samedi 28 septembre 2013

WHITE HOUSE DOWN de Roland EMMERICH

WHITE HOUSE DOWN
WHITE HOUSE DOWN
It will start like any other day
Cela commençait comme une journée ordinaire


Fiche Technique

REALISE PAR : Roland Emmerich
ECRIT PAR : James Vanderbilt
MUSIQUE DE : Harald Kloser & Thomas Wander
PRODUIT PAR : Roland Emmerich, Brad Fischer, Larry Franco, Laeta Kalogridis, Harald Kloser & James Vanderbilt
PRODUCTION : Columbia – Mythology – Centropolis – Iron Horse
DISTRIBUE PAR : Columbia aux USA – Sony en France
ORIGINE : USA
DUREE : 2h11min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 28 Juin 2013 aux USA – 4 Septembre 2013 en France
BUDGET : 150 Millions de Dollars
REVENUS : Exploitations en Cours
LIEUX DE TOURNAGE : Montreal,QU & The White House
GENRE : Catastrophe
DISPONIBILITE : Dans vos cinémas
SUITES : Non

CHANNING TATUM : US Capitol Police Officer John Cale
JAMIE FOXX : The President of the United States James W. Sawyer
JAMES WOODS : Head of Presidential Detail Martin Walker
RICHARD JENKINS : Speaker of the US House of Representative Eli Raphelson
MAGGIE GYLLENHAAL : Secret Service Agent Carol Finnerty
JASON CLARKE : Emil Stenz
LANCE REDDICK : General Caulfield
NICOLAS WRIGHT : White House Tour Guide Donnie
MATT CRAVEN : US Capitol Police Officer Kellerman
KEVIN RANKIN : Carl Killick

Synopsis

            Un policier de la place du Capitole, John Cale (CHANNING TATUM) emmène sa fille (JOEY KING) à la Maison Blanche. Lors du tour de la maison, des mercenaires prennent d’assaut la demeure du Président et John est séparée de sa fille, maintenue en otage…

Critique

            A Hollywood, les studios se tirent la bourre. Quand l’un sort Volcano, l’autre sort Le Pic de Dante. Quand l’un sort Olympus Has Fallen, l’autre sort White House Down.
            Cette fois, c’est le dernier long métrage cité qui nous intéresse. Réalisé par l’habituellement pompier et souvent insupportable Roland Emmerich, White House Down est aussi scénarisé par l’excellent James Vanderbilt qui annonce la couleur dès les premières minutes : voici un vrai Die Hard à la Maison Blanche. En effet, le film ne se prend jamais au sérieux et décide de tout prendre au second degré. Dès qu’Emmerich tente une scène clichée, il la dégoupille avec une bonne grosse blague derrière. L’humour n’est jamais très fin et jamais très original non plus, mais il a le mérite d’être présent et d’éviter au film de devenir Olympus Has Fallen. Roland Emmerich peut compter sur son talent pour monter des scènes d’action (la poursuite automobile dans les jardins de la Maison Blanche) en évitant le CGI-Porn cher aux films d’action moderne et sur la qualité de ses acteurs, un duo excellent qui permet au film de correspondre aux règles du buddy movie, inattendu dans ce type de film et un supporting cast parfait, au diapason (Kevin Rankin & Nicolas Wright sont hilarants). Le film sait aussi parfaitement quand éviter de forcer ses gags et laisser l’action et les one-liners faire le boulot. Car oui, Channing Tatum prouve définitivement qu’il est un des futurs actioners des années à venir, avec quelques moments de bravoure que n’auraient pas reniés des Schwarzenegger ou Stallone.
            White House Down est un très bon film, une belle surprise qu’on ne pouvait absolument pas prévoir. Qui l’eût cru, que de Roland Emmerich ou Antoine Fuqua, ce soit le premier qui réussisse le braquage de la Maison Blanche ?
Ma Note : 16.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : DIE HARD de John MCTIERNAN, le modèle assumé de ce film.

