CAPITALISM :
A LOVE STORY
CAPITALISM :
A LOVE STORY
Vive la crise !
Un brûlot hilarant
Fiche Technique
REALISE
PAR : Michael Moore
ECRIT
PAR : Michael Moore
MUSIQUE
DE : Jeff Gibbs
PRODUIT
PAR : Anne Moore & Michael Moore
PRODUCTION :
Overture – Paramount Venture – Weinstein – Dog Eat Dog
DISTRIBUE
PAR : Overture aux USA – Paramount en France
ORIGINE :
USA
DUREE :
2h07min
PUBLIC :
Pour tout public
SORTIE :
2 Octobre 2009 aux USA – 25 Novembre 2009 en France
BUDGET :
20 Millions de Dollars
REVENUS :
17 Millions de Dollars
LIEUX DE
TOURNAGE : USA
GENRE :
Documentaire
DISPONIBILITE :
BluRay Zone B
SUITES :
Non
MICHAEL
MOORE : Himself
ELIZABETH
WARREN : Herself
WALLACE
SHAWN : Himself
BARON
HILL : Himself
MARCY
KAPTUR : Herself
THORA
BIRCH : Herself
WILLIAM
BLACK : Himself
ELIJAH
CUMMINGS : Himself
THOMAS
GUMBLETON : Himself
ROBERT
POWELL : Jesus
Synopsis
Michael Moore (MICHAEL MOORE) part
cette fois en croisade contre le capitalisme et remonte aux origines de ce
courant de pensée que ce soit purement économiquement ou religieusement, avant
d’en étudier les conséquences contemporaines et d’offrir de nouvelles
possibilités, tout ceci sous fond de crise économiques, à tout étage.
Critique
Au début de sa carrière, Michael Moore parvenait à réaliser des
documentaires poignants, drôles et passionnants, grâce à son rapport avec les
petites gens. Roger & Me en est
une preuve parfaite.
Cependant, depuis quelques temps, Michael Moore a franchi la ligne rouge.
Il est passé de documentariste à polémiste. Ce qui l’intéresse aujourd’hui,
c’est de donner un coup de pied dans la fourmilière, pas de mettre en lumière
sa petite ville de Flint. Si les films en souffrent un peu, ils restent
cependant de très belles œuvres. Capitalism :
A Love Story, sa dernière œuvre à ce jour, est un film qui aurait mérité
une durée plus longue. Ce qui aurait dû être un film fleuve, revenant
clairement aux arcanes du capitalisme et de l’économie se trouve être une suite
de séquences plus ou moins réussies (les plus réussies sont réellement bonnes)
qui tournent au prêchi-prêcha dans la deuxième heure, tant le film est biaisé
et clairement suspicieux. Les faits sont tellement effarants qu’il est
impossible de l’imaginer totalement honnête. La voix off de Michael Moore en fait des tonnes dans
l’interprétation (n’oublions pas que Moore
a été un très mauvais acteur dans l’abominable Lucky Numbers) et assène une suite de propos qu’un spectateur pas
trop convaincu peut prendre pour de la propagande. En revanche, en termes de
cinéma, Capitalism : A Love Story
possède le même talent visuel qu’on a pu voir dans les autres films de son
auteur, tout comme cette même virtuosité au montage.
En termes de cinéma, Capitalism : A Love Story est un
très bon film. Malheureusement, son idéologie est si répétée qu’elle finit par
lasser. On a connu Michael Moore
(fatigué selon ses propres dires) beaucoup plus subtil.
Ma
Note : 14/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : BOWLING FOR COLUMBINE de Michael Moore, son
meilleur film.
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