mercredi 20 janvier 2016

LOVE IS STRANGE d'Ira SACHS

LOVE IS STRANGE
LOVE IS STRANGE
Festival de Berlin 2014
Section Panorama


Fiche Technique

REALISE PAR : Ira Sachs
ECRIT PAR : Ira Sachs & Mauricio Zacharias
MUSIQUE DE : Frédéric Chopin
PRODUIT PAR : Lucas Joaquin, Lars Knudsen, Ira Sachs, Jayne Baron Sherman & Jay van Hoy
PRODUCTION : Parts and Labor – Faliro House – Charlie Guidance – Mm… Buttered Paninis – Mutressa – RT
DISTRIBUE PAR : Sony Classics aux USA – Pretty en France
ORIGINE : USA / France / Brésil / Grèce
DUREE : 1h34min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 22 Août 2014 aux USA – 12 Novembre 2014 en France
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : 2 Millions de Dollars
LIEUX DE TOURNAGE : New York City
GENRE : Drame
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

ALFRED MOLINA : George
JOHN LITHGOW : Ben
MARISA TOMEI : Kate
CHEYENNE JACKSON : Ted
CHARLIE TAHAN : Joey
CHRISTIAN COULSON : Ian
DARREN BURROWS : Elliot
HARRIET SANSOM HARRIS : Honey
CHRISTINA KIRK : Mindy
JOHN CULLUM : Father Raymond

Synopsis

            Après 39 ans de vie commune, George (ALFRED MOLINA) et Ben (JOHN LITHGOW) peuvent enfin se marier. Malheureusement, Ben travaille dans une école catholique et il se fait remercier peu de temps après. Ne pouvant pas garder leur maison, George et Ben se résolvent à vivre chacun de leur côté chez des amis…

Critique

            Il arrive que les films prennent leurs spectateurs à contre-pied, surtout ceux qui ont vu les bandes annonces et les affiches. Pour ce qui est de Love is Strange, c’est totalement le contraire.
            Le film d’Ira Sachs est totalement à l’image de son affiche. Love is Strange est un film extrêmement classieux et d’un calme impressionnant. Contant une histoire d’amour ordinaire entre deux hommes d’âge moyen, s’approchant de la retraite dans un New York encore et toujours plus cher, Love is Strange parle de la vie de tous les jours et de l’amour de manière très originale car très ordinaire et pourtant passionnant. Ira Sachs, qui connaît très bien cette histoire car il est lui aussi marié depuis peu à son compagnon, réalise ce film de main de maître, en n’appuyant sur aucun sentiment, laissant juste le spectateur se faire son idée sur cette histoire qui en devient réellement passionnante grâce à sa mise en scène pleine d’empathie non artificielle. Oui, le personnage de John Lithgow n’est pas un type parfait, il est même souvent agaçant et celui d’Alfred Molina a un côté snob qui l’empêche d’accepter de baisser ses standards de vie. Or, ils provoquent l’émotion dès qu’ils sont à l’écran, non seulement parce que ce sont de très grands acteurs mais aussi parce qu’ils ont droit aussi à leur part de bonheur. Les seconds rôles comme Cheyenne Jackson et Marisa Tomei sont tout aussi excellents.
            Love is Strange est une nouvelle preuve qu’Alfred Molina est un très grand acteur et qu’il mérite ce genre de rôle jusqu’à la fin de sa vie. Le film d’Ira Sachs est une belle réussite et mérite d’être vu.
Ma Note : 16/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : MY BEAUTIFUL LAUNDRETTE de Stephen FREARS, une autre chronique de l’amour homosexuel. 

MAMAN, J'AI RATE L'AVION (HOME ALONE) de Chris COLUMBUS

MAMAN, J’AI RATE L’AVION
HOME ALONE
When the McCallisters went on holiday
they forgot one minor detail... Kevin


Fiche Technique

REALISE PAR : Chris Columbus
ECRIT PAR : John Hughes
MUSIQUE DE : John Williams
PRODUIT PAR : John Hughes
PRODUCTION : Hughes – 20th Century Fox
DISTRIBUE PAR : 20th Century Fox aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h43min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 16 Novembre 1990 aux USA – 19 Décembre 1990 en France
BUDGET : 15 Millions de Dollars
REVENUS : 533 Millions de Dollars (518 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Illinois
GENRE : Comédie
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Une suite officielle, 3 sans le même cast.

