jeudi 25 juin 2015

THE SALVATION de Kristian LEVRING

THE SALVATION
THE SALVATION
Sélection officielle Festival de Cannes 2014
Bad Men Will Bleed


Fiche Technique

REALISE PAR : Kristian Levring
ECRIT PAR : Anders Thomas Jensen & Kristian Levring
MUSIQUE DE : Kasper Winding
PRODUIT PAR : Michael Auret & Sisse Graum Jorgensen
PRODUCTION : Zentropa – Forward – Spier
DISTRIBUE PAR : Nordisk au Danemark – Chrysalis en France
ORIGINE : Danemark / Royaume-Uni / Afrique du Sud / Suède / Belgique
DUREE : 1h32min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 22 Mai 2014 au Danemark – 27 Août 2014 en France
BUDGET : 10 Millions d’Euros
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Afrique du Sud
GENRE : Western
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

MADS MIKKELSEN : Jon
EVA GREEN : Madelaine
JEFFREY DEAN MORGAN : Delarue
ERIC CANTONA : Corsican
MIKAEL PERSBRANDT : Peter
ALEX ARNOLD : Voichek
MICHAEL RAYMOND-JAMES : Paul
JONATHAN PRYCE : Mayor Keane
DOUGLAS HENSHALL : Mallick
NANNA OLAND FABRICIUS : Marie

Synopsis

            Dans l’Amérique de la Ruée vers l’Or, le fermier danois Jon (MADS MIKKELSEN) accueille sa femme (NANNA OLAND FABRICIUS) et son fils (TOKE LARS BJARKE) à le rejoindre. Mais ceux-ci sont tués par un criminel (MICHAEL RAYMOND-JAMES) qui laisse Jon pour mort. Celui-ci va se venger et déclencher la colère de Delarue (JEFFREY DEAN MORGAN)…

Critique

            A Cannes en 2014, il y avait trois westerns présentés : The Rover de David Michôd, The Homesman de Tommy Lee Jones et The Salvation de Kristian Levring. Les deux derniers semblaient être des westerns très académiques. 
            The Salvation est un western danois tourné dans des grandes plaines d’Afrique du Sud, ce qui lui confère un charme assez sympathique, un côté old school vraiment efficace. Cela rend The Salvation  un peu moins décevant qu’il devrait être, dans la mesure où son scénario n’apporte absolument rien de nouveau dans un genre déjà bien passé de mode. Heureusement pour le spectateur, le film est plutôt court et va directement à l’essentiel. On évite une longue introduction et on est plongé directement dans cette histoire de vengeance où Mads Mikkelsen brille de mille feux, dans un registre proche de ce qu’il faisait dans Michael Kolhaas. En face de lui, il est aidé par un supporting cast de très bons acteurs, comme Mikael Persbrandt, Alex Arnold ou encore bien sûr Eva Green, toujours aussi performante. Kristian Levring parvient à insuffler un rythme satisfaisant et n’ennuie jamais le spectateur quitte à ne pas le surprendre.
            The Salvation n’a pas de nouvelles idées sur le western comme l’absurdité (lamentable) de Sheriff Jackson, mais il est particulièrement bien fichu pour un film de série qu’on regardera avec plaisir un dimanche soir.
Ma Note : 14/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : THE HOMESMAN de Tommy Lee JONES, un des westerns réussis de Cannes 2014. 

LE CONTRAT (RAW DEAL) de John IRVIN

LE CONTRAT
RAW DEAL
The government gave him a raw deal.
Nobody gives him a raw deal.


