mercredi 23 novembre 2016

GUET-APENS (THE GETAWAY) de Sam PECKINPAH

GUET-APENS
THE GETAWAY
It takes two to make it.
They’re hot.


Fiche Technique

REALISE PAR : Sam Peckinpah
ECRIT PAR : Walter Hill
MUSIQUE DE : Quincy Jones
PRODUIT PAR : Mitchell Brower & David Foster
PRODUCTION : First Artists – Solar – Foster-Brower
DISTRIBUE PAR : National General aux USA – Warner en France
ORIGINE : USA
DUREE : 2h2min
PUBLIC : Interdit aux moins de 12 ans
SORTIE : 13 Décembre 1972 aux USA – 25 Janvier 1973 en France
BUDGET : 3 Millions de Dollars
REVENUS : 59 Millions de Dollars (56 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Texas & Arizona
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

STEVE MCQUEEN : Doc McCoy
ALI MCGRAW : Carol McCoy
AL LETTIERI : Rudy Butler
BEN JOHNSON : Jack Beynon
SALLY STRUTHERS : Fran Clinton
JACK DODSON : Harold Clinton
SLIM PICKENS : The Cowboy
BO HOPKINS : Frank Jackson
DUB TAYLOR : Laughlin
ROY JENSON : Cully Beynon

Critique

            Doc McCoy (STEVE MCQUEEN) est en prison et ne peut pas sortir pour bonne conduite. Grâce à sa femme Carol (ALI MCGRAW), il s’attire les bonnes grâces du politicien corrompu Jack Beynon (BEN JOHNSON), qui le libère à la condition qu’il fasse un casse avec deux de ses acolytes, Rudy Butler (AL LETTIERI) et Franck Jackson (BO HOPKINS).

Critique

            En 1972, sous l’impulsion de Steve McQueen et de David Foster, Sam Peckinpah réalise une adaptation d’un roman de Jack Thompson, The Getaway, avec McQueen himself et sa femme de l’époque, Ali McGraw.
            The Getaway est un thriller pur et dur, un film d’action ultra-violent à la grande habitude de Sam Peckinpah, un déluge d’hémoglobine et de fusillades, avec des personnages tout aussi durs et sans pitié, à la violence sourde et à peine cachée. Et pourtant, le film ressemble beaucoup à une bonne heure d’exposition (avec quelques passages savoureux comme toute l’histoire du personnage d’Al Lettieri, absolument parfait en terrible méchant en mission, avec quelques rebondissements inattendus et teintés d’un humour noir décapant) et une dernière heure de carnage. The Getaway possède cependant des scènes d’action remarquables, avec des ralentis, des plans très réussis et un rythme qui ne faiblit pas malgré la relative lenteur de la première partie. Steve McQueen est absolument génial, ultra charismatique dans ce rôle de flingueur dur mais honorable, tandis qu’Ali McGraw repousse les limites du non-jeu et parvient presque à gâcher quelques séquences.
            C’est le seul réel défaut de The Getaway, un film d’action tout ce qu’il y a de plus classique et d’efficace, qui parvient parfaitement à gérer son big payoff, décoiffant.
Ma Note : 17/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : BULLITT de Peter YATES, un autre grand film avec Steve McQueen.

42 de Brian HELGELAND

42
42
In a game divided by color,
he made us see greatness.


Fiche Technique

REALISE PAR : Brian Helgeland
ECRIT PAR : Brian Helgeland
MUSIQUE DE : Mark Isham
PRODUIT PAR : Thomas Tull
PRODUCTION : Warner Bros. – Legendary
DISTRIBUE PAR : Warner Bros. aux USA
ORIGINE : USA
DUREE : 2h8min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 12 Avril 2013 aux USA
BUDGET : 40 Millions de Dollars
REVENUS : 97 Millions de Dollars (57 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Alabama, Georgia, New York & Tennessee
GENRE : Sports Drama
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

