vendredi 10 juin 2016

ANT-MAN de Peyton REED

ANT-MAN
ANT-MAN
Heroes don’t get any bigger
No shield. No armor. No problem.


Fiche Technique

REALISE PAR : Peyton Reed
ECRIT PAR : Edgar Wright, Joe Cornish, Paul Rudd & Adam McKay
MUSIQUE DE : Christophe Beck
PRODUIT PAR : Kevin Feige
PRODUCTION : Marvel
DISTRIBUE PAR : Walt Disney aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h57min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 17 Juillet 2015 aux USA – 14 Juillet 2015 en France
BUDGET : 130 Millions de Dollars
REVENUS : 519 Millions de Dollars (389 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Georgie & Californie
GENRE : Superhero Movie
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : 12e film du MCU, un deuxième Ant-Man est en préparation

PAUL RUDD : Scott Lang / Ant-Man
EVANGELINE LILLY : Hope van Dyne
COREY STOLL : Darren Cross / Yellowjacket
MICHAEL DOUGLAS : Dr. Hank Pym
TIP T.I. HARRIS : Dave
MICHAEL PEÑA : Luis
JUDY GREER : Maggie Lang
DAVID DASTMALCHIAN : Kurt
BOBBY CANNAVALE : Paxton
WOOD HARRIS : Gale

Synopsis

            Scott Lang (PAUL RUDD) est un petit malfrat raté, séparé de sa femme (JUDY GREER) qui s’est remise avec un policier (BOBBY CANNAVALE). Il tombe un jour sur Hank Pym (MICHAEL DOUGLAS), qui lui remet un costume. Ce costume lui permet de communiquer avec les fourmis et d’adopter leurs qualités…

Critique

            Avec toutes ces discussions sur le manque de noirceur du MCU balayées d’un revers de la main grâce à l’arc scénaristique des H.Y.D.RA. et la destruction du S.H.I.E.L.D., Ant-Man sort comme une surprise.
            En effet, préparé par Edgar Wright et fini par Peyton Reed, le dernier film de la Phase II du MCU est une véritable comédie d’action, un film de casse comme on en voit de moins en moins à Hollywood. Malheureusement, Ant-Man n’atteint jamais les sommets du genre, comme Fast Five ou la trilogie Ocean, mais reste un divertissement constamment amusant, grâce à l’abattage des acteurs, qui s’en donnent à cœur joie. Paul Rudd est absolument parfait dans ce rôle qui semblait juste taillé pour lui, tandis que ses compères David Dastmalchian, T.I. et surtout Michael Peña sont au diapason et obtiennent les meilleurs séquences du film. Michael Douglas est un mentor parfait, Bobby Cannavale un solide second rôle tandis que Corey Stoll est un méchant adéquat. Ant-Man ne semble pas être définitif pour la franchise mais on voit ici et là deux ou trois séquences qui le rattachent à l’univers et qui n’annoncent que du bon pour la suite du personnage.
            Dans une Phase II qui n’a pas été totalement une réussite, loin de là, Ant-Man s’apprécie comme une respiration bénéfique et un divertissement sans grosses ambitions ni prétention.
Ma Note : 15/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : CAPTAIN AMERICA : CIVIL WAR de Joe & Anthony RUSSO, le retour d’Ant-Man.

L'ARBITRO de Paolo ZUCCA

L’ARBITRO
L’ARBITRO
Journée des Auteurs
70e Mostra de Venise


Fiche Technique

REALISE PAR : Paolo Zucca
ECRIT PAR : Paolo Zucca & Barbara Alberti
MUSIQUE DE : Andrea Guerra
PRODUIT PAR : Amedeo Pagani
PRODUCTION : Classic – BD Cine – Rai
DISTRIBUE PAR : Lucky Red en Italie
ORIGINE : Italie / Argentine
DUREE : 1h36min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 12 Septembre 2013 en Italie
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Italie
GENRE : Comédie
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

