lundi 23 décembre 2013

L'HOMME DE L'ÎLE DE MAN (THE MANXMAN) d'Alfred HITCHCOCK

L’HOMME DE L’ÎLE DE MAN
THE MANXMAN
Presented with pride
The screen’s supreme masterpiece


Fiche Technique

REALISE PAR : Alfred Hitchcock
ECRIT PAR : Eliot Stannard
MUSIQUE DE : Silent Movie
PRODUIT PAR : John Maxwell
PRODUCTION : British International Pictures
DISTRIBUE PAR : Wardour au Royaume-Uni
ORIGINE : Royaume-Uni
DUREE : 1h40min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 21 Janvier 1929 au Royaume-Uni
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Hertfordshire, Isle of Man & Cornwall
GENRE : Mélodrame
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

CARL BRISSON : Pete Quilliam
MALCOLM KEEN : Philip Christian
ANNY ONDRA : Kate Cregen
RANDLE AYRTON : Caesar Cregen
CLARE GREET : Mrs. Cregen
KIM PEACOCK : Ross Christian
NELLIE RICHARDS : Wardress
WILFRED SHINE : Doctor
HARRY TERRY : Man

Synopsis

            Sur l’île de Man, deux amis d’enfance, Pete Quilliam (CARL BRISSON), un pauvre pêcheur, et Philip Christian (MALCOLM KEEN), un avocat, sont amoureux de la même femme, Kate Cregen (ANNY ONDRA). Alors qu’elle veut se marier à Pete, son père (RANDLE AYRTON) refuse et préfère la marier avec le plus riche Philip. La mort dans l’âme, Pete décide de partir, pendant que Philip et Kate se marient…

Critique

            Pour son dernier film muet, Alfred Hitchcock restait dans un genre qu’il avait alors beaucoup fréquenté : le mélodrame. Ici, c’est The Manxman, qui comme son nom l’indique, se déroule sur l’île de Man.
            Utilisant un duo d’acteurs qu’on avait déjà vu auparavant chez lui, Carl Brisson dans le moyen The Ring et Malcolm Keen dans l’excellent The Lodger, Alfred Hitchcock raconte encore l’histoire d’un triangle amoureux, avec un petit côté lutte des classes dedans, une morale bien d’époque comme on si attendait et des rebondissements sympathiques à suivre. Grâce au talent des interprètes (Anny Ondra, surtout, dans un rôle majeur qui aurait pu gâcher tout le film), The Manxman se trouve être un de ses meilleurs films dans sa période muette, dans la mesure où, au-delà de raconter comme un chef une histoire simple, il continue à expérimenter de nouvelles techniques et parvient à montrer le temps qui passe d’une manière particulièrement étonnante, sans carton, juste visuellement. En 1929, c’est très classe.
            The Manxman est un joli adieu d’Alfred Hitchcock au cinéma muet, dans la mesure où il parvient enfin à réaliser un mélodrame passionnant, tout en expérimentant beaucoup.
Ma Note : 15/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : CHAMPAGNE d’Alfred HITCHCOCK, un autre très bon film muet de sa part.

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