MACAULEY CULKIN : Kevin McCallister
JOE PESCI : Harry Lime
DANIEL STERN : Merv Merchants
JOHN HEARD : Peter McCallister
CATHERINE O’HARA : Kate McCallister
JOHN CANDY : Gus Polinski
KIERAN CULKIN : Fuller McCallister
ROBERTS BLOSSOM : Old Man Marley
ANGELA GOETHALS : Linnie McCallister
DEVIN RATRAY : Buzz McCallister

Synopsis

            Kevin McCallister (MACAULEY CULKIN) est censé partir avec sa famille en Europe pour Noël. Mais il se fait envoyer dans sa chambre avant le départ. Tout le monde part, oubliant Kevin. Tout d’abord heureux de pouvoir être tout seul, il commence à prendre peur quand les Wet Bandits (JOE PESCI & DANIEL STERN) essaient de cambrioler la maison.

Critique

            Chris Columbus avait déjà réalisé quelques films mais Home Alone est son premier énorme succès, qui fut pendant longtemps la comédie la plus rentable aux USA, jusqu’à The Hangover.
            Pour être honnête, il est vraiment difficile de comprendre pourquoi arrivé en 2015, quand on découvre le film. L’effet de nostalgie est évidemment présent chez les spectateurs qui l’ont vu dans leur jeunesse, mais un bon film ne doit pas se reposer que sur cet effet. Non seulement le film met bien trop longtemps à démarrer, mais il n’est en plus jamais aussi drôle que son idée principale l’annonce. Ecrit par John Hughes, dont on sent la patte, aussi bien sur la réalisation que sur le scénario (bien évidemment), Home Alone est un film affreusement fainéant, qui ne prend vie que lorsque apparaissent Joe Pesci et Daniel Stern, malheureusement au bout d’une bonne heure de film. Macauley Culkin abat pourtant un boulot dantesque dans un rôle particulièrement ingrat d’un gamin misanthrope et limite psychotique qu’on est censé supporter dans ses pérégrinations, mais rien n’y fait, le personnage de Kevin McCallister reste insupportable. Le film est d’une mollesse folle, d’un ennui quasi mortel et surtout extrêmement répétitif.
            Home Alone n’est pas un mauvais film à proprement parler. En effet, on y trouve de bonnes prestations, John Candy, deux ou trois gags drôles et encore et toujours John Candy. Mais ce ne devrait pas être un classique.
Ma Note : 10/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : HOME ALONE 3 de Raja GOSNELL, celui avec le plus de gags, efficaces ou non. 

L'AMOUR C'EST MIEUX A DEUX de Dominique FARRUGIA & Arnaud LEMORT

L’AMOUR, C’EST MIEUX A DEUX
THE PERFECT DATE
What would you do
for the woman of your dreams?


Fiche Technique

REALISE PAR : Dominique Farrugia & Arnaud Lemort
ECRIT PAR : Franck Dubosc & Arnaud Lemort
MUSIQUE DE : Valérie Lindon
PRODUIT PAR : Dominique Farrugia
PRODUCTION : Few – StudioCanal – Les Trois Huit
DISTRIBUE PAR : StudioCanal en France
ORIGINE : France
DUREE : 1h40min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 5 Mai 2010 en France
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Paris
GENRE : RomCom
DISPONIBILITE : BluRay Zone 2      
SUITES : Non

CLOVIS CORNILLAC : Michel
MANU PAYET : Vincent
VIRGINIE EFIRA : Angèle
ANNELISE HESME : Nathalie
SHIRLEY BOUSQUET : Swan
LAURENT LAFITTE : Sylvain
LAURENCE ARNE : Claudine
JONATHAN LAMBERT : Ariel
JONATHAN COHEN : José
EMMANUEL SUAREZ : Romain

Synopsis

            Michel (CLOVIS CORNILLAC) vient de louper son premier mariage. Il perd espoir au grand amour et se range avec son pote Vincent (MANU PAYET), un hédoniste qui enchaîne les conquêtes. Un soir, Michel rencontre Angèle (VIRGINIE EFIRA) et c’est le début d’une grande histoire d’amour, non sans heurts bien évidemment.