JACOPO CULLIN : Matzutzi
STEFANO ACCORSI : Arbitro Cruciani
GEPPI CUCCIARI : Miranda
FRANCO FAIS : Franco
BENITO URGU : Prospero
ALESSIO DI CLEMENTE : Brai
MARCO MESSERI : Candido
FRANCESCO PANNOFINO : Arbitro Mureno
GREGOIRE OESTERMANN : Jean-Michel
QUIRICO MANUNZA : Quirico

Synopsis

            Deux histoires de football en Italie : d’un côté, le derby d’un petit village italien entre l’Atletico Pabarile (la risée de la région) et le Montecrastu, de l’autre la formation d’un arbitre (STEFANO ACCORSI) très zélé mais intègre qui doit faire face à toutes les magouilles pour aller arbitrer un match de la plus haute importance pour la ”FEFA”. 

Critique

            Peu de films italiens sortent en France en dehors des grands noms comme Moretti. L’Arbitro est une comédie sur le football sortie en DVD chez nous juste pour la Coupe du Monde 2014. Que le monde est bien fait.
Réalisé par Paolo Zucca, le film est une comédie parfois burlesque, constamment hilarante qui tape assez fort sur le football d’aujourd’hui tout en étant plutôt connaisseur. En effet, le réalisateur italien et sa scénariste Barbara Alberti ont tissé une galerie de personnages hilarants, comme le prodige qui revient d’Argentine, excellent joueur de football (plongeons, engueulades avec l’arbitre inclus), le mec trop fier pour accepter une victoire corrompue, l’aveugle omniscient, tous joués par des acteurs remarquables… Tout est souvent très drôle, très rythmé et surtout extrêmement fin. En plus, Zucca ne se prive pas pour orchestrer quelques séquences musicales franchement efficaces.
            Le film n’est pas parfait (on peut compter quelques longueurs dans la deuxième partie), mais quand on voit le peu de bons films sur le football, on ne peut que prendre L’Arbitro pour ce qu’il est : une véritable bouffée d’air frais, après le sympathique mais complètement raté Rudo & Cursi de Carlos Cuaron, il y a quelques années. A voir absolument.
Ma Note : 16/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : MI-TEMPS AU MITARD de Peter SEGAL, comédie sportive US un peu plus lourde. 

ENFERMES DEHORS d'Albert DUPONTEL

ENFERMES DEHORS
LOCKED OUT
Dedans les salles
Le 5 avril


Fiche Technique

REALISE PAR : Albert Dupontel
ECRIT PAR : Albert Dupontel & Guillaume Laurant
MUSIQUE DE : Denis Barthe, Vincent Bosler, Ramon Pipin & Jean-Paul Roy
PRODUIT PAR : Richard Grandpierre
PRODUCTION : Eskwad – Contre prod
DISTRIBUE PAR : UGC en France
ORIGINE : France
DUREE : 1h28min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 5 Avril 2006 en France
BUDGET : 5 Millions d’€uros
REVENUS : 5 Millions d’€uros
LIEUX DE TOURNAGE : Montrouge
GENRE : Comédie
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

ALBERT DUPONTEL : Roland
CLAUDE PERRON : Marie
NICOLAS MARIE : Duval-Riché
ROLAND BERTIN : Monsieur Duval
HELENE VINCENT : Madame Duval
YOLANDE MOREAU : Gina
BOULI LANNERS : Youssouf
SERGE RIABOUKINE : Jean-Pierre Lascoumes
BRUNO LOCHET : M’Burunde
PHILIPPE DUQUESNE : L’Indien

Synopsis

            Roland (ALBERT DUPONTEL), un clochard sniffeur de glue, découvre un uniforme de police venant d’un suicidé et décide de s’en vêtir pour profiter de la cantine. Il tombe amoureux de Marie (CLAUDE PERRON), qui a perdu son bébé. Roland croit alors qu’il est en levé par Duval-Riché (NICOLAS MARIE), un homme d’affaire…

