dimanche 22 février 2015

UN TICKET POUR DEUX (PLANES, TRAINS & AUTOMOBILES) de John HUGHES

UN TICKET POUR DEUX
PLANES, TRAINS & AUTOMOBILES
What he really wanted was to spend Thanksgiving with his family. What he got was three days with the turkey.


Fiche Technique

REALISE PAR : John Hughes
ECRIT PAR : John Hughes
MUSIQUE DE : Ira Newborn
PRODUIT PAR : John Hughes
PRODUCTION : Paramount – Hughes
DISTRIBUE PAR : Paramount aux USA
ORIGINE : USA
DUREE : 1h33min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 25 Novembre 1987 aux USA
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : 50 Millions de Dollars
LIEUX DE TOURNAGE : New York, Illinois, Californie & Ohio
GENRE : Road Movie      
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

STEVE MARTIN : Neal Page
JOHN CANDY : Del Griffith
LAILA ROBBINS : Susan Page
MICHAEL MCKEAN : State Trooper
KEVIN BACON : Taxi Racer
BEN STEIN : Wichita Airport Representative
EDIE MCCLURG : St. Louis Rental Agent
LARRY HANKIN : Doobie
MATTHEW LAWRENCE : Neal Page Jr.
OLIVIA BURNETT : Marti Page

Synopsis

            Neal Page (STEVE MARTIN) ne veut qu’une seule chose en ce week-end de Thanksgiving : rentrer chez lui sain et sauf pour le repas familial à Chicago. Il croise sur sa route Del Griffith (JOHN CANDY), un représentant en porte-à-porte, qui tente aussi de rentrer chez lui. A partir de ce moment, tout va aller de mal en pis pour les deux.

Critique

            Après le duo Pretty in PinkSome Kind of Wonderful, il était clair que John Hughes commençait à tourner en rond dans le genre du teen movie. Et ce n’est pas l’excellent Ferris Bueller qui allait changer la donne.
            C’est donc un plaisir de le voir à la tête d’un nouveau road movie, Planes, Trains & Automobiles, quelques années après son excellent scénario pour Vacation. Ce buddy road movie avec les excellents John Candy et Steve Martin, au top de leur forme comique à cette époque-là. Le scénario est très souvent à hurler de rire, grâce à des gags d’une efficacité redoutable et d’une simplicité désarmante. On a vu plein de films qui étudient la Loi de Murphy pour provoquer le rire, mais force est de constater que Planes, Trains & Automobiles s’en sert particulièrement bien. Dès le premier quart d’heure, le ton est donné avec une course poursuite pour un taxi, opposant Steve Martin à un Kevin Bacon en plein caméo, mise en musique par l’impeccable Ira Newborn. Le rythme ne redescend que dans la troisième partie, bien plus portée sur l’émotion, le petit pêché mignon de John Hughes. Le film se traîne alors un peu, mais cela reste un plaisir d’admirer le regretté John Candy à ses œuvres. Les seconds rôles, qui s’apparentent alors plus à des caméos, comme celui de Ben Stein ou de Michael McKean, sont d’ailleurs très souvent réussis et drôles.
            Avec Planes, Trains & Automobiles, John Hughes confirme qu’il n’a pas perdu la main et qu’il est capable de faire autre chose que ce à quoi on l’attend. Encourageant pour la suite de sa carrière à cette époque-là.
Ma Note : 16/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : VACATION d’Harold RAMIS, probablement le meilleur scénario de John Hughes, un autre road movie. 

NOS PIRES VOISINS (NEIGHBORS) de Nicholas STOLLER

NOS PIRES VOISINS
NEIGHBORS
The battle for the street begins
Family vs Frat


Fiche Technique

REALISE PAR : Nicholas Stoller
ECRIT PAR : Andrew J. Cohen & Brendan O’Brien
MUSIQUE DE : Michael Andrews
PRODUIT PAR : Evan Goldberg, Seth Rogen & James Weaver
PRODUCTION : Good Universe – Point Grey
DISTRIBUE PAR : UIP aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h37 min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 9 Mai 2014 aux USA – 6 Août 2014 en France
BUDGET : 18 Millions de Dollars
REVENUS : 268 Millions de Dollars (250 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Los Angeles,CA
GENRE : Frat Comedy
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Prévue pour 2016

