FAST AND
FURIOUS 7
FURIOUS
7
Vengeance its home
One last ride
Fiche Technique
REALISE
PAR : James Wan
ECRIT
PAR : Chris Morgan
MUSIQUE
DE : Brian Tyler
PRODUIT
PAR : Vin Diesel, Michael Fottrell & Neal H. Moritz
PRODUCTION :
Universal – Dentsu – Fast 7 – One Race – Original
DISTRIBUE
PAR : Universal aux USA – UIP en France
ORIGINE :
Japon / USA
DUREE :
2h17min
PUBLIC :
Pour tout public
SORTIE :
3 Avril 2015 aux USA – 1 Avril 2015 en France
BUDGET :
250 Millions de Dollars
REVENUS :
Exploitation en Cours
LIEUX DE
TOURNAGE : Emirats Arabes Unis, Canada, Japon, USA
GENRE :
Thriller
DISPONIBILITE :
Dans vos cinemas
SUITES :
7 opus de la franchise Fast & Furious
VIN
DIESEL : Dominic Toretto
PAUL
WALKER : Brian O’Conner
MICHELLE
RODRIGUEZ : Letty Ortiz
LUDACRIS :
Tej Parker
TYRESE
GIBSON : Roman Pearce
JORDANA
BREWSTER : Mia Toretto
DWAYNE
JOHNSON : CIA Agent Luke Hobbs
KURT
RUSSELL : Mr. Nobody
JASON
STATHAM : Deckard Shaw
DJIMON
HOUNSOU : Mose Jakande
Synopsis
Le frère d’Owen Shaw (LUKE EVANS),
Deckard Shaw (JASON STATHAM) veut se venger du groupe de Toretto (VIN DIESEL)
et tue Han Lue (SUNG KANG) lors d’un accident de voiture à Tokyo. Dominic
rassemble tout le groupe et décide de se venger lui aussi, une bonne fois pour
toutes. Mais Deckard Shaw se trouve être un adversaire redoutable.
Critique
Depuis le 4e opus, la saga Fast and Furious s’est transformée et
est passée de courses de voitures tunées à gros film d’action qui ressemblerait
à Ocean’s Eleven en rajoutant un
côté très musclé.
Cependant, avec le départ du
réalisateur attitré de la franchise depuis Tokyo
Drift Justin Lin, on pouvait
s’attendre à une mise en route compliquée pour James Wan, qui ne s’était jamais frotté au film d’action. Et encore
une fois, la franchise nous a surpris. En effet, Furious 7 est un film remarquable, un film d’action ultime, un
divertissement constamment drôle, passionnant, époustouflant et surtout
visuellement splendide. Pourtant, deux éléments étaient à prendre en
compte : Jason Statham était le
méchant annoncé dès la scène post-générique de Furious 6 et surtout le
héros historique de la franchise, Paul
Walker, est décédé en plein tournage. Comment le remplacer et livrer un
film aussi bon que le précédent opus, qu’on pensait inégalable en maestria visuelle
et en carnage jouissif ?
Il a fallu réécrire des pans entiers
du scénario et embaucher Weta Digital
pour recréer le visage de Paul Walker
sur le corps de ses frères, engagés pour l’occasion. Peut-être est-ce pour cela
que Jason Statham semble parfois
arriver comme une fleur sur les setpieces ahurissantes de cet opus. Il
n’empêche que le scénario, aussi invraisemblable qu’un bon James Bond, ne souffre d’aucun ralentissement et, au contraire, va
à fond dans ce qui fait le sel de la franchise : le côté soap opera avec
le retour de Michelle Rodriguez dans
l’équipe, avec des dialogues qui peuvent paraître abrutis mais qui sont
totalement cohérents avec le reste de la mythologie et le retour de personnages
comme Hector et de lieux comme Race
Wars.
On a appris à aimer ces personnages et ils nous le rendent bien,
avec des one-liners absolument fabuleux de la part d’un Dwayne Johnson qui donne le maximum sur ses quinze minutes de temps
d’écran (dont un combat avec Jason
Statham où James Wan s’amuse à
faire des back flips avec sa caméra, pour le plus grand plaisir des yeux) et un
duo Tyrese – Ludacris toujours aussi
performant. Vin Diesel et Paul Walker sont eux égaux à eux-mêmes
et c’est comme cela qu’on les aime. Les nouveaux personnages font le sel de cet
épisode, avec un Kurt Russell plus
badass que jamais, Ronda Rousey et Tony Jaa utilisés pour ce qu’ils savent
faire et rien de plus, Djimon Hounsou
excellent en terroriste excité, John
Brotherton et Ali Fazal très
sympathiques et surtout l’excellent Jason
Statham en bad guy quasi-invincible. Son introduction dans un hôpital
dévasté est tout bonnement un des grands moments de la franchise.
Les setpieces orchestrées par James Wan sont assez diverses pour ne jamais lasser. Ainsi, on
alterne entre grosses courses-poursuites de quinze minutes, avec des bastons
parfaitement chorégraphiées à mains nues et des fusillades plutôt bien foutue
(même si ce n’est clairement pas le point fort du film). Le scénario de Chris Morgan monte enfin crescendo, une
première dans la saga et le climax dans un Los Angeles nocturne attaqué par un
drone est un très grand moment de cinéma aussi fun qu’artistiquement
incroyable. Mais ce que James Wan
réussit le mieux, ce sont les adieux à Paul
Walker, dans une scène où on détruit allègrement le quatrième mur pour
finir dans un dernier plan d’une symbolique qui pourrait paraître simpliste
mais d’une honnêteté qui lui permet d’être très forte et un petit montage de
quelques scènes avec Walker durant
les quinze ans qu’a duré son travail sur la franchise. D’une efficacité
redoutable.
Alors qu’il était parti pour être le volet le plus drôle de la
franchise, Furious 7 en est le plus
émouvant et le plus impressionnant, de par sa capacité à alterner entre les
deux sentiments sans forcer. James Wan
a réussi son intérim, si huitième opus il y a. Vin Diesel l’a confirmé dans la semaine de la sortie. C’est très
dommage, tant ce point final aurait pu être fort.
Ma
Note : 19/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : MISSION IMPOSSIBLE : GHOST PROTOCOL de Brad
BIRD, une autre franchise qui progresse de film en film.
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