dimanche 29 juin 2014

SHORT CIRCUIT de John BADHAM

SHORT CIRCUIT
SHORT CIRCUIT
Life is not a malfunction.
Something wonderful has happened. Johnny Five is alive !


Fiche Technique

REALISE PAR : John Badham
ECRIT PAR : S.S. Wilson & Brent Maddock
MUSIQUE DE : David Shire
PRODUIT PAR : David Foster & Lawrence Turman
PRODUCTION : TriStar – PSO – Turman/Foster
DISTRIBUE PAR : TriStar aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h38min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 9 Mai 1986 aux USA – 20 Août 1986 en France
BUDGET : 9 Millions de Dollars
REVENUS : 40 Millions de Dollars (31 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Oregon, Californie & Washington
GENRE : Fantastique     
DISPONIBILITE :
SUITES : Une suite sortie en 1988

ALLY SHEEDY : Stephanie Speck
STEVE GUTTENBERG : Dr. Newton Crosby
FISHER STEVENS : Ben Jahrvi
AUSTIN PENDLETON : Dr. Howard Marner
G.W. BAILEY : Captain Skroeder
BARBARA TARBUCK : Senator Mills
BRIAN MCNAMARA : Frank
PENNY SANTON : Mrs. Cepeda
MARVIN J. MCINTYRE : Officer Duke
TIM BLANEY : Johnny Five

Synopsis

            Le docteur Newton Crosby (STEVE GUTTENBERG) et son associé Ben Jahrvi (FISHER STEVENS) créent un robot, Numero Five (TIM BLANEY), qui prend vie après avoir pris la foudre. Numero Five part et se retrouve en Oregon, chez Stephanie Speck (ALLY SHEEDY) qui le prend pour un extraterrestre. Cependant, l’armée veut le récupérer

Critique

            En 1986, E.T. est déjà passé par là et l’histoire de l’extra-terrestre qui arrive sur Terre et qui s’allie avec des adolescents est à la mode. Mac & Me apparaîtra deux ans plus tard.
            En effet, en 1986, c’est Short Circuit qui sort sur les écrans mondiaux. On retrouve le yes man John Badham derrière la caméra, une actrice à la mode à l’époque, Ally Sheedy, le duo Steve Guttenberg – G.W. Bailey de Police Academy en protagoniste-antagoniste et un second rôle comique largement offensant Fisher Stevens (l’acteur y est bronzé pour jouer un scientifique indien asexué avec un accent à couper au couteau). Bref, Short Circuit est un film calibré pour marcher auprès de tous les Américains. C’est gentil, c’est parfois sympathique, vaguement drôle, bourré d’action parfaitement inoffensive pour toute la famille et John Badham y montre sa dextérité habituelle, même si c’est très impersonnel. Malheureusement, Short Circuit est aussi sacrément long, particulièrement daté, que ce soit dans la musique ou dans les effets spéciaux et surtout dans l’humour et ne passe plus du tout en 2014.
            Short Circuit est un film qui devait marcher du tonnerre en 1986 mais la société et le cinéma ont bien évolué et il se trouve que ce n’est plus assez pour être considéré comme un bon film.
Ma Note : 7/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : MAC & MOI de Stewart RAFFILL, puisqu’on est dans le même genre de film.

LA QUATRIEME DIMENSION (THE TWILIGHT ZONE - THE MOVIE) de Joe DANTE, John LANDIS, George MILLER & Steven SPIELBERG

LA QUATRIEME DIMENSION
THE TWILIGHT ZONE – THE MOVIE
Next stop,
the Twilight Zone!


Fiche Technique

REALISE PAR : Joe Dante, John Landis, George Miller & Steven Spielberg
ECRIT PAR : John Landis, George Clayton Johnson, Richard Matheson, Melissa Mathison, Robert Garland & Jerome Bixby
MUSIQUE DE : Jerry Goldsmith
PRODUIT PAR : John Landis & Steven Spielberg
PRODUCTION : Warner Bros
DISTRIBUE PAR : Warner Bros aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h41min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 24 Juin 1983 aux USA – 1 Février 1984 en France
BUDGET : 10 Millions de Dollars
REVENUS : 29 Millions de Dollars (19 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Californie
GENRE : Anthologie
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

BURGESS MEREDITH : Narrator
DAN ACKROYD : Passenger
ALBERT BROOKS : Car Driver
VIC MORROW : Bill Connor
SCATMAN CROTHERS : Mr. Bloom
KATHLEEN QUINLAN : Helen Foley
JEREMY LICHT : Anthony
NANCY CARTWRIGHT : Ethel
JOHN LITHGOW : John Valentine
BILL QUINN : Leo Conroy

Synopsis

            Le spectateur du film entre dans la Quatrième Dimension, une dimension où celui-ci peut être ”choqué par la chute toujours inattendue, surprenante et singulière de chacune de ces histoires”. Quatre histoires sont au programme, dirigées par trois réalisateurs.