SETH ROGEN : Mac Radner
ROSE BYRNE : Kelly Radner
ZAC EFRON : Teddy Sanders
DAVE FRANCO : Pete Regazolli
CHRISTOPHER MINTZ-PLASSE : Scoonie
JERROD CARMICHAEL : Garf
IKE BARINHOLTZ : Jimmy Blevins
CARLA GALLO : Paula Faldt
HANNIBAL BURESS : Officer Watkins
LISA KUDROW : Dean Carol Gladstone

Synopsis

            Mac (SETH ROGEN) et Kelly Radner (ROSE BYRNE) deux jeunes parents décident de s’installer dans une maison près d’une résidence d’une fraternité étudiante, tenue par Teddy Sanders (ZAC EFRON) et Pete Regazolli (DAVE FRANCO). Très vite, le bruit des étudiants gênent les Radner qui leur déclarent la guerre.

Critique

            Comme chaque année, on a eu le droit à nos trois Seth Rogen movies, sortis dans 15 salles disséminées dans toute la France. Nos Pires Voisins fait partie de ceux-là.
            Réalisé par l’habituellement habile Nicholas Stoller, il serait totalement faux de dire que Nos Pires Voisins est mauvais. En effet, le film parvient à être parfois drôle, très souvent divertissant et même parfois même remarquable quand on en vient aux scènes de fête, avec une bande-son sans gros défaut, même si sans originalité. Le problème principal du film vient en revanche de son manque de rythme constant et surtout de son message, qui devient de plus en plus puant au fur et à mesure que le scénario se développe. Seth Rogen ne parvient plus à se détacher de son personnage habituel de gros juif fumeur de joints décomplexé (il prend un malin plaisir à le répéter deux ou trois fois dans le film), ce qui devient assez agaçant au fil du temps. Les personnages sont d’ailleurs très mal écrits, mélange d’antipathie et d’hypocrisie quant aux convictions qu’ils semblent faire passer. C’est d’autant plus dommage que les acteurs sont plutôt bons, Zac Efron, Hannibal Buress et Ike Barinholtz tout particulièrement. Mais impossible de passer outre ce scénario qui ne va nulle part et qui renforce donc la vacuité de l’ensemble, chose qu’on ne connaissait pas tellement chez Nicholas Stoller.
            Nos Pires Voisins est un divertissement oubliable, malgré quelques moments de grâce, comme cette avalanche de guests stars dans l’historique de la fraternité. Et c’est rageant.
Ma Note : 12/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : THIS IS THE END de Seth ROGEN & Evan GOLDBERG, ou comment passer à côté d’un sujet.


LA PLANETE DES SINGES : L'AFFRONTEMENT (DAWN OF THE PLANET OF THE APES) de Matt REEVES

LA PLANETE DES SINGES : L’AFFRONTEMENT
DAWN OF THE PLANET OF THE APES
One last chance for peace.
Freedom is never free.


Fiche Technique

REALISE PAR : Matt Reeves
ECRIT PAR : Mark Bomback, Rick Jaffa & Amanda Silver
MUSIQUE DE : Michael Giacchino
PRODUIT PAR : Peter Chernin, Dylan Clark, Rick Jaffa & Amanda Silver
PRODUCTION : Chernin – Ingenious – TSG
DISTRIBUE PAR : 20th Century Fox aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 2h10min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 11 Juillet 2014 aux USA – 30 Juillet 2014 en France
BUDGET : 170 Millions de Dollars
REVENUS : 708 Millions de Dollars (538 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Louisiane & Canada
GENRE : Science-Fiction
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Suite du reboot de la saga datant d’il y a 2 ans.

ANDY SERKIS : Caesar
TOBY KEBBELL : Koba
JASON CLARKE : Malcolm
GARY OLDMAN : Dreyfus
KERI RUSSELL : Ellie
KODI SMIT-MCPHEE : Alexander
KIRK ACEVEDO : Carver
ENRIQUE MURCIANO : Kemp
JUDY GREER : Cornelia
JOCKO SIMS : Werner

Synopsis

            10 ans après l’émergence du virus ALZ-113, 90% de la population humaine est morte. Des survivants essaient toujours de recréer une société, mais ceci est rendu compliqué par l’armée de singes toujours dirigée par Caesar (ANDY SERKIS), le patient zéro. Malcolm (JASON CLARKE) tente d’établir un premier contact avec Caesar pour éviter une guerre.

