LOVELACE
LOVELACE
X marks the legend
The truth goes deeper than you think
Fiche Technique
REALISE
PAR : Rob Epstein & Jeffrey Friedman
ECRIT
PAR : Andy Bellin
MUSIQUE
DE : Stephen Trask
PRODUIT
PAR : Heidi Jo Markel, Laura Ristel, Jason Weinberg & Jim Young
PRODUCTION :
Millenium – Eclectic – Untitled – Animus – Telling
DISTRIBUE
PAR : RADiUS-TWC aux USA – Helios en France
ORIGINE :
USA
DUREE :
1h33min
PUBLIC :
Pour tout public
SORTIE :
9 Août 2013 aux USA – 8 Janvier 2014 en France
BUDGET :
10 Millions de Dollars
REVENUS :
2 Millions de Dollars (8 Millions de Pertes)
LIEUX DE
TOURNAGE : Glendale & Los Angeles,CA aux USA
GENRE :
Biopic
DISPONIBILITE :
DVD Zone 1
SUITES :
Non
AMANDA
SEYFRIED : Linda Lovelace
PETER
SARSGAARD : Chuck Traynor
JUNO
TEMPLE : Patsey
ADAM
BRODY : Harry Reems
BOBBY
CANNAVALE : Butchie Perano
SHARON
STONE : Dorothy Boreman
ROBERT
PATRICK : John Boreman
CHRIS
NOTH : Anthony Romano
ERIC
ROBERTS : Nat Laurendi
JAMES
FRANCO : Hugh Hefner
Synopsis
En 1970, à Davie, Floride, Linda Boreman
(AMANDA SEYFRIED) attire l’œil de Chuck Traynor (PETER SARSGAARD), avec qui
elle se marie très vite. Quand le couple a besoin d’argent, Chuck demande à
Linda de faire un film pornographique, Deep Throat, qui deviendra le film
pornographique le plus rentable de l’histoire de l’industrie…
Critique
Le biopic est un des genres les plus
utilisés au cinéma. On en fait pour tout le monde et ils se ressemblent très
souvent dans leur construction. Cependant, depuis quelques temps, il semble
qu’on innove dans la structure.
Lovelace
fait partie de ses films qui tentent de faire quelque chose d’original dans
un genre rebattu. En effet, le film est construit sur une dualité passionnante
qui rend le film particulièrement intéressant. Au bout de 45 minutes, le film,
qui s’apparente alors à une success story douce-amère, se transforme sur une
scène en une tragédie éreintante qui reprend tous les éléments donnés
auparavant et les montre sous un nouveau jour. Non, Linda Lovelace n’était pas en train de faire l’amour avec Chuck Traynor dans une pièce d’un
appartement, elle était en train de prendre une dérouillée. Mais ça, si le
spectateur s’en doute, il ne l’apprendra réellement que dans la deuxième
partie. Totalement à charge contre l’industrie pornographique comme pouvait
l’être Linda Lovelace à la fin de sa
vie, le film présente cette entreprise comme un business gangréné par la
corruption, la Mafia, l’individualisme et les faux-semblants. Un Hugh Hefner joué par un fabuleux James Franco tente par exemple de profiter
de l’innocence de Linda Boreman,
interprétée par l’excellente Amanda
Seyfried. Grâce à elle, le spectateur ne peut qu’épouser son point de vue
et toute exaction commise sur Linda
fait l’effet d’une balle et le film devient encore plus désespérant. Le
cabotinage des seconds rôles comme Chris
Noth et Bobby Cannavale est
réjouissant, autant que l’interprétation en finesse du génial Robert Patrick, en père aimant et
discret.
Porté par une bande-son folle et une
technique impressionnant qui pose un grain sur l’image sans pour autant passer
pour une posture artistique vaine et prétentieuse, Lovelace est une nouvelle manière de faire le biopic. Rien que pour
cela, on peut passer sur ses défauts minimes. Fabuleux.
Ma
Note : 17/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : THE WOLF OF WALL STREET de Martin SCORSESE, un
autre biopic traité de manière très originale.
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