LA DAME
DE SHANGHAI
THE LADY
FROM SHANGHAI
You'll forget there ever was a woman like Gilda...
when you meet the Lady From Shanghai!
Fiche Technique
REALISE
PAR : Orson Welles
ECRIT
PAR : Orson Welles
MUSIQUE
DE : Heinz Roemheld
PRODUIT
PAR : Orson Welles
PRODUCTION :
Columbia – Mercury
DISTRIBUE
PAR : Columbia aux USA et en France
ORIGINE :
USA
DUREE :
1h27min
PUBLIC :
Pour tout public
SORTIE :
9 Juin 1949 aux USA – 24 Décembre 1947 en France
BUDGET :
2 Millions de Dollars
REVENUS :
Pas d’Infos
LIEUX DE
TOURNAGE : Californie & Mexique
GENRE :
Film Noir
DISPONIBILITE :
DVD Zone 2
SUITES :
Non
ORSON
WELLES : Michael O’Hara
RITA
HAYWORTH : Elsa Bannister
EVERETT
SLOANE : Arthur Bannister
GLENN
ANDERS : George Grisby
TED DE
CORSIA : Sidney Broome
GUS
SCHILLING : Goldie Goldfish
EVELYN
ELLIS : Bessie
LOUIS
MERILL : Jake
CARL
FRANK : District Attorney Galloway
ERSKINE
SANFORD : Judge
Synopsis
Michael O’Hara (ORSON WELLES)
rencontre Elsa Bannister (RITA HAYWORTH), qui après avoir été sauvée par Michael,
lui propose un travail auprès de son mari Arthur (EVERETT SLOANE), extrêmement
riche. L’avocat d’Arthur (GLENN ANDERS) lui propose alors un marché :
tuer Arthur contre une grosse somme d’argent…
Critique
Quatrième film d’Orson Welles, La Dame de Shanghai fut d’abord assez décrié avant de devenir un
classique du film noir américain. Tourné en 1947, tient-il encore la route
aujourd’hui ?
La
Dame de Shanghai est un film clairement représentatif de ce qu’on appelle
le style-over-substance. Orson Welles
s’y amuse à la manière d’un Alfred
Hitchcock avec les cadres, la manière de mettre en scène son script aussi
alambiqué qu’il puisse l’être, avec multiples retournements de situations
parfois très peu logiques et une fin qui devait être originale à l’époque mais
qui est monnaie courante aujourd’hui (si l’on enlève son décor, incroyable que
ce soit pour l’époque ou pour aujourd’hui). Il montre donc toute sa maîtrise
dans la réalisation d’une scène musclée ou d’une grosse tension dramatique,
tout en dirigeant très bien ses acteurs : Everett Sloane, Rita Hayworth, Gus Schilling et Glenn Anders sont excellents, tout aussi
outranciers que passionnants, dans des rôles pourtant travaillés des milliers
de fois dans le cinéma de cette époque. Lui-même force un accent irlandais
complètement moisi mais joue si bien qu’on l’oublie très vite.
Avec son final inoubliable et son
rythme plutôt bien tenu, on oublierait presque que les Chinois de La Dame de Shanghai parlent Japonais.
Il en reste que le quatrième film d’Orson
Welles est un bien bon film.
Ma
Note : 14/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : ADIEU, MA JOLIE de Dick RICHARDS, un autre style
de films noirs.
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