CHADWICK BOSEMAN : Jackie Robinson
CHRISTOPHER MELONI : Leo Durocher
HARRISON FORD : Branch Rickey
ANDRE HOLLAND : Wendell Smith
ALAN TUDYK : Ben Chapman
LUCAS BLACK : Pee Wee Reese
HAMISH LINKLATER : Ralph Branca
BRETT CULLEN : Clay Hopper
NICOLE BEHARIE : Rachel Isum Robinson
TOBY HUSS : Clyde Sukefort

éSynopsis

            En 1947, Branch Rickey (HARRISON FORD) les Brooklyn Dodgers signèrent en provenance des Montreal Royals Jackie Robinson (CHADWICK BOSEMAN), le premier joueur professionnel de baseball afro-américain. Suivi par un journaliste, Wendell Smith (ANDRE HOLLAND), Jackie Robinson devient alors une star nationale.

Critique

            En 2013, Brian Helgeland revient enfin dans le siège de réalisateur avec 42, très longtemps après son dernier film, l’éreinté par les critiques The Order et surtout quelques scripts de films médiocres.
            En adaptant une histoire réelle pour la première fois, Brian Helgeland ne cède heureusement pas aux sirènes de l’hagiographie envers Jackie Robinson, le premier joueur professionnel de baseball afro-américain, mais n’édulcore tout de même pas ce qu’il s’est passé à cette époque, de la Ségrégation. Nous sommes devant un biopic qui utilise parfaitement les codes du genre sans pour autant tomber dans l’académisme le plus profond. Helgeland nous conte une histoire passionnante sans jamais donner l’impression de sauter des étapes, en offrant quelques belles séquences comme celles où Robinson est encouragé par des travailleurs blancs, dans une séquence que Helgeland veut d’abord inquiétante avant d’être chaleureuse. Le casting est excellent, Chadwick Boseman dans un rôle plutôt compliqué, tandis que le supporting cast l’épaule très bien, Andre Holland, Harrison Ford et Hamish Linklater en tête. La musique de Mark Isham est un peu pompière mais le sujet s’y prête plutôt bien.
            42 est un film qui aurait clairement mérité une sortie salles en France et qui mérite d’être vu plutôt deux fois qu’une. C’est dommage que Brian Helgeland n’ait pas continué sur cette voie-là.
Ma Note : 16.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : RACE de Stephen HOPKINS, qui conte l’histoire de Jesse Owens. 

ASTERIX : LE DOMAINE DES DIEUX de Louis CLICHY & Alexandre ASTIER

ASTERIX : LE DOMAINE DES DIEUX
ASTERIX : THE MANSIONS OF THE GODS
Un film avec des esclaves en RTT
Un film avec des poissons volants


Fiche Technique

REALISE PAR : Louis Clichy & Alexandre Astier
ECRIT PAR : Alexandre Astier & Louis Clichy
MUSIQUE DE : Philippe Rombi
PRODUIT PAR : Natasha Abrahams, Philippe Bony & Thomas Valentin
PRODUCTION : M6 – Belvision – Grid – Mikros
DISTRIBUE PAR : SND en France
ORIGINE : France / Belgique
DUREE : 1h25min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 26 Novembre 2014 en France
BUDGET : 37 Millions d’€uros
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Animation
GENRE : Aventures
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Adaptation d’un des albums d’Astérix. Suite prévue.

ROGER CAREL : Astérix
GUILLAUME BRIAT : Obélix
LORANT DEUTSCH : Anglaigus
ALEXANDRE ASTIER : Oursenplus
LAURENT LAFFITE : Duplicatha
ALAIN CHABAT : Prospectus
ELIE SEMOUN : Cubitus
FLORENCE FORESTI : Bonnemine
GERALDINE NAKACHE : Dulcia
FRANCOIS MOREL : Ordralfabétix

Synopsis

            Afin de contrer les Gaulois, Jules César (PHILIPPE MORIER-GENOUD) décide de faire construire à son architecte Anglaigus (LORANT DEUTSCH) un village résidentiel romain proche du village afin de les convertir au mode de vie romain. Astérix (ROGER CAREL) et Obélix (GUILLAUME BRIAT) veillent au grain.

