vendredi 13 janvier 2017

MEN, WOMEN & CHILDREN de Jason REITMAN

MEN, WOMEN & CHILDREN
MEN, WOMEN & CHILDREN
Discover how little you know
The people you know


Fiche Technique

REALISE PAR : Jason Reitman
ECRIT PAR : Jason Reitman & Erin Cressida Wilson
MUSIQUE DE : Bibio
PRODUIT PAR : Helen Estabrook & Jason Reitman
PRODUCTION : Paramount – Right of Way
DISTRIBUE PAR : Paramount aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h59min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 17 Octobre 2014 aux USA – 10 Décembre 2014 en France
BUDGET : 16 Millions de Dollars
REVENUS : 2 Millions de Dollars (14 Millions de Pertes)
LIEUX DE TOURNAGE : Austin, TX
GENRE : Comédie dramatique
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

ADAM SANDLER : Don Truby
JUDY GREER : Donna Clint
JENNIFER GARNER : Patricia Beltmeyer
KAITLYN DEVER : Brandy Beltmeyer
ANSEL ELGORT : Tim Mooney
ROSEMARY DEWITT : Helen Truby
DEAN NORRIS : Kent Mooney
J.K. SIMMONS : Allison’s Dad
DAVID DENMAN : Jim Vance
EMMA THOMPSON : The Narrator

Synopsis

            Don Truby (ADAM SANDLER) est un père de famille accro au porno. Tim Mooney (ANSEL ELGORT) est un jeune athlète qui arrête le basket pour se tourner vers un MMORPG. Donna Clint (JUDY GREER) poste des photos de sa fille (OLIVIA CROCICCHIA) afin que celle-ci devienne célèbre sur Internet. Leurs vies se croisent à cause des réseaux sociaux.

Critique

            Depuis son premier film, Thank You For Smoking, Jason Reitman se trouve être un auteur intéressant, à défaut d’être réellement très bon. Il s’attaque au phénomène d’Internet dans Men, Women & Children.
             A travers plusieurs personnages et une structure chorale, Jason Reitman essaie de nous faire comprendre à quel point l’évolution rapide d’Internet nous a changés complètement et nous a rendus paranoïaques, accros aux sites pornographiques, incapables de communiquer normalement et de réfléchir d’une manière sensée. C’est exactement le problème principal de son film, cette vision constamment noire de ce qui est aujourd’hui un outil qu’on utilise tous les jours et qui nous facilite la vie plus qu’il ne nous la complique, si tant est qu’on sait l’utiliser. Son autre problème est aussi que la douzaine de personnages qu’il suit sont quasiment tous déviants, étranges et non fréquentables. Avoir des personnages sympathiques aurait probablement rendu l’ensemble plus intéressant. En l’état, son film est absurdement long, visuellement dégueulasse et un prêchi-prêcha assez réac, en fin de compte. C’est dommage car Dean Norris, Adam Sandler et Kaitlyn Dever sont excellents, que deux ou trois séquences (comme celle avec Dennis Haysbert) sortent du lot.
Une fois fini, il ne fait aucun doute que Men, Women & Children est un mauvais film. Jason Reitman s’est complètement planté et même la narration d’Emma Thompson n’y peut rien changer.
Ma Note : 3.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : UP IN THE AIR de Jason REITMAN, où l’on retrouve sa touche personnelle. 

LADY OF STEEL (HUANG JIANG NU XIA) de Ho Meng HUA

LADY OF STEEL
HUANG JIANG NU XIA
La chevalière du Huang Jiang
荒江女俠


Fiche Technique

REALISE PAR : Ho Meng Hua
ECRIT PAR : Liang Jen
MUSIQUE DE : Fu-Ling Wang
PRODUIT PAR : Runme Shaw
PRODUCTION : Shaw Brothers
DISTRIBUE PAR : Shaw Brothers à HK
ORIGINE : Hong Kong
DUREE : 1h24min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 27 Février 1970 à Hong Kong
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Hong Kong
GENRE : Wu xia pian
DISPONIBILITE : DVD HK
SUITES : Non

