lundi 11 avril 2016

LES AVENTURES DE JACK BURTON DANS LES GRIFFES DU MANDARIN (BIG TROUBLE IN LITTLE CHINA) de John CARPENTER

LES AVENTURES DE JACK BURTON DANS LES GRIFFES DU MANDARIN
BIG TROUBLE IN LITTLE CHINA
They told Jack Burton to go to hell...
and that's exactly where he's going!


Fiche Technique

REALISE PAR : John Carpenter
ECRIT PAR : Gary Goldman, David Z. Weinstein & W.D. Richter
MUSIQUE DE : John Carpenter & Alan Howarth
PRODUIT PAR : Larry J. Franco
PRODUCTION : 20th Century Fox – TAFT
DISTRIBUE PAR : 20th Century Fox aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h39min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 2 Juin 1986 aux USA – 3 Septembre 1986 en France
BUDGET : 25 Millions de Dollars
REVENUS : 11 Millions de Dollars (14 Millions de Pertes)
LIEUX DE TOURNAGE : Californie
GENRE : Aventures
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

KURT RUSSELL : Jack Burton
KIM CATTRALL : Gracie Law
DENNIS DUN : Wang Chi
VICTOR WONG : Egg Shen
JAMES HONG : David Lo Pan
KATE BURTON : Margo Litzenberger
DONALD LI : Eddie Lee
CARTER WONG : Thunder
PETER KWONG : Rain
JAMES PAX : Lightning

Synopsis

            A San Francisco, Jack Burton (KURT RUSSELL) et son ami Wang (DENNIS DUN) vont chercher la fiancée de Wang, Miao (SUZEE PAI) à l’aéroport, en provenance de Chine. Malheureusement, elle est vite enlevée par les hommes de David Lo Pan (JAMES HONG), un vieux sorcier. Tous les moyens sont alors bons pour la récupérer.

Critique

            Après 2 films très sérieux avec Kurt Russell, The Thing & New York 1997, John Carpenter retrouve l’acteur pour une petite pochade fantasti-comique au titre évocateur : Big Trouble in Little China.
            Force est de constater que le titre est bien vendeur tant il représente parfaitement le film : à partir de la première image jusqu’à la dernière, c’est un déluge d’action qui s’abat sur nos héros, sans aucune limite. John Carpenter met tout ceci en scène avec le talent qu’on lui connait, et surprend même avec des séquences d’arts martiaux vraiment très réussies, qui s’approchent du niveau d’Hong Kong de l’époque. La principale intelligence du film vient surtout du scénario, qui multiplie les coups de génie en faisant de Jack Burton un bouffon sympathique, beaucoup plus sidekick de Wang Chi que sauveur de l’humanité. Evidemment, avoir casté Kurt Russell dans le rôle-titre est un coup de maître, tant l’acteur est parfait pour ce genre de rôle assez décalé, avec son charisme naturel et son second degré constant. Les seconds rôles le sont tout aussi, mention spéciale à James Hong, méchant hystérique et machiavélique, constamment fun à regarder.
            Big Trouble in Little China est une nouvelle preuve du sens aiguisé du divertissement de John Carpenter, qui livre ici une copie extrêmement propre, mais qui n’eut pas le succès escompté. C’est très dommage.
Ma Note : 16/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : LOS ANGELES 2013 de John CARPENTER, un autre film tout aussi divertissant. 

IL ETAIT UNE FOIS EN CHINE (WONG FEI HUNG) de Tsui HARK

IL ETAIT UNE FOIS EN CHINE
WONG FEI HUNG
Never was a Hero needed more...
L’Occident a trouvé son maître


Fiche Technique

REALISE PAR : Tsui Hark
ECRIT PAR : Yiu-Ming Leung, Elsa Tang, Tsui Hark & Kai-Chi Yuen
MUSIQUE DE : Romeo Diaz & James Wong
PRODUIT PAR : Tsui Hark
PRODUCTION : Golden Harvest – Film Workshop
DISTRIBUE PAR : Golden Harvest à Hong Kong – Des Films en France
ORIGINE : Hong Kong
DUREE : 2h14min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 15 Août 1991 à Hong Kong – 18 Mars 2000 en France
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : 30 Millions de Dollars Hongkongais
LIEUX DE TOURNAGE : Chine
GENRE : Arts Martiaux
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : 5 suites et une série

