dimanche 31 juillet 2016

LE CRAPAUD ET LE MAÎTRE D’ECOLE (THE ADVENTURES OF ICHABOD & MR. TOAD) de James ALGAR, Clyde GERONIMI & Jack KINNEY

LE CRAPAUD ET LE MAÎTRE D’ECOLE
THE ADVENTURES OF ICHABOD & MR. TOAD
As told and sung by Bing Crosby and told by Basil Rathbone.
Bing and Walt ride herd on The Headless Horseman!


Fiche Technique

REALISE PAR : James Algar, Clyde Geronimi & Jack Kinney
ECRIT PAR : Erdman Penner, Winston Hibler, Joe Rinaldo, Ted Sears, Homer Brightman & Harry Reeves
MUSIQUE DE : Oliver Wallace
PRODUIT PAR : Walt Disney
PRODUCTION : Walt Disney
DISTRIBUE PAR : RKO aux USA en 1949
ORIGINE : USA
DUREE : 1h08min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 8 Octobre 1949 aux USA
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Animation
GENRE : Animation
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

BING CROSBY : Narrator of Ichabod’s Story
BASIL RATHBONE : Narrator of Mr. Toad’s Story / Policeman
ERIC BLORE : Mr. Toad
J. PAT O’MALLEY : Cyril Proudbottom
JOHN MCLEISH : Prosecutor
COLIN CAMPBELL : Mole
CAMPBELL GRANT : Angus McBadger
CLAUD ALLISTER : Rat
OLIVER WALLACE : Gang Leader
PINTO COLVIG : Ichabod Crane

Synopsis

            Deux histoires se suivent : celle d’un crapaud (ERIC BLORE) fan d’automobiles qui échange son manoir contre un nouveau véhicule rutilant et celle d’Ichabod Crane (PINTO COLVIG) qui doit faire face à sa peur d’un Cavalier sans Tête d’une histoire qu’on lui a racontée.

Critique

            En 1949, c’est enfin la fin des vaches maigres pour Disney, qui récupèrera tous ses moyens après ces Adventures of Ichabod & Mr. Toad, double-header basé sur deux romans très différents.
            En l’état, The Adventures of Ichabod & Mr. Toad n’est absolument pas un mauvais film. C’en est même un bon. Les deux parties sont visuellement splendides, on retiendra tout particulièrement la course poursuite entre Ichabod Crane et le Cavalier sans tête, ils sont bien montés, durent ce qu’il faut sans  jamais traîner en longueur… Mais elles n’ont absolument rien à voir en commun. Il n’y a aucune unité dans ce double-header, ce qui le fait perdre toute personnalité et donc quasiment tout intérêt. On est moins devant un film que devant un programme court de chez Toon Disney, ce qui en fait un film très décevant, surtout dans la mesure où Disney parvenait toujours à créer une unité dans leurs précédents films. Il en reste que Bing Crosby et Basil Rathbone sont absolument fabuleux dans leurs rôles de narrateurs et qu’on est tout de même devant deux segments d’une qualité supérieure.
            Beaucoup plus une régalade d’animation qu’un véritable film de cinéma, The Adventures of Ichabod & Mr. Toad est un film sympathique, si tant est qu’on puisse appeler ça un film.
Ma Note : 13/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : MAKE MINE MUSIC, une autre anthologie Disney.

LA 25E HEURE (25TH HOUR) de Spike LEE

LA 25E HEURE
25TH HOUR
One wrong choice... one last night...
24 hours to live a lifetime


Fiche Technique

REALISE PAR : Spike Lee
ECRIT PAR : David Benioff
MUSIQUE DE : Terence Blanchard
PRODUIT PAR : Julia Chasman, Jon Kilik, Spike Lee & Tobey Maguire
PRODUCTION : 25th Hour - 40 Acres & A Mule - Gamut - Industry - Touchstone
DISTRIBUE PAR : Buena Vista aux USA – Gaumont en France
ORIGINE : USA
DUREE : 2h15min
PUBLIC : Interdit aux moins de 12 ans
SORTIE : 10 Janvier 2003 aux USA – 12 Mars 2003 en France
BUDGET : 15 Millions de Dollars
REVENUS : 25 Millions de Dollars (10 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : New York & Texas
GENRE : Drame
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