Critique

            Dans les années 80, John Landis, Steven Spielberg, Joe Dante et George Miller sont des réalisateurs en vogue, capables de faire des films fantastiques aussi réussis que divertissants.
         Tous formés à l’école Twilight Zone (les quatre réalisateurs étaient fans de la série de Rod Serling plus jeunes), il était évident qu’ils allaient réaliser leur rêve et faire leur propre Twilight Zone. En résulte un film avec cinq segments d’une vingtaine de minutes (sauf le premier). Comme tout film à sketches, The Twilight Zone : The Movie est inégal. Malheureusement, il est extrêmement inégal. En effet, le premier segment, celui de John Landis, est particulièrement réussi, que ce soit l’introduction ou le court en lui-même. C’est drôle, étonnant et surtout extrêmement casse-gueule et réussi à l’image de l’interprétation de Vic Morrow, malheureusement décédé sur le tournage. Les trois autres segments sont bien trop longs pour espérer atteindre ce niveau (petit bémol sur celui de George Miller, partant d’une excellente idée). Celui de Joe Dante est simplement pas très intéressant et celui de Steven Spielberg d’une bêtise sans nom. Ils sont bien interprétés, certes, mais ils sont aussi insignifiants et mis en musique par un Jerry Goldsmith qu’on a connu bien plus en forme.
            C’est dommage car le potentiel du film était infini. Mais pour cela, il aurait fallu réellement se mettre en danger et peut-être échanger la réalisation des segments, afin de confronter les réalisateurs à quelque chose qu’ils n’ont jamais fait.
Ma Note : 10/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : EROS de Michelangelo ANTONIONI, Steven SODERBERG et WONG Kar Wai, un autre film à sketches qui ne va pas au bout des choses.


DOUBLE RIPOSTE (TODAY YOU DIE) de Don E. FAUNTLEROY

DOUBLE RIPOSTE
TODAY YOU DIE
What Seagal does in Vegas, nearly destroys it.
Whoever set him up is definitely going down


Fiche Technique

REALISE PAR : Don E. FauntLeRoy
ECRIT PAR : Kevin Moore & Les Weldon
MUSIQUE DE : Steven Edwards
PRODUIT PAR : Randall Emmett, George Furla & Steven Seagal
PRODUCTION : Emmett / Furla – Nu Image – Equity – Kill Master
DISTRIBUE PAR : DTV Nu Image aux USA
ORIGINE : USA
DUREE : 1h30min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : DTV en 2005 aux USA
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Bulgarie & Nevada
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

STEVEN SEAGAL : Harlan Banks
TREACH : Ice Kool
KEVIN TIGHE : Max Stevens
NICK MANCUSO : Agent Sanders
SARAH BUXTON : Agent Rachel Stevens
ROBERT MIANO : Bruno
JAMIE MCSHANE : Vincent
CHLOE GRACE MORETZ : Saint Thomas Hopital Girl
HAWTHORNE JAMES : Derrick
RANDY COUTURE : Vincent’s Bodyguard

Synopsis

            Harlan Banks (STEVEN SEAGAL) est un voleur au grand cœur impliqué dans une machination qui l’envoie en prison tirer la peine de ses collègues. Il y rencontre Ice Kool (TREACH) avec qui il s’associe pour récupérer son argent et se venger de Max Stevens (KEVIN TIGHE) qui est celui qui l’a roulé dans la farine. Mais attention, la police veille.

