lundi 30 juillet 2012

PIEGE DE CRISTAL (DIE HARD) de John MCTIERNAN


PIEGE DE CRISTAL
DIE HARD
It will blow you to the back wall of the theater!
40 étages en otage


Fiche Technique

REALISE PAR : John McTiernan
ECRIT PAR : Jeb Stuart & Steven E. De Souza
MUSIQUE DE : Michael Kamen
PRODUIT PAR : Lawrence Gordon & Joel Silver
PRODUCTION : 20th Century Fox – Gordon – Silver
DISTRIBUE PAR : 20th Century Fox aux USA – Sony en France
ORIGINE : USA
DUREE : 2h11min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 15 Juin 1988 aux USA – 21 Septembre 1988 en France
BUDGET : 28 Millions de Dollars
REVENUS : 137 Millions de Dollars (109 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Los Angeles,CA aux USA
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : Blu-Ray Zone 2
SUITES : Premier opus de la saga Die Hard, qui compte 4 films + 1 qui va sortir

BRUCE WILLIS : John McClane
BONNIE BEDELIA : Holly Gennaro McClane
ALAN RICKMAN : Hans Gruber
REGINALD VELJOHNSON : Sergeant Al Powell
HART BOCHNER : Harry Ellis
ALEXANDER GODUNOV : Karl
PAUL GLEASON : Deputy Police Chief Dwayne T. Robinson
WILLIAM ATHERTON : Richard Thornburg
ROBERT DAVI : FBI Special Agent Big Johnson
GRAND L. BUSH : FBI Agent Little Johnson

Synopsis

            John McClane (BRUCE WILLIS), policier New Yorkais se retrouve dans un building, le Nakatomi Plaza à Noël, pour aller chercher sa femme (BONNIE BEDELIA) à Los Angeles. Malheureusement pour ses vacances, des terroristes ont décidé de prendre le building d’assaut. John McClane est donc la dernière chance des otages.

Critique

            Souvent considéré comme le meilleur film d’action de l’histoire du cinéma, Piège de Cristal jouit d’une impunité assez étrange, au vu de sa star au casting, Bruce Willis et de son réalisateur, John McTiernan, vertement critiqués sur la suite de leur carrière.
            Piège de Cristal n’a évidemment pas usurpé sa réputation, tant le film est bien écrit, avec une montée de la tension plutôt bien réussie, une intrigue qui tient la route deux heures durant, et qu’il possède un jeu d’acteur vraiment performant (Hart Bochner, Reginald VelJohnson ou bien évidemment Bruce Willis sont excellents) et une mise en scène très efficace, avec en prime, quelques plans fabuleux comme ceux du premier face-à-face entre Bruce Willis et Alan Rickman. Mais il se trouve qu’en 2012, près de 25 ans après sa sortie, le film a quand même un peu vieilli et certaines scènes d’action paraissent un peu ridicules, tout comme certains effets lors des fusillades, tout comme la musique, qui manque clairement d’un souffle épique.
            Ne nous égarons pas, Piège de Cristal reste un très bon film, un modèle de thriller avec ce qu’il faut d’humour noir, un rôle qui collera à la peau pendant longtemps de Bruce Willis. Il a juste un peu vieilli.
Ma Note : 17/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : LE DERNIER SAMARITAIN de Tony SCOTT, un des nombreux films où Bruce Willis nous rejouait son rôle de râleur patenté mais héros malgré lui.

THE DARK KNIGHT RISES (THE DARK KNIGHT RISES) de Christopher NOLAN


THE DARK KNIGHT RISES
THE DARK KNIGHT RISES
The Legend Ends
Tout va s’embraser


Fiche Technique

REALISE PAR : Christopher Nolan
ECRIT PAR : Christopher Nolan & Jonathan Nolan
MUSIQUE DE : Hans Zimmer
PRODUIT PAR : Christopher Nolan, Charles Roven & Emma Thomas
PRODUCTION : Warner Bros – DC – Legendary – Syncopy
DISTRIBUE PAR : Warner Bros. aux USA et en France
ORIGINE : USA / Royaume-Uni
DUREE : 2h44min
PUBLIC : Interdit Aux Moins de 12 Ans
SORTIE : 20 Juillet 2012 aux USA – 25 Juillet 2012 en France
BUDGET : 250 Millions de Dollars
REVENUS : Exploitation en Cours
LIEUX DE TOURNAGE : Angleterre, Ecosse, Roumanie, USA & Inde
GENRE : Superhero Movie
DISPONIBILITE : Dans Vos Cinémas
SUITES : Fin de la trilogie du DARK KNIGHT

CHRISTIAN BALE : Bruce Wayne / Batman
ANN HATHAWAY : Selina Kyle / Catwoman
TOM HARDY : Bane
MARION COTILLARD : Miranda Tate
MORGAN FREEMAN : Lucius Fox
MICHAEL CAINE : Alfred Pennyworth
JOSEPH GORDON-LEVITT : Detective John Blake
MATTHEW MODINE : Deputy Commissioner James Foley
GARY OLDMAN : Commissioner James Gordon
BEN MENDELSOHN : John Daggett

Synopsis

            Huit ans après la mort d’Harvey Dent (AARON ECKHART), Gotham est devenu une ville paisible qui n’a plus besoin d’un Bruce Wayne (CHRSTIAN BALE) marqué physiquement. Sauf qu’un nouveau terroriste fait son apparition : Bane (TOM HARDY) et son armée de mercenaire, qui ont bien décidé de détruire Gotham. Batman doit donc intervenir.