Critique

            Sans grande raison apparente, le premier opus du reboot de La Planète des Singes fut un succès critique et public. En effet, le film était extrêmement idiot, binaire et prévisible. Il en reste qu’on en a fait une suite.
            Réalisé par Matt Reeves, déjà derrière l’excellent Cloverfield, ce deuxième opus n’est malheureusement pas le bon film qu’on pouvait espérer. Et pourtant, il tient la route pendant près de 30 minutes, ce qui en fait déjà une amélioration comparé à l’épisode précédent. Cependant, très vite, le ton d’un sérieux assommant reprend le pas sur le visuel franchement remarquable (on est chez Weta Digital et on le sent) et c’est assez dérangeant quand le scénario témoigne d’une telle ânerie, digne des pires Steven Seagal quand on parle de la lutte de pouvoir entre les deux plus gros singes (Toby Kebbell va finir par être typecasté) et d’une niaiserie affligeante quand on parle du côté humain, avec bien évidemment la famille bien sous tout honneur qui a compris les singes et qui recherche la paix tandis que le chef du campement veut absolument tuer les singes… On est dans du commun, de l’abruti et pire encore, le film est extrêmement mal joué (Gary Oldman, Jason Clarke et Kodi Smit-McPhee sont absolument catastrophiques). La musique de Michael Giacchino est générique (comme les dernières productions du compositeur, pourtant très prometteur à l’époque), certains personnages disparaissent sans raison quand il n’y a plus besoin d’eux, comme John Eyez ou Enrique Murciano
            Clairement, Dawn of the Planet of the Apes est un navet ahurissant, qui n’a pour lui que des effets spéciaux splendides et rien d’autre. Trop long, trop con et surtout extrêmement ennuyeux. Nul.
Ma Note : 5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : AVATAR de James CAMERON, même discours pseudo-humaniste mais pleinement neuneu et stupide.

MARRIED, Saison 1 d'Andrew GURLAND

MARRIED
MARRIED
SAISON 1


Fiche Technique

CREEE PAR : Andrew Gurland
REALISEE PAR : Andrew Gurland, Jesse Peretz, Adam Davidson, Jamie Babbit & Huck Botko
ECRITE PAR : Andrew Gurland, Salamo Levin, Kevin Napier, Sam Sklaver, Jennifer Joyce, Dan O’Keefe & Daisy Gardner
PRODUITE PAR : Drew Gurland, Salamo Levin, Paul Young & Peter Principato
PRODUCTION : FX – Principato-Young
PROGRAMMEE SUR : FX aux USA en 2014
ORIGINE : USA
DUREE : 30 Minutes Par Episodes
DISPONIBILITE : BluRay Zone A
SAISONS : 1 (en production)
NOMBRE D’EPISODES : 10
GENRE : Tragicomédie
PUBLIC : Pour tout public

JUDY GREER : Lina Bowman
NAT FAXON : Russ Bowman
BRETT GELMAN : AJ
JENNY SLATE : Jess
REGINA HALL : Roxanne
RAEVAN LEE HANAN : Ella Bowman
RACHEL EGGLESTON : Maya Bowman
SKYLAR GREY : Frankie Bowman
PAUL REISER : Shep
LOBO SEBASTIAN : Angel

Et Les Guests-Stars :
ALEXANDRA DADDARIO dans le 1x01
MATT CORBOY dans le 1x02, 1x08
DAVID WAIN dans le 1x07
IKE BARINHOLTZ dans le 1x08

Liste des Episodes

1x01 : Pilot
1x02 : The Shower
1x03 : The Getaway
1x04 : Uncool
1x05 : The Playdate
1x06 : Invisible Man
1x07 : Waffles & Pizza
1x08 : The Old Date
1x09 : Halloween
1x10 : Family Date

Synopsis

            Le couple Bowman (NAT FAXON & JUDY GREER) est en pleine crise. Rien ne va plus entre eux, leur vie sexuelle est au point mort et Russ est poussé par ses amis AJ (BRETT GELMAN) et Jess (JENNY SLATE) à tenter de nouvelles expériences.

