RIDDICK
RIDDICK
Survival is his revenge
Domptez les ténèbres
Fiche Technique
REALISE
PAR : David Twohy
ECRIT
PAR : David Twohy
MUSIQUE
DE : Graeme Revell
PRODUIT
PAR : Vin Diesel & Ted Field
PRODUCTION :
One Race – Radar – Riddick Canada
DISTRIBUE
PAR : Universal aux USA – Metropolitan en France
ORIGINE :
USA / Royaume-Uni
DUREE :
1h59min
PUBLIC :
Interdit aux moins de 12 ans
SORTIE :
6 Septembre 2013 aux USA – 18 Septembre 2013 en France
BUDGET :
38 Millions de Dollars
REVENUS :
89 Millions de Dollars (51 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE
TOURNAGE : Montréal
GENRE :
Horreur
DISPONIBILITE :
Dans Vos Cinémas
SUITES :
Deuxième épisode de la trilogie Riddick, 3e film avec le personnage
VIN
DIESEL : Richard B. Riddick
MATTHEW
NABLE : Boss Johns
JORDI
MOLLA : Santana
KATEE
SACKHOFF : Dahl
BOKEEM
WOODBINE : Moss
DAVE
BAUTISTA : Diaz
NOLAN
GERARD FUNK : Luna
CONRAD
PLA : Vargas
RAOUL
TRUJILLO : Lockspur
KARL
URBAN : Vaako
Synopsis
Richard B. Riddick (VIN DIESEL) a
été trahi par les Necromongers et Lord Vaako (KARL URBAN). Censé être escorté
sur Furya, Riddick se retrouve coincé sur une planète aride, où toute forme de
vie cherche à le trucider. Quelques temps après, deux groupes de mercenaires,
menés par Santana (JORDI MOLLA) et Boss Johns (MATTHEW NABLE) arrivent avec la
même idée.
Critique
Les
Chroniques de Riddick s’étant planté au box-office, la saga Riddick avait perdu toute chance de
revenir sur nos écrans. Toutes ? Non. C’était sans compter la dévotion de Vin Diesel envers ses fans et ses
projets.
En effet, monsieur Diesel amassa des millions de dollars
avec son autre saga, Fast & Furious,
puis hypothéqua sa maison afin de financer le troisième opus, toujours dirigé
par David Twohy. Ce dernier lui rend
bien tous les services rendus tant le personnage titre est omniprésent dans cet
opus. De retour sur une planète hostile, Riddick
redevient le film d’horreur crade, ultra-violent, malpoli et jouissif que Pitch Black était, sans pour autant
renier la petite parenthèse science-fiction du dernier opus.
La première demi-heure met en scène Riddick coincé sur une planète aride, laissé pour mort, très amoché
et entouré de créatures (excellente production design, par ailleurs) qui ne
veulent qu’une chose : le bouffer. Aucun dialogue, aucun autre personnage
si l’on excepte un petit flash-back pour faire recoller Les Chroniques de Riddick (et qui permet à Karl Urban de faire un petit caméo réussi), il n’y a que Vin Diesel et un texte excellentissime
de David Twohy, qui enchaîne les
one-liners et l’humour noir avec une dextérité étonnante. Puis arrivent les
mercenaires. Fini les passagers d’un vol commercial qui ne savaient pas comment
survivre sur une planète aride, on se retrouve avec des mecs armés jusqu’aux
dents qui transpirent (beaucoup) de la testostérone. Le film perd un peu de son
originalité et de sa force et tombe un peu dans le commun. Sauf que sous la
caméra de Twohy, ça reste très fun,
par moments bien flippant à souhait et surtout incroyablement divertissant.
Quelques séquences sont particulièrement réussies, comme celle
des motos ou surtout celle de la serrure explosive. La grande force du film est
que David Twohy se permet par moments
d’oublier Riddick pendant de longs
quarts d’heure, juste pour distiller une ambiance badass avec les deux factions
de mercenaires. Pour cela, il fallait d’excellents acteurs. Vin Diesel est absolument parfait, que
ce soit tout seul, avec un chien en CGI (très belles scènes) ou avec les autres
chasseurs de prime, tous interprétés par des acteurs convaincants à défaut
d’être tous excellents. On y retrouve Bokeem
Woodbine, Jordi Mollà, Dave Bautista (qui, mine de rien, choisit très bien
ses projets) et surtout Matthew Nable,
très charismatique. Encore mis en lumière par David Eggby, le film est un peu moins beau et original que Pitch Black, mais reste franchement
visuellement supérieur à la moyenne.
Riddick est donc la digne continuation des aventures du guerrier le plus
classe du cinéma contemporain. Si David
Eggby était le héros du premier, David
Twohy le héros du deuxième, c’est bien Vin
Diesel qui est l’homme fort de cet opus. A quand le prochain ?
Ma
Note : 17/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : FAST FIVE de Justin LIN, autre Vin
Diesel-takeover d’une franchise historique.
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