JET LI : Wong Fei Hung
YUEN BIAO : Leung Foon
JACKY CHEUNG : Buckteeth So
ROSAMUND KWAN : Aunt 13
KENT CHENG : Porky Wing
WU MA : Grand Uncle Chueng
YEN SHI-KWAN : Iron Robe Yim Chun Tung
YUEN GAM-FAI : Ling Wan Kai
JONATHAN ISGAR : Mr. Jackson
MARK KING : British General Wickens

Synopsis

            Pendant la dynastie Qing, Wong Fei Hung (JET LI), médecin shaolin se retrouve forcé de combattre des bandits, des britanniques et des américains qui s’enfoncent en Chine. Avec ses trois disciples (KENT CHENG, JACKY CHEUNG & YUEN GAM-FAI), ils tentent de défendre leur pays contre les envahisseurs qui risquent de poser problème au régime.

Critique

            Tsui Hark a toujours aimé les grandes fresques, qu’elles soient policières, fantastiques ou historique. Avec Il était une fois en Chine, il rend hommage à Wong Fei Hong, une légende nationale.
            Jet Li était encore un jeune premier lorsqu’il est choisi par Tsui Hark pour jouer ce rôle légendaire dans un film qui se trouve être un point charnière du cinéma de ce pays. En effet, on y retrouve tous les éléments qui font du cinéma chinois ce que les aficionados aiment aujourd’hui : les combats y sont très nombreux et virevoltants, constamment inventifs et d’une rapidité impressionnante pour l’époque, Jet Li y est extrêmement badass et dégage un charisme fou malgré son jeune âge, les bad guys sont affreusement méchants et anti-Chine, sans oublier un humour d’une débilité déconcertante qui fera grincer des dents ou hurler de rire les bons publics, prêts à ce genre de débordements bien chinois… Mais comme dans tout film somme, Il était une fois en Chine est affreusement long, parfois incompréhensible tant tout se mêle en même temps dans des dialogues explicatifs parfois maladroits et ne doit son salut qu’à un final époustouflant.
            Défiant toute logique, mais souffrant de ses 25 ans, Il était une fois en Chine reste un film à voir, avant de s’enchaîner les cinq suites (dont deux sans Jet Li), pour se faire une idée sur le cinéma chinois des 90s.
Ma Note : 14/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : FIST OF LEGEND de Gordon CHAN, un autre grand film avec Jet Li. 

NIGHT CALL (NIGHTCRAWLER) de Dan GILROY

NIGHT CALL
NIGHTCRAWLER
The City Shines Brightest at Night
The closer you look the darker it gets.


Fiche Technique

REALISE PAR : Dan Gilroy
ECRIT PAR : Dan Gilroy
MUSIQUE DE : James Newton Howard
PRODUIT PAR : Jennifer Fox, Tony Gilroy, Jake Gyllenhaal, David Lancaster & Michel Litvak
PRODUCTION : Bold – Sierra/Affinity – Nightcrawler
DISTRIBUE PAR : Open Road aux USA – Paramount en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h57min
PUBLIC : Interdit aux moins de 12 ans         
SORTIE : 31 Octobre 2014 aux USA – 26 Novembre 2014 en France
BUDGET : 8 Millions de Dollars
REVENUS : 38 Millions de Dollars (30 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Los Angeles,CA
GENRE : Film Noir
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

JAKE GYLLENHAAL : Louis Bloom
RENE RUSSO : Nina Romina
BILL PAXTON : Joe Loder
RIZ AHMED : Rick
KEVIN RAHM : Frank Kruse
MICHAEL HYATT : Detective Frontieri
KATHLEEN YORKE : Jackie
ANN CUSACK : Linda
CAROLYN GILROY : Jenny
PRICE CARSON : Detective Lieberman

Synopsis

            Louis Bloom (JAKE GYLLENHALL) est un marginal. Un soir, il tombe sur un accident de voiture et des cameramen indépendants qui filment pour vendre les images aux chaînes les plus offrantes. Voyant une occasion de gagner de l’argent, Lou se lance dans ce business.