Fiche Technique

REALISE PAR : John Irvin
ECRIT PAR : Gary DeVore & Norman Wexler
MUSIQUE DE : Chris Boardman, Tom Bähler & Albhy Galuten
PRODUIT PAR : Martha de Laurentiis
PRODUCTION : De Laurentiis – Famous – International
DISTRIBUE PAR : De Laurentiis aux USA – AMLF en France
ORIGINE : USA / Pays-Bas
DUREE : 1h46min
PUBLIC : Interdit aux moins de 12 ans
SORTIE : 6 Juin 1986 aux USA – 16 Juillet 1986 en France
BUDGET : 9 Millions de Dollars
REVENUS : 18 Millions de Dollars (9 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : North Carolina & Illinois
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

ARNOLD SCHWARZENEGGER : Mark Kaminski / Joseph P. Brenner
KATHRYN HARROLD : Monique
DARREN MCGAVIN : FBI Chief Harry Shannon
SAM WANAMAKER : Luigi Patrovita
VICTOR ARGO : Dangerous Man
JOE REGALBUTO : Marvin Baxter
ROBERT DAVI : Max Keller
PAUL SHENAR : Paulo Rocca
ED LAUTER : Baker
DICK DUROCK : Dingo

Synopsis

            Pour se venger de la mort de son fils, tué lors d’une protection de témoins, le chef du FBI Harry Shannon (DARREN MCGAVIN) demande à Mark Kaminski (ARNOLD SCHWARZENEGGER) d’infiltrer le milieu afin de se rapprocher de Luigi Patrovita (SAM WANAMAKER), qu’il estime responsable du massacre. Kaminski prend alors l’identité d’un criminel.

Critique

            Au début de sa carrière, Arnold Schwarzengger s’est retrouvé coincé dans un contrat avec Dino de Laurentiis qui lui fit faire une suite à Conan le Barbare et un horrible Red Sonja.
            Du coup, pour s’en débarrasser, il fit Le Contrat (jolie traduction française méta, probablement pas faite exprès), réalisé par le vieux briscard John Irvin, un thriller contemporain où on sait très bien ce qui va arriver au bout de quinze minutes, mais qu’on regarde quand même pour voir si l’action est bien réalisée et si Schwarzenegger est toujours aussi fun à regarder. Le Contrat est un film assez pénible, dans la mesure où les scénaristes mettent près de quarante minutes à expliquer l’intrigue, pourtant d’une simplicité effarante. C’est d’autant plus rageant que l’introduction musclée et les trente dernières minutes proches d’un Steven Seagal des grands jours (de Justice sauvage ou Désigné pour mourir) sont un bon point pour un film qui possède Paul Shenar et Robert Davi dans les bad guys et quelques one-liners plutôt bien vus mais clairement en deçà de Commando, sorti un an auparavant. C’est d’ailleurs le véritable problème du Contrat. Il est impossible de ne pas comparer ce film à Commando et il souffre de la comparaison à chaque point.
            En effet, Raw Deal est un film acceptable, mais qui manque cruellement de second degré, d’esprit frondeur et de fun, tout simplement, pour être marquant dans la filmographie d’Arnold Schwarzenegger.
Ma Note : 11/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : COMMANDO de Mark L. LESTER, le film le plus fun de Schwarzenegger.

MEURTRE EN SUSPENS (NICK OF TIME) de John BADHAM

MEURTRE EN SUSPENS
NICK OF TIME
Within 90 minutes, someone is going to die...
And the clock is ticking.


Fiche Technique

REALISE PAR : John Badham
ECRIT PAR : Patrick Sheane Duncan
MUSIQUE DE : Arthur B. Rubinstein
PRODUIT PAR : John Badham
PRODUCTION : Paramount
DISTRIBUE PAR : Paramount aux USA – UIP en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h30min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 22 Novembre 1995 aux USA – 26 Juin 1996 en France
BUDGET : 33 Millions de Dollars
REVENUS : 8 Millions de Dollars (25 Millions de Pertes)
LIEUX DE TOURNAGE : Californie & Ontario
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

JOHNNY DEPP : Gene Watson
CHRISTOPHER WALKEN : Mr. Smith
CHARLES S. DUTTON : Huey
MARSHA MASON : Gov. Eleanor Grant
ROMA MAFFIA : Mrs. Jones
PETER STRAUSS : Brendan Grant
GLORIA REUBEN : Krista Brooks
BILL SMITROVICH : Officer Trust
YUL VASQUEZ : Gustino
COURTNEY CHASE : Lynn Watson

Synopsis

            Gene Watson (JOHNNY DEPP), un père veuf, et sa fille Lynn (COURTNEY CHASE) arrivent à Los Angeles un matin. Deux personnes (CHRISTOPHER WALKEN & ROMA MAFFIA) kidnappent Lynn et lui ordonnent de tuer le gouverneur Eleanor Grant (MARSHA MASON) pour quo’n lui rende sa fille. Il a 90 minutes.