Critique

            Des Nuls, trois ont essayé de réaliser des films. Alain Chabat a du succès, Chantal Lauby ne l’a fait qu’une fois, mais Dominique Farrugia s’y est désormais spécialisé. L’Amour, c’est mieux à deux est coréalisé avec Arnaud Lemort.
            D’une idée de Franck Dubosc, Dominique Farrugia a encore créé un petit miracle en rendant ce script absolument pas original et jamais indispensable en une comédie romantique très réussie, car très rythmée et dirigée d’une main de maître. En effet, Dominique Farrugia et Arnaud Lemort parviennent à garder l’histoire intéressante malgré le manque de suspense, et ce, dès le départ. Ils sont bien aidés par des acteurs en pleine possessions de leurs moyens, que ce soient Clovis Cornillac, Virginie Efira, mais surtout Manu Payet et Annelise Hesme, vraiment excellents et de très loin les plus drôles du film. Le film parvient justement à être assez drôle pour ne pas tomber dans la vulgarité crasse et l’imitation des romcoms américaines ou britannique. En effet, L’Amour, c’est mieux à deux n’est absolument pas du Richard Curtis, il n’y ressemble même pas. Mais ce n’est pas forcément plus mauvais, voire même le contraire.
            L’Amour, c’est mieux à deux est une bonne romcom qui valait le coup d’y aller au cinéma. Nullement indispensable, elle reste franchement agréable et hilarante.
Ma Note : 14/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : LE MARQUIS de Dominique FARRUGIA, une autre fois où Farrugia a réussi à rendre un script moyen en bon film.

PARADISE LOST (ESCOBAR : PARADISE LOST) d'Andrea DI STEFANO

PARADISE LOST
ESCOBAR : PARADISE LOST
Welcome to the family
Personne n’échappe à Pablo Escobar


Fiche Technique

REALISE PAR : Andrea Di Stefano
ECRIT PAR : Andrea Di Stefano & Francesca Marciano
MUSIQUE DE : Max Richter
PRODUIT PAR : Dimitri Rassam
PRODUCTION : Chapter 2 – Jaguar – Nexus – Pathé – Roxbury – uFilm
DISTRIBUE PAR : Pathé en France
ORIGINE : France / Espagne / Belgique / Panama
DUREE : 2h
PUBLIC : Interdit aux moins de 12 ans
SORTIE : 5 Novembre 2014 en France
BUDGET : 17 Millions de Dollars
REVENUS : 4 Millions de Dollars (13 Millions de Pertes)
LIEUX DE TOURNAGE : Panama
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

BENICIO DEL TORO : Pablo Escobar
JOSH HUTCHERSON : Nick
CLAUDIA TRAISAC : Maria
BRADY CORBET : Dylan
CARLOS BARDEM : Drago
ANA GIRARDOT : Laure
AARON ZEBEDE : Pepito Torres
LAURA LONDONO : Maria Victoria
FRANK SPANO : Christo
TENOCH HUERTA : Roldano

Synopsis

            Nick (JOSH HUTCHERSON) et son frère Dylan (BRADY CORBET) émigrent en Colombie pour y ouvrir une école de surf. Nick y rencontre Maria (CLAUDIA TRAISAC) dont il tombe vite amoureux. Malheureusement, Maria est la nièce de Pablo Escobar (BENICIO DEL TORO), le terrible trafiquant de drogue. Nick est entraîné dans ce monde contre son gré.

Critique

            On parle tous de Pablo Escobar aujourd’hui parce qu’il y a eu Narcos sorti sur Netflix il y a quelques mois. Mais quelques mois avant, Paradise Lost, un film coproduit par la France sortait au cinéma.
            En choisissant Benicio del Toro pour jouer le tristement célèbre chef de cartel, c’est déjà un tour de force et de quoi faciliter le reste du film qu’a fait Andrea di Stefano. Bien lui en a pris tant del Toro est la principale qualité du film. Magnétique, incroyablement charismatique, effrayant et surtout crédible quand Escobar trahit ses amis et se dévoile comme un lâche, Benicio del Toro domine le film de la tête et des épaules. Heureusement, Paradise Lost n’a pas que cela pour convaincre son public. Prenant le parti de ne pas centrer le film sur le trafiquant mais sur l’histoire fictive d’un Canadien un peu benêt qui tombe amoureux de sa nièce, Paradise Lost se trouve alors être un très bon divertissement, un drame romantique dont les accès de violence sont sourds mais efficaces, surtout dans la deuxième partie. Cependant, on ne peut que se dire qu’on aurait aimé voir beaucoup plus de l’univers de Pablo Escobar, quitte à faire durer le film une heure de plus et en faire une fresque comme on savait en faire dans les années 80s. Il en reste que Paradise Lost n’est que le premier film d’Andrea di Stefano et qu’il y a une forte possibilité que les studios ne lui donnèrent pas totalement les clefs.
            Paradise Lost reste en l’état un film fortement admirable, particulièrement recommandable et redoutablement efficace. Le prochain film d’Andrea di Stefano est déjà attendu.
Ma Note : 16/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : NARCOS de Chris BRANCATO, série Netflix sur Pablo Escobar. Une autre vision.  