EDWARD NORTON : Monty Brogan
ROSARIO DAWSON : Naturelle Riviera
BARRY PEPPER : Frank Slaugherty
PHILIP SEYMOUR HOFFMAN : Jacob Elinsky
BRIAN COX : James Brogan
TONY SIRAGUSA : Kostya Novotny
ANNA PAQUIN : Mary D’Annunzio
LEVAN UCHANEISHVILI : Uncle Nikolai
ISIAH WHITLOCK JR. : Agent Flood
MICHAEL GENET : Agent Cunningham

Synopsis

            A New York, en 2002, Monty Brogan (EDWARD NORTON) s’est fait vendre par un de ses collègues à la police. En effet, ce petit dealer est tombé et doit rejoindre la prison dans 24 heures pour sept ans d’enfermement. Il décide alors de faire le point sur sa vie et d’aller voir tous ses proches pour vivre une dernière journée de liberté.

Critique

            Dans une période extrêmement esthétique pour Spike Lee, le voir réaliser une adaptation du roman de David Benioff 25th Hour n’était pas une grosse surprise.
            En effet, le script demandait un grand réalisateur, connaisseur de New York pour rendre hommage à une telle histoire. On parle donc ici d’un drame sur un homme qui passe ses dernières 24 heures de liberté dans sa ville, New York encore touchée par les évènements du 11 septembre 2001. Spike Lee, alors dans un grand moment de sa carrière après Bamboozled et Summer of Sam, continue sa winning streak avec une mise en scène d’une retenue étonnante, tout en s’accordant quelques moments de bravoure bien à lui, comme le monologue connu et reconnu d’Edward Norton (qui est très bien contrasté avec des dialogues plus dynamiques), ou encore certaines scènes en boîte de nuit qui sont magnifiquement bien éclairées par Rodrigo Prieto. Edward Norton est impérial, à l’image du supporting cast composé de Brian Cox, Barry Pepper et Philip Seymour Hoffman. Spike Lee peut aussi dire merci à la musique de Terence Blanchard qui lui permet d’instaurer une ambiance délétère sans pour autant en faire trop.
            25th Hour est un film remarquable de Spike Lee, plus proche de Summer of Sam que de Nola Darling mais toujours aussi beau visuellement et fort idéologiquement.
Ma Note : 19/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : BAMBOOZLED de Spike LEE, l’antithèse parfaite de Spike Lee, un superbe film.

PITCH PERFECT 2 d'Elizabeth BANKS

PITCH PERFECT 2
PITCH PERFECT 2
We’re back, Pitches.
Elles vont mettre le monde à leurs pieds


Fiche Technique

REALISE PAR : Elizabeth Banks
ECRIT PAR : Kay Cannon
MUSIQUE DE : Mark Mothersbaugh
PRODUIT PAR : Elizabeth Banks, Paul Brooks & Max Handelman
PRODUCTION : Brownstone – Gold Circle – Universal
DISTRIBUE PAR : Universal aux USA – UIP en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h55
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 15 Mai 2015 aux USA – 22 Juillet 2015 en France
BUDGET : 29 Millions de Dollars
REVENUS : 287 Millions de Dollars (259 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Baton Rouge,LO aux USA
GENRE : Comédie musicale
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Suite de THE HIT GIRLS. Un 3e est prévu

ANNA KENDRICK : Beca Mitchell
REBEL WILSON : Patricia Fat Amy
HAILEE STANFIELD : Emily Junk
ESTER DEAN : Cynthia-Rose Adams
CHRISSIE FIT : Florencia Fuentes
BRITTANY SNOW : Chloe Beale
ALEXIS KNAPP : Stacie Conrad
ANNA MAE LEE : Lilly Onakurama
SKYLAR ASTIN : Jesse Swanson
BIRGITTE HJORT SORENSEN : Kommissar Das Sound Machine

Synopsis

            Les Barden Bellas se sont ridiculisées devant le Président des USA lors d’un show où Fat Amy (REBEL WILSON) s’est retrouvée nue. Pour regagner le droit de continuer à chanter en groupe car exclues de la fédération d’a capella, elles doivent alors gagner le Championnat du Monde d’A Capella, ce qu’aucun groupe Américain n’a réalisé.