TUEURS-NES (NATURAL BORN KILLERS) d'Oliver STONE

TUEURS-NES
NATURAL BORN KILLERS
In the media circus of life, they were the main attention
La télé en a fait des stars


Fiche Technique

REALISE PAR : Oliver Stone
ECRIT PAR : David Veloz, Richard Rutowski & Oliver Stone
MUSIQUE DE : Brent Lewis
PRODUIT PAR : Jane Hamsher, Don Murphy & Clayton Townsend
PRODUCTION : Warner Bros. – Regency – Alcor – Ixtlan – J D
DISTRIBUE PAR : Warner Bros aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 2h2min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 26 Août 1994 aux USA – 21 Septembre 1994 en France
BUDGET : 34 Millions de Dollars
REVENUS : 61 Millions de Dollars (27 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : New Mexico, Illinois, Indiana & Arizona
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

WOODY HARRELSON : Mickey Knox
JULIETTE LEWIS : Mallory Knox
TOM SIZEMORE : Detective Jack Scagnetti
ROBERT DOWNEY JR. : Wayne Gale
TOMMY LEE JONES : Warden Dwight McCluskey
RODNEY DANGERFIELD : Ed Wilson
RUSSELL MEANS : Old Indian
BALTHAZAR GETTY : Gas Station Attendant
ARLISS HOWARD : Owen Traft / The Devil
MELINDA RENNA : Antonia Chavez

Synopsis

            Mickey (WOODY HARRELSON) et Mallory Knox (JULIETTE LEWIS), deux éclopés de la vie amoureux fous l’un de l’autre, décident de sillonner les Etats-Unis. Leur business ? Le meurtre en masse. Quand les médias décident de parler d’eux, une vague sans précédent d’admiration leur est dévouée dans le monde entier. Ils décident de s’en servir pour s’en sortir.

Critique

            A Hollywood, il y a énormément de cinéastes. Parmi cette masse, il y en a des très doués. Parmi ces très doués, il y en a qui réinventent constamment le medium qu’ils utilisent, quitte à se planter dans les grandes largeurs.
            Oliver Stone est un de ces cinéastes. Non content d’être très souvent original dans le fond, il l’est constamment dans la forme. Ce Natural Born Killers n’est pas l’exception à la règle. En effet, c’est peut-être le film où Oliver Stone joue le plus avec les différentes façons de filmer un long métrage : sur pellicule, en vidéo, en noir et blanc, avec des filtres de couleurs improbables comme ce vert dans la pharmacie, en prises de vues réelles, en animation, façon sitcom… Natural Born Killers regorge de façons de filmer, pour illustrer un propos encore une fois radical à souhait. L’expérience du spectateur est alors totalement unique et presque indispensable pour tout cinéphile qui se respecte.
            Cependant, Natural Born Killers n’est pourtant pas un film parfait, loin de là. C’est même un film très imparfait dans la mesure où ce qui le caractérise est l’excès. L’excès de mise en scène, qui en devient envahissante par moments, l’excès de violence, à la limite du soutenable dans un troisième acte apocalyptique qui se déroule dans une prison en pleine émeute, l’excès de cabotinage, qui touche même un Tommy Lee Jones effrayant à souhait en directeur de prison postillonnant et rebondissant, tout ceci empêche Natural Born Killers d’être le chef d’œuvre qu’il aurait dû être. Car hormis ces défauts, le film est aussi passionnant, grâce à son pouvoir de fascination et sa vision de la société hors du commun.
            La légèreté n’a jamais été le fort d’Oliver Stone, qui le démontre encore ici. Sa lourdeur empêche le message de passer totalement bien et finit par fatiguer un spectateur qui aura pourtant l’impression à assister à un milestone du cinéma. Et il a raison.
Ma Note : 15.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : ANY GIVEN SUNDER d’Oliver STONE, qui continua dans la mouvance de ce film-là.

DUMBO de Ben SHARPSTEEN

DUMBO
DUMBO
Walt Disney’s latest… Most lovable… Funable characters
The one… The only… The fabulous…


Fiche Technique

REALISE PAR : Ben Sharpsteen
ECRIT PAR : Joe Grant & Dick Huemer
MUSIQUE DE : Frank Churchill & Oliver Wallace
PRODUIT PAR : Walt Disney
PRODUCTION : RKO – Walt Disney
DISTRIBUE PAR : RKO aux USA – Walt Disney en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h4min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 19 Décembre 1941 aux USA – 25 Octobre 1947 en France
BUDGET : 1 Million de Dollars
REVENUS : 2 Millions de Dollars (1 Million de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Animation
GENRE : Animation
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

EDWARD BROPHY : Timothy Mouse
VERNA FELTON : The Elephant Matriarch / Mrs. Jumbo
CLIFF EDWARDS : Jim Crow
NOREEN GAMMILL : Cathy the Elephant
STERLING HOLLOWAY : Mr. Stork
MALCOLM HUTTON : Skinny
DOROTHY SCOTT : Giddy the Elephant
SARAH SELBY : Prissy the Elephant
HERMAN BING : The Ringmaster
JOHN MCLEISH : Neighbor

Synopsis

            Dumbo est un jeune éléphanteau né dans un cirque itinérant avec des oreilles immenses, ce qui attire les moqueries de tous les autres animaux de l’établissement. Tous, sauf un : Timothy Mouse (EDWARD BROPHY), qui décide de prendre Dumbo sous son aile et de l’aider à prendre la pleine mesure de son potentiel inestimable.