Critique

            Après quatre films en live-action plus ou moins ratés (même Mission Cléopâtre n’est pas une immense réussite), une nouvelle adaptation d’Astérix fut mise en route.        
            Cette fois-ci, on retourna au dessin animé, avec Astérix : Le Domaine des Dieux, réalisé par Louis Clichy et Alexandre Astier. On aime ou pas Astier, force est de constater que celui-ci est talentueux et le voir s’attaquer à la bande-dessinée de Goscinny et Uderzo est assez intéressant. Bien lui en a pris tant Le Domaine des Dieux est de très loin le meilleur Astérix au cinéma. Aussi drôle que délirant, sans pour autant perdre de vue l’esprit de la BD, le film d’Astier et de Clichy est une hilarante comédie, qui possède, en plus d’une animation satisfaisante et assez personnelle pour ne pas ressembler au tout-venant et quelques trouvailles visuelles intéressantes, un casting vocal de premier cru. Le retour de Roger Carel pour la voix d’Astérix et l’arrivée de Guillaume Briat en Obélix est un coup de génie, tandis que le supporting cast est peuplé d’acteurs motivés et en grande forme comme Alain Chabat, Laurent Laffite et surtout Lorant Deutsch.
            Mis en musique avec grand talent par Philippe Rombi, Le Domaine des Dieux est un bon début pour ce qu’on espère devenir une franchise par Clichy et Astier tant ils semblent avoir compris l’œuvre originelle.
Ma Note : 16/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : ASTERIX ET CLEOPATRE de René GOSCINNY & Albert UDERZO, la meilleure adaptation pour l’instant.

WHILE WE'RE YOUNG de Noah BAUMBACH

WHILE WE’RE YOUNG
WHILE WE’RE YOUNG
Life never gets old
2014 Toronto International Film Festival


Fiche Technique

REALISE PAR : Noah Baumbach
ECRIT PAR : Noah Baumbach
MUSIQUE DE : James Murphy
PRODUIT PAR : Noah Baumbach, Eli Bush, Scott Rudin & Lila Yacoub
PRODUCTION : Scott Rudin
DISTRIBUE PAR : A24 aux USA- Mars en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h37min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 27 Mars 2015 aux USA – 22 Juillet 2015 en France
BUDGET : 10 Millions de Dollars
REVENUS : 17 Millions de Dollars (7 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : New York
GENRE : Comédie
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

BEN STILLER : Josh Schrebnik
NAOMI WATTS : Cornelia Schrebnik
ADAM DRIVER : Jamie Massey
AMANDA SEYFRIED : Darby Massey
CHARLES GRODIN : Leslie Breitbart
BRADY CORBET : Kent Arlington
ADAM HOROWITZ : Hedge Fund Dave
RYAN SERHANT : Fletcher
MARIA DIZZIA : Marina
MATTHEW MAHER : Tim

Synopsis

            Josh Schrebnik (BEN STILLER) est un documentariste en train de travailler sur la post-production de son nouveau projet. Alors qu’il requiert l’aide de Leslie Breitbart (CHARLES GRODIN), un grand réalisateur, il rencontre le jeune Jamie Massey (ADAM DRIVER) et sa femme, Darby (AMANDA SEYFRIED), qui décident d’apprendre avec lui.

Critique

            Après son excellent Frances Ha, Noah Baumbach retrouve Ben Stiller qu’il avait dirigé dans son film d’avant, Greenberg, avec While We’re Young, une comédie dramatique sur fond de cinéma.
            En effet, Noah Baumbach parle beaucoup de cinéma dans While We’re Young, avec le personnage de Ben Stiller qui tente de finir un documentaire très austère. C’est sur la réflexion du métier d’auteur que le film marche très bien, avec des notions d’honnêteté, de révérence aux grands auteurs et de loyauté dans le monde du documentaire, un monde qu’on n’a pas l’habitude de voir au cinéma. Son principal problème réside dans le fait qu’aucun de ses personnages, hormis celui de Ben Stiller, n’est sympathique. Celui-ci est jusqu’au boutiste, trop enfermé dans ses idées, mais les autres personnages sont tous détestables, pourtant interprétés par des acteurs talentueux. En effet, Naomi Watts, Adam Driver, Amanda Seyfried et surtout Charles Grodin (qui est en train de revenir très fort au cinéma) sont très bons et sauvent constamment leurs personnages. Quant à la bande-son, comme d’habitude chez Noah Baumbach, elle est très bonne et accompagne très bien le film.
            Souvent drôle et divertissante, mais jamais vraiment très sympathique, While We’re Young est une comédie un peu longuette mais tout de même réussie de Noah Baumbach. On est cependant très loin de Frances Ha.
Ma Note : 14/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : MISTRESS AMERICA de Noah BAUMBACH, son film suivant, plus réussi. 