Critique

            On le dit et on le répète, quand John Badham démarre au cinéma avec Bingo et Saturday Night Fever, on s’attendait tout de même à autre chose de sa carrière que Drop Zone ou Tonnerre de Feu
            Quand il se retrouve à la tête de Nick of Time, on a bien envie d’y croire, tout de même. Un thriller qui se déroule en temps réel et qui oppose un Johnny Depp d’une sobriété étonnante à un Christopher Walken survolté et omniprésent, rien de tel pour attirer le chaland, non ? Encore fallait-il penser à un scénario un peu moins abruti que ce Nick of Time. En effet, le quinzième film de John Badham est détruit par un scénario qui fait la part belle à une conspiration politique incompréhensible et surtout inintéressante au possible, qui prend la grosse part des 90 minutes du métrage. C’est d’autant plus dommage que les courtes scènes d’action sont plutôt bien réalisées (même si elles sont vraiment très courtes et bien trop peu présentes, même en 90 minutes) et que la photographie de Roy H. Wagner est absolument fabuleuse. Mais rien n’y fait, on se fout totalement de ce qu’il peut arriver à Johnny Depp et surtout à sa fille, jouée par une actrice furieusement nulle, au lieu de compatir pour eux.
            Même Charles S. Dutton, souvent sauveur, ne peut rien faire pour ce naufrage en bonne et due forme. Nick of Time est un film fait pour être oublié et il l’a été très vite.
Ma Note : 5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : DONNIE BRASCO de Mike NEWELL, sorti deux ans plus tard encore avec Johnny Depp, si vous voulez vraiment le voir porter un film. 

UN POURRI AU PARADIS (MY BLUE HEAVEN) d'Herbert ROSS

UN POURRI AU PARADIS
MY BLUE HEAVEN
A comedy about a government witness
who gives suburbia a culture shock.


Fiche Technique

REALISE PAR : Herbert Ross
ECRIT PAR : Nora Ephron
MUSIQUE DE : Ira Newborn
PRODUIT PAR : Herbert Ross & Anthea Sylbert
PRODUCTION : Hawn/Sylbert – Warner Bros.
DISTRIBUE PAR : Warner Bros. aux USA
ORIGINE : USA
DUREE : 1h37min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 17 Août 1990 aux USA
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : 24 Millions de Dollars
LIEUX DE TOURNAGE : Californie
GENRE : Comédie
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

STEVE MARTIN : Vincent Antonelli
RICK MORANIS : Barney Coopersmith
JOAN CUSACK : Hannah Stubbs
CAROL KANE : Shaldeen
BILL IRWIN : Kirby
MELANIE MAYRON : Crystal Ryback
DANIEL STERN : Will Stubbs
JESSE BRADFORD : Jamie
WILLIAM HICKEY : Billy Sparrow / Johnny Bird
COLEEN CAMP : Dr. Margaret Snow Coopersmith

Synopsis

            Vincent Antonelli (STEVE MARTIN) est sous la protection des témoins après avoir vendu ses associés dans une grosse affaire de mafia à New York. Son agent de protection, Barney Coopersmith (RICK MORANIS), l’envoie dans une banlieue résidentielle de Californie. Coopersmith doit donc tenir Antonelli assez longtemps pour qu’il puisse aller témoigner.