Critique

            Ça y est. 2014 fut une grande année pour les séries TV. En effet, Nat Faxon a enfin eu sa série TV à lui tout seul (ou presque). Ce fut la tragicomédie Married, créée par Andrew Gurland, dont c’est la première série TV.
            Married est donc une tragicomédie comme on en voit cinquante en ce moment sur les chaînes du câble, qui raconte une vie de couple trentenaire compliquée aux USA, avec des soucis d’argent, de famille et d’adultère. Married n’ajoute pas grand-chose à ce qui se fait ailleurs, mais le fait plutôt bien, grâce à un ton résolument réaliste mais aussi tendre, avec des personnages quasiment tous sympathiques, même quand ils sont remplis de défauts comme celui de Jenny Slate et de Brett Gelman. A ce niveau-là, Nat Faxon et Judy Greer sont remarquables, apportant leurs pierres à un édifice qui n’en qu’encore plus solidifié. On retrouve bien évidemment beaucoup de clichés dans ces épisodes, dans la mesure où, comme dit auparavant, c’est un sujet très rebattu aujourd’hui. On retrouve les toujours bons Regina Hall et Paul Reiser dans les supporting roles.
Souvent féroce, parfois vulgaire et politiquement incorrect, la première saison de Married est une jolie ouverture de série, même si on espère voir celle-ci se démarquer un peu plus de la production ambiante.
Ma Note : 14.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : GIRLFRIENDS’ GUIDE TO DIVORCE de Marti NOXON, autre série sur l’amour de trentenaires.

dimanche 8 février 2015

LE MARIAGE DE L’ANNEE, 10 ANS APRES (THE BEST MAN HOLIDAY) de Malcolm D. LEE

LE MARIAGE DE L’ANNEE, 10 ANS APRES
THE BEST MAN HOLIDAY
Times change. Friendship doesn’t.
Les temps changent. L’amitié reste.


Fiche Technique

REALISE PAR : Malcolm D. Lee
ECRIT PAR : Malcolm D. Lee
MUSIQUE DE : Stanley Clarke
PRODUIT PAR : Sean Daniel & Malcolm D. Lee
PRODUCTION : Universal – Blackmaled – Sean Daniel
DISTRIBUE PAR : Universal aux USA
ORIGINE : USA
DUREE : 2h3min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 15 Novembre 2013 aux USA
BUDGET : 17 Millions de Dollars
REVENUS : 71 Millions de Dollars (54 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : New York & Ontario
GENRE : Comédie dramatique
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Suite du BEST MAN. Une autre suite est prévue.

TAYE DIGGS : Harper Stewart
SANAA LATHAN : Robyn Stewart
MORRIS CHESTNUT : Lance Sullivan
MONICA CALHOUN : Mia Sullivan
TERRENCE HOWARD : Quentin Spivey
MELISSA DE SOUSA : Shelby Taylor
HAROLD PERRINEAU : Julian Murch
REGINA HALL : Candice Sparks
NIA LONG : Jordan Armstrong
EDDIE CIBRIAN : Brian McDonald

Synopsis

            Dix ans après le mariage de Lance (MORRIS CHESTNUT) et Mia (MONICA CALHOUN), les affaires ne se sont pas arrangées entre Lance et Harper (TAYE DIGGS), toujours en froid. Mais quand Mia demande à tous les anciens amis de se retrouver dans leur manoir pour Noël, ils acceptent tous et règlent enfin leur linge sale.

