia
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Remake de NIKITA, suivi par deux séries TV.

BRIDGET FONDA : Maggie Hayward / Claudia Anne Doran / Nina
GABRIEL BYRNE : Bob
DERMOT MULRONEY : J.P.
ANNE BANCROFT : Amanda
HARVEY KEITEL : Victor
OLIVIA D’ABO : Angela
LORRAINE TOUSSAINT : Beth
RICHARD ROMANUS : Fahd Bakhtiar
MICHAEL RAPAPORT : Big Stan
MIGUEL FERRER : Kaufman

Synopsis

            Maggie Hayward (BRIDGET FONDA) est condamnée à mort pour avoir tué un agent de police. Mais elle est sauvée par Bob (GABRIEL BYRNE), un agent du gouvernement qui décide d’en faire une tueuse à la solde de celui-ci. Tout se passe pour le mieux avant que Maggie, devenue Nina, rencontre J.P. (DERMOT MULRONEY) et tombe amoureuse de lui…

Critique

            Des remakes plans par plans, il y en a eu beaucoup dans l’Histoire du Cinéma américain. On peut citer par exemple Psycho de Gus van Sant qui reprenait entièrement le film d’Alfred Hitchcock.
            C’est cependant rarement une bonne idée. Le cas de Point of No Return est tout tracé : le film pris comme modèle, Nikita de Luc Besson, est un film absolument exécrable et un des rares de son auteur qui n’a pas l’interprétation comme problème. Du coup, Point of No Return, qui montre que John Badham peut être un bon moine copiste, fait bien le travail en passant par quasiment tous les plans iconiques de Nikita, tout en changeant deux ou trois lignes de dialogues, en donnant un nom de naissance à l’héroïne (une des rares bonnes idées du film original) et en changeant le boulot de son love interest, cette fois joué par Dermot Mulroney, qui est toujours un acteur sympathique à voir. Le reste du film est à l’avenant, idiot et parfois gênant, avec tout de même Harvey Keitel et Olivia D’Abo qui sont plutôt bons et une série d’incohérences toutes aussi atterrantes les unes que les autres. Très vite, le film devient plus ennuyeux qu’autre chose et ne possède même plus de charme par sa nullité crasse et assumée.
            Point of no Return est un film ennuyeux, qui ferait passer la série avec Maggie Q pour un chef d’œuvre alors que celle-ci était tout autant ridicule. Maintenant annulée, on devrait enfin être débarrassés de Nikita pour toujours.
Ma Note : 5/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : NIKITA de Luc BESSON, un bien mauvais film risible.