Critique

            Avant Nightcrawler, Dan Gilroy n’est pas un très bon scénariste. Son frère Tony est déjà passé à la réalisation, avec grand succès et supplante clairement Dan, qui n’a pas fait grand-chose.
            Les choses risquent de changer avec Nightcrawler, un film noir avec Jake Gyllenhaal dans le rôle d’un marginal un peu déviant et cynique mais surtout extrêmement déterminé à trouver sa place dans une société extrêmement effrayante mais furieusement pragmatique. En prenant le parti de raconter l’histoire de cameramen prêts à tout pour obtenir les meilleurs images de crimes et de chaînes de TV n’ayant pas peur d’images un peu truquées, Dan Gilroy réalise un film d’une noirceur incroyable, avec une poursuite automobile filmée comme un vétéran et clairement une des plus belles de l’année 2014, sans pour autant verser dans le ridicule ni dans la morale (qui n’arrive heureusement jamais, Dan Gilroy allant réellement au bout de son affaire), et ce grâce à une ouverture et une fermeture absolument incroyable. On ne peut que déplorer alors un deuxième acte un peu longuet, où aucun des seconds rôles n’arrive à la cheville de l’immense Bill Paxton, ni de Jake Gyllenhaal, absolument parfait dans le premier rôle, de tous les plans ou presque.
            Nightcrawler est un très bon film noir, un de ces films qui reste dans la tête longtemps après vision. Du coup, le prochain film de Dan Gilroy sera attendu avec beaucoup d’impatience.
Ma Note : 16/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : ENEMY de Denis VILLENEUVE, une autre excellente performance de Jake Gyllenhaal.

TIME AND TIDE (SEUNLAU NGAKLAU) de Tsui HARK

TIME AND TIDE
SEUNLAU NGAKLAU
No tigers, no dragons...
just a hell of a lot of bullets.


Fiche Technique

REALISE PAR : Tsui Hark
ECRIT PAR : Koan Hui & Tsui Hark
MUSIQUE DE : Jun Kung & Tommy Wai
PRODUIT PAR : Tsui Hark
PRODUCTION : Columbia – Film Workshop
DISTRIBUE PAR : Columbia à HK et en France
ORIGINE : Hong Kong / China
DUREE : 1h53min
PUBLIC : Interdit aux moins de 12 ans
SORTIE : 19 Octobre 2000 à Hong Kong – 12 Décembre 2001 en France
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : 5 Millions de Dollars HK
LIEUX DE TOURNAGE : Hong Kong
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

NICHOLAS TSE : Tyler Yim
WU BAI : Jack Chow
ANTHONY WONG : Uncle Ji
CATHY TSUI : Ah Jo
CANDY LO : Josephine Hong
JOE LEE : Thomas Hong
JUN KUNG : Miquel
TANIGAKI KENJI : Little Rat
CHEUNG HUNG-ON : Lam
RAVEN CHOI : Pablo Santosa

Synopsis

            Tyler Yim (NICHOLAS TSE), un agent de sécurité tête brûlée de Hong Kong rencontre Jack Chow (WU BAI). Les deux deviennent amis mais tout ceci vole en éclats quand un commando sud-américain vient récupérer et descendre Jack. Tyler se retrouve alors embringué avec Jack dans une histoire improbable avec un magot à la clé.

