lundi 4 janvier 2016

SHAOLIN DRUNKARD (TIAN SHI ZHUANG XIE) de YUEN Woo-Ping

SHAOLIN DRUNKARD
TIAN SHI ZHUANG XIE
Miracle Fighters 2
Wu-Tang Master


Fiche Technique

REALISE PAR : Yuen Woo-Ping
ECRIT PAR : Chao Chung-Hsing & Yuen Woo-Ping
MUSIQUE DE : Tang Siu-Lam
PRODUIT PAR : Wong Hoi
PRODUCTION : First Film
DISTRIBUE PAR : Golden Harvest à Hong Kong
ORIGINE : 1h40
DUREE : Hong Kong
PUBLIC : Pour tout public         
SORTIE : 24 Août 1983 à Hong Kong
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : 7 Millions de Dollars Hongkongais
LIEUX DE TOURNAGE : Hong Kong
GENRE : Kung Fu Pian
DISPONIBILITE : DVD Zone 1
SUITES : Suite de Miracle Fighters. Une autre suit.

YUEN YAT-CHOH : Yau Pai Yuen
YUEN SHUN-YI : Evil Magician
YUEN CHEUNG-YAN : Granny / Shaolin Drunkard Chan
EDDY KO : Master Lee
BRANDY YUEN : Evil Magician’s Student
LAU FONG-SAI : Master Lee’s Assistant
TONY TAM : Prospective Suitor
LIU HOK-MING : Constable
HOH TIN-SHING : Temple Monk
YEUNG HOI-YI : Ah Yuen’s Wife

Synopsis

            Un prêtre alcoolique (EDDY KO) garde un monstre dans un temple. Malheureusement, celui-ci s’enfuit, contrôlé par un magicien diabolique (YUEN SHUN-YI) et demande le sang de neuf vierges pour prendre possession de tous ses moyens. Un jeune puceau (YUEN YAT-CHOH) s’associe avec le prêtre pour combattre ce monstre.

Critique

            Vous rappelez-vous de The Miracle Fighters, une comédie hongkongaise aussi idiote que (parfois) drôle et dotée de quelques combats remarquables. Il y eut une suite, Shaolin Drunkard.
            Evidemment, on y parle encore d’un prêtre constamment éméché, de monstres à tête de boule de bowling, de vieille mégère jouée par Yuen Cheung-Yan (le frère du réalisateur Yuen Woo-Ping) et on y ajoute des types qui se baladent dans la ville sur des têtes de cochons et des blagues encore plus osées que sur le premier épisode. Autant vous dire que c’est extrêmement compliqué à suivre, d’autant plus que ce cher Yuen Woo-Ping est un réalisateur très étrange mais très reconnaissable. Des tonnes de gros plans, des bastons qui n’en finissent pas, des gags qui tombent à l’eau par paquets pour un qui est vraiment très drôle, Shaolin Drunkard sort des carcans de la simple notation et devient une œuvre d’art moderne, un bordel monstre qui ne plaira qu’aux initiés. Le film est tout simplement irracontable, incompréhensible, extrêmement chaotique et surtout affreusement fatigant. Chaque scène est couronnée par une baston et un gag qui s’abandonne à la saleté la plus jouissive. Vraiment, Shaolin Drunkard est un film qui n’est pas sans qualité mais qui souffre d’un terrible trop plein.
            Shaolin Drunkard ne doit pas être votre ouverture sur la comédie hongkongaise des années 80s. Le film n’est que pour les initiés et les plus courageux d’entre nous qui y trouveront peut-être leur compte.
Ma Note : 11/20 (ou 2. Ou 18. Whatever).


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : THE MIRACLE FIGHTERS de Yuen WOO-PING, le premier, un peu moins fou et beaucoup moins bien.

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