ANIKI
MON FRERE
BROTHER
The one guy you trust to get your back w
hen a whole city's trying to put a bullet in it.
Fiche Technique
REALISE
PAR : Takeshi Kitano
ECRIT
PAR : Takeshi Kitano
MUSIQUE
DE : Joe Hisaishi
PRODUIT
PAR : Masayuki Mori & Jeremy Thomas
PRODUCTION :
Recorded – Bandai – Fuzzy Bunny – Little Brother – Tokyo FM
DISTRIBUE
PAR : Office Kitano au Japon – BAC Films en France
ORIGINE :
Japon / USA / Royaume-Uni
DUREE :
1h54min
PUBLIC :
Interdit aux moins de 16 ans
SORTIE :
27 Janvier 2001 au Japon – 13 Décembre 2000 en France
BUDGET :
10 Millions de Dollars
REVENUS :
15 Millions de Dollars (5 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE
TOURNAGE : Los Angeles,CA aux USA
GENRE :
Drame
DISPONIBILITE :
DVD Zone 2
SUITES :
Non
TAKESHI
KITANO : Yamamoto
OMAR
EPPS : Denny
CLAUDE
MAKI : Ken
ROYALE
WATKINS : Jay
LOMBARDO
BOYAR : Mo
SUSUMU
TERAJIMA : Kato
MASAYA
KATO : Shirase
AMAURY
NOLASCO : Victor
ANTWON
TANNER : Colin
JOY
NAKAGAWA : Marina
Synopsis
Yamamoto (TAKESHI KITANO), un
yakuza, s’exile en Californie pour aller s’occuper de son demi-frère, Ken
(CLAUDE MAKI). Arrivé là-bas, il s’aperçoit que celui-ci est un petit dealer
sans envergure avec ses potes Denny (OMAR EPPS), Jay (ROYALE WATKINS) et Mo
(LOMBARDO BOYAR). Yamamoto décide de leur faire passer un palier, à leurs
risques et périls.
Critique
Pour son premier et unique film aux
USA, Aniki mon Frère, Takeshi Kitano parle de ce qu’il connaît
le mieux : les yakuza, la Mafia, la guerre entre les deux, la fraternité
et la violence.
Ces cinq éléments se retrouvent à
foison dans Aniki mon Frère, un film
aussi éreintant que passionnant, doté d’un casting pléthorique (on y retrouve Antwon Tanner, Amaury Nolasco, Omar Epps,
Lobo Sebastian, Tatyana Ali Kool Moe Dee…) qui finit quasiment à 100% à la
morgue. Car Aniki mon Frère est un
film d’une noirceur réjouissante, qui refuse totalement le happy end et ne cède
donc pas aux sirènes commerciales. En ce sens, c’est un film profondément
japonais, qui n’accentue jamais l’héroïsme de ses protagonistes principaux,
tout aussi mauvais que les Mafieux, qu’on ne voit jamais dans le champ. La
menace vient d’ailleurs, elle est indescriptible mais bien présente. Et
lorsqu’on peut accuser Takeshi Kitano
de gore porn, il orchestre une scène déchirante dans laquelle Omar Epps revient chez lui pour voir sa
famille assassinée. On ne rentre jamais dans la maison, on reste à la porte
pour entendre Epps se lamenter hors
champ du sort de sa famille. C’est très efficace, à l’image du score de Joe Hisaishi qui accompagne les
pérégrinations de Yamamoto : il
est lancinant, jazzy tel un piano-bar dans un hôtel de luxe et pourtant on ne
peut cesser de l’écouter. On retrouve aussi ce sens de l’humour inattendu mais
sincère dans les scènes de vie commune du cartel de Yamamoto, où les Japonais jouent au basket-ball face aux Noirs et
que chacun se prend pour Michael Jordan…
Pour tous ces éléments et ce
sentiment d’inéluctabilité quant aux avenirs des cinq protagonistes qui rend le
film encore plus émouvant que prévu, Aniki
mon Frère est un très grand film. Quelqu’un devrait rassurer Kitano sur sa qualité, lui qui en a
publiquement été circonspect.
Ma
Note : 18.5/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : INFERNAL AFFAIRS d’Alan MAK & Andrew LAU,
autre grand thriller asiatique.
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