Critique

            Walt Disney avait tenté d’être très original avec Fantasia et, même si le film était d’une qualité élevée, s’était plutôt planté commercialement parlant. On rechercha donc la simplicité avec Dumbo.
            Dumbo est un film très simple, en effet, sur le papier. L’équipe de Walt Disney, ici supervisée par l’habitué Ben Sharpsteen, raconte l’histoire d’un éléphanteau différent qui va apprendre à se servir de sa particularité physique pour se faire une place au soleil. On est donc dans les sentiers battus et rebattus (déjà à l’époque) du couplet sur la tolérance et la différence. Mais quand c’est fait avec autant de soin que sur Dumbo, c’est redoutable. Dumbo est un film redoutable. Culminant à 64 petites minutes, le film est bien trop court et sa fin semble bâclée. Mais il est tellement beau et réussi pendant l’heure qu’il dure qu’il est impossible d’en vouloir aux cinéastes responsables de cette très admirable histoire. Le message est traité de manière si belle et si remarquable qu’elle supplante les précédents films Disney, déjà réussis. De plus, quelques scènes sont fabuleuses, comme la danse des éléphants totalement psychédélique ou l’immense séquence des corbeaux. Le personnage de Timothy Mouse est une version améliorée de Jiminy Cricket, déjà un personnage formidable.
            En ne traitant pas son sujet de manière mièvre, Dumbo se trouve être un film inoubliable, fabuleux, un régal pour les yeux et une véritable leçon de cinéma par une équipe de visionnaire.
Ma Note : 19/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : TOY STORY de John LASSETER l’autre révolution du cinéma d’animation.

RAY DONOVAN, Saison 1 d'Ann BIDERMAN

RAY DONOVAN
RAY DONOVAN
SAISON 1


Fiche Technique

CREEE PAR : Ann Biderman
REALISEE PAR : Allen Coulter, Greg Yaitanes, John Dahl, Dan Attias, Michael Uppendahl, Lesli Linka Glatter, Guy Ferland, Jeremy Podeswa, Tucker Gates, Dan Minahan & Michael Apted
ECRITE PAR : Ann Biderman, Ron Nyswaner, David Hollander, Sean Conway & Brett Johnson 
PRODUITE PAR : Bryan Zuriff, Ann Biderman & Mark Gordon
PRODUCTION : The Mark Gordon Company
PROGRAMMEE SUR : Showtime aux USA
ORIGINE : USA
DUREE : 50 Minutes Par Episodes
DISPONIBILITE : Bientôt à la TV française
SAISONS : 1 (en production)
NOMBRE D’EPISODES : 12
GENRE : Drama
PUBLIC : Pour Tout Public

LIEV SCHREIBER : Ray Donovan
JON VOIGHT : Mickey Donovan
DASH MIHOK : Brendan ”Bunchy” Donovan
EDDIE MARSAN : Terrence ”Terry” Donovan
POOCH HALL : Daryll Donovan
PAULA MALCOMSON : Abby Donovan
STEVEN BAUER : Avi
KATHERINE MOENNIG : Lena
KERRIS DORSEY : Bridget Donovan
DEVON BAGBY : Conor Donovan

Et Les Guests-Stars :
PETER JACOBSON dans le 1x01, 1x02, 1x03
JOSH PAIS dans le 1x01, 1x02, 1x04
ELIOTT GOULD dans le 1x01, 1x02, 1x03, 1x06, 1x10, 1x11
BROOKE SMITH dans le 1x02, 1x03, 1x04, 1x06, 1x08, 1x11, 1x12
FRANK WHALEY dans le 1x03, 1x04, 1x05, 1x06, 1x07, 1x09, 1x11
JAMES WOODS dans le 1x06, 1x07, 1x08, 1x09, 1x10, 1x11, 1x12
ROSANNA ARQUETTE dans le 1x08, 1x10
FERNANDO CHIEN dans le 1x10