Critique

            En Septembre 1990 sortit Les Affranchis de Martin Scorsese, sur la vie d’Henry Hill, ce gangster qui avait vendu ses associés au FBI. Le film fut devancé de quelques semaines par My Blue Heaven.
            Cette comédie d’Herbert Ross est effectivement très librement inspirée par la vie d’Henry Hill, tout en changeant les noms et en oubliant totalement ce qu’il s’est passé avant sa mise sous protection. Steve Martin y joue donc un mafieux qui est placé en Californie et qui doit s’adapter à sa nouvelle vie de citoyen réglo, sous les yeux du pauvre Rick Moranis. Dit comme ça, ce film aurait dû être une comédie mémorable. Après une première demi-heure magistrale, My Blue Heaven s’écrase un peu, avec une intrigue qui se met en place et qui détruit un peu toute la comédie burlesque et fish-off-the-water qui s’installait doucement. En effet, rien ne dépassera un plan fabuleux où Steve Martin, dans l’ombre tout seul, se passe du Tony Bennett (Stranger in Paradise bien évidemment) pour se rappeler de sa vie d’antan. Malheureusement, ce plan se passe au bout de 30 minutes et il n’y a rien de bien intéressant dans le reste du film, hormis Steve Martin qui fait absolument n’importe quoi, comme il en a le talent. Rick Moranis et le reste des seconds rôles sont trop peu importants et Martin manque donc d’un contrepoids qu’il avait avec Michael Caine dans Dirty Rotten Scoundrels.
            Qu’on ne s’y trompe pas, My Blue Heaven est une comédie sympathique pendant l’intégralité de sa durée, mais elle manque cruellement d’une intrigue qui porterait le talent de Steve Martin sur 90 minutes.
Ma Note : 13/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : BOWFINGER de Frank OZ, voici une autre comédie avec Martin où celui-ci a Eddie Murphy en contrepoids. 

DUELLISTES (THE DUELLISTS) de Ridley SCOTT

DUELLISTES
THE DUELLISTS
Fencing is a science. Loving is a passion.
Duelling is an obsession.


Fiche Technique

REALISE PAR : Ridley Scott
ECRIT PAR : Gerald Vaughan-Hughes
MUSIQUE DE : Howard Blake
PRODUIT PAR : David Puttnam
PRODUCTION : Paramount – Enigma – Scott Free – NFFC
DISTRIBUE PAR : Cinema au Royaume-Uni – Solaris en France
ORIGINE : Royaume-Uni
DUREE : 1h40min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 26 Décembre 1977 au Royaume-Uni – 31 Août 1977 en France
BUDGET : 1 Million de Dollars
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : France, Ecosse & Angleterre
GENRE : Drame
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

KEITH CARRADINE : Armand D’Hubert
HARVEY KEITEL : Gabriel Féraud
ALBERT FINNEY : Joseph Fouché
ROBERT STEPHENS : Brigadier-Général Treillard
TOM CONTI : Dr. Jacquin
CRISTINA RAINES : Adèle D’Hubert
ALUN ARMSTRONG : Lieutenant Lacourbe
JENNY RUNACRE : Madame de Lionne
MEG WYNN OWEN : Léonie D’Hubert
DIANA QUICK : Laura

Synopsis

            En 1800 à Strasbourg, un duel se passe très mal pour Gabriel Féraud (HARVEY KEITEL), officier de l’armée napoléonienne. Il est alors réprimandé par l’état-major qui envoie Armand D’Hubert (KEITH CARRADINE) pour faire passer le message. Féraud prend très mal cet avertissement et se met en tête de combattre D’Hubert.

Critique

            Tous les grands cinéastes ont démarré quelque part et Ridley Scott n’en est pas exception. Avant d’aller réaliser Alien ou Gladiator, l’Anglais s’était déjà placé sur le terrain des films épiques, avec Les Duellistes.
            Pourtant réalisé avec trois francs six sous, Les Duellistes est l’adaptation d’une nouvelle de Joseph Conrad, quelques années avant que Francis Ford Coppola s’y mette avec Apocalypse Now. Situé à l’époque Napoléonienne, il n’est pas difficile de comprendre comment Ridley Scott est devenu un réalisateur incontournable quand on voit la qualité de son image dès 1977. En effet, Les Duellistes est un film visuellement beau. C’est à peu près tout ce qu’il y a en sa faveur, en revanche. Le film est extrêmement chaotique dans son développement et sa narration et il n’est pas aidé par deux acteurs (pas aidés par des maquillages et des coiffures proprement ridicules) qu’on a vus bien meilleurs auparavant et qu’on verra bien meilleurs dans la suite de leurs carrières respectives. Les thèmes du film sont abattus sans aucune finesse et celui-ci devient alors très vite inintéressant, surtout avec ces ellipses extrêmement maladroites et ce manque de seconds rôles marquants (Tom Conti, excellent acteur au demeurant, ne fait que passer). Ridley Scott se montre incapable d’insuffler le moindre rythme aux péripéties de ses personnages qui semblent ne pas être assez travaillés ou plutôt évoluer dans un monde qui reste tristement figé et qui manque, lui, d’évolution.
            Les Duellistes ne dure qu’une heure et demie, mais aurait peut-être gagné à durer un peu plus et à étoffer son background afin de rendre la chose un peu moins pénible à suivre.
Ma Note : 7/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : BLADE RUNNER de Ridley SCOTT, sans doute le meilleur film de son auteur. 

