CITIZEN
KANE
CITIZEN
KANE
Everybody’s talking about it
It’s terrific
Fiche Technique
REALISE
PAR : Orson Welles
ECRIT
PAR : Herman J. Mankiewicz & Orson Welles
MUSIQUE
DE : Bernard Herrmann
PRODUIT
PAR : Orson Welles
PRODUCTION :
RKO – Mercury
DISTRIBUE
PAR : RKO aux USA – DOFRA en France
ORIGINE :
USA
DUREE :
1h59min
PUBLIC :
Pour Tout Public
SORTIE :
5 Septembre 1941 aux USA – 3 Juillet 1946 en Frannce
BUDGET :
1 Million de Dollars
REVENUS :
1 500 000 Dollars (500 000 Dollars de Bénéfices)
LIEUX DE
TOURNAGE : Californie & New York
GENRE :
Drame
DISPONIBILITE :
BluRay Zone B
SUITES :
Non
ORSON
WELLES : Charles Foster Kane
JOSEPH
COTTEN : Jedediah Land
EVERETT
SLOANE : Mr. Bernstein
GEORGE
COULOURIS : Walter Parks Thatcher
ERSKINE
SANFORD : Herbert Carter
DOROTHY
COMINGORE : Susan Alexander Kane
RAY
COLLINS : Jim W. Getty
WILLIAM
ALLAND : Jerry Thompson
AGNES
MOOREHEAD : Mary Kane
GEORGIA
BACKUS : Bertha Thompson
Synopsis
Dans sa demeure de Xanadu, sorte de
Neverland du riche, le magnat de la presse Charles Foster Kane (ORSON WELLES)
se meurt, seul. A son dernier souffle, il lâche une boule de neige en disant le
mot ”Rosebud”. Le journaliste Jerry Thompson (WILLIAM ALLAND) décide d’enquêter
sur la signification de ce nom, avec les différentes personnes importantes dans
la vie de Kane.
Critique
Quand un film arrive avec des
critiques unanimement déplorables, le spectateur, si tant est qu’il soit
honnête, est bien plus détendu et enclin à chercher quelque chose de bien dans
le film.
Citizen
Kane est tout son contraire. Le film, considéré comme le plus grand de
l’histoire du Cinéma par bons nombre d’historiens et de professionnels du
métier, est donc suivi par une réputation pour le moins glorieuse. Le
spectateur se sent alors obligé de chercher ce qu’il y a d’excellent dans ce
film. Se focaliser sur les qualités du film au lieu du film en lui-même est
totalement contreproductif. Voilà pourquoi il faut voir Citizen Kane deux fois. En effet, la première vision est très
décevante. Mis à part quelques plans révolutionnaires et une structure
originale pour l’époque (que Vincente
Minelli reprendra pour son très bon The
Bad and the Beautiful), le premier film d’Orson Welles n’a, intrinsèquement, aucune autre qualité
extraordinaire. En revanche, c’est un très bon drame sur la gloire et la
descente aux enfers d’un homme seul. Aussi doué derrière (son idée de ne jamais
montrer Jerry Thompson, le double du
spectateur, est géniale) que devant la caméra, Orson Welles parvient à nous captiver grâce à des cadres particulièrement
magnifiques et un rythme plutôt soutenu, mais le film est un peu long et sans
doute un peu trop roublard pour ne pas agacer un peu. De plus, si Welles, Joseph Cotten ou encore Everett
Sloane sont excellents, les rôles féminins sont franchement moins bien
travaillés, surtout la pauvre Agnes
Moorehead. En revanche, s’il y a bien une chose qui était exceptionnelle,
et ce à travers les âges, c’est bien le score de Bernard Herrmann, fantastique.
Citizen
Kane est un film exceptionnel parce qu’il a inspiré au moins 70% des films
qui l’ont suivi. Mais en tant que film isolé, il n’est qu’un très bon film,
dont la trop bonne réputation a un peu abîmé.
Ma
Note : 16/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : RASHOMON d’Akira KUROSAWA, autre film aux
multiples points de vue encore plus réussi que celui-là.
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