Critique

            On a vu Steven Seagal jouer les policiers bourrins, les policiers avec des liens dans la mafia (Justice Sauvage), les professeurs doués avec les flingues, mais des hors-la-loi, jamais.
            Pourtant, dans Today You Die, il joue un voleur en apparence sans foi ni loi. Bien évidemment, ce n’est qu’une apparence vu qu’il est en fait très sympathique et redistribue ses gains. Envoyé en prison au bout de quelques minutes, on a l’impression de revoir Mission : Alcatraz. En effet, il y rencontre un rappeur blagueur balourd et définitivement bourrin (joué par le sympathique Treach) et ils s’associent. Cependant, Today You Die n’atteint jamais les niveaux de Mission : Alcatraz dans la mesure où le film n’a pas le même budget ni la même ambition. Ici, on s’amuse pendant une petite heure, que Don E. FauntLeRoy met plutôt bien en scène, avant de voir que tout ceci est bien répétitif et que la dernière demi-heure est assez pénible. C’est dommage car il y avait Randy Couture au casting et qu’on aurait peut-être pu avoir un combat dantesque, mais non. A la place, on a des scènes d’action génériques, des seconds rôles franchement médiocres et un score qui ressemble à tous les autres films de Steven Seagal.
            En ces temps de vaches maigres pour l’acteur, il est compliqué de se dire que Today You Die est un coup pour rien, mais il fait partie de ces films profondément insignifiants qu’on oublie trop vite.
Ma Note : 8/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : MISSION ALCATRAZ de Don Michael PAUL, un bien meilleur film.

MIXOLOGY, Saison 1 de Jon LUCAS & Scott MOORE

MIXOLOGY
MIXOLOGY
SAISON 1


Fiche Technique

CREEE PAR : Jon Lucas & Scott Moore
REALISEE PAR : Larry Charles, Michael McDonald, Adam Davidson, Richie Keen, John Fortenberry, Eyal Gordin, Scott Ellis, Alex Hardcastle, Jeffrey Walker, Elliott Hegarty, Jon Lucas & Scott Moore
ECRITE PAR : Jon Lucas, Scott Moore, Ira Ungerlaider, Patti Carr, Lara Olsen, John Enbom, Vali Chandrasekaran, Gloria Calderon, Ayesha Carr, Jared Miller, John Blickstead, Trey Kollmer, Dave Horwitz, Maria Pinser & Matt Donnelly
PRODUITE PAR : Adam Sher, Nina Wass & Ryan Seacrest
PRODUCTION : Lucas & Moore – Seacrest – ABC
PROGRAMMEE SUR : ABC aux USA en 2014
ORIGINE : USA
DUREE : 20 Minutes Par Episode
DISPONIBILITE : Bientôt en DVD
SAISONS : 1 (annulée)
NOMBRE D’EPISODES : 13
GENRE : Situation Comedy
PUBLIC : Pour tout public

ADAM CAMPBELL : Ron
ADAN CANTO : Dominic
ALEXIS CARRA : Jessica
CRAIG FRANK : Cal
GINGER GONZAGA : Maya
BLAKE LEE : Tom
VANESSA LENGIES : Kacey
ANDREW SANTINO : Bruce
KATE SIMSES : Liv
FRANKIE SHAW : Charlie

Et Les Guests-Stars :
KEYSHAWN JOHNSON dans le 1x01
SARAH WRIGHT OLSEN dans le 1x01, 1x06, 1x13
NICOLE SCHERZINGER dans le 1x05
ALEXI LALAS dans le 1x08

Liste des Episodes

1x01 : Tom & Maya
1x02 : Liv & Ron
1x03 : Bruce & Jessica
1x04 : Cal & Kacey
1x05 : Fab & Jessica & Dominic
1x06 : Tom & Maya II
1x07 : Bruce & Fab
1x08 : Jessica & Ron
1x09 : Dominic & Kacey
1x10 : Liv & Jim
1x11 : Bruce & Maya
1x12 : Last Call
1x13 : Closing Time

Synopsis

            Un bar, 10 personnes qui cherchent l’amour ou un coup d’un soir. La soirée en 13 épisodes.