WORLD TRADE CENTER d'Oliver STONE

WORLD TRADE CENTER
WORLD TRADE CENTER
The World Saw Evil That Day.
Two Men Saw Something Else.


Fiche Technique

REALISE PAR : Oliver Stone
ECRIT PAR : Andrea Berloff
MUSIQUE DE : Craig Armstrong
PRODUIT PAR : Moritz Borman, Debra Hill, Michael Shamberg & Stacey Sher
PRODUCTION : Double Feature – Intermedia – Itxlan – Kernos – Saturn
DISTRIBUE PAR : Paramount aux USA – UIP en France
ORIGINE : USA
DUREE : 2h9min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 9 Août 2006 aux USA – 20 Septembre 2006 en France
BUDGET : 63 Millions de Dollars
REVENUS : 162 Millions de Dollars (99 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : New Jersey, New York & Californie
GENRE : Catastrophe     
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

NICOLAS CAGE : John McLoughlin
MICHAEL PEÑA : Will Jimeno
MARIA BELLO : Donna McLoughlin
MAGGIE GYLLENHAAL : Allison Jimeno
STEPHEN DORFF : NYPD ESU Rescueman Scott Strauss
JON BERNTHAL : Officer Christopher Amoroso
MICHAEL SHANNON : Sergeant Dave Karnes
JAY HERNANDEZ : Officer Dominick Pezzulo
FRANK WHALEY : Paramedic Chuck Sereika
WILLIAM MAPOTHER : Marine Sergeant Jason Thomas

Synopsis

            Le matin du 11 Septembre 2001, John McLoughlin (NICOLAS CAGE) et Will Jimeno (MICHAEL PEÑA), deux officiers de police, se rendent au travail comme chaque jour. Sauf qu’aujourd’hui, deux avions vont frapper les deux tours du World Trade Center et les faire s’écrouler. En voulant aider les survivants, McLoughlin et Jimeno se retrouvent coincés dans les débris…

Critique

            De tous les réalisateurs possibles pour réaliser ce récit tiré de l’histoire vraie de deux policiers coincés sous les débris des tours jumelles, Oliver Stone était franchement loin sur la liste.
            Pourtant, c’est bien lui qui est à la tête de ce sobrement appelé World Trade Center. Pour une fois, on ne parle pas du tout politique, mais seulement  de la catastrophe, la manière dont elle a touché les Américains à travers le drame de ces deux hommes. Oliver Stone ne perd pas de temps avec la catastrophe qui tape dans les dix premières minutes, en évitant de passer trop de temps sur l’exposition des personnages, qu’on apprendra à connaître lorsqu’ils seront coincés dans les décombres. Si l’on ne retrouve aucune des qualités habituelles des films d’Oliver Stone (pas de passage en noir et blanc, de jeu avec le format de l’image, de son distordu), le film reste visuellement très impressionnant dans la première demi-heure avec l’attentat avant d’être beaucoup plus classique dans l’heure qui suit. Les deux personnages principaux sont coincés et les familles pleurent. Heureusement, le film remonte d’un coup lorsqu’arrive le final, absolument merveilleux, où les bons acteurs arrivent par paquets de douze (Stephen Dorff, Michael Shannon, Brad William Henke…) et l’émotion y est bien plus palpable que sur la première heure et demie. Nicolas Cage et Michael Peña sont fabuleux.
            World Trade Center passe un peu trop de temps sur les deux héros coincés, mais avec de tels acteurs, on ne peut pas en vouloir à Oliver Stone de passer du temps avec eux. Dommage que le score soit aussi pompier…
Ma Note : 14/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : VOL 93 de Paul GREENGRASS, l’autre film sur ce qu’il s’est passé ce jour-là. 