Critique

            Quoiqu’on en dise, Albert Dupontel est une figure de proue de la comédie française. Capable du pire comme du meilleur (9 Mois Ferme) quand il passe derrière la caméra, l’ancien humoriste ne ressemble à rien d’autre.
            Enfermés Dehors est une comédie burlesque clairement inspirée des Looney Tunes et du slapstick, tout en gardant le côté destroy cher à Dupontel, dont on se rappelle avec ses très noirs Bernie et Le Créateur. Malheureusement, ce troisième film passe la fine ligne entre délirant et agaçant, énervé et excité, éprouvant et fatigant. Alors qu’on part d’une idée assez sympathique, le film se transforme en une suite de gags balourds, complètement loupés et furieusement hystériques, qui ne font jamais vraiment mouches et qui n’utilisent même pas ce que Dupontel fait de mieux : l’explication à sa manière, incompréhensible, de phénomènes devant des gens tout à fait normaux et donc non réceptifs. Ici, il se contente juste d’hurler, de faire n’importe quoi et de filmer avec des plans hideux ses nombreuses chutes, hurlements… Nicolas Marié fait tout ce qu’il peut pour sauver ce qui est possible de l’être, mais il est coincé avec Claude Perron, Hélène Vincent et surtout Yolande Moreau au summum de l’insupportable. Tout ceci est très fatigant et vain.
            Enfermés Dehors est un film singulier, une tentative de créer un film d’animation en live-action, une lettre d’amour à Terry Jones et Terry Gilliam. Mais c’est aussi un film affreusement raté, agaçant et bien trop long.
Ma Note : 5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : 9 MOIS FERME d’Albert DUPONTEL, de très loin son meilleur opus.

ROCKET SCIENCE de Jeffrey BLITZ

ROCKET SCIENCE
ROCKET SCIENCE
Life is easier done than said
Sundance Film Festival 2007


Fiche Technique

REALISE PAR : Jeffrey Blitz
ECRIT PAR : Jeffrey Blitz
MUSIQUE DE : Eef Barzelay
PRODUIT PAR : Effie Brown & Sean Welch
PRODUCTION : B&W – Duly Noted – HBO – Rocket Science
DISTRIBUE PAR : Picturehouse aux USA
ORIGINE : USA
DUREE : 1h41min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 10 Août 2007 aux USA
BUDGET : 6 Millions de Dollars
REVENUS : 1 Million de Dollars (5 Millions de Pertes)
LIEUX DE TOURNAGE : Baltimore & Trenton
GENRE : Coming-of-Age
DISPONIBILITE : DVD Zone 1
SUITES : Non

REECE THOMPSON : Hal Hefner
ANNA KENDRICK : Ginny Ryerson
DENIS O’HARE : Doyle Hefner
MAURY GINSBERG : Mr. Lewinsky
NICHOLAS D’AGOSTO : Ben Wekselbaum
VINCENT PIAZZA : Earl Hefner
AARON YOO : Heston
UTKARSH AMBUDKAR : Ram
JONAH HILL : Junior Philosopher
MARGO MARTINDALE : Coach Lumbly

Synopsis

            Hal Hefner (REECE THOMPSON), un jeune bègue, décide de rentrer dans l’équipe de débat de son lycée afin de suivre Ginny Ryerson (ANNA KENDRICK) dont il est tombé amoureux et qui lui propose de remplacer la légende Ben Wekselbaum (NICOLAS D’AGOSTO), qui a quitté l’équipe après s’être ridiculisé lors d’un débat important.

Critique

            Premier film de fiction de Jeffrey Blitz après son documentaire Spellbound pour lequel il fut nominé à l’Oscar du Meilleur Documentaire, Rocket Science est un film quelque peu autobiographique   .
            Rocket Science conte l’histoire d’un jeune bègue qui s’enrôle dans une équipe de débat dans son lycée aux USA. Le film parvient à traiter de manière humaine et chaleureuse un sujet qu’on ne voit quasiment jamais au cinéma, le bégaiement, à travers le prisme des équipes de débat, quelque chose de très américain, ce qui offre quelques scènes particulièrement cruelles et pourtant qui résonnent de réalisme. C’est alors dommage que le film souffre d’un gros trou noir en plein milieu, un immense ralentissement qui serait presque rédhibitoire si Nicholas D’Agosto ne revenait pas pour la dernière demi-heure, vraiment très réussie. Au niveau des acteurs, justement, Reece Thompson est excellent dans un rôle principal très compliqué, Anna Kendrick est parfaite en peste séductrice, Denis O’Hare, Vincent Piazza et Aaron Yoo tentent et parviennent à exister dans de petits rôles, à l’image de Margo Martindale.
            Rocket Science est un bon film, une comédie dramatique qui parvient à atteindre ses points forts, mais qui traîne franchement en longueur sur quelques séquences, entachant un peu sa réussite.
Ma Note : 14/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : SPELLBOUND de Jeffrey BLITZ, son premier film, sur les Spelling Bee.