SOUTH OF HEAVEN, WEST OF HELL de Dwight YOAKAM

SOUTH OF HEAVEN, WEST OF HELL
SOUTH OF HEAVEN, WEST OF HELL
It's A Little Strange Out There...
West the dust settle, some will live and some will die.


Fiche Technique

REALISE PAR : Dwight Yoakam
ECRIT PAR : Stan Bertheaud & Dwight Yoakam
MUSIQUE DE : Pete Anderson & Dwight Yoakam
PRODUIT PAR : Gray Frederickson & Darris Hatch
PRODUCTION : Delta Deuce – Goldmount – Movie Mongrel – Trimark         
DISTRIBUE PAR : August / BlueSteel / Phaedra aux USA
ORIGINE : USA
DUREE : 1h44min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 15 Juin 2001 aux USA
BUDGET : 4 Millions de Dollars
REVENUS : 28.000 Dollars (4 Millions de Pertes)
LIEUX DE TOURNAGE : Arizona
GENRE : Western
DISPONIBILITE : DVD Zone 1
SUITES : Non

DWIGHT YOAKAM : Valentine Casey
VINCE VAUGHN : Taylor Henry
BRIDGET FONDA : Adalyne Dunfries
PETER FONDA : Shoshonee Bill
LUKE ASKEW : Leland Henry
PAUL REUBENS : Arvid Henry
BUD CORT : Agent Otts
MICHAEL JETER : Uncle Jude
BILLY BOB THORNTON : Brig. Smalls
BO HOPKINS : Doc Angus Dunfries

Synopsis

            Valentine Casey (DWIGHT YOAKAM) est un marshall dans les environs de Tucson. Son père adoptif, Leland Henry (LUKE ASKEW), dirige un gang avec ses fils naturels Arvid (PAUL REUBENS) et Taylor (VINCE VAUGHN). Ces derniers partent pour une petite ville du comté afin d’assassiner Adaline Dunfries (BRIDGET FONDA), l’amour de Casey.

Critique

            En 2001, le chanteur de country Dwight Yoakam a décidé de réaliser un western. Comme Dwight Yoakam a beaucoup de contacts à Hollywood, cela lui a permis de rassembler un beau casting.
            Avec son joli titre, South of Heaven, West of Hell s’annonçait comme un western contemplatif rempli de country, avec un casting qui allait briller de mille feux. Malheureusement, si le film de Dwight Yoakam est bien aussi étrange qu’on pouvait l’attendre (il y a des cowboys en robe de chambre et les rapports entre les personnages sont particulièrement bizarres), absurde même, le rythme est lui aux abonnés absents et l’histoire absolument inintéressante. Les dialogues sont particulièrement mauvais, déclamés de manière indécente par des acteurs qui étaient en fait en vacances et qui ne croient jamais en ce qu’ils disent, sauf peut-être Vince Vaughn, réellement convaincant en méchant sanguinaire (qui disparaît tout de même pendant une bonne demi-heure au milieu du film). On était en droit de s’attendre à autre chose qu’un film avec de longs plans sur la plaine ouest-américaine, avec des personnages qui se regardent, personnages sans passé, sans futur, sans présent et surtout sans intérêt. Il n’y a aucune intensité dramatique dans ce que tente de faire passer Dwight Yoakam. Lui-même n’était d’ailleurs pas le meilleur choix pour être premier rôle, malgré toute sa bonne volonté. Il est constamment éclipsé par les autres, pourtant pas très bons.
            La principale qualité de South of Heaven, West of Hell, c’est son côté absurde et son score (heureusement, de la part d’un musicien faisant ses débuts comme compositeur). Le reste est digne d’oubli. Dommage.
Ma Note : 7.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : TROIS ENTERREMMENTS de Tommy Lee JONES, un autre faux western avec Dwight Yoakam. 