Critique

            Après quelques scénarios et un film réalisé ensemble (le très bon 21 and Over), Jon Lucas & Scott Moore sont passés à la série TV avec la sitcom au high concept Mixology.
            En effet, Mixology est une série au concept très intéressant dans la mesure où en 13 épisodes, elle raconte juste une soirée dans un bar en suivant 10 personnages et leurs pérégrinations à la quête du one-night-stand. Si les personnages semblent tous caricaturaux au premier abord, l’écriture est plutôt fine, ne ridiculise jamais ses protagonistes gratuitement et refuse le gag facile, rendant ces 10 personnes bien plus réelles qu’elles ne le paraissent. Le format de la série, qui est de raconter en 13 épisodes une seule soirée rend le stand-alone impossible et renforce donc le côté feuilleton qu’on ne voyait plus dans les sitcoms depuis bien longtemps. Les acteurs sont particulièrement bons, un ensemble cast de talent dans lequel on pourra quand même ressortir Kate Simses, Adam Campbell (enfin sorti des Friedberg/Seltzer) et Adan Canto, franchement hilarant dans la deuxième partie de saison. Les scénaristes s’offrent même quelques twists bien sentis, qu’on retrouve surtout dans le 1x12, épisode absolument génial qui aurait dû à lui seul faire renouveler la série.
            Malheureusement, Mixology fut annulée après une seule saison par ABC, une chaîne qui n’a apparemment rien compris à la série TV et qui s’amuse à dégager un par un ses bonnes séries.
Ma Note : 16.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : HAPPY ENDINGS de David CASPE, qui suivait aussi l’histoire de plusieurs couples.

samedi 21 juin 2014

LA LEGENDE D'HERCULE (THE LEGEND OF HERCULES) de Renny HARLIN

LA LEGENDE D’HERCULE
THE LEGEND OF HERCULES
Every Man has a Destiny
La Naissance d’un Héros


Fiche Technique

REALISE PAR : Renny Harlin
ECRIT PAR : Renny Harlin, Sean Hood, Daniel Giat & Giulio Steve
MUSIQUE DE : Tuomas Kantelinen
PRODUIT PAR : Boaz Davidson, Renny Harlin, Danny Lerner & Les Weldon
PRODUCTION : Millenium
DISTRIBUE PAR : Summit aux USA – Metropolitan en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h39min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 10 Janvier 2014 aux USA – 19 Mars 2014 en France
BUDGET : 70 Millions de Dollars
REVENUS : 61 Millions de Dollars (9 Millions de Pertes)
LIEUX DE TOURNAGE : Sofia en Bulgarie
GENRE : Peplum
DISPONIBILITE : Bientôt en DVD
SUITES : Non

KELLAN LUTZ : Hercules
GAIA WEISS : Hebe
SCOTT ADKINS : King Amphitryon
RADE SERBEDZIJA : Chiron
ROXANNE MCKEE : Queen Alcmene
JOHNATHON SCHAECH : Tarak
LIAM MCINTIRE : Sotiris
LIAM GARRIGAN : Iphicles
LUKE NEWBERRY : Agamemnon
KENNETH CRANHAM : Lucius

Synopsis

            En Grèce Antique, Alcmène (ROXANNE MCKEE) donne naissance à Hercules (KELLAN LUTZ), un demi-Dieu envoyé sur Terre pour découronner Amphitryon (SCOTT ADKINS). Malheureusement, ce dernier donne la couronne à son autre fils, Iphicles (LIAM GARRIGAN). Hercules devient donc gladiateur en attendant son heure.

Critique

            La mode des péplums est allée si loin qu’on va avoir le droit à deux films Hercule cette année, le premier par Renny Harlin avec Kellan Lutz et le deuxième par Brett Ratner avec The Rock.
            Le premier est donc sorti courant le premier semestre de cette année et s’est totalement planté au box-office de son pays. Bien heureusement, car ce genre d’entreprise ne mérite que le mépris et l’opprobre de ses pairs. Rarement un péplum aura été aussi insupportable que The Legend of Hercules. Filmé avec les pieds, avec des décors qui oscillent entre le moche et l’immonde, le film de Renny Harlin (pourtant capable de petits coups d’éclats comme Cleaner ou Au Revoir à Jamais) est long, débile, pénible et surtout extrêmement mal joué par tous ses leads, même Rade Serbedzija. Il n’y a guère que Johnathon Schaech qui soit un tantinet soit peu regardable. Les combats sont mous, celui contre le Lion exacerbant cette tendance : les ralentis à outrance sans aucun plan renversant, le charisme de caniche de Kellan Lutz, l’absence totale d’enjeux dramatiques et surtout l’ennui mortel qui en découle… Rien ne va dans ce Legend of Hercules et ce n’est pas ce scénario alambiqué qui ne rime à rien qui va dans le sens du film. Réellement, rien n’est à sauver dans cet objet filmique.    
            Alors qu’on pouvait s’attendre à une vraie bagarre Renny Harlin – Brett Ratner, il semblerait que le réalisateur de Rush Hour sorte vainqueur sans même avoir à présenter son film, tant l’étron du finlandais est catastrophique…
Ma Note : 2/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : LES IMMORTELS de Tarsem SINGH, un autre péplum pas parfait mais au moins visuellement splendide.