UNITED PASSIONS de Frédéric AUBURTIN

UNITED PASSIONS
UNITED PASSIONS
The Birth of the World Cup
La Légende du Football


Fiche Technique

REALISE PAR : Frédéric Auburtin
ECRIT PAR : Frédéric Auburtin & Jean-Paul Delfino
MUSIQUE DE : Jean-Pascal Beintus
PRODUIT PAR : Louisa Maurin
PRODUCTION : Leuviah – Thelma
DISTRIBUE PAR : Screen Media aux USA
ORIGINE : France
DUREE : 1h50min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : DTV 2014 en France
BUDGET : 32 Millions de Dollars
REVENUS : 100.000 Dollars (32 Millions de Pertes)
LIEUX DE TOURNAGE : Azerbaïdjan, Brésil, Uruguay, France, Suisse
GENRE : Drame    
DISPONIBILITE : BluRay Zone B     
SUITES : Non

TIM ROTH : Sepp Blatter
GERARD DEPARDIEU : Jules Rimet
SAM NEILL : Joao Havelange
FISHER STEVENS : Carl Hirschmann
THOMAS KRETSCHMANN : Horst Dassler
JEMIMA WEST : Annette Rimet
SERGE HAZANAVICIUS : Robert Guérin
JASON BARRY : Edgar Willcox
RICHARD DILLANE : Larsen
ANTHONY HIGGINS : Lord Kinnaird

Synopsis

            La FIFA, la fédération internationale de football, ne s’est pas créée en un jour. Il a fallu la vision de Jules Rimet (GERARD DEPARDIEU), qui a créé une Coupe du Monde, la pugnacité des années plus tard de Sepp Blatter (TIM ROTH), malgré certaines personnes mal intentionnées comme João Havelange (SAM NEILL)…

Critique

            Oui, United Passions est produit par la FIFA. Oui, United Passions est franchement peu objectif. Oui, United Passions témoigne parfois d’une bêtise incommensurable qui serait presque rédhibitoire si seulement United Passions n’était pas aussi fun et sincère. Car United Passions, c’est aussi un film d’une sincérité touchante, qui veut tellement montrer beaucoup de choses qu’il se trouve être démonstratif et parfois simpliste. C’est une claire hagiographie de la FIFA (surtout de Jules Rimet et de Sepp Blatter, d’ailleurs), certes, mais vous ne vous attendiez pas à une critique franche de l’entreprise qui vous donne des sous, right ?
            Le film retranscrit trois époques de la FIFA : la période Jules Rimet, avec un Gérard Depardieu égal à lui-même, aussi bon qu’il bouffe l’écran et ses camarades à côté (Serge Hazavanicius et Fisher Stevens n’existent jamais réellement), la période Joao Havelange, avec un Sam Neill qui fait du Sam Neill, ce qui est déjà vraiment pas mal du tout, et la période Sepp Blatter, avec l’excellent Tim Roth. Autour, on voit une énorme galerie de personnages peu importants passer et c’est probablement le plus grand crime du film : ne pas s’être concentré sur une période et avoir voulu montrer près de 100 ans en 2 heures. Au final, on se retrouve avec une success story jamais originale mais franchement divertissante, avec un score particulièrement réussi de Jean-Pascal Beintus et des reconstitutions impressionnantes, surtout que le fait que la FIFA soit productrice du film permet au réalisateur d’utiliser de vraies images d’archives (quelle régalade pendant les scènes des années 50, 60 pour les vrais buts de ces Coupes du Monde). On sait où est passé l’argent du film.
            Le film est produit par la FIFA. Se plaindre donc du manque d’objectivité est probablement plus bête que les passages les plus couillons du film (qui n’en manque pas). Une fois ceci dit, vous pourriez faire bien pire que de regarder United Passions un soir de pluie.
Ma Note : 12/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : BLUE CHIPS de William FRIEDKIN, qui en est son contraire total.