SEVEN YEARS ITCH (QI NIAN ZHI YANG) de Johnnie TO

SEVEN YEARS ITCH
QI NIAN ZHI YANG
七年之痒 
7 Years Itch



Fiche Technique

REALISE PAR : Johnnie To
ECRIT PAR : Raymond Wong
MUSIQUE DE : Anders Nelsson
PRODUIT PAR : Raymond Wong
PRODUCTION : Cinema City
DISTRIBUE PAR : Cinema City à Hong-Kong
ORIGINE : Hong Kong
DUREE : 1h22min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 5 Mars 1987 à Hong Kong
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : 11 Millions de Dollars HK
LIEUX DE TOURNAGE : Hong Kong
GENRE : Comédie romantique
DISPONIBILITE : DVD HK
SUITES : Non

RAYMOND WONG : Willie Ng
SYLVIA CHANG : Sylvia Chang
ERIC TSANG : John
NINA LI CHI : Lam Siu Hung
CHENG KWUN-MIN : Sylvia’s Father
TAM SIN-HUNG : Sylvia’s Mother
ANGELINA LO : Mamasan
WU FUNG : Money Chin
CHENG HENG-MA : Rubbish Collector
MAGGIE CHEUNG : Jogger in Park

Synopsis

            Willie Ng (RAYMOND WONG) vient de fêter son anniversaire de mariage de 7 ans avec Sylvia Chang (SYLVIA CHANG). Cependant, leur mariage est au point mort tant Sylvia, amatrice d’opéras cantonais, se plaint que son mari, businessman calme, est ennuyeux. A Singapour, Willie rencontre Lam Siu Hung (NINA LI CHI), qui va mettre sa vie sens dessus-dessous…

Critique

            Nous sommes en 1987 et à cette époque, Raymond Wong sort de quelques succès grâce à ses Happy Ghost, tandis que Johnnie To vient d’en réaliser le troisième épisode.
            Seven Years Itch est une nouvelle comédie lubrique du duo, si tant est qu’il fut duo à un moment. Johnnie To ne sert qu’à mettre en image la dernière farce de Raymond Wong et il se débrouille plutôt bien, même si on reste tout de même dans le paresseux et le répétitif, malgré une nouvelle performance remarquable de Raymond Wong, qui restera à jamais un sacré amuseur public et qui parvient encore à faire apprécier un personnage d’une crétinerie sombre. Il se trouve que le film, alors dans une torpeur plutôt prévisible, se transforme dans son dernier quart d’heure en une comédie déjantée, avec multiples baffes et une morale déroutante et furieusement jouissive. Au niveau des seconds rôles, Sylvia Chang, Nina Li Chi et Eric Tsang (pourtant sous-utilisé) bien évidemment sont excellents. Le tout est à l’image du score d’Anders Nilsson : affreusement et formidablement hongkongais 80s.       
            C’est la plus grande qualité et le plus grand défaut de Seven Years Itch, cette appartenance tenace au cinéma hongkongais 80s. Il n’y a rien d’original mais rien de terriblement agaçant dans ce quatrième film de Johnnie To.
Ma Note : 12.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : HAPPY GHOST III de Johnnie TO, une autre association To – Wong de bon acabit.

