CENDRILLON (CINDERELLA) de Kenneth BRANAGH

CENDRILLON

CINDERELLA

Midnight is just the beginning

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Fiche Technique

REALISE PAR : Kenneth Branagh

ECRIT PAR : Chris Weitz

MUSIQUE DE : Patrick Doyle

PRODUIT PAR : David Barron, Simon Kinberg & Allison Shearmur

PRODUCTION : Allison Shearmur – Beagle Pug – Genre – Walt Disney

DISTRIBUE PAR : Walt Disney aux USA et en France

ORIGINE : USA

DUREE : 1h45min

PUBLIC : Pour tout public

SORTIE : 13 Mars 2015 aux USA – 25 Mars 2015 en France

BUDGET : 95 Millions de Dollars

REVENUS : Exploitation en Cours

LIEUX DE TOURNAGE : Angleterre

GENRE : Conte de fées    
DISPONIBILITE : Dans Vos Cinémas

SUITES : Non

LILY JAMES : Cinderella

RICHARD MADDEN : Prince Kit

CATE BLANCHETT : Lady Tremaine

HOLLIDAY GRAINGER : Anastasia Tremaine

SOPHIE MCSHERA : Drisella Tremaine

DEREK JACOBI : The King

NONSO ANOZIE : Captain

HELENA BONHAM CARTER : The Fairy Godmother

BEN CHAPLIN : Ella’s Father

STELLAN SKARSGARD : The Grand Duke

Synopsis

            Lorsque la mère (HAYLEY ATWELL) d’Ella (LILY JAMES) meurt, son père (BEN CHAPLIN), marchand souvent en voyage, se remarie avec Lady Tremaine (CATE BLANCHETT), une terrible femme qui asservit Ella pour elle et ses deux filles (HOLLIDAY GRAINGER & SOPHIE MCSHERA). Mais quand le Prince (RICHARD MADDEN) organise un bal, Ella voit une porte de sortie.

Critique

            Cendrillon est un des plus beaux contes de la littérature mondiale, très souvent adapté, moqué, mis au goût du jour, dans des multitudes de films, qui parfois ne se concentrent que sur un aspect des écrits originaux.

            C’est bien sûr le dessin animé de 1950 de chez Disney que tout le monde garde en tête. Et c’est cette version qu’adaptent Chris Weitz & Kenneth Branagh en live-action. Cela pourrait être affreusement ridicule, avec les phrases empesées de l’original, l’espèce de kitch un peu ringard qui aurait pu en découler et surtout ces satanés animaux qui parlent. Ici, ils sont retravaillés de manière remarquables en CGI et expriment des choses sans parler, ce qui est un tour de force incroyable, dans la mesure où on est constamment sur la fine ligne entre le ridicule et le satisfaisant.

            C’est d’ailleurs l’essence-même du conte de Cendrillon qui repose sur cette fine ligne. Mettant en scène une nobody (un des seuls contes dans ce cas-là) qui va devenir quelqu’un en persévérant dans sa ligne de conduite de respect et d’humilité, le conte est une superbe leçon de vie, aussi niaise qu’émouvante, ce qui explique sa popularité. On peut très vite tomber dans la bêtise absolue et la nunucherie insupportable, mais Kenneth Branagh tire le meilleur de Lily James qui s’y trouve être parfaite, possédant la douceur et l’innocence adéquate pour un tel rôle.

Cendrillon ne cède pas non plus à la nouvelle mode de renforcer le rôle des méchantes comme dans Mirror, Mirror ou Malefique, ce qui n’empêche pourtant pas Cate Blanchett d’être efficace. Richard Madden, Nonso Anozie, Stellan Skarsgard et Derek Jacobi sont très bons aussi, mais c’est Helena Bonham Carter qui vole la vedette à tout le monde en une seule scène dans un rôle qui lui permet d’être aussi fantasque qu’elle sait l’être, apportant de l’humour bienvenu dans un film qui n’en manque pas, mais qui ne force pas dessus.

            Le seul réel défaut de Cendrillon ne vient pas du film, mais de Walt Disney Pictures eux-même, qui ont un peu torpillé le film en le sortant quelques mois après l’exceptionnel Into the Woods. N’importe quel film souffrirait de la comparaison avec celui de Rob Marshall et Cendrillon n’est pas exempt. Il n’empêche qu’il reste un film remarquable.

Ma note : 17/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : INTO THE WOODS de Rob MARSHALL, le meilleur film Disney depuis bien longtemps.