CHENG PEI-PEI : Fang Ying Qi
YUEH HUA : Qin Shang Yi
HUANG CHUNG-HSIN : Han Shi Xiong
KU WEN-CHUNG : Xuan Zhen
FANG MIAN : Xia Zi Long
TUNG LI : Fang Ning
LAW HON : Lord Fei
HO WAN-TAI : Yan Ji Jiang
LEE WAN-CHUNG : Wei Tong Ming
LEE PANG-FEI : Wu Chang Sheng

Synopsis

            Pendant la dynastie des Song du sud, Fang Ning (TUNG LI) transporte une grosse somme d’argent qu’il se fait dérober par Han Shi Xiong (HUANG CHUNG-HSIN), qui massacre tout le convoi. Ne reste de survivante que Fang Yung Qi (CHENG PEI-PEI), sa fille. Ayant appris le kung-fu avec Xuan Zhen (KU WEN-CHUNG), elle décide de se venger.

Critique

            Il y eut une époque où la Shaw Brothers enchaînait les films plus vite que les perles, avec les mêmes réalisateurs, quasiment les mêmes acteurs et des liens entre certains films.
            Lady of Steel fait partie de la mouvance de la Shaw Brothers avec des filles particulièrement badass, qui détruisent un nombre incalculable de cascadeurs et de traitres en tout genre. Ici, c’est l’excellente Cheng Pei-Pei, quasiment aussi performante qu’une Angela Mao au top de sa forme, qui s’en charge, dans une sombre histoire d’embuscade et de vengeance. On y retrouve donc tous les éléments inhérents au wu xia pian de l’époque : on retrouve dans Lady of Steel un vieux maitre sage, une trahison terrible, des combats au sabre et à mains nues, filmées à grand renforts de gros plans pseudo-iconiques, du sang en peinture et surtout des chansons en mono… C’est clairement fait pour les amateurs et les experts du genre, les néophytes pourront se trouver bien ennuyés devant un film qui connait son public et qui lui offre ce qu’il attend, sans non plus en faire plus que le minimum syndical, surtout avec le trou noir au milieu du film.
            Lady of Steel n’est ni plus ni moins qu’un wu xia pian de série, qui n’apporte rien au genre mais qui permet à Chang Pei-pei de dégommer des méchants et c’est déjà pas mal.
Ma Note : 12.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : AMBUSH de MENG Hua Ho, un autre film du même réalisateur, assez similaire. 

SANS ISSUE (BLACK MOON RISING) de Harley COKELISS

SANS ISSUE
BLACK MOON RISING
There's a darker side to Sam Quint.
Steal from him and you'll find out...


Fiche Technique

REALISE PAR : Harley Cokeliss
ECRIT PAR : John Carpenter, Desmond Nakano & William Gray
MUSIQUE DE : Lalo Schifrin
PRODUIT PAR : Douglas Curtis & Joel B. Michaels
PRODUCTION : New World - Sequoia
DISTRIBUE PAR : New World aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h40min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 10 janvier 1986 aux USA – 19 mars 1986 en France
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : 7 Millions de Dollars
LIEUX DE TOURNAGE : Californie
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

TOMMY LEE JONES : Sam Quint
LINDA HAMILTON : Nina
ROBERT VAUGHN : Ed Ryland
BUBBA SMITH : Agent Johnson
RICHARD JAECKEL : Earl Windom
LEE VING : Marvin Ringer
KEENAN WYNN : Iron John
NICK CASSAVETES : Luis
WILLIAM SANDERSON : Tyke Thaeden
DAN SHOR : Billy Lyons

Synopsis

            Sam Quint (TOMMY LEE JONES) est engagé par le FBI pour voler une disquette contenant des preuves pour faire tomber une grosse entreprise de Las Vegas. Quand il fait face à son concurrent Marvin Ringer (LEE VING), il doit cacher la disquette dans une voiture prototype ultra-rapide, possédée par Earl Windom (RICHARD JAECKEL).