TAXI BROOKLYN, Saison 1 de Gary Scott THOMPSON, Stephen TOLKIN & Franck OLLIVIER

TAXI BROOKLYN
TAXI BROOKLYN
SAISON 1


Fiche Technique

CREEE PAR : Gary Scott Thompson, Stephen Tolkin & Franck Ollivier
REALISEE PAR : Olivier Megaton, Frederic Berthe, Alain Tasma, David Morley & Gérard Krawczyk
ECRITE PAR : Gary Scott Thompson, Stephen Tolkin, Franck Ollivier, Andrea Stevens, Richard Sweren, James Kee, David Bradley Halls, Steve Cochrane & Robert Nathan
PRODUITE PAR : Edouard de Vesinne, Gary Scott Thompson, Thomas Anargyros & Olivier Megaton
PRODUCTION : EuropaCorp – Gary Scott Thompson
PROGRAMMEE SUR : NBC aux USA en 2014 – TF1 en France en 2014
ORIGINE : USA / France
DUREE : 40 Minutes Par Episodes
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SAISONS : 1 (annulée)
NOMBRE D’EPISODES : 12
GENRE : Procedural Drama
PUBLIC : Pour tout public

CHYLER LEIGH : Detective Caitlyn Sullivan
JACKY IDO : Leo Romba
JAMES COLBY : Captain John Baker
JOSE ZUNIGA : Detective Eddie Esposito
JENNIFER ESPOSITO : Dr. Monica Peña
ALLY WALKER : Frankie Sullivan
BILL HECK : Gregg James
RAUL CASSO : Ronnie
LUKE ROBERTS : Rhys
JOHN BIANCO : Luke Capella

Et Les Guests-Stars :
CATERINA MURINO dans le 1x06, 1x10, 1x11, 1x12
ANNABELLA SCIORRA dans le 1x07
PATRICK TIMSIT dans le 1x08
MICHAEL YOUN dans le 1x09
TONY PLANA dans le 1x09
MARK MARGOLIS dans le 1x11

Liste des Episodes

1x01 : Pilot – Le Prix de la Course
1x02 : Brooklyn Heights – L’Héritage
1x03 : Cherchez les femmes – Cherchez les femmes
1x04 : Precious Cargo – Esprit de famille
1x05 : Ambush – Témoin gênant
1x06 : Love Hurts – Mourir d’aimer
1x07 : Black Widow – La belle et le gigolo
1x08 : Deadline Brooklyn – Brooklyn chrono
1x09 : Double Identity – Ménage trouble
1x10 : The Longest Night – La nuit la plus longue
1x11 : Frenchmen Can’t Jump – Le match de leur vie
1x12 : Revenge – Dernière course

Synopsis

            L’inspecteur Caitlyn Sullivan (CHYLER LEIGH) se retrouve un jour dans le taxi de Leo Romba (JACKY IDO), un chauffeur qui aime aller vite, très vite. Du coup, ils vont faire équipe…

