BEATS,
RHYMES & LIFE:
THE
TRAVELS OF A TRIBE CALLED QUEST
Linden BLVD
Farmers BLVD
Fiche Technique
REALISE
PAR : Michael Rapaport
ECRIT
PAR : Michael Rapaport
MUSIQUE
DE : Madlib
PRODUIT
PAR : ATCQ, Bob Benavides, Debra Koffler, Frank Mele & Ed Parks
PRODUCTION :
Rival – OM
DISTRIBUE
PAR : Sony Classics aux USA
ORIGINE :
USA
DUREE :
1h37min
PUBLIC :
Pour tout public
SORTIE :
8 Juillet 2011 aux USA
BUDGET :
Pas d’Infos
REVENUS :
1 Million de Dollars
LIEUX DE
TOURNAGE : New York
GENRE :
Documentaire
DISPONIBILITE :
BluRay Zone A
SUITES : Non
SUITES : Non
Q-TIP :
Himself
PHIFE
DAWG : Himself
ALI
SHAHEED MUHAMMAD : Himself
JAROBI
WHITE : Himself
BOBBITO
GARCIA : Himself
TARIQ
TROTTER : Himself
DE LA
SOUL : Themselves
PRINCE
PAUL : Himself
BUSTA
RHYMES : Himself
AFRICA
BABY BAM : Himself
Synopsis
Le groupe A Tribe Called Quest
(Q-TIP, PHIFE DAWG, ALI SHAHEED MUHAMMAD & JAROBI WHITE) fut une des
grosses enseignes du hip-hop dans les années 90. Quand Public Enemy gueulait
avec talent sur le gouvernement, A Tribe Called Quest et De La Soul faisaient
du rap plus calme. Mais un jour, tout s’est détruit, que ce soit la musique ou
les relations des membres…
Critique
Le hip-hop n’a pas eu beaucoup de
documentaires reconnus consacrés, mais on peut tout de même y trouver quelques
perles si on fouille bien. Beats, Rhymes
& Life : The Travels of A Tribe Called Quest sonnait bien.
Néanmoins, étant réalisé par Michael Rapaport, un fan inconsidéré de
tout ce qui est New Yorkais, on pouvait s’attendre à une hagiographie entre
potes d’un des plus grands groupes de rap de l’Histoire de cet art. Et
pourtant, Beats, Rhymes & Life
(nom du quatrième album d’A Tribe Called
Quest) est beaucoup plus profond qu’on ne pourrait s’y attendre. En effet,
après deux premières parties plus intéressantes mais jamais transcendantes sur
le son d’A Tribe Called Quest et sur
leurs influences, leurs rencontres et les témoignages énamourés de quelques
légendes du rap, l’intérêt du film réside sur les raisons de la séparation du
groupe et leur incapacité à revenir ensemble pour ne serait-ce qu’un petit
concert sans s’engueuler comme du poisson pourri.
A ce moment-là, le film prend un tournant extrêmement
dramatique : nous ne sommes pas devant un beef tout pourri comme on peut
en avoir entre 50 Cent et Fat Joe, par exemple, où on s’explique
par morceaux interposés aussi pathétique et puérils les uns que les autres et
où le seul but est de vendre des disques. On est dans une situation où deux
adultes respectables refusent de travailler ensemble parce qu’ils ne peuvent
juste pas se supporter et qui s’ignorent alors qu’ils ont vécu de très belles
histoires ensemble. Ali Shaheed Muhammed
et Jarobi White paient donc les pots
cassés sans pour autant s’apitoyer sur leur sort. C’est ici la grande force de Beats, Rhymes & Life, cette dignité
adulte dans un genre qui en manque cruellement.
Beats, Rhymes & Life est un film remarquable, un documentaire poignant et une plongée
dans l’univers du rap new-yorkais des 80’s, là où on ne se plaignait pas du
gouvernement parce que Public Enemy
suffisait amplement.
Ma
Note : 18/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : SOMETHING FOR NOTHING : THE ART OF RAP
d’Ice-T et Andy BAYBUTT, un autre documentaire original sur le hip-hop.
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