Critique

            En 2000, Tsui Hark est alors dans une période très faste, avec de grosses productions épiques qui reviennent à la fois sur l’Histoire de la Chine et sur ses contes et mythes. Time and Tide en prend totalement le contrepied.
            En effet, ce film n’est absolument pas une fresque bourrée d’effets spéciaux et de combats d’arts martiaux mais un vrai film d’action très musclé, à l’image de ce que produisait et réalisait le cinéaste chinois quelques années auparavant. Avec un duo composé de Nicholas Tse et Wu Bai, tous deux excellents, il y avait tout pour que le film soit un petit classique. Malheureusement, Time and Tide est absolument incompréhensible la plupart du temps, avec une intrigue aussi tarabiscotée que peu intéressante. C’est dommage car le film partait vraiment très bien, avec 10 minutes particulièrement remarquables.
            En revanche, quand Tsui Hark laisse l’action se dérouler, Time and Tide devient carrément indispensable, tant les séquences musclées sont admirables. La caméra vole, twiste, danse autour du ballet de violence qui se déverse sur nos deux héros. Tour à tour extrêmement musclé et furieusement drôle, Time and Tide est constamment divertissant, même avec son petit quart d’heure de trop. Les seconds rôles sont peu présents et on regrettera le manque de temps d’écran d’Anthony Wong, mais rien à faire, impossible de bouder son plaisir devant une telle originalité dans l’action.
            Time and Tide est un film qui pose réellement problème car il prouve qu’avec même la meilleure action possible, un film n’est réellement satisfaisant à 100% avec une histoire solide, ce que le film n’a pas.
Ma Note : 14/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : THE BIG HEAT de Johnnie TO, qui souffrait des mêmes problèmes. 

LOVE AND MERCY de Bill POHLAD

LOVE AND MERCY
LOVE AND MERCY
The Life, Love and Genius of Brian Wilson
La vie, l’amour et le génie de Brian Wilson des Beach Boys


Fiche Technique

REALISE PAR : Bill Pohlad
ECRIT PAR : Oren Moverman & Michael A. Lerner
MUSIQUE DE : Atticus Ross
PRODUIT PAR : Bill Pohlad, Claire Rudnick Polstein & John Wells
PRODUCTION : River Road – Battle Mountain
DISTRIBUE PAR : Roadside aux USA – ARP en France
ORIGINE : USA
DUREE : 2h1min
PUBLIC : Pour tout public         
SORTIE : 19 Juin 2015 aux USA – 1 Juillet 2015 en France
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : 28 Millions de Dollars
LIEUX DE TOURNAGE : Californie
GENRE : Biopic
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

PAUL DANO : Brian Wilson – Past
JOHN CUSACK : Brian Wilson – Future
ELIZABETH BANKS : Melinda Ledbetter
PAUL GIAMATTI : Dr. Eugene Landy
JAKE ABEL : Mike Love
KENNY WORMWALD : Dennis Wilson
BRETT DAVERN : Carl Wilson
GRAHAM ROGERS : Al Jardine
BILL CAMP : Murry Wilson
BRIAN GEHLFUSS : Bruce Johnston

Synopsis

            Dans les années 60s, Brian Wilson (PAUL DANO) s’apprête à écrire le meilleur album que son groupe, les Beach Boys, ait jamais fait : Pet Sounds, tout en entendant des voix dans sa tête. Dans les années 80s, Brian Wilson (JOHN CUSACK) vit reclus sous la tutelle de son psychologue (PAUL GIAMATTI). Melinda Ledbetter (ELIZABETH BANKS) décide de l’aider à en sortir.

Critique

            Depuis quelques années, on a enfin arrêté de faire des biopics à la Ray, qui suivent bêtement et linéairement la vie d’un artiste et on tente de réaliser des biographies un peu plus intelligentes.
            Il y a eu l’excellent Lovelace en 2013 et désormais, il y a l’excellent Love & Mercy, deuxième réalisation de Bill Pohlad, qui tente de décrire la vie de Brian Wilson à travers deux époques entremêlées avec deux acteurs différents à deux périodes différentes de la vie du Beach Boy. Extrêmement bien joué par quasiment tous les acteurs présents, le film se trouve être une étude particulièrement intéressante de la vie d’un génie de la musique, à travers deux époques où celui-ci fut mal entouré à chaque fois. Bill Pohlad parvient à rendre passionnantes et à réussir les scènes de création musicale dans les années 60s, avec des filtres d’image convaincants et un montage plutôt bien fichu, qui laisse le temps au temps de faire son œuvre. De l’autre côté, les séquences où John Cusack, qui n’a jamais été aussi bon que dans un rôle aussi sinistre, est aidé par une splendide Elizabeth Banks à se libérer du joug d’un terrible Paul Giamatti (qui jouera quasiment le même rôle que dans Straight Outta Compton). Le film est extrêmement déprimant, que ce soit dans ce qu’il raconte et dans son atmosphère réellement délétère, mais il est tout de même empli d’espoir.
            C’est là toute la force de Love & Mercy, cette dualité entre vie gâchée et nouveau départ, même à un âge avancé, grâce à un entourage sain enfin retrouvé.
Ma Note : 16.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : LOVELACE de Rob EPSTEIN & Jeffrey FRIEDMAN, un autre biopic remarquable. 