Critique

            Après avoir convaincu 90% des cinéphiles que c’était un grand réalisateur malgré des failles pourtant bien visibles, criantes et occultés par des fanatiques (scènes d’actions anémiques, films trop longs, scénarii trop noirs dans l’exagération), Christopher Nolan livrait le dernier volet de sa trilogie Batman.
            The Dark Knight Rises se donne les moyens de ses ambitions, avec un budget énorme, un casting qui multiplie les visages connus et les caméos plutôt réussis (Will Estes gagne le petit jeu du meilleur caméo, ex aequo avec Cillian Murphy), les scènes d’action au postulat dantesque, mais torchées par un Christopher Nolan qui ne sait définitivement pas tourner les combats, les dialogues assez efficaces et parfois même drôles et un montage très souvent alterné qui maintient le spectateur en haleine. Le film est même parfois moins noir que d’habitude chez Nolan, malgré encore pas mal de personnages qui meurent sans vraiment d’utilité. Par exemple, on citera le personnage de Reggie Lee qui se fait flinguer sans raison par le revenant Christopher Judge, qui entraînera un combat sans réel intérêt ou celui de Burn Gorman, pas réellement important pour l’histoire, qui ne revient, une heure après sa dernière apparition, seulement pour mourir dans d’atroces souffrances (et permettre à Noel G. d’apparaître). Tous ces éléments pourraient faire de The Dark Knight Rises un grand film.
            Malheureusement, bien trop de défauts jalonnent le film. En effet, hormis des scènes catastrophiques (comme celle d’ouverture, qui ne sert à rien et sacrifie Aiden Gillen bien trop tôt), le film est aussi parfois très idiot et se moque même parfois du monde, avec des twists honteux, des situations effarantes de bêtise (Matthew Modine qui se bat et qui finit par se faire tuer par un véhicule, Marion Cotillard qui meurt en cabotinant, Bane qui se fait tuer de manière terriblement ridicule), quelques acteurs catastrophiques comme Tom Hardy qui parvient à surjouer avec les yeux et la voix (et c’est une performance que seul Nicolas Cage parvient à faire et de plus, quand il le fait, c’est satisfaisant), le manque de Batman et comme dit auparavant, la propension qu’a Nolan à tuer son casting sans raison. En plus, Nolan nous surprend avec un manque de tact étonnant quant à la fin de son film et son Robin, prévisible et asséné comme si le spectateur était débile. Dommage, car Joseph Gordon-Levitt est encore une fois excellent.
            The Dark Knight Rises est évidemment un bon film, un très bon même, bien plus satisfaisant que The Dark Knight, car moins excessivement noir, moins Bad Guy centré, mais reste un film assez gêné par des défauts très fâcheux. Ce n’est pas en insultant ses détracteurs que les fans aideront Christopher Nolan à réaliser de meilleurs films, mais en énumérant ses défauts pour l’aider à progresser. Cependant, pas sur que ce fieffé prétentieux soit vraiment à l’écoute des critiques.
Ma Note : 16.5/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : INCEPTION de Christopher NOLAN, film à défauts, certes, mais objectivement très bon, comme ce TDKR.

LA GRANDE AVENTURE DES MUPPETS (THE GREAT MUPPET CAPER) de Jim HENSON


LA GRANDE AVENTURE DES MUPPETS
THE GREAT MUPPET CAPER
Gem Heist Epic !


Fiche Technique

REALISE PAR : Jim Henson
ECRIT PAR : Tom Patchett, Jay Tarses, Jerry Juhl & Jack Rose
MUSIQUE DE : Joe Raposo
PRODUIT PAR : David Lazer & Frank Oz
PRODUCTION : Henson Associates – Incorporated Television Company
DISTRIBUE PAR : Universal AFD aux USA – UIP en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h35min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 26 Juin 1981 aux USA – 14 Octobre 1981 en France
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : 31 Millions de Dollars
LIEUX DE TOURNAGE : Angleterre
GENRE : Comédie Familiale
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Deuxième film Muppet

JIM HENSON : Kermit / Rowlf / Dr. Teeth / Waldorf / Swedish Chef / Newsman
FRANK OZ : Miss Piggy / Fozzy Bear / Animal / Sam the Eagle
JERRY NELSON : Floyd Pepper / Pops / Lew Zealand / Louis / Slim
RICHARD HUNT : Scooter / Statler / Sweetums / Janice / Beaker
DAVE GOELZ : The Great Gonzo / Beauregard / Zoot / Dr. Bunsen Honeydew
CHARLES GRODIN : Nicky Holiday
DIANA RIGG : Lady Holiday
JOHN CLEESE : Neville
ROBERT MORLEY : British Gentleman
JACK WARDEN : Mike Tarkenian

Synopsis

            Kermit (JIM HENSON) et son frère Fozzy (FRANK OZ), journaliste, sont envoyés en Angleterre écrire un papier sur Lady Holiday (DIANA RIGG). Cependant, une fois arrivés là-bas, cette dernière se fait voler son diamant. Kermit décide donc de passer à l’enquête accompagné de Miss Piggy (FRANK OZ).

