ALI
ALI
Float like a butterfly and sting like a
bee
Forget What You Think You Know
Fiche Technique
REALISE
PAR : Michael Mann
ECRIT
PAR : Stephen Rivele, Christopher Wilkinson, Eric Roth & Michael Mann
MUSIQUE
DE : Pieter Bourke & Liza Gerrard
PRODUIT
PAR : Paul Ardaji, A. Kitman Ho, James Lassiter, Michael Mann, Jon Peters
PRODUCTION :
Columbia – Forward Pass – IEG – Moonlighting – Overbrook – Peters – Picture
Entertainment Corporation
DISTRIBUE
PAR : Columbia aux USA – Bac Films en France
ORIGINE :
USA
DUREE :
2h27min
PUBLIC :
Pour Tout Public
SORTIE :
25 Décembre 2001 aux USA – 27 Février 2002 en France
BUDGET :
107 Millions de Dollars
REVENUS :
87 Millions de Dollars (20 Millions de Pertes)
LIEUX DE
TOURNAGE : Ghana, Mozambique, USA, Afrique du Sud
GENRE :
Biopic
DISPONIBILITE :
DVD Zone 2
SUITES :
Non
WILL
SMITH : Cassius Clay Jr. / Cassius X / Muhammad Ali
JON
VOIGHT : Howard Cosell
JAMIE
FOXX : Drew Bundini Brown
MARIO
VAN PEEBLES : Malcolm X
JADA
PINKETT SMITH : Sonji Roi
BARRY
SHABAKA HENLEY : Herbert Muhammad
NONA
GAYE : Belinda / Khalilah Ali
JEFFREY
WRIGHT : Howard Bingham
MYKELTI
WILLIAMSON : Don King
JOE
MORTON : Chauncey Eskridge
Synopsis
La vie de Cassius Clay (WILL SMITH),
boxeur émérite et vantard, complice des médias et impliqué dans la vie
politique de son pays, encore en lutte pour les droits des Noirs.
Critique
Michael
Mann a toujours pris du temps pour faire ses films. Il choisit bien ses
projets, il les travaille en profondeur et livre presque toujours des films d’une
grande qualité. Qu’en est-il d’Ali ?
Un tel monument de la culture
américaine se devait d’avoir un bon réalisateur à la tête de son biopic. Il a
eu un des meilleurs. Interprété par un Will
Smith qui s’en donne à cœur joie, jouant Ali comme son personnage du Prince
de Bel-Air, en un peu plus mature, le film bénéficie aussi un d’un
supporting cast pour le moins prestigieux, à défaut d’être totalement homogène.
En effet, certains crèvent réellement l’écran, comme Barry Shabaka Henley, Mario van Peebles (presque plus
impressionnant que Denzel Washington
dans Malcolm X) et d’autres sont
moins intéressants, comme les rôles féminins. Le film est franchement
passionnant, pendant près de 2 heures et demi quand même et certaines séquences
font partie du meilleur de Michael Mann,
surtout quand il filme l’immense Rumble in the Jungle une scène de boxe
particulièrement sauvage et virtuose.
Toujours est-il qu’il y a un hic. Un
énorme hic, d’ailleurs. On a beau se passionner pour Muhammad Ali pendant 2h30, rien n’y fait. A la fin du film, on ne
peut que constater qu’on n’a pas réellement vécu l’Histoire avec lui, on s’est
juste contenté d’observer des vignettes de sa vie. Très bien tournées, certes,
à la limite du virtuose, mais qu’il n’y avait rien derrière et qu’on restait
extérieur à la lutte pour l’égalité qui faisait rage aux USA pendant ce
temps-là, même avec la scène de l’assassinat de Malcolm X. Là où Ali est une îcone aux USA, il n’est ici
qu’un spectateur, comme nous. C’est un peu décevant.
Il est évident que l’on aurait aimé
plus d’ampleur dans ce portrait du boxeur le plus connu de l’Histoire du Noble
Art, mais ce qu’il accomplit, il le fait particulièrement bien. Ali est donc un très bon film. Mais qui
passe un peu à côté de son sujet.
Ma
Note : 15.5/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : MALCOLM X de Spike LEE, autre très bon biopic
dans la même période.
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