Critique

            Le premier Pitch Perfect, réalisé par Jason Moore, fut une superbe surprise. En effet, ce qui devait être une comédie sur une troupe a capella se trouvait être un petit film malpoli et hilarant.
            Forcément, quand Pitch Perfect 2 arrivait sur nos écrans, la surprise n’était plus présente. Première réalisation d’Elizabeth Banks, la suite du hit de 2012 se trouve être encore plus absurde et potache que son premier opus, une véritable comédie délirante qui n’oublie pas ses bases musicales et qui nous offre quelques moments de bravoure inattendus de la part d’une réalisatrice novice. Elizabeth Banks nous offre un Grand Finale d’une beauté incroyable avec la confrontation entre les Barden Bellas et Das Sound Machine¸ un groupe allemand d’a capella joué entre autres par le Youtubeur Flula Borg (qui bouffe l’écran) et surtout l’excellente Birgitte Hjort Sorensen. Cela permet quasiment d’oublier les petits défauts de l’heure et demie qui a précédé ce qu’on a vu. De toute manière, malgré ces petits défauts (comme les grosses ellipses du scénario), Pitch Perfect 2 est furieusement drôle, fidèle à l’univers exposé dans le premier et doté de performances remarquables, que ce soit d’Anna Kendrick, de l’hallucinante Rebel Wilson (probablement l’actrice la plus drôle du monde aujourd’hui) ou encore des petits rôles comme l’hilarant Keegan-Michael Kay ou le duo magique John Michael Higgins & Elizabeth Banks.
            Pitch Perfect 2 fut un succès en salles et les critiques furent bonnes. De ce fait, nous verrons un troisième épisode, qui ne sera malheureusement pas réalisé par Elizabeth Banks, mais qui s’annonce tout aussi bon.
Ma Note : 17.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : MAGIC MIKE XXL de Gregory JACOBS, une autre suite du même été tout aussi réussie.  

MAMAN J’AI ENCORE RATE L’AVION (HOME ALONE 2 : LOST IN NEW YORK) de Chris COLUMBUS

MAMAN J’AI ENCORE RATE L’AVION
HOME ALONE 2 : LOST IN NEW YORK
Yikes! I did it again!
He's up past his bedtime in the city that never sleeps.


Fiche Technique

REALISE PAR : Chris Columbus
ECRIT PAR : John Hughes
MUSIQUE DE : John Williams
PRODUIT PAR : John Hughes
PRODUCTION : 20th Century Fox - Hughes
DISTRIBUE PAR : 20th Century Fox aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 2h
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 20 Novembre 1992 aux USA – 16 Décembre 1992 en France
BUDGET : 18 Millions de Dollars
REVENUS : 358 Millions de Dollars (340 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Chicago, Long Beach & New York City
GENRE : Comédie
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Suite d’HOME ALONE. Une autre suivit, puis 2 TV movies

MACAULEY CULKIN : Kevin McCallister
JOE PESCI : Harry
DANIEL STERN : Marv
CATHERINE O’HARA : Kate McCallister
JOHN HEARD : Peter McCallister
TIM CURRY : Mr. Hector
BRENDA FRICKER : The Pigeon Lady
ROB SCHNEIDER : Cedric
DANA IVEY : Hester Stone
KIERAN CULKIN : Fuller McCallister

Synopsis

            Kevin McCallister (MACAULEY CULKIN) et sa famille s’apprêtent à partir en Floride pour passer Noël. Cette fois, Kevin est bien avec eux à l’aéroport, mais bien évidemment, rien ne se passe comme prévu. Il se trompe d’avion et se retrouve alors à New York, avec la carte de crédit de son père (JOHN HEARD)…