NORBIT de Brian ROBBINS

NORBIT
NORBIT
Have You Ever Made A Really Big Mistake?
Mec sympa avec énorme problème


Fiche Technique

REALISE PAR : Brian Robbins
ECRIT PAR : Eddie Murphy, Charlie Murphy, Jay Scherick & David Ronn
MUSIQUE DE : David Newman
PRODUIT PAR : John Davis & Eddie Murphy
PRODUCTION : DreamWorks SKG – Davis – Tollin/Robbins
DISTRIBUE PAR : Paramount aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h42min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 9 Février 2007 aux USA – 4 Avril 2007 en France
BUDGET : 60 Millions de Dollars
REVENUS : 159 Millions de Dollars (99 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Californie
GENRE : Comédie
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

EDDIE MURPHY : Norbit Albert Rice / Rasputia Latimore / Hangten Wong
THANDIE NEWTON : Kate Thomas
EDDIE GRIFFIN : Pope Sweet Jesus
KATT WILLIAMS : Lord Have Mercy
CUBA GOODING JR. : Deion Hughes
MIGHTY RASTA : Blue Latimore
TERRY CREWS : Big Black Jack Latimore
CLIFTON POWELL : Earl Latimore
MARLON WAYANS : Buster Bust-A-Move Perkin
CHARLIE MURPHY : Lloyd the Dog

Synopsis

            Norbit Rice (EDDIE MURPHY) est un gentil garçon un peu naïf qui épousa assez jeune Rasputia Latimore (EDDIE MURPHY), qui se comporte comme un tyran avec lui. Quand il retrouve Kate Thomas (THANDIE NEWTON), une amie d’enfance, Norbit tombe amoureux. Avec l’aide de ses 2 amis (EDDIE GRIFFIN & KATT WILLIAMS), il décide de quitter Rasputia.

Critique

            En 2007, Eddie Murphy sort tout juste de Dreamgirls et on parle même de l’Oscar pour sa performance. Selon certains, c’est Norbit, sorti quelques mois plus tard, qui l’a empêché de gagner.
            Pour sa première collaboration avec Brian Robbins, Eddie Murphy écrit avec son frère Norbit, une comédie qui retourne à l’époque où il jouait plusieurs rôles. Il se trouve que Norbit est très probablement le film le plus débile de la carrière d’Eddie Murphy, passant allègrement la barrière du mauvais goût à chaque scène ou presque, refusant totalement d’élever le débat et se contentant d’enchaîner les blagues grasses sur les obèses, les Chinois et autres joyeusetés. Pourtant, Norbit est une excellente comédie, quasiment constamment drôle, plutôt bien fichue et interprétée par des cabotins en totale roue libre, que ce soient Eddie Griffin, Katt Williams, Marlon Wayans, Cuba Gooding Jr. ou encore le grand Terry Crews qui s’en donne à cœur joie dans un rôle de brute épaisse balourde. Mais c’est Eddie Murphy qui est à saluer ici, parvenant à donner corps à trois personnages très différents (un gentil naïf, une obèse maléfique et un vieux Chinois) tout en restant relativement crédible. Il est clairement au top de sa forme ici.
            Alors oui, Norbit pourrait durer 20 minutes de moins mais au milieu de toute cette vulgarité se trouve aussi une histoire assez chaleureuse et même presque touchante. Cela en fait une comédie réussie. Aussi simple que cela.
Ma Note : 16.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : LE PROFESSEUR FOLDINGUE de Tom SHADYAC, un autre film avec des multiples Eddie Murphy.

AQUARIUS, Saison 1 de John MCNAMARA

AQUARIUS
AQUARIUS
SAISON 1


Fiche Technique

CREEE PAR : John McNamara
REALISEE PAR : Jonas Pate, Nelson McCormick, Michael Zinberg, Michael Offer, Michael Waxman, Jon Amiel, John Dahl, Roxann Dawson & Lukas Ettlin
ECRITE PAR : John McNamara, Alexandra Cunningham, Sera Gamble, Rafael Yglesias, David Reed & Mike Sheehan
PRODUITE PAR : Marty Adelstein, Vahan Moosekian, Becky Clements, Jonas Pate, Alexandra Cunningham, Sera Gamble, David Duchovny, Melanie Greene, John McNamara & Rafael Yglesias
PRODUCTION : King Baby – McNamara – Tomorrow
PROGRAMMEE SUR : NBC aux USA en 2015 – 13e Rue en France en 2015
ORIGINE : USA
DUREE : 40 Minutes Par Episodes
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SAISONS : 2 (annulée)    
NOMBRE D’EPISODES : 13
GENRE : Cop Drama
PUBLIC : Interdit aux moins de 12 ans