Liste des Episodes

1x01 : The Bag or the Bat
1x02 : A Mouth is a Mouth
1x03 : Twerk
1x04 : Black Cadillac
1x05 : The Golem
1x06 : Housewarming
1x07 : New Birthday
1x08 : Bridget
1x09 : Road Trip
1x10 : Fite Nite
1x11 : Bucky Fuck’n Dent
1x12 : Same Exactly

Synopsis

            Ray Donovan (LIEV SCHREIBER) arrange les choses de manière plus ou moins pour un cabinet d’avocats qui représente des stars, avec son homme de main Avi (STEVEN BAUER). Quand son père, Mickey (JON VOIGHT), revient, Ray se retrouve au cœur d’une querelle familiale.

Critique

            Avec la fin de Dexter imminente, il était temps pour Showtime de se trouver un nouveau show pour passionner les abonnés de la chaîne. Ray Donovan est-il le messie ?
            Avec son casting énorme pour une série et son synopsis assez alléchant, on pouvait s’attendre non seulement à un remplaçant à Dexter mais aussi à une série très ambitieuse et réussie. Si Ray Donovan déborde d’ambition, en brassant beaucoup de thèmes pendant les 15 épisodes que durent cette saison, elle n’en est pas forcément très réussie pour autant, la faute à des personnages terriblement stéréotypés et par moments franchement pénibles. Liev Schreiber a beau être un excellent acteur, il ne parvient pas à rendre son Ray Donovan sympathique ni même pathétique. Ce gros dur au passé trouble, on l’a vu dans cinquante séries auparavant. Il faut donc s’en tenir aux excellents Dash Mihok, Frank Whaley, James Woods, Brooke Smith et Katherine Moennig (sans oublier une petite mention pour Rosanna Arquette), là où les autres acteurs ont été vraiment meilleurs ailleurs. Certains arcs ne vont nulle part, comme l’amourette entre un rappeur et la fin de Ray, d’autres sont absurdement inutiles, comme celle de la pauvre Rosanna Arquette. De plus, les deux derniers épisodes semblent tomber comme un cheveu sur la soupe.
Tout ceci est vraiment très rageant, surtout qu’il y est très dur d’imaginer ce qu’ils pourraient inventer pour la deuxième saison sans déjà trop tirer sur la corde… Wait and see.
Ma Note : 12/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : MAD MEN de Matthew WEINER, les deux personnages principaux se ressemblent pas mal.

vendredi 20 septembre 2013

SCAVENGER HUNT (SCAVENGER HUNT) de Michael SCHULTZ

SCAVENGER HUNT
SCAVENGER HUNT
It’s a mixed-mad, merrycap, mad-up mob of maniacs
in a very money, merry funny movie.


Fiche Technique

REALISE PAR : Michael Schultz
ECRIT PAR : Steven Vail & Henry Harper
MUSIQUE DE : Billy Goldenberg
PRODUIT PAR : Steven Vail
PRODUCTION : Melvin Simon – 20th Century Fox
DISTRIBUE PAR : 20th Century Fox aux USA
ORIGINE : USA
DUREE : 1h56min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 21 Décembre 1979 aux USA
BUDGET : 7 Millions de Dollars
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : San Diego,CA aux USA
GENRE : Comédie
DISPONIBILITE : VHS
SUITES : Non

RICHARD BENJAMIN : Stuart Selsome
CLORIS LEACHMAN : Mildred Carruthers
JAMES COCO : Henri
TONY RANDALL : Henry Motley
DIRK BENEDICT : Jeff Stevens
WILLIE AAMES : Kenny Stevens
RODDY MCDOWALL : Jenkins
CLEAVON LITTLE : Jackson
STEPHANIE FARACY : Babette
RICHARD MULLIGAN : Marvin Dumnitz

Synopsis

            Le millionnaire Milton Parker (VINCENT PRICE) meurt en laissant sa fortune en suspens. En effet, il a organisé une chasse au trésor pour décider de son héritier légitime. Chaque participant doit ramener cent objets dans sa propriété sans les acheter. Celui qui aura le plus de points à la fin remportera le sésame. Les prétendants forment 5 groupes.