Critique

            Après le succès du tout premier film The Muppet Movie et la dernière saison de la légendaire série, il était évident qu’il y allait y avoir une suite, avec bien plus d’ambitions. Ce fut The Great Muppet Caper, réalisé par Jim Henson.
            Force est de constater qu’il y a en effet bien plus d’ambitions dans ce deuxième film, l’intrigue étant désormais bien plus travaillée que le road movie du premier opus et délocalisée à Londres, où les Muppets se retrouvent tous. On y retrouve cette envie de briser le quatrième mur à chaque gag, assez réjouissant mais aussi rédhibitoire pour les gens qui n’aiment pas ce genre d’humour. Le film tombe malheureusement trop souvent dans l’hystérie totale, malgré son capital sympathie impressionnant, qui n’arrive cependant pas à pardonner quelques excès vraiment mal vus. Heureusement, les chansons vont encore un sans faute et les guests stars sont à la hauteur de l’évènement, John Cleese et surtout Peter Ustinov en tête.
            The Great Muppet Caper est un bon film, bien mis en scène, avec des acteurs convaincants et des moments très drôles. C’est aussi malheureusement une déception comparée à l’excellent premier film, bien plus réussi.
Ma Note : 13.5/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : THE MUPPET MOVIE de James FRAWLEY, bien plus réussi et sympathique.

samedi 28 juillet 2012

A FLEUR DE PEAU (UNDERNEATH) de Steven SODERBERGH


A FLEUR DE PEAU
UNDERNEATH
For passion, betrayal and murder…
There’s still no place like home


Fiche Technique

REALISE PAR : Steven Soderbergh
ECRIT PAR : Steven Soderbergh & Daniel Fuchs
MUSIQUE DE : Cliff Martinez
PRODUIT PAR : John Hardy
PRODUCTION : Populist
DISTRIBUE PAR : Gramercy aux USA – ARP en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h39min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 28 Avril 1995 aux USA – 10 Avril 1996 en France
BUDGET : 7 Millions de Dollars
REVENUS : 300.000 Dollars (6.7 Millions de Pertes)
LIEUX DE TOURNAGE : Austin,TX aux USA
GENRE : Film Noir
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

PETER GALLAGHER : Michael Chambers
ALISON ELLIOTT : Rachel
WILLIAM FICHTNER : Tommy Dundee
ADAM TRESE : David Chambers
JOE DON BAKER : Clay Hinkle
PAUL DOOLEY : Ed Dutton
ANJANETTE CORNER : Mrs. Chambers
BRAD LELAND : Man Delivering Money
JULES SHARP : Hinkle’s Assistant
ELISABETH SHUE : Susan Crenshaw

Synopsis

            Michael Chambers (PETER GALLAGHER), joueur compulsif, revient chez lui après quelques années d’absence. Il renoue le contact avec son ex-femme, Rachel (ALISON ELLIOTT) mais rencontre son nouveau compagnon, le violent Tommy Dundee (WILLIAM FICHTNER). Tous trois vont engendrer une spirale de mensonges…

Critique

            Avant d’être un réalisateur bankable et reconnu de tous, Steven Soderbergh n’était qu’un jeune pétri de talent qui peinait, pour les critiques, à confirmer son talent vu sur Sexe, Mensonges & Video, Palme d’Or 1989.
            Son quatrième film, nouvelle adaptation du roman Criss Cross de Don Tracy, après celle de Robert Siodmak, ne possède pas encore les castings de fou que Soderbergh a pu nous proposer dans sa carrière future, ni même les scénarios plutôt efficace que ce dernier ait pu mettre en images. En effet, A Fleur de Peau n’a rien d’original dans son scénario, simple histoire de braquage qui tourne mal, où chaque action des protagonistes paraît légitime mais ne provoque que le malheur chez eux. Sauf qu’évidemment, nous sommes chez Soderbergh et chaque plan est travaillé et retravaillé, le montage est ultra efficace et mêle les flashbacks avec talent, les filtres de couleurs avec dextérité et les idées de mise en scène à la perfection (le passage en noir & blanc, une demi-seconde avant la fin du film est absolument fabuleux). De plus, le casting, à défaut d’être composé d’acteurs très connus, il est performant, avec le premier rôle important de William Fichtner ou encore le génial Joe Don Baker
            The Underneath est donc un très bon film, un film noir comme on n’en voit plus assez au cinéma aujourd’hui, un film dont la mise en scène transcende le genre. Bravo !
Ma Note : 17/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : SANG POUR SANG des frères COEN, qui se rapproche énormément de ce film.