L’ETE DE
KIKUJIRO
KIKUJIRO
NO NATSU
Kikujiro
Festival de Cannes 1999
Fiche Technique
REALISE
PAR : Takeshi Kitano
ECRIT
PAR : Takeshi Kitano
MUSIQUE
DE : Joe Hisaishi
PRODUIT PAR : Masayuki Mori & Takio Yoshida
PRODUIT PAR : Masayuki Mori & Takio Yoshida
PRODUCTION :
Bandai Visual – Nippon Herald – Office Kitano – Tokyo FM
DISTRIBUE
PAR : Nippon Herald au Japon – Océan en France
ORIGINE :
Japon
DUREE : 2h1min
DUREE : 2h1min
PUBLIC :
Pour tout public
SORTIE :
5 Juin 1999 au Japon – 20 Octobre 1999 en France
BUDGET :
Pas d’Infos
REVENUS :
Pas d’Infos
LIEUX DE
TOURNAGE : Japon
GENRE :
Comédie dramatique
DISPONIBILITE :
DVD Zone 2
SUITES :
Non
TAKESHI
KITANO : Kikujiro
YUSUKE
SEKIGUCHI : Masao
AKAJI
MARO : Crazy Man
GURETO
GIDAYU : Biker
RAKKYO
IDE : Biker’s Friend
NEZUMI
IMAMURA : An-Chan
FUMIE
HOSOKAWA : Juggler Girl
KAYOKO
KISHIMOTO : Kikujiro’s Wife
NIRO
KANEKO : Man at Bus Stop
YOSHIYUKI
UKON : Hotel Manager
Synopsis
Masao (YUSUKE SEKIGUCHI), écolier à
Tokyo, vit avec sa grand-mère (KAZUKO YOSHIYUKI). Comme il ne part pas en
vacances comme ses copains, une amie (KAYOKO KISHIMOTO) de sa grand-mère charge
son mari (TAKESHI KITANO), un ancien yakuza un peu maladroit, de l’emmener voir
sa mère qui l’a abandonné, de l’autre côté du Japon. Les deux partent alors à
l’aventure.
Critique
S’il y a une chose qui est
compréhensible au bout de quinze minutes quand on regarde un film réalisé par Kitano Takeshi, c’est qu’il n’y a qu’une
chose qui l’intéresse : les outsiders, les exilés, les gens dont personne
ne veut réellement.
Dans Kikujiro no Natsu, ses personnages sont un peu moins seuls qu’à
l’accoutumée, mais Masao reste un
enfant sans parents, qui ne part pas en vacances et Kikujiro un vantard marié qui n’a plus vraiment beaucoup d’amis. En
repoussant le plus possible leur départ, Kitano
Takeshi permet à Kishimoto Kayoko
de gagner un prix d’interprétation extrêmement mérité, tant elle illumine
l’écran à chaque fois qu’elle apparaît. Si ce long prologue possède quelques
passages extrêmement drôles, comme la séquence des paris, c’est lorsque les
deux acolytes partent en vadrouille à travers un Japon magnifiquement filmé que
le film prend sa vitesse de croisière.
A grands renforts de rencontres
hautes en couleurs et aussi déprimantes qu’hilarantes, Kitano Takeshi orchestre une rencontre entre ces deux outsiders,
dont on sait clairement comment elle va finir, mais dont on redoute
terriblement la fin des vacances et le retour à la maison. Il n’est nul
question de violence ici, juste de tendresse et de soutien entre ces deux
personnes, qui avaient bien chacun besoin l’un de l’autre. Kitano ne se refuse rien, même le sentimentalisme le plus exacerbé
qui serait ridicule partout ailleurs s’il n’était pas expliqué par tout ce
qu’on a vu auparavant. Kikujiro no Natsu
part ensuite dans un troisième acte époustouflant, où la créativité folle de Kitano prend enfin toute sa splendeur,
avec une demi-heure inattendue et virtuose, grâce à un supporting cast
stellaire, le tout mis en musique par l’impeccable Joe Hisaishi, qui y livre sans doute une des meilleures partitions
de sa carrière.
Kikujiro
no Natsu est un film remarquable, un petit chef d’œuvre de road movie et de
comédie de la part d’un type que l’on attendait plus sur ce terrain-là et qui
retravaillera ça un peu plus tard.
Ma
Note : 19/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : HANA-BI de KITANO Takeshi, un autre de ses road
movies, beaucoup plus noir et dramatique.
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