FRENCH
CONNECTION
THE
FRENCH CONNECTION
There are no rules and no holds barred
when Popeye cuts loose!
Fiche Technique
REALISE
PAR : William Friedkin
ECRIT
PAR : Ernest Tidyman
MUSIQUE
DE : Don Ellis
PRODUIT
PAR : Philip D’Antoni
PRODUCTION :
D’Antoni – Schine-Moore
DISTRIBUE
PAR : 20th Century Fox aux USA et en France
ORIGINE :
USA
DUREE :
1h44min
PUBLIC :
Pour tout public
SORTIE :
9 Octobre 1971 aux USA – 14 Janvier 1972 en France
BUDGET :
2 Millions de Dollars
REVENUS :
75 Millions de Dollars (73 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE
TOURNAGE : New York & Marseille
GENRE :
Thriller
DISPONIBILITE :
BluRay Zone B
SUITES :
Une suite en 1975
GENE
HACKMAN : Detective Jimmy Popeye Boyle
FERNANDO
REY : Alain Charnier
ROY
SCHEIDER : Detective Buddy Cloudy Russo
MARCEL
BOZUFFI : Pierre Nicoli
TONY LO
BIANCO : Salvatore Boca
FREDERIC
DE PASQUALE : Henri Devereaux
EDDIE
EGAN : Walt Simonson
BILL
HICKMAN : Bill Mulderig
ARLENE
FARBER : Angie Boca
ANN
REBBOT : Mrs. Marie Charnier
Synopsis
L’inspecteur Jimmy Boyle (GENE
HACKMAN) est un dur. Un type insupportable mais incorruptible et surtout
opiniâtre jusqu’à à la faute. Quand on lui colle l’inspecteur Buddy Russo (ROY
SCHEIDER), aussi jusqu’au-boutiste que lui et qu’on les colle sur la French
Connection, un gros trafic de drogue entre Marseille et New York, ils ne
lâchent rien…
Critique
Il y eut une époque où William Friedkin trônait au firmament du
cinéma américain. Peut-être pas le meilleur réalisateur de sa génération, il
enchaînait pourtant les films remarquables et légendaires.
French
Connection fait partie des films légendaires de William Friedkin, au même niveau que L’Exorciste ou Sorcerer.
Et il se trouve que French Connection
est un thriller franchement réussi à défaut d’être un chef d’œuvre à proprement
parler. Traitant de la réelle French Connection à travers un personnage peu sympathique
mais du bon côté de la loi joué par l’immense Gene Hackman, le film de William
Friedkin refuse absolument l’héroïsme outrancier et préfère le réalisme et
la noirceur. Ce pur produit des seventies gangrénées par les trafics de drogue
et la paranoïa, extrêmement pessimiste et désespérant jusqu’à son final
impressionnant (malgré un manque de résolution assez ennuyeux a posteriori) et
porté par un score plutôt intriguant, pourrait être un grand film si sa
première heure n’était pas aussi inférieure à la deuxième et si la
course-poursuite qui a donné ses lettres de noblesse au genre n’était pas aussi
surcotée. En effet, 3 ans auparavant, Bullitt
était bien plus impressionnant et tout aussi réaliste. Il en reste que le film
reste vraiment bien fichu et que les bad guys Fernando Rey et Marcel
Bozuffi sont remarquables, au même titre que Roy Scheider, comme d’habitude.
Qu’on ne s’y trompe pas, French Connection est un très bon film.
Mais comparé à d’autres classiques de cette époque qui n’ont absolument pas
vieilli, le film de William Friedkin
accuse ses 44 ans.
Ma
Note : 16/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : BUSTING de Peter HYAMS, un autre thriller de
cette époque plutôt sympathique.
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