LES
CHRONIQUES DE RIDDICK
THE
CHRONICLES OF RIDDICK
There is no future until you settle the past
Pitch Black’s darkest star is back
Fiche Technique
REALISE
PAR : David Twohy
ECRIT
PAR : David Twohy
MUSIQUE
DE : Graeme Revell
PRODUIT
PAR : Camille Brown, Vin Diesel & Scott Kroopf
PRODUCTION :
Universal – Radar – One Race – Primal Foe
DISTRIBUE
PAR : Universal aux USA – UIP en France
ORIGINE :
USA
DUREE :
2h14min
PUBLIC :
Interdit aux moins de 12 ans
SORTIE :
11 Juin 2004 aux USA – 18 Août 2004 en France
BUDGET :
105 Millions de Dollars
REVENUS :
115 Millions de Dollars (10 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE
TOURNAGE : British Columbia & Californie
GENRE :
SciFi
DISPONIBILITE :
BluRay Zone B
SUITES :
Suite de Pitch Black, mais début de la trilogie Riddick
VIN
DIESEL : Richard B. Riddick
COLM
FEORE : Lord Marshal
KARL
URBAN : Lord Vaako
THANDIE
NEWTON : Dame Vaako
NICK
CHINLUND : Christopher Toombs
ALEXA
DAVALOS : Jack / Kyra
JUDI
DENCH : Aereon
LINUS ROACHE :
The Purifier
YORICK
VAN WAGENINGEN : The Guv
KEITH
DAVID : Imam
Synopsis
Richard B. Riddick (VIN DIESEL)
s’est exilé sur une planète glacée afin de protéger Jack (ALEXA DAVALOS) et
Imam (KEITH DAVID). Mais un groupe de mercenaires menés par le chasseur de
primes Christopher Toombs (NICK CHINLUND) vient le chercher. Après avoir tué
tout son crew, Riddick apprend de Toombs que sa mise à prix vient de New Mecca…
Critique
David
Twohy n’avait pas une thune pour faire Pitch
Black. Après la réussite du film, on lui octroya un petit pactole pour
faire ce dont il avait envie depuis le début : une saga de
science-fiction.
Les
Chroniques de Riddick est donc le premier film d’une trilogie introduite
par Pitch Black, par le jeu vidéo Escape from Butcher Bay et par le court
métrage d’animation Dark Fury. Se
passant 5 ans après la fin de Pitch
Black, Les Chroniques de Riddick
profitent dès le départ de la créativité sans faille de David Twohy et de ses décorateurs, qui utilisent le maximum des 100
millions de dollars qui leur ont été impartis. Grâce au Director’s Cut (un des
premiers films à s’être vendu en vidéo avec ce label), le film prouve aussi
qu’on peut s’adapter à Hollywood sans y vendre son âme. Bien plus ambitieux que
le petit film d’horreur qui l’avait précédé, Les Chroniques de Riddick ont gardé le ton très impoli qui avait
fait de Pitch Black un tel sleeper
hit. Là où on mettait en cause la menstruation d’une jeune adolescente dans le
premier opus, on retrouve une mercenaire transpirante qui se frotte sur un Riddick endormi et enchaîné : voilà
ce qu’on était venu chercher : de la saleté, du one-liner, de la
provocation, une photographie aussi osée que dans Pitch Black et du talent.
Bien évidemment tout ceci est présent, en grande quantité, avec
une petite cerise sur le gâteau : il y a deux ou trois apparitions de Judi Dench, qui fait partie d’un casting
homogène et franchement excellent. Vin
Diesel envoie du one-liner avec sa voix calme et grave, tue avec des armes
improbables et drague de la nympho (nous sommes dans de la pure science-fiction
et ça fait vraiment plaisir de voir qu’on peut aussi être tendancieux, crade et
malpoli dans ce genre-là), Alexa Davalos
évite tous les clichés inhérents à son rôle, Nick Chinlund joue la raclure de manière parfaite (on parle quand
même de l’immense Billy le Barge dans
Les Ailes de l’Enfer), Karl Urban et Colm Feore sont d’excellents méchants et Thandie Newton peut jouer une femme vénale comme personne. Quant
aux scènes d’action, elles sont toujours filmées aussi intelligemment, avec des
plans sortis de nulle part et toujours surprenants (la décapitation d’un
Necromonger) en est une preuve parfaite. Il est alors dommage que le film soit
trop long, surtout dans sa première partie et que la fin soit aussi rapide,
alors qu’elle est franchement courageuse.
Les Chroniques de Riddick n’est pas un film parfait. En revanche, c’est un film cohérent
avec son premier épisode, courageux, malpoli, vil et profondément réjouissant.
Là où David Eggby était le véritable
héros du premier opus, David Twohy
remporte la Palme ici. Bravo et merci.
Ma
Note : 17/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : PITCH BLACK de David TWOHY, l’introduction
parfaite.
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