LE
MAJORDOME
LEE DANIELS’
THE BUTLER
One quiet voice can ignite a revolution
Au service des présidents, il a traversé 30 ans d’histoire
Fiche Technique
REALISE
PAR : Lee Daniels
ECRIT
PAR : Danny Strong
MUSIQUE
DE : Rodrigo Leão
PRODUIT
PAR : Lee Daniels, Cassian Elwes, Buddy Patrick, Pam Williams & Laura
Ziskin
PRODUCTION :
Follow Through – Salamander – Laura Ziskin – Lee Daniels – Pam Williams – Windy
Hill
DISTRIBUE
PAR : The Weinstein Company aux USA – Metropolitan en France
ORIGINE :
USA
DUREE :
2h12min
PUBLIC :
Pour Tout Public
SORTIE :
16 Août 2013 aux USA – 11 Septembre 2013 en France
BUDGET :
30 Millions de Dollars
REVENUS :
121 Millions de Dollars (91 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE
TOURNAGE : Louisiane aux USA
GENRE :
Biopic
DISPONIBILITE :
Dans Vos Cinémas
SUITES :
Non
FOREST
WHITAKER : Cecil Gaines
DAVID
OYELOWO : Louis Gaines
OPRAH
WINFREY : Hattie Gaines
ROBIN
WILLIAMS : President Dwight D. Eisenhower
JAMES
MARSDEN : President John F. Kennedy
LIEV
SCHREIBER : President Lyndon B. Johnson
JOHN
CUSACK : President Richard Nixon
ALAN
RICKMAN : President Ronald Reagan
LENNY
KRAVITZ : James Holloway
CUBA
GOODING JR. : Carter Wilson
Synopsis
Pendant près de 30 ans, Cecil Gaines
(FOREST WHITAKER) a servi les présidents successifs des Etats-Unis. Dans le
même temps, son fils Louis (DAVID OYELOWO) combattait de son côté la
ségrégation…
Critique
Après Paperboy, pas franchement bien reçu, Lee Daniels renoua avec le film à Oscars en espérant la même
réussite que Precious. Ici, il
décide de parler d’Eugene Allen
(renommé Cecil Gaines), un majordome
de la Maison Blanche.
Au-delà du simple biopic bêta et
hagiographique auquel on aurait pu s’attendre, Lee Daniels et Danny Strong
décident de parler de la ségrégation et de broder autour de l’histoire d’Eugene Allen afin de toucher plus de
personnes. Et cela donne de l’ampleur à un récit passionnant qui est en fait
une biographie de deux personnes,Cecil
Gaines et son fils Louis, qui
passe par tous les courants de pensée afro-américaines : le révérend Lawson, les Black Panthers, Martin Luther King… Ceci qui sonne donc
comme didactique est parfaitement réussi par Lee Daniels qui parvient à ne pas être démonstratif et tout en
retenue, malgré les nombreux moments émouvants (sans jamais être larmoyants)
qui jalonnent le film.
C’est bien simple : dès les
premières minutes, le ton est donné. Le
Majordome est un vrai drame familial et historique, une fresque jamais
misérabiliste mais toujours édifiante, qui enchaîne les acteurs et les figures
historiques en contre-emploi (David
Banner en père aimant, Jesse Williams
en professeur et gourou, Clarence
Williams III en vieil homme sage, une flopée d’excellents acteurs comme James Marsden, Alan Rickman ou John Cusack en Présidents des
Etats-Unis…) sans jamais s’en servir comme gimmick. Le film se concentre donc
sur ces deux héros qui ont, chacun de leur côté, fait autant pour la lutte
contre la ségrégation, tout en faisant graviter quelques personnages
passionnants autour d’eux. Le tout est parfaitement interprété par Forest Whitaker et David Oyelowo, exceptionnels et qui devraient récupérer quelques
récompenses méritées à la fin de l’année. On retrouve aussi Oprah Winfrey, Lenny Kravitz et Cuba Gooding Jr. (quel plaisir de le
revoir au cinéma !), tout aussi bons.
Mis en musique avec le même soin
apporté au scénario et à la réalisation (cette chanson de Dinah Washington…), Le
Majordome est un film sublime, important et indispensable pour tout le
monde et qui réussit là où Ali ou
même Malcolm X s’étaient un peu
cassé les dents : parler de la ségrégation de manière convaincante,
intuitive et immersive. Bravo et merci, messieurs.
Ma
Note : 19.5/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : LE DERNIER ROI D’ECOSSE de Kevin MACDONALD,
l’autre immense performance de Forest Whitaker.
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