TOKYO
TRIBE
TOKYO
TERAIBU
Santa Inoue x Sion Sono
Fuck da world
Fiche Technique
REALISE
PAR : Sono Sion
ECRIT
PAR : Sono Sion
MUSIQUE
DE : B.C.D.M.G.
PRODUIT
PAR : Yoshinori Chiba & Nobuhiro Iizuka
PRODUCTION :
Django – From First – Nikkatsu
DISTRIBUE
PAR : Nikkatsu au Japon
ORIGINE :
Japon
DUREE :
1h51min
PUBLIC :
Pour tout public
SORTIE :
30 Août 2014 au Japon
BUDGET :
Pas d’Infos
REVENUS :
Pas d’Infos
LIEUX DE
TOURNAGE : Japon
GENRE :
Musical
DISPONIBILITE :
Téléchargement
SUITES :
Non
YOUNG
DAIS : Kai
RYOHEI
SUZUKI : Mera
NANA
SEINO : Sunmi
RIKI
TAKEUCHI : Buppa
RYUTA
SATO : Tera
TAKUYA
ISHIDA : Kim
YOSUKE
KUBOZUKA : Nkoi
SHOTA
SOMETANI : MC Show
BERNARD
ACKAH : Zandakinsu
DENDEN :
High Priest
Synopsis
Dans un Tokyo futuriste, les gangs
ont pris le contrôle de la ville. Cinq factions se disputent le leadership.
Lorsque Mera (RYOHEI SUZUKI), homme de main de Buppa (RIKI TAKEUCHI), un grand
ponte, tue Tera (RYUTA SATO), chef des Musashino Saru, toute la ville s’allie
pour aller se venger derrière Kai (YOUNG DAIS)…
Critique
Le cinéma japonais nous a souvent
offert des choses incroyablement dingues, comme Dainipponjin ou Tokyo Gore
Police, qui ont du mal à s’exporter en France, hormis dans de tardifs DTV.
Sion
Sono, connu pour des films comme Love
Exposure, avait déjà défrayé la chronique avec son film précédent, Why don’t you play in Hell. Il revient
avec Tokyo Tribe, une adaptation du
manga de Inoue Santa en live-action.
Et son film ne ressemble à rien de connu. En effet, Tokyo Tribe est une comédie musicale entièrement rappée avec des
combats à la The Warriors en plus
fauché et outrancier, des acteurs qui surjouent constamment pour notre plus
grand plaisir (Takeuchi Riki et Suzuki Ryohei sont absolument géniaux,
l’un en chef de gang cannibale et sanguinaire, l’autre en gros malabar peroxydé
et complexé par la taille de son sexe) et surtout un parti pris esthétique
poussé jusqu’à l’extrême.
En effet, le film de Sion Sono est une des œuvres les plus
clinquantes, vulgaires, outrancières et décomplexée depuis un bon nombre
d’années. Les filles y sont dénudées (mêmes les policières), les gens y sont
lubriques (mention spéciale à Kubozuka
Yosuke qui tient un musée de gens nus qui servent de meubles), les bastons
y sont démentes et filmées en un seul plan, ce qui les rend franchement
époustouflantes et le son assourdissants, entre les sonneries de téléphones et
les gros beats qui tâchent composés par B.C.D.M.G.
Assumant son côté japonais jusqu’à l’excès, le film se termine dans une
séquence ahurissante de violence et un gag incroyablement débile, totalement
dans le ton.
Tokyo
Tribe est une expérience exceptionnelle, une œuvre unique et hilarante,
passionnante, clinquante, éprouvante et profondément importante dans un cinéma
qui ne se refuse jamais rien. Merci M. Sion.
Ma
Note : 19/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : A DAY IN THE LIFE de STICKY FINGAZ, qui s’était
aussi frotté au musical hip-hop.
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