TERMINATOR 2 - LE JUGEMENT DERNIER (TERMINATOR 2 - JUDGEMENT DAY) de James CAMERON

TERMINATOR 2 – LE JUGEMENT DERNIER
TERMINATOR 2 – JUDGEMENT DAY
This time he's back...for good!
It’s Nothing Personal.


Fiche Technique

REALISE PAR : James Cameron
ECRIT PAR : James Cameron & William Wisher Jr.
MUSIQUE DE : Brad Fiedel
PRODUIT PAR : James Cameron
PRODUCTION : Carolco – Pacific Western – Lightstorm – Canal+ - T2
DISTRIBUE PAR : TriStar aux USA – Columbia en France
ORIGINE : USA / France
DUREE : 2h34min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 3 Juillet 1991 aux USA – 16 Octobre 1991 en France
BUDGET : 102 Millions de Dollars
REVENUS : 519 Millions de Dollars (417 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Californie & Nouveau-Mexique
GENRE : Fantastique
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Deuxième épisode. Il y en a eu 4. Un cinquième va sortir.

ARNOLD SCHWARZENEGGER : The Terminator T-800
ROBERT PATRICK : T-1000
LINDA HAMILTON : Sarah Connor
EDWARD FURLONG : John Connor
JOE MORTON : Miles Dyson
EARL BOEN : Dr. Silberman
JENETTE GOLDSTEIN : Janelle Voight
XANDER BERKELEY : Todd Voight
S. EPATHA MASTERSON : Tarissa Dyson
DANNY COOKSEY : Tim

Synopsis

            Sarah Connor (LINDA HAMILTON) est internée dans l’enceinte du Dr. Silberman (EARL BOEN) car elle crie à l’Apocalypse à qui veut l’entendre. Le T-800 (ARNOLD SCHWARZENEGGER) est envoyé pour la réunir avec son fils John (EDWARD FURLONG), futur sauveur de l’Humanité et visé par un Terminator plus puissant (ROBERT PATRICK).

Critique

            Après la surprise Terminator, on attendait impatiemment la suite du film de James Cameron, avec plus d’argent et donc plus d’envergure, afin d’étendre l’univers du film.
            Clairement, Terminator 2 ne manque pas d’ambition et affiche directement toutes ses envies : plus fort, plus imaginatif et plus long, le film se veut être une véritable amélioration du premier opus et non un simple remake sans génie. James Cameron y arriverait presque, avec ces scènes d’action renversantes comme la poursuite moto – camion ou la fusillade au début de cette scène avec le pauvre agent de sécurité au milieu. Encore une fois, James Cameron ne montre aucune considération pour les pauvres humains, qui se font trucider un par un (mention spéciale à Joe Morton) par la baston entre le T-1000 et le T-800.
Tout ceci serait réellement passionnant si seulement James Cameron savait écrire un personnage féminin correctement : la pauvre Linda Hamilton se retrouve avec un rôle de furie complètement tarée et insupportable, distillant un message d’une bêtise à faire pâlir un arbre (Les machines, c’est pas bien. Les humains, c’est mieux. Ne laissez pas le pouvoir aux machines, sinon on va mourir). Pour les personnages masculins, c’est mieux : Arnold Schwarzenegger, Robert Patrick et Edward Furlong sont excellents et permettent au spectateur de passer outre Sarah Connors. Mais encore une fois, James Cameron n’arrive pas à maintenir son film sous les 2h30 et rajoute des scènes qui ne servent pas à grand-chose si ce n’est d’expliciter des choses que le spectateur avait compris sans image (l’explosion nucléaire, par exemple). C’est bien dommage.
Terminator 2 : Le Jugement Dernier est un très bon film, qu’on ne s’y trompe pas. Mais il est clairement en-deçà du premier opus et manque parfois de fun, ce qui est assez pénible pour un blockbuster.
Ma Note : 16/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : AVATAR de James CAMERON, qui est aussi long et peu fun que ce film. Avec un scénario tout pourri. 