Critique

            En 1999, Malcolm D. Lee signait son entrée dans le monde du cinéma avec The Best Man, une comédie de potes extrêmement drôle et émouvante, dotée d’un savant mélange entre flashbacks et présent.
            16 ans plus tard, après un Scary MoVie presque totalement retourné par David Zucker, Malcolm D. Lee se relance dans l’aventure The Best Man, avec un film de retrouvailles qui heureusement ne laisse pas du tout le premier opus en plan. Alors qu’il n’y a plus l’histoire du livre de Harper pour être le fil rouge, The Best Man Holiday se contente de lancer son histoire par une simple invitation avant de délivrer des rebondissements d’une tristesse absolue. Car il faut savoir que si The Best Man était une franche comédie, The Best Man Holiday est beaucoup plus dramatique et touchant, grâce à des personnages encore plus travaillés et plus humains, des séquences de franche rigolade ou de camaraderie (on se rappellera longtemps de l’interprétation de Can You Stand the Rain par le cast masculin), des répliques piquantes comme on pouvait en trouver à foison dans le premier opus et d’autres d’une tristesse incommensurable. En deux films, Malcolm D. Lee est parvenu à donner corps à des personnages dont on n’a pas l’impression de ne les avoir vus que deux fois. Les acteurs sont d’ailleurs parfait(ement dirigés)s, l’immense Taye Diggs en tête. L’ajout d’Eddie Cibrian au casting n’est d’ailleurs pas une mauvaise idée.
            Infiniment supérieur au premier opus qui était déjà un bien bon film, The Best Man Holiday est définitivement le fer de lance d’un genre qui a vu passer pléthore de bons films et malheureusement Tyler Perry. Un régal.
Ma Note : 19/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : THE WOOD de Rick FAMUYIWA, une autre coming-of-age comedy avec Taye Diggs. 

THE LOVE ETERNE (LIANG SHAN BO YU ZHU YING TAI) de Li Han HSIANG

THE LOVE ETERNE
LIANG SHAN BO YU ZHU YING TAI
Loeng Saan baak jyu Zuk Jing toi
The Shan-Po and Chu Ying-Tai


Fiche Technique

REALISE PAR : Li Han Hsiang
ECRIT PAR : Li Han Hsiang
MUSIQUE DE : Chow Lan-Ping
PRODUIT PAR : Run Run Shaw
PRODUCTION : Shaw Brothers
DISTRIBUE PAR : Shaw Brothers à Hong Kong
ORIGINE : Hong Kong
DUREE : 2h2min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 3 Avril 1963 à Hong Kong
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Hong Kong
GENRE : Huangmei
DISPONIBILITE : BluRay Zone A
SUITES : Non

BETTY LOH TI : Zhu Ying-Tai
IVY LING PO : Liang Shan-Bo
LEE KWAN : Si Chiu
YAM KIT : Ying Hsin
KAO PAO-SHU : Ms. Meng
CHEN YAN-YAN : Ying-Tai’s mother
CHENG MIU : Ying-Tai’s father
YEUNG CHI-HING : Mr. Meng
CHU MU : Woodcutter
CHEUNG KWONG-CHIU : Forgetting Student

Synopsis

            Pendant la Dynastie Jin, une jeune fille de 16 ans, Zhu Ying-Tai (BETTY LOH TI) demande à ses parens (CHEN YAN-YAN & CHENG MIU) de l’envoyer au lycée à Hangzhou, mais elle doit se déguiser en homme. Elle y rencontre Liang Shan-Bo (IVY LING PO) et ils deviennent très bons amis. Zhu Ying-Tai devient même amoureuse de Liang Shan-Bo…

Critique

            Conte chinois légendaire, Liang Shan Bo yu Zhu Ying Tai fut adapté moult fois à la télévision et au cinéma. Cependant, il n’y a que deux versions qui ont passé les vestiges du temps.
            La première version est celle réalisé en 1963 par Li Han Hsiang, avec deux actrices féminines dans les rôles principaux, celui d’un jeune adulte et d’une jeune fille qui doit se faire passer pour un homme. Le symbole étant déjà plutôt beau, il l’est encore plus quand on voit les performances remarquables de Betty Loh Ti et surtout l’immense Ivy Ling Po, dont l’acmé se trouve lors du chant du grand classique Eighteen Miles Away. Cette tragédie musicale (les morceaux sont époustouflants) est devenu une réelle institution en Chine, à Hong Kong et à Taïwan. Il est facile de comprendre pourquoi. Si le film met un peu de temps à se mettre en place, c’est lors des séquences dans l’université qu’il prend sa vitesse de croisière et se trouve être une histoire d’amour tout à fait universelle, magnifique et poignante. Quant à sa dernière demi-heure, elle est tout bonnement désespérante, grâce à la superbe construction des personnages durant la première heure. Les effets spéciaux de la toute dernière scène en sont presque de trop, car ils n’avaient clairement pas besoin de ça pour diffuser la magie du film.
            Liang Shan Bo yu Zhu Ying Tai est un des plus grands films hongkongais de l’Histoire de ce cinéma et seul The Lovers de Tsui Hark peut aujourd’hui prétendre à être une bonne adaptation de ce conte. Indispensable.
Ma Note : 16/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : THE LOVERS de Tsui HARK, une autre adaptation de ce conte.

