DERNIERE LIMITE
DEEP COVER
Dealer. Snitch. Junkie. Hustler.
Ils ont franchi le point de non-retour.
Fiche Technique
REALISE PAR : Bill Duke
ECRIT PAR : Michael Tolkin & Henry Bean
MUSIQUE DE : Michel Colombier
PRODUIT PAR : Henry Bean & Pierre David
PRODUCTION : New Line
DISTRIBUE PAR : New Line aux USA
ORIGINE : USA
DUREE : 1h47min
PUBLIC : Interdit aux Moins de 12 Ans
SORTIE : 15 Avril 1992 aux USA – 7 Avril 1993 en France
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : 17 Millions de Dollars
LIEUX DE TOURNAGE : Los Angeles, CA aux USA
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non
LAURENCE FISHBURNE : Russell Stevens Jr. / John Hull
JEFF GOLDBLUM : David Jason
GREGORY SIERRA : Felix Barbosa
CHARLES MARTIN SMITH : DEA Agent Gerald Carver
VICTORIA DILLARD : Betty McCutcheon
CLARENCE WILLIAMS III : Detective Taft
KAMALA LOPEZ-DAWSON : Belinda Chacon
JULIO OSCAR MECHOSO : Detective Hernandez
ROGER GUENVEUR SMITH : Eddie
GLYNN TURMAN : Russell Stevens Sr.
Synopsis
Russell Stevens Jr. (LAURENCE FISHBURNE) est envoyé sous couverture chez un trafiquant de drogue (GREGORY SIERRA), avec des connections importantes. Il y rencontre David Jason (JEFF GOLDBLUM), avec qui il tisse des liens assez dangereux…
Critique
Plus connu par son inoubliable (et quelque peu surcotée, à mon humble avis) chanson-titre, Deep Cover est un film réalisé par Bill Duke, touche-à-tout du cinéma US, tantôt acteur comme dans Commando ou réalisateur, ici et sur Sister Act, Acte 2, par exemple.
Contant l’histoire très originale (oui, c’est ironique) d’un flic undercover qui va finir par se poser des questions sur la moralité de ses actes, Deep Cover a l’efficacité de la mise en scène de son réalisateur pour lui, à défaut de son scénario, qui passe par tous les poncifs du genre, pas forcément détestables, mais jamais originaux pour deux sous. Pour l’aider, Bill Duke a un duo de têtes d’affiches assez impressionnant, composé de Laurence Fishburne et Jeff Goldblum, vraiment très bons. Le supporting cast est aussi très efficace, avec Charles Martin Smith, Clarence Williams III et surtout Roger Guenveur Smith, qu’on aura rarement vu aussi convaincants. Ceci suffit au film pendant une bonne heure et quart, avant que le personnage principal tombe dans le grand banditisme, le film se finissant en Grand-Guignol un peu pénible et superflu.
C’est dommage, parce que Bill Duke avait des choses à dire et pouvait déposer son film à côté d’un chef d’œuvre, aussi réalisé par un acteur, New Jack City. Petit plus : si la chanson-titre est un peu surcotée, le score de Michel Colombier ne l’est pas lui. Il est prodigieux.
Ma Note : 15.5/20
Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : NEW JACK CITY de Mario VAN PEEBLES, beaucoup plus réussi que ce film, réussi aussi.
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