Critique

            Suite du couronné de succès commercial Home Alone, cette aventure à New York du gamin le plus misanthrope de la Terre est toujours réalisée par Chris Columbus et écrite par John Hughes.
            Déjà que le premier était très limite au niveau de l’irresponsabilité de son héros et des rires qui en découlaient, Home Alone 2 est une catastrophe à ce niveau-là. L’idée du film est la même, si ce n’est qu’on est part cette fois à New York, dans un hôtel, ce qui aurait pu s’annoncer comme un beau terrain de jeu mais qui se trouve être le lieu d’une exposition interminable d’une bonne heure. Ce n’est rien comparé à ce qui suit, avec le retour de Joe Pesci et de Daniel Stern (tous les deux parfaitement nuls) qui prennent cette fois très cher dans la tronche, jusqu’à ce que ça ne devienne plus drôle (surtout quand on doit s’enquiller un nombre incalculable de Reaction Shots particulièrement mal fichus).
A ce moment-là, c’est une demi-heure d’hystérie totale qui arrive, suivie d’une dernière demi-heure de réconciliation aussi agaçante qu’interminable. Car interminable, c’est bien ce mot qui convient au film, d’une niaiserie affligeante qui n’égale que la cruauté d’une mise en scène complètement ratée. Macauley Culkin fait tout ce qu’il peut, mais c’est trop dur avec un tel script. Les autres acteurs sont totalement insignifiants. Home Alone 2 ne tient alors que pour le score de John Williams, qui parvient à entremêler quelques magnifiques cantiques de Noël.
Home Alone 2 est une catastrophe industrielle qui n’a pas tué une franchise (qui le fera toute seule un peu plus tard) mais qui aurait dû tant elle saute le requin constamment.
Ma Note : 4.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : MAMAN J’AI RATE L’AVION de Chris COLUMBUS, same old same old. 

LA FIEVRE DU ROLLER (ROLL BOUNCE) de Malcolm D. LEE

LA FIEVRE DU ROLLER
ROLL BOUNCE
Roller Fever
Avec tes rollers, prouve que t’es le meilleur !


Fiche Technique

REALISE PAR : Malcolm D. Lee
ECRIT PAR : Norman Vance Jr.
MUSIQUE DE : Stanley Clarke & Nile Rodgers
PRODUIT PAR : Robert Teitel & George Tillman Jr.
PRODUCTION : State Street – Fox 2000 – Fox Searchlight
DISTRIBUE PAR : Fox Searchlight aux USA – UFD en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h52min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 23 Septembre 2005 aux USA – 18 Janvier 2006 en France
BUDGET : 10 Millions de Dollars
REVENUS : 17 Millions de Dollars (7 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Illinois aux USA
GENRE : Coming-of-age
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

SHAD MOSS : Xavier X Smith
BRANDON T. JACKSON : Junior
JURNEE SMOLLETT : Tori
CHI MCBRIDE : Curtis Smith
KHLEO THOMAS : Mixed Mike
MARCUS T. PAULK : Boo
RICK GONZALEZ : Naps
MEAGAN GOOD : Naomi Phillips
WESLEY JONATHAN : Sweetness
NICK CANNON : Bernard

Synopsis

            Dans les années 70, Xavier Smith (SHAD MOSS) et sa bande passent leurs journées d’été à aller au roller park. Mais quand celle du quartier est fermée, ils doivent aller beaucoup plus loin, à l’autre bout de la ville, sur le territoire du terrible Sweetness (WESLEY JONATHAN), la star de ce roller park. Un tournoi est alors mis en place…