Critique

            Avant tout chose, il est important de rappeler que Black Moon Rising est un film écrit par John Carpenter, à l’époque où celui-ci sort d’une jolie période critique, avec The Thing, Christine et Starman.
         Réalisé par Harley Cokeliss, Black Moon Rising fait partie des films écrits par Carpenter qui sont dominés par un héros suave et badass, enchaînant les one-liners comme les coups de poings. A ce petit jeu-là, Tommy Lee Jones est un bon choix, dans la mesure où il est clairement le seul intéressé (que ce soient Linda Hamilton, Bubba Smith ou même cette bonne vieille ganache de Robert Vaughn, ils semblent tous particulièrement ennuyés) par cette histoire de voiture ultra-rapide et de disquette coincée dans celle-ci, où les voleurs de voiture se font la guerre devant l’œil mi amusé, mi agacé du FBI et des mafieux. Tout le monde se trahit dans tous les sens, rien n’est réellement surprenant, tout est visible à vingt kilomètres à la ronde et surtout les scènes d’action sont solides pour l’époque mais extrêmement répétitives. C’est dommage car on pouvait se prendre au jeu pendant les 30 premières minutes.
            En fin de compte, Black Moon Rising est un petit film d’action inoffensif et inintéressant, qui ne vaut que pour l’interprétation de Tommy Lee Jones, qui s’en donne à cœur joie.
Ma Note : 8/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : BLUE THUNDER de John BADHAM, dans le même style. 

KISS OF DEATH de Barbet SCHROEDER

KISS OF DEATH
KISS OF DEATH
Little Junior Brown. He rules the streets. He owns the game. But he doesn't own all of the players.


Fiche Technique

REALISE PAR : Barbet Schroeder
ECRIT PAR : Richard Price
MUSIQUE DE : Trevor Jones
PRODUIT PAR : Susan Hoffman & Barbet Schroeder
PRODUCTION : 20th Century Fox
DISTRIBUE PAR : 20th Century Fox aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h41min
PUBLIC : Interdit aux moins de 12 ans
SORTIE : 21 Avril 1995 aux USA – 24 Mai 1995 en France
BUDGET : 40 Millions de Dollars
REVENUS : 15 Millions de Dollars (25 Millions de Pertes)
LIEUX DE TOURNAGE : New York & New Jersey
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

DAVID CARUSO : Jimmy Kilmartin
NICOLAS CAGE : Little Junior Brown
SAMUEL L. JACKSON : Calvin Hart
STANLEY TUCCI : Frank Zioli
VING RHAMES : Omar
HELEN HUNT : Bev Kilmartin
KATHRYN ERBE : Rosie Kilmartin
MICHAEL RAPAPORT : Ronnie Gannon
PHILIP BAKER HALL : Big Junior Brown
ANTHONY HEALD : Jack Gold

Synopsis

            Jimmy Kilmartin (DAVID CARUSO) ne voulait pas retomber dans une vie de crime. Mais quand son pote Ronnie Gannon (MICHAEL RAPAPORT) l’appelle pour conduire un camion, il se dévoue. L’inspecteur Calvin Hart (SAMUEL L. JACKSON) prend une balle dans la joue et Kilmartin est arrêté. C’est le moment de se venger.

Critique

            Réalisateur cosmopolite, Barbet Schroeder se retrouve aux Etats-Unis et réalise plusieurs films plutôt appréciés comme Single White Female. En 1995, il réalise Kiss of Death, un thriller qui se veut film noir.
            Kiss of Death est loin d’être un film noir comme on en a vu dans les années 50’s. En revanche, c’est un thriller tout à fait honnête, qui a la bienséance de ne durer que 90 minutes afin de resserrer son intrigue sur la vengeance du personnage de David Caruso, que tout le monde semble prendre pour un pantin. Pendant que 85% du film est tout à fait sérieux et bien ficelé, Barbet Schroeder a dû faire avec l’électron libre parfait : Nicolas Cage. En effet, Kiss of Death ne serait qu’un film standard avec un Michael Rapaport agaçant, un Ving Rhames énervé, un Stanley Tucci roublard et un Samuel L. Jackson bon copain s’il n’y avait l’immense Nicolas Cage en plein milieu qui décide de n’en fait qu’à sa tête pour le grand bien du film. Le maître cabotin hurle, saute, rit, bastonne et fait des haltères avec des strip-teaseuses. Il allume le film avec ses pitreries, qu’il fait avec un sérieux déconcertant.
            Cette touche de folie apporte au film de Barbet Schroeder un cachet intéressant, ce qui fait de Kiss of Death un film particulièrement intrigant et important pour les fans de thriller 90s. Un bon cru.
Ma Note : 14.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : SAILOR & LULA de David LYNCH, un autre film avec un Nicolas Cage déchaîné.