LOST FOR WORDS de Stanley J. ORZEL

LOST FOR WORDS
LOST FOR WORDS
Jusqu’où iriez-vous
Pour celui que vous aimez ?


Fiche Technique

REALISE PAR : Stanley J. Orzel
ECRIT PAR : Joseph Bendy & Stanley J. Orzel
MUSIQUE DE : Andre Matthias
PRODUIT PAR : Maria Lo Orzel
PRODUCTION : Studio Strada
DISTRIBUE PAR : Chapeau Melon en France
ORIGINE : Hong Kong
DUREE : 1h47min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 1 Juillet 2015 en France
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Hong Kong
GENRE : RomCom
DISPONIBILITE : DVD Zone 1
SUITES : Non

SEAN FARIS : Michael
GRACE HUANG : Anna
JOMAN CHIANG : Mei Mei
TERENCE YIN : Victor
WILL YUN LEE : Stanford
HOWARD PALEY : Mueller
CANDICE MOORE : Wilkins-Jones
GEOFFREY WONG : Edison
BREANNE RACANO : Emma
CANDY CHEUNG : Kirsten

Synopsis

            Michael (SEAN FARIS) est un ex-Marine qui débarque à Hong Kong pour une mission informatique de surveillance d’un logiciel d’une grande société du pays. Il rencontre Anna (GRACE HUANG), une danseuse professionnelle du continent qui veut faire carrière à Hong Kong avec son amie Mei Mei (JOMAN CHIANG). Les deux vont s’apprendre mutuellement leur langue.

Critique

            Stanley J. Orzel est un Américain expatrié à Hong Kong depuis bon nombre d’années. Il réalise aujourd’hui des films pour rendre hommage à son pays d’accueil. Lost for Words fait partie de ceux-là.
            Comédie romantique tout ce qu’il y a de plus classique sur le papier, Lost for Words est pourtant un très bon film, En effet, Stanley J. Orzel ne semble pas réellement intéressé dans l’amourette entre les excellents Sean Faris et Grace Huang mais plus dans une lettre d’amour à Hong Kong, avec des plans d’une beauté incroyable dans le centre très urbain puis les alentours plus verdoyants. Pourtant, l’intrigue est plutôt bien exécutée, manquant pourtant cruellement de suspense, avec une jolie idée quant au double langage de Hong Kong (anglais et cantonais, où chacun des personnages apprend à l’autre le sien) et de solides seconds rôles joués par de très bons acteurs comme Terence Yin, Joman Chiang et surtout Will Yun Lee, qui n’est jamais aussi performant que lorsqu’il joue le bon pote. Bien sûr, le film s’écrase un peu dans les quinze dernières minutes lorsqu’il quitte Hong Kong et qu’il s’aventure dans le Mainland, mais Lost for Words a déjà conquis les cœurs à ce moment-là.
            Aussi touchant que drôle, pour tout spectateur qui voudra bien se prendre au jeu, Lost for Words est un très bon divertissement, une comédie romantique dans laquelle Hong Kong est le personnage principal.
Ma Note : 15/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : SPARROW de Johnnie TO, une autre lettre d’amour à Hong Kong. 

