PERFECT
BLUE
PAFEKUTO
BURU
The color of illusion is…
Excuse me… Who are you ?
Fiche Technique
REALISE
PAR : Satoshi Kon
ECRIT
PAR : Sadayuki Murai
MUSIQUE
DE : Masahiro Ikumi
PRODUIT
PAR : Hiroaki Inoue & Masao Maruyama
PRODUCTION :
Mad House – Rex
DISTRIBUE
PAR : Rex au Japon – Metropolitan en France
ORIGINE :
Japon
DUREE :
1h21min
PUBLIC :
Interdit aux moins de 12 ans
SORTIE :
28 Février 1998 au Japon – 8 Septembre 1999 en France
BUDGET :
3 Millions de Yens
REVENUS :
Pas d’Infos
LIEUX DE
TOURNAGE : Animation
GENRE :
Animation horrifique
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES :
Non
JUNKO
IWAO : Mima
RICA
MATSUMOTO : Rumi
MASAAKI
OKURA : Me-Mania
SHINPACHI
TSUJI : Tadokoro
HIDEYUKI
HORI : Sakuragi
EMI
SHINOHARA : Eri Ochiai
YOKU
SHIOYA : Takao Shibuya
MASASHI
EBARA : Mureno
TORU
FURUSAWA : Yatazaki
AKIO
SUYAMA : Tadashi Doi
Synopsis
Mima (JUNKO IWAO), une chanteuse de
pop idolâtrée au Japon, décide de quitter le groupe Cham et de faire du cinéma.
Ses agents (SHINPACHI TSUJI & RICA MATSUMOTO) lui trouvent un rôle où elle
est victime d’un viol. Après le tournage de cette scène, Mima devient fortement
troublée et ne parvient plus à séparer la réalité du virtuel. Et les cadavres
autour d’elle s’amoncellent.
Critique
Quand on parle de dessins animés pour
adultes au Japon, on pense souvent à Akira
d’Otomo Katsuhiro. Un autre nom qui
revient souvent est Kon Satoshi, dont
le premier film est Perfect Blue.
Adoré par Darren Aronofski, qui s’en est beaucoup servi pour Requiem for a Dream et surtout Black Swan, Perfect Blue est un de ces films qui dévoilent toute leur force
évocatrice seulement après le visionnage. En effet, durant les 80 minutes, il
est très dur de tout comprendre et assimiler tant Kon Satoshi s’amuse à mêler réalité et virtuel. Tourné en animation
à cause du tremblement de terre de Kobe qui avait endommagé les studios, ce
medium permet à Kon Satoshi de donner
à son film une identité visuelle forte (extrêmement de couleurs pour un film
d’une noirceur impressionnante) et de brouiller constamment les pistes. Très
graphique, le film est une plongée dans le subconscient de cette Mima et ne déçoit qu’à son final, où il
semble donner une réponse quasiment plausible dans une intrigue qui aurait sans
doute dû rester ouverte jusqu’au générique final. En cela, la scène finale est
inutile et continue de rationaliser un propos qui avait pour lui sa radicalité
et son refus d’explicitation. En revanche, l’introduction et le développement
de l’intrigue sont remarquables, avec des personnages passionnants, une musique
parfaitement inquiétantes et de grands moments de gêne comme cette scène du
tournage du viol où Kon ne nous prive
de rien pour notre plus grand (dé)plaisir.
Perfect
Blue aurait pu être un très grand film, mais il se troue un peu sur son
final. Il n’empêche que sa puissance reste remarquable et que la gêne qu’il
impose à son spectateur reste présente quelques jours après vision.
Ma
Note : 15/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : MULHOLLAND DRIVE de David LYNCH, autre film
intéressant sur le cinéma et la dualité réalité-fiction.
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