LE JOURNAL DE BRIDGET JONES (BRIDGET JONES'S DIARY) de Sharon MAGUIRE

LE JOURNAL DE BRIDGET JONES
BRIDGET JONES’S DIARY
It's Monday morning, Bridget has woken up with
a headache, a hangover and her boss.


Fiche Technique

REALISE PAR : Sharon Maguire
ECRIT PAR : Helen Fielding, Andrew Davies & Richard Curtis
MUSIQUE DE : Patrick Doyle
PRODUIT PAR : Tim Bevan, Jonathan Cavendish & Eric Fellner
PRODUCTION : Miramax - Universal - StudioCanal - Working Title - Little Bird
DISTRIBUE PAR : Miramax aux USA – Mars en France
ORIGINE : Royaume-Uni / France / USA / Irlande
DUREE : 1h47min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 13 Avril 2001 au Royaume-Uni – 10 Octobre 2001 en France
BUDGET : 26 Millions de Dollars
REVENUS : 281 Millions de Dollars (255 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Angleterre
GENRE : RomCom
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Une en 2004

RENEE ZELLWEGER : Bridget Jones
COLIN FIRTH : Mark Darcy
HUGH GRANT : Daniel Cleaver
JIM BROADBENT : Mr. Colin Jones
GEMMA JONES : Mrs. Pamela Jones
CELIA IMRIE : Una Alconbury
JAMES FAULKNER : Uncle Geoffrey
SHIRLEY HENDERSON : Jude
SALLY PHILLIPS : Shazza
JAMES CALLIS : Tom

Synopsis

            Bridget Jones (RENEE ZELLWEGER) s’aperçoit qu’à 30 ans passés, elle n’a toujours pas de relation stable, qu’elle fume comme un pompier, boit comme un trou et se trouve trop grosse. Au Nouvel An, elle rencontre Mark Darcy (COLIN FIRTH), un type sympathique mais un peu guindé. Problème : elle est folle de son patron, Daniel Cleaver (HUGH GRANT).

Critique

            Bridget Jones est devenu en trois livres une des héroïnes les plus connues de la littérature anglaise. Evidemment, une adaptation fut réalisée par une de ses proches amies, Sharon Maguire.
            Le Journal de Bridget Jones est donc une nouvelle comédie romantique écrite en partie par Richard Curtis et produite par les éclectiques de chez Working Title. Etant une sympathique révision de Pride & Prejudice de nos jours, il est triste de voir que Sharon Maguire n’ait pas su garder la barre fixée dans la très bonne première demi-heure toute la durée du métrage. En effet, si quelques gags sont hilarants, d’autres sont franchement médiocres, voire répétitifs et les incrustations à l’écran des entrées du journal de Bridget Jones sont cruellement sous-utilisées. Heureusement, il y a les acteurs pour sauver les moments plus faibles du film et force est de constater que Renee Zellweger y est parfaite, à l’image de Hugh Grant, exceptionnel en goujat tombeur décomplexé ou de Jim Broadbent en père dépassé. Agrémenté d’une bande-son qui enchaîne les classiques de la pop avec des chansons plus contemporaines, Le Journal de Bridget Jones est un film extrêmement agréable à suivre, malgré ses faiblesses.
            Le Journal de Bridget Jones est donc une comédie bien dans son temps, extrêmement sympathique mais aussi parfois trop peu rigoureuse pour être réellement au niveau des classiques de Richard Curtis.
Ma note : 14/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : 4 MARIAGES ET UN ENTEREMMENT de Mike NICHOLS, qui est encore ce que Richard Curtis a fait de mieux.