12 MONKEYS, Saison 1, de Terry MATALAS & Travis FICKETT

12 MONKEYS
12 MONKEYS
SAISON 1


Fiche Technique

CREEE PAR : Terry Matalas & Travis Fickett
REALISEE PAR : Jeffrey Goines, David Grossman, Michael Waxman, David Boyd, Alex Zakrzewski, John Badham, TJ Scott, Magnus Martens, Mark Tonderai & Dennie Gordon
ECRITE PAR : Terry Matalas, Travis Fickett, Natalie Chaidez, Rebecca Kirsch, Richard E. Robbins, Christopher Monfette, Sean Tretta & Oliver Grigsby
PRODUITE PAR : Natalie Chaidez, Charles Roven & Richard Suckle
PRODUCTION : Atlas
PROGRAMMEE SUR : SyFy aux USA et en France en 2015
ORIGINE : USA
DUREE : 40 Minutes Par Episodes
DISPONIBILITE : DVD Zone 1
SAISONS : 2 (en production)
NOMBRE D’EPISODES : 13
GENRE : SciFi
PUBLIC : Pour tout public

AARON STANFORD : James Cole
AMANDA SCHULL : Cassandra Railly
KIRK ACEVEDO : Jose Ramse
BARBARA SUKOWA : Katarina Jones
NOAH BEAN : Aaron Marker
EMILY HAMPSHIRE : Jennifer Goines
TODD STASHWICK : Deacon
DEMORE BARNES : Marcus Whitley
TOM NOONAN : The Pallid Man
ALISEN DOWN : Olivia

Et Les Guests-Stars :
ROBERT WISDOM dans le 1x01
ZELJKO IVANEK dans le 1x01, 1x11
LYRIQ BENT dans le 1x03
XANDER BERKELEY dans le 1x08, 1x09
MARK MARGOLIS dans le 1x12

Liste des Episodes

1x01 : Splinter – Fragmentation
1x02 : Mentally Divergent – L’antre de la folie
1x03 : Cassandra Complex – Le syndrome de Cassandra
1x04 : Atari – Atari
1x05 : The Night Room – La chambre noire
1x06 : The Red Forest – Le témoin
1x07 : The Keys – Les Keys
1x08 : Yesterday – Spearhead
1x09 : Tomorrow – Génération sacrifiée
1x10 : Divine Move – Volonté divine
1x11 : Shonin – Un nouveau cycle
1x12 : Paradox – Paradoxe
1x13 : Arms of Mine – Le choix est fait

Synopsis

            En 2043, un virus a décimé 93,6% de la population mondiale. Les survivants envoient James Cole (AARON STANFORD) dans le passé afin d’en découvrir les causes et d’éviter cette tragédie.

Critique

            La Jetée de Chris Marker a vraiment inspiré beaucoup d’œuvres hollywoodiennes aujourd’hui. La plus connue est bien sûre L’Armée des 12 Singes de Terry Gilliam. Et ce film fut adapté en série TV par SyFy en 2015.
            Avec un casting reminiscent de la série Nikita de la CW (on retrouve Aaron Stanford, Noah Bean et Xander Berkeley), 12 Monkeys ne sentait pas bon dès le début. Production design fauchée, acteurs sans le moindre charisme hormis Emily Hampstead, fabuleuse dans une version féminine de Brad Pitt dans le film de Terry Gilliam et manque cruel de second degré ou de subtilité que le film suscité possédait, 12 Monkey s’annonçait comme un énorme échec. Or, si la série n’est vraiment pas très bonne et n’offre absolument rien de nouveau sous le soleil des séries TV de science-fiction, elle a quand même le mérite de nous offrir un excellent épisode, sorti de nulle part. En effet, le 1x11, qui se passe en partie dans un Tokyo de 1987, avec des boites de nuits stroboscopiques, des yakuza et de l’action assez solide, est un très bon épisode, qui pourrait donner l’impression que les showrunners ont tout de même un peu de talent pour choisir les bons artistes visuels.
            Mais en dehors de ça, rien n’est réellement à sauver dans 12 Monkeys et il faut au moins la promesse qu’Emily Hampstead et Todd Stashwick auront un gros rôle dans la saison 2 pour pousser à regarder un an de plus.
Ma Note : 6/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : NIKITA de Craig SILVERSTEIN, une série au casting similaire.