FREAKS,
LA MONSTRUEUSE PARADE
FREAKS
Can a full grown woman truly love a MIDGET ?
The story of the love life of the sideshow
Fiche Technique
REALISE
PAR : Tod Browning
ECRIT
PAR : Willis Goldberg, Leon Gordon & Charles MacArthur
MUSIQUE
DE : Gavin Barns
PRODUIT
PAR : Tod Browning, Harry Rapf & Irving Thalberg
PRODUCTION :
MGM
DISTRIBUE
PAR : MGM aux USA – Galba en France
ORIGINE :
USA
DUREE :
1h4min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 20 Février 1932 aux USA – 7 Octobre 1932 en France
SORTIE : 20 Février 1932 aux USA – 7 Octobre 1932 en France
BUDGET :
300.000 Dollars
REVENUS :
Pas d’Infos
LIEUX DE
TOURNAGE : Culver City,CA aux USA
GENRE :
Horreur
DISPONIBILITE :
DVD Zone 2
SUITES :
Non
HARRY
EARLES : Hans
DAISY
EARLES : Frieda
OLGA
BACLANOVA : Cleopatra
HENRY
VICTOR : Hercules
WALLACE
FORD : Phroso
LEILA
HYAMS : Venus
JOSEPHINE
JOSEPH : Half Woman Half Man
OLGA
RODERICK : Bearded Lady
FRANCES
O’CONNOR : Armless Girl
ROSCOE
ATES : Roscoe
Synopsis
Dans le cirque Tetrallini, en
tournée à travers l’Europe dans les années 30, l’illusionniste nain Hans (HARRY
EARLES) est fiancé à l’écuyère naine Frieda (DAISY EARLES). Quand elle apprend
qu’Hans va hériter d’une grosse somme d’argent, la trapéziste Cléopatra (OLGA
BACLANOVA), de taille normale, décide de le courtiser…
Critique
Véritable
légende du cinéma d’horreur, Freaks – La
Monstrueuse Parade de Tod Browning
mit vraiment longtemps à arriver dans les cœurs des critiques cinémas et du
public.
On comprend très vite pourquoi, tant
le film met le spectateur dans une position de malaise palpable et gênant dès
le départ. Mais n’est-ce pas ce qu’on est venu chercher en allant voir ce
film ? Le réel problème du film, justement, est qu’avec tout le temps qu’il
prend pour distiller cette atmosphère délétère, il en oublie de faire avancer
son intrigue, qui est pourtant solide et réussie, quand elle se met en branle.
Profondément intelligent et humain, dans la mesure où il place les freaks en
gentils et les gens ”normaux” en monstres intolérants avant de finir dans la
barbarie la plus totale commise par les freaks, qui redeviennent effrayants
l’espace d’une scène, Freaks
bénéficie en plus de l’interprétation remarquable des deux méchants du film,
joués par les parfaitement roublards Olga
Baclanova et Henry Victor. Encore
aujourd’hui, près d’un mois après avoir vu le film, leur destinée me reste
encore gravée dans la tête, particulièrement choquante et techniquement
irréprochable. On y croirait. Nous sommes en 2014 et rien ne lui ressemble
encore, le film reste un monument d’originalité et c’est probablement son plus
grand mérite.
Freaks
est resté dans les annales du cinéma d’horreur, grâce à son atmosphère
dérangeante, son refus du compromis et sa radicalité réjouissante. Dommage,
vraiment, qu’il mette autant de temps à démarrer.
Ma
Note : 16.5/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : ELEPHANT MAN de David LYNCH, le film qui s’en
rapproche le plus.
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