MARCO POLO, Saison 1, de John FUSCO

MARCO POLO
MARCO POLO
SAISON 1


Fiche Technique

CREEE PAR : John Fusco
REALISEE PAR : Joachim Ronning, Espen Sandberg, Alik Sakharov, Daniel Minahan, David Petrarca & John Maybury
ECRITE PAR : John Fusco, Michael Chernuchin, Brett Conrad, Patrick Macmanus & Dave Erickson
PRODUITE PAR : Daniel Minahan, John Fusco, Harvey Weinstein, Peter Friedlander, Bob Weinstein, Joachim Ronning, Espen Sandberg, Dave Erickson, Ben Silverman & Chris Grant
PRODUCTION : Electus – The Weinstein Company
PROGRAMMEE SUR : NetFlix aux USA et en France en 2015
ORIGINE : USA
DUREE : 60 Minutes Par Episodes
DISPONIBILITE : NetFlix
SAISONS : 1 (en production)
NOMBRE D’EPISODES : 10
GENRE : Epic Drama
PUBLIC : Pour tout public

LORENZO RICHELMY : Marco Polo
BENEDICT WONG : Kublai Khan
REMY HII : Prince Jingim
JOAN CHEN : Empress Chabi
CHIN HAN : Jia Sidao
TOM WU : Hundred Eyes
ZHU ZHU : Kokachin
MAHESH JADU : Ahmad
AMR WAKED : Yusuf
OLIVIA CHENG : Mei Lin

Et Les Guests-Stars :
PIERFRANCESCO FAVINO dans le 1x01, 1x04, 1x05, 1x06
COLLIN CHOU dans le 1x06, 1x07

Liste des Episodes

1x01 : The Wayfarer – Le voyageur
1x02 : The Wolf and the Deer – Le loup et le cerf
1x03 : Feast – La fête
1x04 : The Fourth Step – Le quatrième pas
1x05 : Hashshashin – Hashshashin
1x06 : White Moon – La lune blanche
1x07 : The Scholar’s Pen – Le parchemin
1x08 : Rendering – La représentation
1x09 : Prisoners – Les prisonniers
1x10 : The Heavenly and Primal – Des dieux et des hommes

Synopsis

            Marco Polo (LORENZO RICHELMY), un Italien, est vendu par son père (PIERFRANCESCO FAVINO) à Kublai Khan (BENEDICT WONG), en pleine conquête de la Chine.

Critique

            Quand John Fusco, scénariste de quelques films plutôt sympathiques comme Hidalgo, Spirit ou encore les deux Young Guns et sinophile reconnu, créé une série sur Marco Polo sur Netflix, difficile de faire la fine bouche.
            On devrait, pourtant, faire bien attention à ce qui se produit de nos jours. Nous sommes dans une période où les séries télévisées se doivent d’être edgy ou avoir un high concept pour espérer exister dans le paysage audiovisuel mondial. Marco Polo aura donc des scènes de cul aussi gratuites que nulles, des combats extrêmement violents qui détonne avec le côté familial du reste des épisodes et surtout de l’argent à n’en plus finir pour l’esthétique plutôt que pour la matière narrative. Car, si la série baigne dans le fastueux, on s’ennuie ferme pendant les 10 heures que composent la première saison, malgré quelques acteurs sympathiques comme Rick Yune, Olivia Cheng ou Chin Han. Cela n’aide pas que Tom Wu soit encore plus inexpressif que son homonyme Daniel Wu, que Lorenzo Richelmy soit un des pires acteurs de l’année, un titre qu’il partage avec Remy Hii et Amr Waked. Quelques scènes d’action sont sympathiques mais tellement éparses qu’on ne peut empêcher l’ennui de s’installer…
            Marco Polo est une très mauvaise série pour l’instant et dur de voir comment elle pourrait s’arranger avec le temps. Mais on a vu des exemples encore plus désespérés devenir sympathiques. Wait and see.
Ma Note : 5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : GAME OF THRONES de D.B. WEISS & David BENIOFF, la version réussie.