WRONG COPS de Quentin DUPIEUX

WRONG COPS
WRONG COPS
Après Rubber
Et Wrong


Fiche Technique

REALISE PAR : Quentin Dupieux
ECRIT PAR : Quentin Dupieux
MUSIQUE DE : Quentin Dupieux
PRODUIT PAR : Gregory Bernard, Diane Jassem & Josef Lieck
PRODUCTION : Realitism – CTB – Timwe – Rubber
DISTRIBUE PAR : UFO en France
ORIGINE : France / Russie / USA
DUREE : 1h23min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 19 Mars 2014
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : USA
GENRE : Comédie Absurde
DISPONIBILITE : Bientôt en DVD
SUITES : Adaptation longue durée du chapitre 1 de WRONG COPS

MARK BURNHAM : Officer Duke
ERIC JUDOR : Officer Rough
ARDEN MYRIN : Officer Holmes
ERIC WARENHEIM : Officer De Luca
STEVE LITTLE : Officer Sunshine
MARILYN MANSON : David Dolores Frank
RAY WISE : Captain Andy
JON LAJOIE : Officer Regan
BRANDON BEEMER : Officer Brown
STEVE HOWEY : Sandy

Synopsis

            Dans une ville du futur où il n’y a plus de crime, un commissariat de police est composé d’asociaux psychopates. Duke (MARK BURNHAM) vend du cannabis dans des rats morts, Rough (ERIC JUDOR) tente de produire de l’électro, De Luca (ERIC WARENHEIM) est un obsédé sexuel morbide et Sunshine (STEVE LITTLE) a trouvé un pactole…

Critique

            Après son premier long métrage, Steak, complètement loupé, un suivant devenu culte, Rubber, et un troisième très réussi, Wrong, Quentin Dupieux est revenu avec un quatrième film, Wrong Cops.
            Version longue d’une série de court-métrages, Wrong Cops est un film qui part d’une très bonne idée et qui se trouve être totalement loupé à l’arrivée. Pour une fois, Quentin Dupieux a voulu raconter une histoire avec un début, un milieu et une fin, ce qu’on ne s’attendait pas de lui et il s’y plante totalement. Tenir une heure et demie sur une histoire mal racontée est absolument impossible et ce n’est pas l’étalage de guests stars (que viennent faire Ray Wise, Kurt Fuller, Steve Howey et Eric Roberts dans cette galère ?) qui permet au film de survivre à la vacuité terrible du reste. La musique est indigeste, Mark Burnham est catastrophique (alors qu’il était très drôle dans Wrong), Arden Myrin peine à faire arracher un sourire (alors qu’elle est hilarante dans la scène finale), Steve Little et Eric Warenheim sont comme d’habitude irritants, la réalisation est répétitive à l’image de l’humour, la photographie est absolument atroce (volontaire, certes, mais atroce quand même) et tout ceci dure une heure de trop.
            Quand le meilleur moment du film est un caméo du personnage principal de votre précédent film (merci Jack Plotnick), c’est qu’il y a définitivement un réel problème. Wrong Cops est une catastrophe industrielle.
Ma Note : 4/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : STEAK de Quentin DUPIEUX, son premier film, celui qui cristallise le plus d’avis divergents.

AGENTS OF S.H.I.E.L.D., Saison 1, de Joss WHEDON, Jed WHEDON & Maurissa TANCHAROEN

AGENTS OF S.H.I.E.L.D.
AGENTS OF S.H.I.E.L.D.
SAISON 1


Fiche Technique

CREEE PAR : Joss Whedon, Jed Whedon & Maurissa Tancharoen
REALISEE PAR : Joss Whedon, David Straiton, Milan Cheylov, Roxann Dawson, Jesse Bochco, Vincent Misiano, Bobby Roth, Jonathan Frakes, Billy Gierhart, Holly Dale, Kevin Hooks, Kenneth Fink, Paul Edwards & John Terlesky
ECRITE PAR : Joss Whedon, Jed Whedon, Maurissa Tancharoen, Jeffrey Bell, Brent Fletcher, Paul Zbyszewski, Rafe Judkins, Lauren LeFranc, Monica Owusu-Breen, Shalisha Francis & DJ Doyle
PRODUITE PAR : Gary Brown, Sam Thomas, Rafe Judkins & Lauren LeFranc
PRODUCTION : Mutant Enemy – Marvel – ABC
PROGRAMMEE SUR : ABC aux USA en 2014
ORIGINE : USA
DUREE : 40 Minutes Par Episodes
DISPONIBILITE : Bientôt en BluRay Zone B
SAISONS : 1 (en production)
NOMBRE D’EPISODES : 22
GENRE : Superhero
PUBLIC : Pour tout public