Critique

            Après une bonne semi-tonne de films fait pour les Etats-Unis, avec des acteurs américains mais ses réalisateurs français de son pool de chez EuropaCorp. Luc Besson a enfin compris que l’avenir passait par la série TV.
            Du coup, il adapte sa plus grosse franchise, Taxi, en série TV aux USA, qui avaient déjà eu une adaptation avec Queen Latifah et Jimmy Fallon, New York Taxi. On retrouve donc 12 épisodes plus ou moins intéressants où le seul intérêt est de voir si on va retrouver les courses poursuites inhérentes à la série. Ce n’est clairement pas ce qui est le plus marquant dans ce procedural franchement médiocre mais très attachant où les intrigues ont déjà été vues cent cinquante fois auparavant. On aimerait clairement détester cette série et l’abandonner au bout de trois épisodes mais comme d’habitude dans les productions Luc Besson, le tout est tellement nul qu’il y a quelque chose de fascinant dans le fait de voir Michaël Youn et Patrick Timsit apparaître et dire quelques phrases pathétiques dans une série que l’on a fini par diffuser à NBC. Au niveau du casting, seuls Jennifer Esposito et Jose Zuñiga se distinguent, tandis que les autres sont passables.
            Le générique de Taxi Brooklyn est une métonymie de la série : c’est nul à en pleurer, mais impossible de ne pas regarder tant il y a un truc addictif à cet océan de médiocrité sans prétention. Toujours est-il que c’est annulé.
Ma Note : 10/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : TAXI 2 de Gérard KRAWCZYK, sans doute le meilleur épisode de la saga. 

samedi 20 juin 2015

BEYOND CLUELESS de Charlie LYNE

BEYOND CLUELESS
BEYOND CLUELESS
Welcome to High School.
You’ve been here before.


Fiche Technique

REALISE PAR : Charlie Lyne
ECRIT PAR : Charlie Lyne
MUSIQUE DE : Summer Camp
PRODUIT PAR : Billy Boyd Cape, Anthony Ing & Charlie Lyne
PRODUCTION : Beyond Clueless
DISTRIBUE PAR : Indépendant au Royaume-Uni – Camélia en France
ORIGINE : Royaume-Uni
DUREE : 1h29min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 23 Janvier 2015 au Royaume-Uni – 29 Avril 2015 en France
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Archives
GENRE : Documentaire
DISPONIBILITE : Dans vos salles
SUITES : Non

FAIRUZA BALK : Narratrice

Synopsis

            A travers un collage d’images d’une centaine de teen movies 90’s, Charlie Lyne analyse la vision du young adult américain de cette époque, lu par Fairuza Balk.

Critique

            Grâce à un vice dans les droits, Charlie Lyne a pu récupérer de longs extraits d’une bonne centaine de teen movies 90’s. Passionné par ce sujet, ce jeune britannique en a fait un collage.    
            Ce qui aurait pu tourner très vite à l’exercice de style tant la forme est brute (on passe d’extraits en extraits sans témoignages entre chacun, avec seulement le titre du film d’inscrit quand l’extrait est assez long) se trouve être une analyse construite en plusieurs points, presque tous aussi intéressants les uns que les autres. Beyond Clueless part du principe que les adolescents des années 90’s n’ont pas réellement de choses à apprendre de The Breakfast Club même si le film est excellent et que leur vie est bien plus résumée dans des films comme American Pie, She’s All That ou encore Jawbreaker.
            Ceci pourrait être discutable s’il n’y avait ce texte que seul un amoureux du cinéma (de CE cinéma en particulier) aurait pu écrire. En effet, Charlie Lyne cite énormément de films sans pour autant émettre un jugement de valeur ou de comparaison. On se retrouve à entendre parler de Bully, de Ken Park, de Bubble Boy, de Sex Trip (comme un drame psychologique sur un homosexuel refoulé à la place d’une comédie lubrique) ou encore The Craft (comme une métaphore sur la féminité) sans pour autant dire ce film-là est bien meilleur que celui-ci ou celui-là. Le tout mis en musique avec grand talent par Summer Camp, le film est une dissertation passionnante, pas forcément toujours convaincante (car parfois capillotractée), mais incroyablement documentée, réfléchie, honnête et ludique.
            A la fin du voyage, Beyond Clueless donne envie de (re)découvrir les films cités, sans arrière-pensées (donner envie de revoir le lamentable Les Lois de l’Attraction est un tour de force). C’est ici sa principale qualité et la preuve ultime s’il en fallait de l’amour du cinéma de Charlie Lyne.
Ma Note : 17/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : SHE’S ALL THAT de Robert ISCOVE, parce que ce teen movie vaut bien plus que ce qu’on veut bien entendre de nos jours.