mercredi 13 novembre 2013

CITIZEN KANE d'Orson WELLES

CITIZEN KANE
CITIZEN KANE
Everybody’s talking about it
It’s terrific


Fiche Technique

REALISE PAR : Orson Welles
ECRIT PAR : Herman J. Mankiewicz & Orson Welles
MUSIQUE DE : Bernard Herrmann
PRODUIT PAR : Orson Welles
PRODUCTION : RKO – Mercury
DISTRIBUE PAR : RKO aux USA – DOFRA en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h59min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 5 Septembre 1941 aux USA – 3 Juillet 1946 en Frannce
BUDGET : 1 Million de Dollars
REVENUS : 1 500 000 Dollars (500 000 Dollars de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Californie & New York
GENRE : Drame
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

ORSON WELLES : Charles Foster Kane
JOSEPH COTTEN : Jedediah Land
EVERETT SLOANE : Mr. Bernstein
GEORGE COULOURIS : Walter Parks Thatcher
ERSKINE SANFORD : Herbert Carter
DOROTHY COMINGORE : Susan Alexander Kane
RAY COLLINS : Jim W. Getty
WILLIAM ALLAND : Jerry Thompson
AGNES MOOREHEAD : Mary Kane
GEORGIA BACKUS : Bertha Thompson

Synopsis

            Dans sa demeure de Xanadu, sorte de Neverland du riche, le magnat de la presse Charles Foster Kane (ORSON WELLES) se meurt, seul. A son dernier souffle, il lâche une boule de neige en disant le mot ”Rosebud”. Le journaliste Jerry Thompson (WILLIAM ALLAND) décide d’enquêter sur la signification de ce nom, avec les différentes personnes importantes dans la vie de Kane.

Critique

            Quand un film arrive avec des critiques unanimement déplorables, le spectateur, si tant est qu’il soit honnête, est bien plus détendu et enclin à chercher quelque chose de bien dans le film.
            Citizen Kane est tout son contraire. Le film, considéré comme le plus grand de l’histoire du Cinéma par bons nombre d’historiens et de professionnels du métier, est donc suivi par une réputation pour le moins glorieuse. Le spectateur se sent alors obligé de chercher ce qu’il y a d’excellent dans ce film. Se focaliser sur les qualités du film au lieu du film en lui-même est totalement contreproductif. Voilà pourquoi il faut voir Citizen Kane deux fois. En effet, la première vision est très décevante. Mis à part quelques plans révolutionnaires et une structure originale pour l’époque (que Vincente Minelli reprendra pour son très bon The Bad and the Beautiful), le premier film d’Orson Welles n’a, intrinsèquement, aucune autre qualité extraordinaire. En revanche, c’est un très bon drame sur la gloire et la descente aux enfers d’un homme seul. Aussi doué derrière (son idée de ne jamais montrer Jerry Thompson, le double du spectateur, est géniale) que devant la caméra, Orson Welles parvient à nous captiver grâce à des cadres particulièrement magnifiques et un rythme plutôt soutenu, mais le film est un peu long et sans doute un peu trop roublard pour ne pas agacer un peu. De plus, si Welles, Joseph Cotten  ou encore Everett Sloane sont excellents, les rôles féminins sont franchement moins bien travaillés, surtout la pauvre Agnes Moorehead. En revanche, s’il y a bien une chose qui était exceptionnelle, et ce à travers les âges, c’est bien le score de Bernard Herrmann, fantastique.
            Citizen Kane est un film exceptionnel parce qu’il a inspiré au moins 70% des films qui l’ont suivi. Mais en tant que film isolé, il n’est qu’un très bon film, dont la trop bonne réputation a un peu abîmé.
Ma Note : 16/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : RASHOMON d’Akira KUROSAWA, autre film aux multiples points de vue encore plus réussi que celui-là.

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