LA BATAILLE DE LA MONTAGNE DU TIGRE (ZHI QU WEIHU SHAN) de TSUI Hark

LA BATAILLE DE LA MONTAGNE DU TIGRE
ZHI QU WEIHU SHAN
The Taking of Tiger Mountain
3D


Fiche Technique

REALISE PAR : Tsui Hark
ECRIT PAR : Xin Huang, Tsui Hark, Li Yang, Lin Chi-An, Zhe Dong & Bing Wu
MUSIQUE DE : Wai Lap Wu
PRODUIT PAR : Xin Huang
PRODUCTION : Baidu – Bona – Huaxia – Youku
DISTRIBUE PAR : Tianjin en Chine – Metropolitan en France
ORIGINE : Chine
DUREE : 2h21min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 23 Décembre 2014 en Chine – 17 Juin 2015 en France
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : 150 Millions de Dollars
LIEUX DE TOURNAGE : China
GENRE : Guerre
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

ZHANG HANYU : Yang Zirong
LIN GENGXIN : 203
TONY LEUNG KA-FAI : The Hawk
YU NAN : Ma Qinglian
MO TSE : Ma Baojun
CHEN XIAO : Gao Bo
TONG LIYA : Bai Ru
ZHANG LI : Big Brother
YIHENG DU : Luan Ping
HAN GENG : Jimmy

Synopsis

            Le soir de Noël, un étudiant new-yorkais Jimmy (HAN GENG) rentre chez lui, en Chine. Arrivé chez sa grand-mère (LU ZHONG), cette dernière lui raconte l’histoire de la prise de la montagne du tigre par un groupe de soldats courageux, qui bravèrent un château rempli de malfrats pour libérer un village tenu sous le joug du Hawk (TONY LEUNG KA-FAI), leur chef.

Critique

            Tsui Hark fait partie de ces rares réalisateurs asiatiques qui voient tous leurs films sortir en salles en France. Après les deux Detective Dee, il continue sur la 3D avec La Bataille de la Montagne du Tigre.
            A première vue, nous sommes en présence d’un film de guerre tout ce qu’il y a de plus classique, la virtuosité visuelle de Tsui Hark en plus, qui prouve une bonne fois pour tout qu’on peut faire de très bons films avec la 3D, si tant est qu’on pense le film en tant que tel. On reçoit des obus dans la tronche, des balles de sniper, un tigre qui nous saute en pleine face, des effets de profondeurs qui peuvent être particulièrement ridicules si vus en 2D. Alors que le film de guerre en tant que tel est très réussi, Tsui Hark nous prend à contrepied et se transforme en un film d’espionnage avec des personnages qui s’infiltrent dans la forteresse des brigands, une femme fatale et des personnages qui changent énormément avec les premiers qu’on nous a présenté. En effet, on passe de soldats plus vrais que nature à des bad guys outranciers et extrêmement funs. On finit ensuite en total Heroic Bloodshed avec une scène démente d’une dizaine de minutes qui, non seulement est une des meilleures scènes d’action de l’année dernière mais aussi une fabuleuse réflexion sur l’interprétation des légendes et sur le pouvoir de l’information.
            Beau programme pour un film de 2h20, mais Tsui Hark parvient à orchestrer tout ce beau spectacle de la meilleure manière possible : le film est particulièrement bien rythmé, il est furieusement jouissif dans ses scènes d’action, jamais répétitif, constamment passionnant et surtout extrêmement bien joué. Pour le coup, Tsui Hark ne s’est pas privé de caster un joli groupe d’acteurs chinois confirmés, comme Tony Leung Ka-Fai, encore une fois méconnaissable en méchant sanguinaire ou Yu Nan en femme fatale (aux antipodes de son rôle dans Expendables 2). On retrouve aussi Zhang Hanyu et Lin Gengxin dans deux rôles décisifs (les héros principaux) desquels ils se sortent admirablement bien et aussi Yiheng Du en salopard attachant.
            Torrent d’action extravagant et visuellement splendide, coup de poing dans la glotte de la part d’un réalisateur un peu décrié dernièrement, blockbuster intelligent, on peut appeler La Bataille de la Montagne du Tigre comme on le souhaite. Mais le dernier film de Tsui Hark est, avant tout, une franche partie de plaisir qu’il serait dommage de bouder.
Ma Note : 18/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : DETECTIVE DEE 2 de Tsui HARK, dont on apercevait les prémices de l’utilisation parfaite de la 3D.