Critique

            Malcolm D. Lee avait réussi son entrée à la réalisation avec l’adorable The Best Man, une comédie dramatique entre amis trentenaires et Opération Funky, une hilarante comédie sur une agence de contre-espionnage Black Power.
            Son troisième film, La Fièvre du Roller retourne à ses premières amours, la comédie dramatique tendance coming-of-age, avec un groupe d’adolescents qui passe ses journées au roller park dans les années 70. Bien que le film suive totalement une formule éculée et pas forcément exempte de bons sentiments prévisibles comme jamais, la mise en scène particulièrement rythmée de Lee, quelques dialogues bien sentis et le casting époustouflant apportent tant de sympathie, d’application et de générosité qu’il est quasiment impossible de ne pas succomber au bout d’une demi-heure. Si Shad Moss, Brandon T. Jackson et les autres sont très bons, on se rappelera surtout de Chi McBride en père bourru et surtout Mike Epps et Charlie Murphy en éboueurs vantards et quelques peu stupides. Les scènes de roller sont très réussies, couplées à une bande-son qui dépote sec, sans pour autant passer par tous les lieux communs. Quel plaisir d’entendre Bounce, Rock, Skate, Roll
            La Fièvre du Roller n’est sans doute pas le meilleur film de son réalisateur mais c’est un de ses plus chaleureux, touchants et sincères. De la part d’un type qui a fait The Best Man Holiday, ça veut dire beaucoup.
Ma Note : 15.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : THE BEST MAN de Malcolm D. LEE, le premier film de l’auteur.

LA FRENCH de Cédric JIMENEZ

LA FRENCH
THE CONNECTION
Marseille 1975.
To stop a dangerous drug lord, you need a dangerous cop.


Fiche Technique

REALISE PAR : Cédric Jimenez
ECRIT PAR : Cédric Jimenez & Audrey Diwan
MUSIQUE DE : Guillaume Roussel
PRODUIT PAR : Ilan Goldman
PRODUCTION : Gaumont – Légende – Scope
DISTRIBUE PAR : Gaumont en France
ORIGINE : France / Belgique
DUREE : 2h15min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 3 Décembre 2014 en France
BUDGET : 21 Millions d’€uros
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Malte
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

JEAN DUJARDIN : Juge Pierre Michel
GILLES LELLOUCHE : Gaëtan Tany Zampa
CELINE SALLETTE : Jacqueline Michel
MELANIE DOUTEY : Christiane Zampa
GUILLAUME GOUIX : José Alvarez
MOUSSA MAASKRI : Franky Manzoni
FEODOR ATKINE : Gaston Deferre
BENOÎT MAGIMEL : Le Fou
ERIC COLLADO : Robert
GERARD MEYLAN : Ange Mariette

Synopsis

            Dans les années 70 à Marseille, le juge Pierre Michel (JEAN DUJARDIN) livra une lutte sans merci face à Gaëtan Zampa, dit Tany (GILLES LELLOUCHE), afin d’éradiquer le trafic de drogue de la French Connection. Mais les autorités sont corrompues jusqu’à la moelle et le juge Michel doit avancer avec prudence…

Critique

            Pour son deuxième film, Cédric Jimenez s’attaque à la French Connection, avec Jean Dujardin et Gilles Lellouche dans les rôles principaux, ceux du juge Michel et de Tany Zampa.
            Autant vous dire que les moyens sont là pour que La French devienne un classique du film de gangster français. Cédric Jimenez n’évite pas tous les pièges, évitables comme les incohérences comme un marseillais qui vanne le PSG alors que le club venait tout juste d’être créé et inévitables car inhérentes au genre comme les nombreuses imitations volontaires ou non de scènes de classiques comme Scarface. Il n’en demeure pas moins que La French est un film très réussi visuellement, plutôt bien mis en scène (même si on tombe parfois dans le chichiteux sur quelques scènes) et bien construit, méritant chacune de ses 135 minutes, avec quelques séquences musclées très réussies et surtout un casting extrêmement performant. En effet, la quasi-entièreté du casting est parfaite, de Jean Dujardin en juge pugnace à Guillaume Gouix en flic intègre en passant même par Eric Collado, Féodor Atkine et Mélanie Doutey. Malheureusement, seul Gilles Lellouche est complètement largué dans son rôle de caïd de la drogue. Jamais crédible, constamment dans le surjeu, il menace constamment de tout gâcher. On peut même trouver quelques remarques politiques assez bienvenues sous couvert de cette immense enquête policière, qui pimentent un peu un dernier acte qui est de très loin le plus réussi.
            La French est un vrai bon film, une réussite dans un cinéma policier français qui manque de fresque comme cela. Mais un peu plus de classicisme n’aurait pas nui, bien au contraire.
Ma Note : 14.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : FRENCH CONNECTION de William FRIEDKIN, sur le même sujet, infiniment meilleur. 