CLARK GREGG : Agent Phil Coulson
CHLOE BENNET : Agent Skye
MING-NA WEN : Agent Melinda May
BRETT DALTON : Agent Grant Ward
IAIN DE CASTEDECKER : Agent Leo Fitz
ELIZABETH HENSTRIDGE : Agent Jemma Simmons
BJ BRITT : Agent Antoine Triplett
J. AUGUST RICHARDS : Mike Peterson / Deathlock
DAVID CONRAD : Ian Quinn
RUTH NEGGA : Raina

Et Les Guests-Stars :
COBIE SMULDERS dans le 1x01, 1x20
LEONOR VARELA dans le 1x02
SAMUEL L. JACKSON dans le 1x02, 1x22
IAN HART dans le 1x03
ASSAF COHEN dans le 1x03
LOUIS OZAWA CHANGCHIEN dans le 1x05
VINCENT LARESCA dans le 1x06
TITUS WELLIVER dans le 1x06, 1x16
SAFFRON BURROWS dans le 1x07, 1x16, 1x17
MAXIMILIANO HERNANDEZ dans le 1x07, 1x15, 1x16
PETER MACNICOL dans le 1x08
ROB HUEBEL dans le 1x11
STAN LEE dans le 1x13
BILL PAXTON dans le 1x14, 1x16, 1x17, 1x18, 1x19, 1x20, 1x21, 1x22
JAIMIE ALEXANDER dans le 1x15
BRAD DOURIF dans le 1x16
ADRIAN PASDAR dans le 1x18, 1x20
PATTON OSWALT dans le 1x18
AMY ACKER dans le 1x19
JERIS PONDEXTER dans le 1x20
GLENN MORSHOWER dans le 1x21, 1x22

Liste des Episodes

1x01 : Pilot
1x02 : 0-8-4
1x03 : The Asset
1x04 : Eye Spy
1x05 : Girl in the Flower Dress
1x06 : F.Z.Z.T.
1x07 : The Hub
1x08 : The Well
1x09 : Repairs
1x10 : The Bridge
1x11 : The Magical Place
1x12 : Seeds
1x13 : T.R.A.C.K.S.
1x14 : T.A.H.I.T.I.
1x15 : Yes Man
1x16 : End of the Beginning
1x17 : Turn, Turn, Turn
1x18 : Providence
1x19 : The Only Light In The Darkness
1x20 : Nothing Personal
1x21 : Ragtag
1x22 : Beginning of the End

Synopsis

            Phil Coulson (CLARK GREGG) n’est finalement pas mort. Il monte une équipe du S.H.I.E.L.D. pour trouver et aider les gens qui possèdent des superpouvoirs.

Critique

            On regarde presque tous des séries depuis cinq, six ans. Voire plus pour les plus anciens. Mais Agents of S.H.I.E.L.D. est une série tout bonnement exceptionnelle. Pour deux raisons bien précises.
            En effet, la série est directement liée au Marvel Cinematic Universe ce qui veut dire qu’on retrouve des acteurs des films dans la série qui viennent faire des apparitions bienvenues. Malheureusement, n’espérez pas y voir Chris Hemsworth ou Chris Evans, on parle plutôt des gens du S.H.I.E.L.D. comme Cobie Smulders ou Maximiliano Hernandez (cependant, Samuel L. Jackson y fait deux apparitions). L’idée est intelligente mais pendant près de 15 épisodes, on est sur du stand-alone. C’est pénible, vu et revu, et surtout, ça ne prend pas en compte le potentiel énorme de la série. Et d’un coup, l’autre grande surprise de la série, c’est qu’elle a changé au moment de la sortie de Captain America 2. Sans avoir l’air de trop y toucher, la série a adopté la storyline H.Y.D.R.A. versus S.H.I.E.L.D. et cela redonne enfin un vent novateur à Agents of S.H.I.E.L.D. avec des enjeux dramatiques enfin intéressants et des acteurs définitivement meilleurs que le casting récurrent comme Bill Paxton ou B.J. Britt.
            Avec un final un peu en demi-teinte, Agents of S.H.I.E.L.D. est passé d’une déception à une vraie réussite, grâce à une écriture plus intelligente et une cible plus définie. C’est le chemin à suivre pour la saison 2.
Ma Note : 13.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : CAPTAIN AMERICA 2 des frères RUSSO, qui tourne autour de la bataille H.Y.D.R.A. vs S.H.I.E.L.D.