WAYWARD PINES, Saison 1, de Chad HODGE

WAYWARD PINES
WAYWARD PINES
SAISON 1


Fiche Technique

CREEE PAR : Chad Hodge
REALISEE PAR : M. Night Shyamalan, Charlotte Sieling, Zal Batmanglij, James Foley, Jeff T. Thomas, Steve Shill, Tim Hunter & Nimrod Antal
ECRITE PAR : Chad Hodge, Steven Levenson, Blake Crouch, The Duffer Brothers, Brett Conrad, Rob Fresco & Patrick Aison
PRODUITE PAR : Donald de Line, Ashwin Rajan, Chad Hodge & M. Shyamalan
PRODUCTION : Blinding Edge – De Line – Storyland – FX
PROGRAMMEE SUR : Fox aux USA en 2015 – Canal + en France en 2015
ORIGINE : USA
DUREE : 40 Minutes Par Episodes
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SAISONS : 1 (en production)
NOMBRE D’EPISODES : 10
GENRE : Drama
PUBLIC : Interdit aux moins de 12 ans

MATT DILLON : U.S. Secret Service Agent Ethan Burke
CARLA GUGINO : U.S. Secret Service Agent Kate Hewson
CHARLIE TAHAN : Ben Burke
TOBY JONES : David Pilcher
SHANNYN SOSSAMON : Theresa Burke
REED DIAMOND : Harold Ballinger
MELISSA LEO : Pamela Pilcher
TERRENCE HOWARD : Sheriff Arnold Pope
JULIETTE LEWIS : Beverly
TIM GRIFFIN : Adam Hassler

Et Les Guests-Stars :
MALCOLM GOODWIN dans le 1x01
SIOBHAN FALLON dans le 1x01, 1x02, 1x03, 1x04, 1x08, 1x09, 1x10
JUSTIN KIRK dans le 1x03, 1x04
HOPE DAVIS dans le 1x04, 1x05, 1x06, 1x07, 1x08, 1x09, 1x10

Liste des Episodes

1x01 : Where Paradise is Home – Paradis sur terre
1x02 : Do Not Discuss Your Life Before – Ne parlez jamais du passé
1x03 : Our Town, Our Law – Justice pour tous
1x04 : One of Our Senior Realtors Has Chosen to Retire – L’un reste, l’autre part
1x05 : The Truth – La vérité
1x06 : Choices – Les choix
1x07 : Betrayal - Tradition
1x08 : The Friendliest Place on Earth – Un petit coin de paradis
1x09 : A Reckoning - Sentence
1x10 : Cycle – Cycle

Synopsis

            L’agent Ethan Burke (MATT DILLON) est envoyé dans la petite ville de Wayward Pines pour y retrouver deux agents qui y ont disparu. Mais lorsqu’il s’approche, il est victime d’un accident de voiture. Se réveillant deux jours plus tard dans Wayward Pines même, il s’aperçoit qu’il ne peut pas en sortir.

Critique

            Cet été à la télévision américaine, nous avons pu découvrir la première série TV produite par M. Night Shyamalan, Wayward Pines, tirée de la trilogie littéraire de Blake Crouch.
            Avec un casting cinq étoiles et une vocation de saga estivale, Wayward Pines peut se prendre comme un Twin Peaks light dans ses premiers épisodes : une ville perdue au milieu des Etats-Unis, des habitants étranges et pas forcément accueillant et un agent qui s’y retrouve pour enquêter sur une disparition. Une fois ceci dit, plus rien ne rapproche la série de David Lynch à celle créée par Chad Hodge et surtout pas la qualité. En effet, Wayward Pines démarre comme une série vraiment intéressante avant de plonger totalement dans un délire fantastique inintéressant au possible et surtout abominablement répétitif. Matt Dillon ne desserre pas les dents des 10 heures qui composent la série, Carla Gugino, Shannyn Sossamon et Reed Diamond sont peu remarquables et Toby Jones nous ressort son numéro de chez Marvel. Il n’y a guère que Melissa Leo et Hope Davis qui jouent le côté inquiétant vraiment à fond. C’est dommage car l’ambiance marche plutôt pas mal par moments et que l’univers semblait riche. Mais en l’état, la série est plus agaçante qu’autre chose, surtout avec un final franchement lamentable.
            Wayward Pines a été renouvelée de manière illogique en décembre 2015, là où l’histoire avait un début et une fin. La deuxième saison sera diffusée en été 2016, ce qui laisse un peu de temps pour inventer une histoire intéressante.
Ma Note : 8/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : TWIN PEAKS de David LYNCH & Mark FROST, toujours une des meilleures séries américaines. 