AMERICAN CRIME, S1, de John RIDLEY

AMERICAN CRIME
AMERICAN CRIME
SAISON 1


Fiche Technique

CREEE PAR : John Ridley
REALISEE PAR : John Ridley, Gloria Muzo, Josh Marston, Hanelle Culpepper, Nicole Kassell, Sam Miller, Rachel Morrison, Jessica Yu & Millicent Shelton
ECRITE PAR : John Ridley, Diana Son, Ernie Pandish, Davy Perez, Stacy A. Littlejohn, Julie Hébert, Keith Huff & Sonay Hoffman
PRODUITE PAR : John Ridley & Michael J. McDonald
PRODUCTION : LiveLikeLisa – Stearns Castle – ABC
PROGRAMMEE SUR : ABC aux USA en 2015 – Canal+ en France en 2015
ORIGINE : USA
DUREE : 40 Minutes Par Episodes
DISPONIBILITE : CanalPlay
SAISONS : 3 (en cours)
NOMBRE D’EPISODES : 11
GENRE : Drama
PUBLIC : Pour tout public

FELICITY HUFFMAN : Barbara Hanlon
TIMOTHY HUTTON : Russ Skokie
ELVIS NOLASCO : Carter Nix
RICHARD CABRAL : Hector Tontz
W. EARL BROWN : Thomas Carlin
CAITLYN GERARD : Aubry Taylor
BENITO MARTINEZ : Alonzo Guttierez
PENELOPE ANN MILLER : Eve Carlin
JOHNNY ORTIZ : Anthony Guttierez
REGINA KING : Aliyah Shaheed

Et Les Guests-Stars :
LILI TAYLOR dans le 1x02, 1x03, 1x04, 1x06, 1x08, 1x09
JESSE BORREGO dans le 1x03, 1x06, 1x07, 1x09, 1x10

Liste des Episodes

1x01 : Episode One
1x02 : Episode Two
1x03 : Episode Three
1x04 : Episode Four
1x05 : Episode Five
1x06 : Episode Six
1x07 : Episode Seven
1x08 : Episode Eight
1x09 : Episode Nine
1x10 : Episode Ten
1x11 : Episode Eleven

Synopsis

            Après la mort d’un vétéran d’Irak (GRANT MERRITT) et l’agression de sa femme (KIRA POZEHL), les familles des victimes et les supposés coupables voient leur vie changer du tout au tout.

Critique

            Avec un titre aussi vague et un format anthologique de plus en plus prisé par les séries TV aujourd’hui, American Crime n’était pas forcément très alléchante, même avec la présence de John Ridley en créateur.
            American Crime s’intéresse aux retombées d’un crime supposé racial dans une petite bourgade californienne plutôt qu’à l’enquête en elle-même. Et c’est ici sa plus grande force. Cette enquête pour savoir qui a tué un vétéran d’Irak est donc beaucoup moins intéressante que la lutte raciale et idéologique qui s’ensuit, chapeauté par un John Ridley tout auréolé de son script de 12 Years a Slave. Dotée d’acteurs absolument fabuleux comme Timothy Hutton, Felicity Huffman ou encore Lili Taylor et Benito Martinez, American Crime nous fait rentrer dans la tête des personnages, à grand renfort de scènes chocs grâce à la mise en scène quasi-parfaite. On se rappellera d’une arrestation au faciès filmée gros plan sur le personnage incriminé ou d’un Season Finale absolument incroyable, constamment surprenant et toujours logique. Les dialogues sont particulièrement bons, jamais dans l’excès de sentimentalisme ou de symbolisme, toujours dignes.
            Clairement, la première saison d’American Crime est ce qu’il s’est fait de mieux à la télévision en 2015. Cependant, par sa condition d’anthologie, tout est relancé pour la deuxième saison. A voir…
Ma Note : 18/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : THE SHIELD de Shawn RYAN & Kurt SUTTER, autre série brutale et digne.