Critique

            Quand on demande à une personne de plus de 30 ans quelle est sa comédie préférée, on se retrouve souvent avec la même réponse : It’s a Mad, Mad, Mad, Mad World. Evidemment, il y eut des tentatives de surfer sur ce succès.
            En 1979 sortit Scavenger Hunt, un film réalisé par le médiocre Michael Schultz. Autre histoire de chasse au trésor avec des personnages stéréotypés, le film met en scène une bonne dizaine d’acteurs très 70’s (presque tous oubliés depuis, malgré leurs jolies carrières respectives) qui s’échinent à être plus nuls les uns que les autres, agaçants d’hystérie. Au moins essayent-ils. On ne peut pas en dire autant des scénaristes, auteurs d’un script absurdement compliqué et alambiqué. On est très vite perdus entre les personnages et le tout est franchement flou. Quant à Michael Schultz, on va finir par croire que The Last Dragon était un coup de chance. Dans ce film de 6 ans son aîné, il ne parvient absolument pas à donner un souffle à ce film mort dès les premières minutes, effroyables. Esthétiquement c’est immonde, ce n’est absolument pas rythmé et c’est surtout très impersonnel. Heureusement qu’il y a des apparitions de Meat Loaf, Scatman Crothers et surtout Arnold Schwarzenegger (parodie de son rôle dans Stay Hungry) pour relever un peu le niveau.
            En dehors des 4 ou 5 scènes qui utilisent ces acteurs, vous comprendrez qu’il n’y a absolument rien à sauver de cette catastrophe industrielle, jamais sortie en DVD.
Ma Note : 2.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : IT’S A MAD, MAD, MAD WORLD de Stanley KRAMER, l’original.

NO PAIN NO GAIN (PAIN & GAIN) de Michael BAY

NO PAIN NO GAIN
PAIN AND GAIN
Miami. Muscles. Money. Murder.
The American Dream is in Great Shape.


Fiche Technique


REALISE PAR : Michael Bay
ECRIT PAR : Christopher Markus & Stephen McFeely
MUSIQUE DE : Steve Jablonsky
PRODUIT PAR : Michael Bay, Ian Bryce & Donald De Line
PRODUCTION : Paramount – De Line
DISTRIBUE PAR : Paramount aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 2h9min
PUBLIC : Interdit aux moins de 12 ans
SORTIE : 26 Avril 2013 aux USA – 11 Septembre 2013 en France
BUDGET : 26 Millions de Dollars
REVENUS : Exploitation en Cours
LIEUX DE TOURNAGE : Miami,FL
GENRE : Comédie Noire
DISPONIBILITE : Dans Vos Cinémas
SUITES : Non

MARK WAHLBERG : Daniel Lugo
DWAYNE ”THE ROCK” JOHNSON : Paul Doyle
ANTHONY MACKIE : Adrian Doorbal
TONY SHALHOUB : Victor Pepe Kershaw
ED HARRIS : Ed DuBois
BAR PALY : Sorina Luminata
ROB CORDDRY : John Mese
MICHAEL RISPOLI : Frank Griga
REBEL WILSON : Robin Peck
TONY PLANA : Captain Lopez

Synopsis

            Daniel Lugo (MARK WAHLBERG) bosse au Sun City Gym, comme coach personnel. Un jour, après avoir assisté à la conférence d’un gourou (KEN JEONG), il décide de prendre son destin en main, et accompagné par ses collègues Paul Doyle (DWAYNE JOHNSON) et Adrian Doorbal (ANTHONY MACKIE), il kidnappe et rackette le riche Victor Kershaw (TONY SHALHOUB), un de ses clients.

Critique

            Après au moins 6 ans à bosser sur la saga Transformers, tout en produisant une petite fournée de films d’horreur efficaces mais peu originaux, Michael Bay a décidé de faire dans le petit budget.
            En effet, Pain & Gain est son film le moins cher depuis Bad Boys, son tout premier long métrage. Et avec ce film, Michael Bay prouve définitivement qu’il est autre chose qu’un amuseur public féru d’explosions. Pain & Gain est tiré d’un fait divers incroyable, qui laisse à Michael Bay libre cours à son imagerie clinquante, qui a parfaitement sa place ici. Le film parle d’abrutis congénitaux cherchant à gagner de l’argent et à faire de leur vie un rêve éveillé et la réalisation de Michael Bay parfaitement adaptée, avec des effets absolument somptueux, toujours au bon moment. La scène du barbecue de Dwayne Johnson en est un exemple parfait.
Si le film commence plutôt sagement, la sauvagerie se met en place dans la seconde partie du film et Michael Bay s’en délecte, avec des plans improbables et une complaisance presque jouissive dans l’escalade de la violence du film. Les acteurs sont très bons, Dwayne Johnson (immense, dans la lignée de son excellente prestation dans l’insupportable Southland Tales), Rebel Wilson (qui prouve, film après film, qu’elle est une future star) et Ed Harris en tête et participent à la véritable réussite du film. De plus, la forme est particulièrement originale, avec une narration à plusieurs têtes, où chaque intervenant de l’histoire raconte sa version des faits. Cette narration permet au spectateur de comprendre les motivations des personnages et renforcent la gêne qu’il peut ressentir tant ceux-ci sont abrutis, désabusés ou juste simplement mauvais. Cette gêne rend les rires qui jalonnent le film encore plus impressionnants.
            Pain & Gain est un film profondément dur, qui appuie là où ça fait mal, tout en gardant un second degré salvateur et un parti pris esthétique abouti et cohérent. Et en plus, il y a Tony Plana.
Ma Note : 17/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : FARGO des frères COEN, qui a eu le mérite d’arriver avant. Et d’être une histoire totalement originale. 