DAVID DUCHOVNY : Officer Sam Hodiak
GETHIN ANTHONY : Charles Manson
GREY DAMON : Officer Bryan Shafe
EMMA DUMONT : Emma Karn
BRIAN F. O’BYRNE : Ken Karn
TARA-LYNNE BARR : Patricia ”Katie” Krenwinkle
CLAIRE HOLT : Officer Charmaine Tully
AMBYR CHILDERS : Susan ”Susie” Atkins
CHANCE KELLY : Detective Ed Cutler
GAIUS CHARLES : Bunchy Carter

Et Les Guests-Stars :
DAVID MEUNIER dans le 1x01, 1x03, 1x06, 1x07, 1x08, 1x10, 1x11, 1x12, 1x13
GRAHAM BECKEL dans le 1x01, 1x02, 1x04, 1x07, 1x12
PAUL RAE dans le 1x02, 1x04
LOBO SEBASTIEN dans le 1x04, 1x10, 1x11
BRIAN GOODMAN dans le 1x05, 1x08
ROBERT PICARDO dans le 1x06
CRISTINE ROSE dans le 1x06
ABBY MILLER dans le 1x07, 1x11, 1x13
XANDER BERKELEY dans le 1x13

Liste des Episodes

1x01 : Everybody’s Been Burned
1x02 : The Hunter Gets Captured by the Game
1x03 : Never Say Never to Always
1x04 : Home Is Where You’re Happy
1x05 : A Change is Gonna Come
1x06 : A Whiter Shade of Pale
1x07 : Cease to Resist
1x08 : Sick City
1x09 : Why ?
1x10 : It’s Alright Ma. (I’m Only Bleeding)
1x11 : Your Mother Should Know
1x12 : (Please Let Me Love You and) It Won’t Be Wrong
1x13 : Old Ego Is a Too Much Thing

Synopsis

            Sur une enquête pour retrouver Emma Karn (EMMA DUMONT), l’officier Sam Hodiak (DAVID DUCHOVNY) se retrouve sur la piste de Charles Manson (GETHIN ANTHONY).

Critique

            Tout auréolé de la fin de Californication, dans laquelle David Duchovny s’est à nouveau affirmé comme un acteur populaire de série TV, on retrouvait l’ancien acteur de X-Files dans un nouveau show évènement, Aquarius.
            Conçu comme une fiction historique par son créateur John McNamara, Aquarius raconte en fait l’histoire d’une fugue d’une adolescente pour rejoindre la famille de Charles Manson. Malheureusement, les scénaristes en ont fait une sorte de procedural drama, très peu intéressant épisode par épisode tant il manque ce qu’on attendait de la série : de l’ambition. En perdant totalement cet intérêt, la série ne vaut donc que pour sa photographie, remarquable et extrêmement différente de ce qu’on a pu voir auparavant sur les networks américains. C’est d’autant plus dommage que David Duchovny, Brian F. O’Byrne et Emma Dumont sont excellents et que le reste du casting est plutôt correct. Ces acteurs n’ont rien d’intéressants à jouer, la reconstitution est assez bancale et les choix musicaux constamment attendus. Au final, Aquarius ressemble à n’importe quel procedural high concept et ne doit son salut qu’à David Duchovny.
            John McNamara avait prévu 6 saisons pour Aquarius. A l’heure où est écrit cet article, la série est annulée au bout de 2. Ce n’est absolument pas étonnant vu le niveau de l’ensemble. Dommage, vraiment dommage.
Ma Note : 7.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : WICKED CITY de Steven BAIGELMAN, qui aurait pu avoir le même destin et qui s’est fait annuler au bout de 3 épisodes.