URBAN JUSTICE de Don E. FAUNTLEROY

URBAN JUSTICE
URBAN JUSTICE
When revenge is personal, justice can be brutal.
Vengeance personnelle. Justice brutale.


Fiche Technique

REALISE PAR : Don E. FauntLeRoy
ECRIT PAR : Gilmar Fortis II
MUSIQUE DE : Peter Meisner
PRODUIT PAR : Steven Seagal
PRODUCTION : Sony – XIT – Steamroller – Hood to Hood
DISTRIBUE PAR : Sony aux USA
ORIGINE : USA
DUREE : 1h36min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : DTV 2007 aux USA
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Albuquerque & Los Angeles
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

STEVEN SEAGAL : Simon Ballister
EDDIE GRIFFIN : Armand Tucker
DANNY TREJO : El Chivo
CARMEN SERRANO : Alice Park
JADE YORKER : Gary Middleton
CORY HART : Max Ballister
KIRK B. R. WOLLER : Frank Shaw
LIEZL CARSTENS : Linda
DIEGO LOPEZ : Winston
BRIAN LUCERO : Benny

Synopsis

            Quand Max Ballister (CORY HART), policier dans les quartiers chauds de Los Angeles, se fait dessouder après avoir eu un coup de téléphone de son indic, Gary Middleton (JADE YORKER). Simon Ballister (STEVEN SEAGAL), le père de Max, décide d’aller enquêter et tombe sur un endroit aux prises à une guerre des gangs.

Critique

            Compliqué de passer après Attack Force et surtout Flight of Fury dans la filmographie d’un Steven Seagal qui devient de pire en pire, film après film. Mais Urban Justice était réalisé par Don E. FauntLeRoy.
            Directeur photo de quelques grands films, Don E. FauntLeRoy est aussi le réalisateur de Today You Die et de Mercenary For Justice, deux des moins mauvais DTV avec Steven Seagal. On pouvait donc avoir confiance en ce Urban Justice, qui semblait retourner à l’époque où l’aikidoka se retrouvait en train d’enquêter dans des milieux urbains qui lui étaient hostiles, pas un de ces films boursouflés avec des CGI scandaleux et des intrigues incompréhensibles. Clairement, Urban Justice commence comme cela, avec des personnages débiles mais simples, une histoire de vengeance, Seagal qui nous refait son numéro de charme et de charisme aussi ringard qu’hilarant… Pendant 30 minutes, on pourrait croire à Eddie Griffin en patron d’un gang opposé à un autre gang tenu par Danny Trejo, par exemple. Mais passé cette jolie ouverture, on s’ennuie ferme et plus rien ne se passe hormis quelques bourre-pifs filmés n’importe comment. On attend donc patiemment un Big Showdown qui n’arrive absolument pas, ou alors de manière si décevante qu’il est facile de l’oublier une fois le générique de fin commencé.
            Urban Justice est donc un nouvel item dans la liste du Hall of Shame de Steven Seagal. Mais pire que certains comme Submerged dont on n’attendait rien, Urban Justice est décevant…
Ma Note : 6.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : NICO d’Andrew DAVIS, qui lui était un vrai bon film.