LANCELOT (FIRST KNIGHT) de Jerry ZUCKER

LANCELOT
FIRST KNIGHT
Their Greatest Battle will be for her Love
Premier Chevalier


Fiche Technique

REALISE PAR : Jerry Zucker
ECRIT PAR : William Nicholson
MUSIQUE DE : Jerry Goldsmith
PRODUIT PAR : Hunt Lowry & Jerry Zucker
PRODUCTION : Columbia – First Knight
DISTRIBUE PAR : Columbia aux USA – Columbia TriStar en France
ORIGINE : USA
DUREE : 2h14min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 7 Juillet 1995 aux USA – 16 Août 1995 en France
BUDGET : 55 Millions de Dollars
REVENUS : 127 Millions de Dollars (72 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Angleterre & Pays de Galles
GENRE : Cape et d’épée
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

RICHARD GERE : Lancelot
JULIA ORMOND : Guinevere
SEAN CONNERY : King Arthur
BEN CROSS : Prince Malagant
LIAM CUNNINGHAM : Agravaine
ALEXIS DENISOF : Sir Gaheris
JOHN GIELGUD : Oswald
CHRISTOPHER VILLIERS : Sir Kay
COLIN MCCORMICK : Sir Mador
STUART BUNCE : Peter

Synopsis

            Lancelot (RICHARD GERE) est un vagabond itinérant qui vit en organisant des duels amicaux avec les villageois. Lorsqu’il rencontre Guinevere (JULIA ORMOND), il tombe tout de suite amoureux. Malheureusement, Guinevere est promise au roi Arthur (SEAN CONNERY), en guerre avec le chevalier renégat Malagant (BEN CROSS).

Critique

            Les ZAZ étaient connus pour leurs comédies parodiques débridées et complètement débiles. Arrivé dans les 90’s, les trois compères se sont un peu séparés afin de s’acheter une crédibilité (ce qui est idiot, en soi).
            Après le très bon et légendaire Ghost, Jerry Zucker s’est attelé à la légende de la Table Ronde et plus précisément à Lancelot, dans un film qui parle bien plus de son histoire d’amour avec Guinevere que des multiples conflits à la tête de l’Angleterre à cette époque. En soi, c’est une idée originale, à défaut d’être particulièrement bonne. Mais le film reste indécis et possède son lot de bagarres qui ont pour but d’être épiques. Celles-ci sont réussies… tant que Lancelot n’y apparait pas. En effet, notre héros est joué par l’exécrable Richard Gere, jamais convainquant en guerrier (et pourtant, Jerry Zucker tente de nous l’imposer à grand renfort de gros plan pendant les batailles) et fade comme jamais en amoureux transi de la bonne Julie Ormond. Sean Connery et Ben Cross sont tout aussi performants mais rien n’y fait, le script est si médiocre qu’on ne peut décemment pas se passionner pour un film aussi oubliable. De plus, Jerry Goldsmith ne parvient pas à créer un souffle épique à ce qui aurait dû être une épopée et qui n’est qu’une bluette musclée.
            First Knight est un film particulièrement mièvre et niais, ce qui est assez malheureux quand on s’attaque à un personnage aussi important que Lancelot. Pas désagréable, le film est surtout oubliable. Très moyen.
Ma Note : 10/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : PRISONNIERS DU TEMPS de Richard DONNER, un peu plus fantaisiste, mais beaucoup plus intéressant.