lundi 4 janvier 2016

POLTERGEIST de Gil KENAN

POLTERGEIST
POLTERGEIST
They know what scares you.
Ils sont là


Fiche Technique

REALISE PAR : Gil Kenan
ECRIT PAR : David Lindsay-Abaire
MUSIQUE DE : Marc Streitenfeld
PRODUIT PAR : Roy Lee, Sam Raimi & Rob Tapert
PRODUCTION : Fox 2000 – MGM – Ghost House – Vertigo – TSG
DISTRIBUE PAR : 20th Century Fox aux USA et en France
ORIGINE : USA / Canada
DUREE : 1h41min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 22 Mai 2015 aux USA – 24 Juin 2015 en France
BUDGET : 35 Millions de Dollars
REVENUS : 36 Millions de Dollars (1 Million de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Ontario
GENRE : Horreur
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Remake du film de Tobe Hooper

SAM ROCKWELL : Eric Bowen
ROSEMARIE DEWITT : Amy Bowen
SAXON SHARBINO : Kendra Bowen
KYLE CATLETT : Griffin Bowen
KENNEDI CLEMENTS : Madison Bowen
JARED HARRIS : Carrigan Burke
JANE ADAMS : Dr. Brooke Powell
SUSAN HEYWARD : Sophie
NICHOLAS BRAUN : Boyd
SOMA BHATIA : Lauren

Synopsis

            La famille Bowen (SAM ROCKWELL, ROSEMARIE DEWITT, SAXON SHARBINO, KYLE CATLETT & KENNEDI CLEMENTS) emménage dans une maison située sous une ligne à haute tension, ce qui sert d’explications à tous les étranges phénomènes qui se déroulent dedans. Un jour, cependant, ils s’aperçoivent qu’il y a peut-être plus que cela derrière ces évènements…

Critique

            Poltergeist est un film d’horreur de 1982, réalisé par Tobe Hooper et écrit et produit par Steven Spielberg. Véritable légende, il a été parodié moult fois dans Scary Movie 2 ou à la télévision.
            Bien sûr, nous allions avoir le droit à un remake remis au goût du jour. Etrange, ce n’est pas Platinum Dunes qui s’en occupe comme pour les autres remakes des classiques de l’horreur mais Ghost House, la maison de Sam Raimi. Fort de son dessin animé Monster House, Gil Kenan est à la réalisation de ce remake. Malheureusement, c’est là que les bonnes nouvelles s’arrêtent. En effet, Poltergeist mouture 2016 est un film aussi inoffensif qu’un dessin animé du matin sur M6. Pire encore, le film comme le sombre pêché d’être particulièrement ennuyeux alors qu’il devrait faire monter la tension jusqu’à un final qui aurait dû être beaucoup impressionnant et qui est finalement risible (à l’image d’une scène qui appuie son fan service à outrance).
            C’est très gênant car on peut voir le soin apporté au final à travers sa photographie absolument resplendissante, de Javier Aguirresarobe. Habitué aux films fantastiques américains, l’Espagnol est clairement le seul qui sort grandi de cette terrible entreprise (avec peut-être Marc Streitenfeld le compositeur du film), qui enchaîne mauvaises performances (les enfants et surtout Rosemarie DeWitt, habituellement très bonne, sont abominables) et scénario complètement débile, dont tous les ressorts sont connus car parodiés dans cinquante autres films. Sam Rockwell et Jared Harris s’en sortent admirablement bien malgré les personnages affreux qu’ils ont à jouer.
            A trop vouloir coller au premier Poltergeist, le remake se plante dans les grandes largeurs. De ce fait, le film est une énorme déception et ne mérite que l’oubli poli dont il est déjà victime.
Ma Note : 5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : POLTERGEIST de Tobe HOOPER, le modèle de ce film-là.