A TO Z, Saison 1, de Ben QUEEN

A TO Z
A TO Z
SAISON 1


Fiche Technique

CREEE PAR : Ben Queen
REALISEE PAR : Michael Patrick Jann, Eric Appel, Henry Chan, Alex Hardcastle, Steve Pink, Phil Traill, David Wain & Tristram Shapeero
ECRITE PAR : Ben Queen, Bill Callahan, Laura Gutin, Ryan Koh, Theresa Mulligan, Donald Diego, Craig Gerard, Rashida Jones, Will McCormack, Sono Patel & Matthew Zinman
PRODUITE PAR : Ben Queen, Rashida Jones, Will McCormack, Bill Callahan & Michael Patrick Jann
PRODUCTION : BQ – Le Train Train – Warner Bros.
PROGRAMMEE SUR : NBC aux USA en 2014
ORIGINE : USA
DUREE : 20 Minutes Par Episodes
DISPONIBILITE : Téléchargement
SAISONS : 1 (annulée)
NOMBRE D’EPISODES : 13
GENRE : Situation Comedy
PUBLIC : Pour tout public

BEN FELDMAN : Andrew Lofland
CRISTIN MILIOTI : Zelda Vasco
HENRY ZEBROWSKI : Stu
LENORA CRICHLOW : Stephie
CHRISTINA KIRK : Lydia Big Bird
HONG CHAU : Lora
PARVESH CHEENA : Dinesh
BEN FALCONE : Howard
NANCY FRIEDRICH : Nancy
KATEY SAGAL : Narrator

Et Les Guests-Stars :
LEA THOMPSON dans le 1x01
TOBY HUSS dans le 1x04
WAYNE WILDERSON dans le 1x04, 1x11, 1x12
RAY PARKER JR. dans le 1x05
JOSH MEYERS dans le 1x06
SARAH BAKER dans le 1x10
ECHO KELLUM dans le 1x10, 1x11
DREAMA WALKER dans le 1x13
RASHIDA JONES dans le 1x13

Liste des Episodes

1x01 : A is for Acquaintances
1x02 : B is for Big Glory
1x03 : C is for Curiouser and Curiouser
1x04 : D is for Debbie
1x05 : E is for Ectoplasm
1x06 : F is for Fight, Fight, Fight
1x07 : G is for Geronimo
1x08 : H is for Hostile Takeover
1x09 : I is for Ill Communication
1x10 : J is for Jan Vaughan
1x11 : K is for Keep Out
1x12 : L is for Likeability
1x13 : M is for Meant to Be

Synopsis

            Andrew (BEN FELDMAN) et Zelda (CRISTIN MILIOTI), un employé dans une boîte de rencontres sur Internet et une avocate, tombent amoureux.

Critique

            Il est assez sympathique de voir des tentatives d’originalité à la télévision américaine, surtout dans les sitcoms. A to Z avait un synopsis engageant et le duo Rashida Jones – Will McCormack à la barre.
            Contant une histoire d’amour vouée à l’échec, avoué dans le générique même, narré de manière affreusement prétentieuse par Katey Sagal, A to Z avait une durée de vie limitée et une vraie originalité dans son propos : on allait nous compter une histoire d’amour en 26 épisodes. Evidemment, ce qui nous a été vendu n’a pas été ce qu’on a vu à l’écran. A to Z ne fut pas une série détestable, loin de là, mais elle ne dépassa absolument pas le tout-venant de la sitcom romantique. Pourtant bien joués par Cristin Milioti (véritable révélation) et Ben Feldman, les personnages principaux n’ont pu réellement dépasser le fait qu’ils étaient coincés dans un monde de la TV, avec des patrons débiles, des amis qui le sont encore plus et qui ne rêvent que de tomber dans les bras l’un de l’autre… Si Christina Kirk, Hong Chau et Parvesh Cheena sont très bons, on ne peut pas en dire autant de Lenora Crichlow et de Henry Zebrowski, coincés dans des rôles particulièrement ingrats mais qu’ils ne parviennent pas à sublimer.
         A to Z n’a pas réussi à tenir les 26 épisodes qu’ils espéraient atteindre et c’est dommage, mais il est impossible de voir pourquoi ils auraient dû les avoir. Oubliable et déjà oubliée, la série de Ben Queen n’a que ce qu’elle mérite.
Ma Note : 8/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : FREE AGENTS de Chris NIEL & John ENBOM qui eut encore moins de chance.